ACOK 59 – Davos III

  • Ce sujet contient 12 réponses, 10 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par RichardIII, le il y a 2 années et 5 mois.
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    darkdoudou
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    ACOK 59 – Davos III
    Au fil des pages – liste des sujets

    ACOK 58, Sansa V ACOK 60, Tyrion XIII

    Après Sansa qui a exposé les préparatifs côté Lannister, ce chapitre est le premier d’une série de cinq qui vont narrer la bataille de la Néra, et aussi le seul qui est raconté d’un point de vue côté Stannis.
    Suite aux événements d’Accalmie, le dernier des frères Baratheon a récupéré les forces de Renly :  200 bateaux et 20 000 hommes en arme qui lui permettent de monter un assaut contre Port-Réal. Mais avec les nombres viennent aussi l’arrogance et la volonté de se bien faire voir qui caractérisent plusieurs fidèles de Renly, en bons chevaliers de l’été.

    Les plans de bataille

    Sur le papier, la bataille a l’air facile car la flotte de Stannis est en rapport de quatre contre un face aux Lannister. L’armée de Stannis est arrivée devant Port-Réal, mais elle est du mauvais côté de la Néra et il n’y a pas de pont disponible pour traverser ce fleuve (!!!).

    Pour être victorieux, « il suffit » de gagner la maîtrise des mers en prenant le contrôle du fleuve. Ensuite, les navires pourront librement transporter les troupes sur la rive nord. Nous avons déjà vu auparavant que les murailles de Port-Réal sont bien plus petites que celles d’Accalmie, Harrenhal ou Winterfell, et surtout les troupes à l’intérieur sont peu aguerries et peu fiables.
    De son côté, Tyrion a préparé un double piège avec le feu grégeois et la chaîne. Ce piège est un fusil à un seul coup, il ne peut marcher qu’avec une flotte qui se précipite entièrement dans le fleuve. La carte ci-desous illustre cette bataille navale et les enjeux pour l’armée terrestre.

    Le plan de bataille de Ser Imry Florent, l’amiral qui commande la flotte, va permettre au piège de fonctionner pleinement : dix vagues de vingt navires se suivent et rentrent dans l’estuaire étroit, les deux premières ayant pour tâche d’affronter la flotte Lannister et les suivantes vont se concentrer sur le transbordement de l’armée terrestre.
    Malgré les jets de poix et de pierre, les deux premières lignes Baratheon sortent rapidement victorieuses sur l’eau : la Botha noire, bateau de Davos, prend une part importante à ce succès en éperonnant la Pudique puis une barge de Cersei, et en prenant à l’abordage le Cerf Blanc.

    Pourtant l’arrivée du feu grégeois va changer complètement l’issue du combat.

    Les présages

    Davos, s’il est un excellent combattant et marin, garde la prudence d’un contrebandier :

    À la place de l’amiral, il eût agi de manière toute différente. Expédié d’abord quelques-uns de ses navires les plus rapides tâter l’amont, voir à quoi l’on devait s’attendre, au lieu de foncer en masse tête baissée. Or, en s’entendant suggérer pareille tactique, Sa Seigneurie s’était certes répandue en remerciements polis mais bien gardée de policer ses yeux. Quel vil pleutre est-ce là ? fulminaient ceux-ci. Le rustre qui s’est payé un ser de pacotille avec un oignon ?

    Davos aurait préféré un combat en mer plutôt que de s’enfoncer dans la Néra.

    Les affronter sur la Néra est une idiotie. Au large, il aurait été enfantin de les envelopper pour les détruire. Dans le lit de la rivière, en revanche, le nombre et le tonnage des navires de ser Imry deviendraient plutôt un désavantage.

    Le plan de Davos était donc d’attirer la flotte Lannister dans la baie ce qui aurait évité de tomber dans le piège de Tyrion. L’autre point de désaccord entre le contrebandier et le Grand Amiral concerne la position de Sladhor Saan et ses galères, relegués en arrière garde hors de la rivière .

    Le vieux pirate était un homme de ressources, et il avait pour équipages des marins nés, intrépides au combat. Un gâchis que de leur affecter la queue.

    Davos voit immédiatement les deux tours nouvellement construites qui vont permettre au piège de se refermer en remontant la chaîne :

    Or, si les tours trapues de pierre neuve face à face à l’entrée de la Néra ne disaient rien, peut-être, à ser Imry Florent, elles lui faisaient, à lui, Davos, le même effet que si deux doigts supplémentaires avaient surgi de ses moignons. […] Une brusque lueur arrachée par le crépuscule au bas de la tour parmi les tourbillons d’eau noire apprit à Davos ce qu’il désirait savoir. Une chaîne… Mais alors, pourquoi ne pas nous avoir interdit l’accès de la rivière ? Pourquoi ?

    Il est à noter que la flotte avait eu des informations sur le plan de Tyrion :

    À en croire les prisonniers, le nain avait fait construire d’arrache-pied une espèce de barrage en travers de l’embouchure de la Néra, mais certains prétendaient l’ouvrage achevé, d’autres non.

    De même, l’absence des trois plus gros navires de la flotte – qui servent d’escorte à Myrcella vers Dorne – est un signal d’alerte fort :

    Mais où donc se trouvait Le Lion ? Où la superbe Lady Lyanna, hommage de feu Robert à sa bien-aimée disparue ? Et où, surtout, le Roi Robert, le plus gros bâtiment de la flotte royale, quatre cents rameurs, et le seul susceptible de l’emporter sur La Fureur ? La logique aurait voulu qu’il constituât le cœur même de la défense.
    Cela puait le coup fourré.

    Davos remarque également que les galères ennemies ne se précipitent pas à la rencontre de la flotte de Stannis en utilisant l’avantage du courant, au contraire les rameurs rament à contre-courant pour rester le plus loin possible.

    Ils veulent nous attirer plus avant. Ils veulent nous y voir en masse, et si bien serrés qu’il nous soit impossible de les déborder…, jusqu’à ce que la chaîne referme la nasse derrière nous.

    Enfin, le Grand Amiral a eu vent de l’utilisation à venir du feu grégeois, mais il s’est refusé à y accorder la moindre importance :

    L’ignoble substance des alchimistes. Il fallait s’attendre à en tâter, les avait d’ailleurs avertis ser Imry, non sans se flatter que des pyromants authentiques, il n’en restait guère. Et d’affirmer : Ils auront tôt fait d’épuiser les stocks.

    Juste avant l’explosion fatale de l’Espadon, Davos a pourtant l’impression que la bataille navale est gagnée…

    Exception faite des Lysiens de Sladhor Saan, la flotte entière de Stannis se trouvait désormais massée dans la rivière et en aurait sous peu la maîtrise absolue. Ser Imry va l’avoir, sa victoire, songea Davos, et Stannis pouvoir transborder toute son armée mais, bonté divine !, à quel prix…

    Les couleurs de l’enfer

    Dans ce chapitre j’ai particulièrement apprécié l’utilisation des couleurs par l’auteur pour illustrer l’action, et aussi l’animation des choses qui sont vues comme des monstres. Au début tout est calme :

    De méchantes lames sèches hachaient la baie de la Néra blanchie de moutons […] Fort en arrière, au sud-est, se distinguait La Fureur, avec ses voiles d’or frappées du cerf couronné qui miroitaient en s’affalant.

    Deux monstres se présentent, un marin et un terrestre, pour l’instant au repos :

    l’embouchure de la Néra qui béait tout grand, comme pour les avaler tous, apparemment libre, hormis…
    […]Masse de plus en plus sombre au sommet de la colline d’Aegon, le Donjon Rouge en commandait l’approche. Ses créneaux hérissés de fer, ses tours massives et ses puissantes murailles rouges lui donnaient l’aspect d’un monstre abominable vautré en surplomb des rues et de la Néra.

    Enfin le monstre terrestre s’active puis la bataille navale démarre :

    Une volée clignotante d’oiseaux orange, vingt ou trente, prit l’air du haut du rempart […]
    La silhouette inextricable des trois navires aux prises tournoyait, droit devant, rouge magma de ponts où se démenaient haches et rapières.

    Mais le vrai danger apparait avec la couleur habituellement dédiée à l’espérance

    L’œil de Davos surprit un éclair vert, tant devant qu’à bâbord, plus loin, puis une nichée d’aspics émeraude s’éleva en se tortillant et sifflant de la poupe de la Reine Alysanne.

    Les bombes navigantes se préparent à l’action :

    Au travers des nuages de fumée noire où virevoltaient les flammeroles vertes, Davos discerna des tas de menus esquifs qu’apportait le courant.

    L’Espadon -dont l’incompétence du capitaine a été soulignée maintes fois par Davos – est le navire qui va déclencher l’enfer. La galère n’a pas obéi aux consignes et n’a toujours pas affalé ses voiles, ce qui lui donne un aspect de torche mobile.

    Le feu gagnait peu à peu, rampait de cordage en cordage, atteignit la toile et finit par faire au navire un sillage aérien d’un jaune flamboyant.

    Enfin l’Espadon va pouvoir utiliser son énorme éperon qui lui a donné son nom et dont Davos déplore la lenteur qu’il lui confère. Que cherche-t-il à éperonner ? Un rafiot que Davos devine bourré de feu grégeois à son horreur !

    Avec un vacarme infernal, L’Espadon déchira, broya, déchiqueta, sectionna la pitoyable épave qui explosa comme un fruit blet, à ceci près qu’aucun fruit jamais n’avait poussé de hurlement semblable à ce hurlement de bois torturé. Et Davos eut le temps d’entr’apercevoir, tapissant le fond du rafiot, des centaines de pots brisés d’où jaillissait du vert, du vert, tel du venin vomi par les viscères d’une bête à l’agonie, du vert chatoyant, brillant, qui montait se répandre à fleur d’eau…

    Cette bête à l’agonie accouche d’un nouveau monstre, un géant vert surgi tout droit de l’enfer

    Haut de cinquante pieds tourbillonnait sur la rivière un frénétique démon vert. Il avait une bonne douzaine de mains, chacune armée d’un fouet, et tout ce qu’elles fustigeaient s’enflammait instantanément.

    Le fleuve semble avoir des dents et dans la dernière phrase du chapitre la bouche de la Néra que Davos avait trouvée ouverte est maintenant refermée :

    Le courant tenait désormais Davos entre ses mâchoires et le triturait de tous ses remous. […]
    Un mur d’acier rougi, de bois embrasé, de flammes vertes virevoltantes se dressait entre elles et lui. L’enfer ouvrait sa gueule où naguère encore s’ouvrait la bouche de la Néra.

    Conclusion

    la bataille navale est une défaite complète pour Stannis et sa flotte est presque anéantie. Cependant les galères lysiennes de Sladhor Saan ont échappé au piège. Surtout, Tyrion nous apprendra au chapitre suivant qu’il reste encore une trentaine de navires intacts dans le fleuve qui peuvent procéder au transbordement des troupes sur la rive nord de la Néra. Il est donc encore possible d’envisager une victoire pour le cadet Baratheon.

    La question bonus : qui est responsable de la défaite navale ?

    a) c’est Mélisandre, d’ailleurs la Mère le déclare à Davos (ASOS Davos I)
    b)  c’est les esprits forts qui entourent Stannis, d’ailleurs Mélisandre le déclare à Davos (ASOS Davos II)
    c) c’est le lutin, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III)
    d) c’est les pyromants, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III)
    e) c’est ser Imry Florent, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III)

    #162670
    Eridan
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    La question bonus : qui est responsable de la défaite navale ?

    a) c’est Mélisandre, d’ailleurs la Mère le déclare à Davos (ASOS Davos I)
    b) c’est les esprits forts qui entourent Stannis, d’ailleurs Mélisandre le déclare à Davos (ASOS Davos II)
    c) c’est le lutin, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III)
    d) c’est les pyromants, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III)
    e) c’est ser Imry Florent, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III)

    C’est Stannis ^^

    (Non, pardon, là, je provoque un peu gratuitement.)

    Suite aux événements d’Accalmie, le dernier des frères Baratheon a récupéré les forces de Renly : 200 bateaux et 20 000 hommes en arme qui lui permettent de monter un assaut contre Port-Réal. Mais avec les nombres viennent aussi l’arrogance et la volonté de se bien faire voir qui caractérisent plusieurs fidèles de Renly, en bons chevaliers de l’été.

    Il faut considérer la pression des chevaliers d’été, en effet … Mais aussi à mon avis le caractère de Stannis et son rapport difficile à l’image de Robert. On sait par Cressen « qu’en toutes choses, Robert se montrait plus prompt, mieux doué » que Stannis, et celui-ci le confirme dans Davos I, puis encore dans ASOS – Davos IV. On s’en rend compte aussi dans ADWD, où les hommes de Stannis ne cessent de faire la comparaison et d’adorer l’image de bravoure et de puissance de Robert, qui laisse Stannis dans l’ombre. La force de Robert éblouit, sa façon de remporter des batailles bille-en-tête aussi. De lui-même, sachant qu’il n’est pas aimé et doit être craint pour prévaloir, Stannis est sûrement pressé d’en finir. D’autant que les attentes longues et forcées à Accalmie, puis sur la berge de la Néra ont dû passablement l’irriter. Ce qui explique aussi pourquoi il s’obstine à monter à l’assaut de la ville, alors qu’il n’a plus d’éclaireurs pour lui rapporter l’arrivée imminente de l’armée Lannister-Tyrell, qui lui sera finalement fatale.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #162689
    Pandémie
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    Merci pour l’analyse.

    Il faut rappeler que Davos n’a pas l’éducation militaire habituelle. Florent et Stannis fonctionnent selon les principes de leur époque, qui laissent peu d’indépendance voire pas du tout à leurs subordonnés, et peu de place au renseignement, se satisfaisant souvent du nombre, de l’équipement, de la qualité et de la position des troupes sur le terrain. Et charger glorieusement l’ennemi est presque une obligation. Pas pour Davos. Quoi que…

    a) c’est Mélisandre, d’ailleurs la Mère le déclare à Davos (ASOS Davos I) b)  c’est les esprits forts qui entourent Stannis, d’ailleurs Mélisandre le déclare à Davos (ASOS Davos II) c) c’est le lutin, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III) d) c’est les pyromants, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III) e) c’est ser Imry Florent, d’ailleurs Stannis le déclare à Davos (ASOS Davos III)

    a) Si Mélisandre avait mis autant d’énergie à prévenir l’armée du piège qu’elle en a mis à convaincre Stannis de ses pouvoirs, il est certain que l’approche de la ville aurait été différente. Mais est-ce que Mél a vu ce piège? Elle ne voit pas tout, même quand elle cherche. Et si elle a vu, est-ce qu’elle aurait su interpréter les signes que repère Davos? N’ayant aucune expérience militaire, elle a pu se contenter de compter des bateaux et se dire qu’ils étaient dérisoires, par exemple.

    Mél, elle, dira sans doute que c’était la volonté de R’hllor…

    b) e) Comme dit plus haut, la stratégie est classique et aurait sans doute fonctionné sans l’intervention de deux personnages qui n’ont pas non plus d’expérience militaire: Tyrion et son plan, Littlefinger et son alliance. La stratégie du brûlot est un truc connu, mais Florent devait sans doute se dire que cela ne suffirait pas à anéantir la flotte, et il aurait eu raison sans le grégeois.

    c) et d) si le plan n’avait pas été mis en place dans les délais… On critique beaucoup Tyrion dans ses propres chapitres mais, s’il avait par exemple perdu du temps à s’allier Cersei et à la convaincre de son plan, celui-ci n’aurait peut-être pas été prêt.

    Bonus) C’est aussi un peu la faute de Davos, il aurait pu agir sur la base de son expérience de marin. Il aurait pu se détourner et prendre une des tours et bloquer ou rompre la chaine, permettant à la flotte de reculer dans la baie et fuir le grégeois. L’absence de la Botha noire n’aurait rien changé à la bataille et tout le monde aurait trouvé normal qu’il fasse comme il l’entend. Mais il y a aussi une volonté de sa part de se conformer au moule de la noblesse et d’agir selon son devoir et pas selon son instinct.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par R.Graymarch.
    #162701
    R.Graymarch
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    Enfin, on arrive à la bataille teasée depuis très longtemps. Je me dis qu’en primolecture, je devais être bien embêté avec ce système de PoV. Car on sait que Stannis a la meilleure revendication (et puis tout le monde aime bien Davos) mais d’un autre côté, on se fait du souci pour Sansa ou Tyrion. Or, tout le monde ne peut pas gagner.

    Mais revenons au début de bataille

    Je dois avouer que j’avais oublié l’existence d’Imry Florent (on dirait presque le nom d’une esclave personnelle de Daenerys). Comme indiqué plus haut, tout le chapitre sous-tend l’idée que « Davos n’aurait pas fait comme ça ». A peu près tout le temps.

    Et comme déjà dit, c’est une question de passé, et aussi de rang social

    Davos and his sons had been assigned a place in the second line of battle, well out on the dangerous starboard wing. “A place of honor,” Allard had declared, well satisfied with the chance to prove his valor. “A place of peril,” his father had pointed out. His sons had given him pitying looks, even young Maric. The Onion Knight has become an old woman, he could hear them thinking, still a smuggler at heart.

    Davos entend (imagine ?) les reproches qu’on lui fait
    Had he been admiral, he might have done it all differently. For a start, he would have sent a few of his swiftest ships to probe upriver and see what awaited them, instead of smashing in headlong. When he had suggested as much to Ser Imry, the Lord High Captain had thanked him courteously, but his eyes were not as polite. Who is this lowborn craven? those eyes asked. Is he the one who bought his knighthood with an onion?

    Cela dit, Davos reconnaît aussi certaines choses à son supérieur militaire, au vu des circonstances « houleuses » sur le chemin

    To be fair, there was reason for Ser Imry’s haste. The winds had not used them kindly on the voyage up from Storm’s End. They had lost two cogs to the rocks of Shipbreaker Bay on the very day they set sail, a poor way to begin. One of the Myrish galleys had foundered in the Straits of Tarth, and a storm had overtaken them as they were entering the Gullet, scattering the fleet across half the narrow sea. All but twelve ships had finally regrouped behind the sheltering spine of Massey’s Hook, in the calmer waters of Blackwater Bay, but not before they had lost considerable time.

    Cela dit, Davos n’est pas aussi arrogant et il utilise toutes les occasions pour récolter des informations, lui

    “A small spoon of victory is just the thing to settle the stomach before battle,” Ser Imry had declared happily. “It makes the men hungry for a larger helping.” But Davos had been more interested in what the captives had to say about the defenses at King’s Landing. The dwarf had been busy building some sort of boom to close off the mouth of the river, though the fishermen differed as to whether the work had been completed or not. He found himself wishing it had. If the river was closed to them, Ser Imry would have no choice but to pause and take stock.

    La bataille s’approche et Davos s’équipe : un casque (pas con, on le verra) et du léger. Pas comme Victarion, quoi^^

    A jerkin of boiled leather and a pothelm at his feet were his only armor. At sea, heavy steel was as like to cost a man his life as to save it, he believed. Ser Imry and the other highborn captains did not share his view; they glittered as they paced their decks.

    Davos a de bad feelings about it. Comme Catelyn avant les Noces pourpres^^

    The first shock would inevitably favor the foe. We are fools to meet them on the Blackwater, Davos thought. In any encounter on the open sea, their battle lines would envelop the enemy fleet on both flanks, driving them inward to destruction. On the river, though, the numbers and weight of Ser Imry’s ships would count for less. They could not dress more than twenty ships abreast, lest they risk tangling their oars and colliding with each other.

    J’ai noté la description qui parle de lemon sky et angry ants (ça m’a fait penser à Sandkings même si ce ne sont pas des insectes)

    Au fur et à mesure, la liste des « moi, j’aurais fait autrement » s’allonge énormément… Toute cette accumulation, c’est mauvais signe

    The flamboyant Lyseni princeling had not been pleased to be assigned the rear guard, but it was clear that Ser Imry trusted him no more than Stannis did. Too many complaints, and too much talk of the gold he was owed. Davos was sorry nonetheless. Salladhor Saan was a resourceful old pirate, and his crews were born seamen, fearless in a fight. They were wasted in the rear.

    Davos, né à Culpucier, remarque les nouvelles tours

    The squat towers of raw new stone that stood opposite one another at the mouth of the Blackwater might mean nothing to Ser Imry Florent, but to him it was as if two extra fingers had sprouted from his knuckles.

    Il voit aussi la chaîne mais n’arrive pas à comprendre en quoi elle pourrait servir

    It was sunlight on steel, and it told Davos Seaworth all he needed to know. A chain boom . . . and yet they have not closed the river against us. Why?

    He could make a guess at that as well, but there was no time to consider the question.

    Il repère les bateaux manquants chez l’ennemi (il connait super bien les forces adverses). De manière générale, si vous aimez les noms de bateaux, ce chapitre est là pour vous 😀 Y a quand même des combinaisons qui font tiquer.  Cela ne peut pas être dû uniquement au hasard…

    Piety, Prayer, and Devotion, who would need all the godly intervention they could get, placed as vulnerably as they were.

    On en apprend un peu plus sur l’absence de Mélisandre. Je note que Davos n’a rien dit à ce sujet. Il ne donne son avis que quand on le lui demande ? (ou qu’il sait qu’il peut faire basculer les choses ?)
    All the same, the king had been on the point of refusing them until Lord Bryce Caron said, “Your Grace, if the sorceress is with us, afterward men will say it was her victory, not yours. They will say you owe your crown to her spells.” That had turned the tide. Davos himself had held his tongue during the arguments, but if truth be told, he had not been sad to see the back of her. He wanted no part of Melisandre or her god.
    On remarque que tout expérimenté qu’il est, Davos peut aussi faire des erreurs.
    Davos almost bit his tongue off when his teeth jarred together. He spat out blood. Next time close your mouth, you fool. Forty years at sea, and yet this was the first time he’d rammed another ship.
    Après la poix et la pierre, le feu grégeois tombe. Mais c’était prévu (certes, mais pas autant)
    Still, Ser Imry had warned them to expect a taste of the alchemists’ vile substance. Fortunately, there were few true pyromancers left. They will soon run out, Ser Imry had assured them.

    Un combat au corps à corps montre que Davos sait se battre, et qu’il a bien fait de mettre un casque

    As he stood over the body, someone caught him from behind with an axe, but his helm turned the blow, and his skull was left ringing when it might have been split. Dazed, it was all he could do to roll. His attacker charged screaming. Davos grasped his sword in both hands and drove it up point first into the man’s belly.

    Et vu qu’il tombe à l’eau, il a bien fait de ne pas mettre d’armure en métal…

    Ensuite, c’est l’hallali

    Fifty feet high, a swirling demon of green flame danced upon the river. It had a dozen hands, in each a whip, and whatever they touched burst into fire.

    Sur le fond, si j’ai bien compris, le plan de Tyrion reposait sur le fait que Stannis allait avoir des lignes proches (admettons) et éventrer un bateau plein de feu grégeois qui va tout anéantir (surtout avec la chaîne levée). C’est un peu du bol tout de même que le seul vaisseau (si j’ai bien suivi) de Stannis avec un bélier soit celui qui arrive au contact du bateau piégé (bien mis en avant, naturellement). Plus généralement envoyer autant de bateaux à l’embouchure du fleuve, ça gêne plutôt qu’autre chose (même sans feu grégeois). Je n’ai pas le sentiment qu’on ait affaire à d’immenses stratèges non plus. De l’arrogance d’un côté, de l’ingéniosité et du bol de l’autre.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #162727
    Armin
    • Éplucheur avec un Économe
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    Merci darkdoudou pour l’analyse.

    En première lecture, j’avais le souvenir d’un chapitre assez intense , et à la relecture il m’a marqué par son aspect très « cinématographique ».

    J’entends par là, une lente montée en pression avec les intuitions de notre bon Davos, qui nous conduit au « feu d’artifice » avec la percée du rafiot plein de feu grégeois. On sent encore une fois l’expérience de Martin en tant que scénariste TV derrière cette mise en scène.

    La tension tient aussi au fait que le lecteur connaît (en partie) le plan de Tyrion, et que sa bonne réalisation tient aussi au comportement de la flotte de Stannis. En effet, Tyrion peut remercier ici sa chance (pour le moment en tout cas).

    Et puis, c’est toujours un bonheur de retrouver Davos, même si là on tremble pour lui.

    Davos est le seul point de vue récurrent qui n’est pas d’extraction noble et ses réflexions sont tout de suite plus terre à terre, guidées par un instinct de survie. Martin arrive bien à nous faire ressentir le mépris qu’il reçoit de ses interlocuteurs de noble naissance.

    Mais il y a aussi une volonté de sa part de se conformer au moule de la noblesse et d’agir selon son devoir et pas selon son instinct.

    Et comme le souligne Pandémie, cela joue aussi sur ses actions, sans doute car il cherche à se montrer digne de la confiance de Stannis, mais en perdant ce qui fait justement sa particularité.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par R.Graymarch.
    #162732
    Tizun Thane
    • Pisteur de Géants
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    Merci Darkdoudou pour ce résumé.

    En relecture, on se dit forcément qu’avec Davos en amiral, les choses se seraient déroulées bien différemment. Stannis a eu tort de confier le commandement à un arrogant incompétent.

    Un truc qui fait rager, c’est à quel point ser Imry Florent est incompétent. Je ne comprends pas la nécessité de s’aventurer dans la Néra, alors que sans même compter le piège (qui paraît grossier en relecture), l’étroitesse relative de la Néra empêche la flotte de Stannis de profiter de sa supériorité numérique.

    Pourquoi ne pas attendre à la sortie de la Néra la flotte de Joffrey, avec une partie de la flotte, pendant que le reste transporte les troupes de l’autre côté de la rive, en faisant un petit détour?

    #162737
    Pandémie
    • Fléau des Autres
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    Il ne faut pas exagérer non plus, le le lecteur en sait beaucoup plus que les protagonistes. La flotte est en retard suite à la tempête. Or, ils sont pressés par le temps. Dès le moment où Stannis a vaincu à Accalmie et fonce sur Port-Réal, Tywin allait bouger d’Harrenhal, Nordiens sur les talons ou pas (et Stannis n’ayant pas d’alliance avec eux, il pouvait s’attendre à ce qu’ils le laisse se débrouiller avec les Lannister). Transborder d’une rive à l’autre avec Tywin Lannister et 20 000 gus qui vous attendent, tout le monde préférerait éviter.

    De plus, le peu qu’on sait de la configuration de l’estuaire, il n’y a pas trop le choix pour embarquer/débarquer de la rive sud à la rive nord, ça doit se faire en amont de la ville. La flotte de Joffrey ne serait jamais sorti affronter la flotte de Stannis hors de l’abri des murailles, il devait prendre Le contrôle de l’estuaire.

    Imry Florent est lui aussi coincé par les codes de sa caste, il ne peut être pusillanime, se doit de charger l’ennemi inférieur en nombre. Et il se doit d’être en première ligne, il ne peut se permettre de mettre en avant un mercenaire comme Saan sans se payer la honte…

    Cela ne l’empêche pas de faire des bourdes. Il pouvait détacher des unités sur les tours vu son surnombre, il pouvait décaler les vagues de navires en fonction de la chute de la flotte de Joffrey et ne pas faire venir les transports de troupes tout de suite… Ce n’est pas un commandant de génie, ce n’est pas ce que je veux dire.  En même temps, c’est Stannis qui ne nomme pas un marin amiral, mais en même temps bis, un noble qui se fait marin… y a pas des Corlys Velaryon souvent. Pas facile de dire non plus ce qu’aurait fait Davos s’il avait eu la pression du commandement et de la noblesse. Lui-même est dit que le plan de Florent était tout près de passer. La plupart de ses homologues auraient sans doute fait pareil, Tyrion se basait sans doute là-dessus.

    #162742
    Liloo75
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    Merci Darkdoudou pour cette présentation du chapitre de Davos.

    Ce n’est pas une scène facile à commenter. Et je ne suis pas sûre qu’à la première lecture, il soit possible de comprendre tous les enjeux. Ta carte était la bienvenue pour avoir une meilleure vision du déroulé de la bataille navale. On perçoit bien que la Néra forme un goulot d’étranglement au niveau du port.

    Je ne sais pas s’il existait une meilleure stratégie pour prendre Port-Réal. Un débarquement en force aux portes de la cité aurait pu suffire. Les troupes de Stannis étaient nettement supérieures en nombre à celles du Donjon rouge. Peut-être eût-il été pertinent d’envoyer quelques éclaireurs, afin d’examiner le terrain avant la bataille. Il existe un dicton qui dit « connais ton ennemi ». Les hommes de Stannis auraient pu voir les nouvelles installations sur le port et la chaîne.

    Néanmoins, je reste persuadée que ce qui a fait la différence, c’est l’utilisation massive du feu grégeois. Et accessoirement la chaîne.

    Pour répondre à ta question sur qui est responsable de la défaite, je dirais donc les pyromants et Tyrion.

    J’ai noté que tout au long du chapitre, Davos nous parle de ses fils, acteurs eux aussi de cette bataille navale. A la relecture, cette évocation des jeunes marins est touchante. L’on y perçoit la fierté de Davos. Mais nous savons aussi qu’aucun d’entre eux ne survivra à la bataille. Davos va y perdre bien plus que ses navires. Quatre de ses fils vont y laisser la vie.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #162755
    darkdoudou
    • Pas Trouillard
    • Posts : 733

    C’est Stannis ^^

    Bien sûr il ne fait pas partie des choix possibles car on est dans le point de vue de Davos, mais comme le dit Liloo75 Stannis a aussi sa part de responsabilité : ça fait deux semaines que le cadet Baratheon est là, il aurait pu se montrer beaucoup plus curieux de ces deux tours jumelles nouvellement érigées, voire tenter d’en prendre une d’assaut. Davos arrive bien à voir la chaîne (sur la tour côté sud il me semble) donc elle était peut-être visible avant d’être relevée ?

    Pourquoi ne pas attendre à la sortie de la Néra la flotte de Joffrey, avec une partie de la flotte, pendant que le reste transporte les troupes de l’autre côté de la rive, en faisant un petit détour?

    Comme Pandémie je ne crois pas que ce plan est possible. A l’est de la chaîne, sous le Donjon Rouge, le profil est montagneux donc pas propice au débarquement, en plus les soldats resteraient exposés un temps maximum à des tirs depuis les créneaux.

    Le vrai bon plan, mais pour ça il aurait fallu lire les bouquins avant la bataille, c’est d’embarquer les troupes dans la baie de la Néra (sud de Port-Réal) et de les débarquer au nord de Port-Réal, pour une attaque sur la porte de fer par exemple. Comme ça tout le monde évite d’être pris à partie par les trois Putes et surtout par le feu grégeois, et si la flotte Lannister veut s’y opposer ils doivent venir livrer bataille dans la baie.

    La tension tient aussi au fait que le lecteur connaît (en partie) le plan de Tyrion, et que sa bonne réalisation tient aussi au comportement de la flotte de Stannis. En effet, Tyrion peut remercier ici sa chance (pour le moment en tout cas).

    Ce qui est terrible pour Tyrion, c’est que de son point de vue et du point de vue du lecteur c’est lui qui a sauvé Port-Réal dans cette bataille. Mais aux yeux de presque tout le monde à Port-Réal sa victoire lui sera volée par Tywin et le porteur l’armure de Renly.

    J’ai noté que tout au long du chapitre, Davos nous parle de ses fils, acteurs eux aussi de cette bataille navale. A la relecture, cette évocation des jeunes marins est touchante. L’on y perçoit la fierté de Davos. Mais nous savons aussi qu’aucun d’entre eux ne survivra à la bataille. Davos va y perdre bien plus que ses navires. Quatre de ses fils vont y laisser la vie.

    Parce que j’avais du mal à retrouver les navires sur lesquels se trouvent les Mervault, j’en ai établi la liste, mais je ne m’en suis pas servi au final. Puisque tu commences à rendre hommage à cette famille, je complète  :
    – Davos est sur la Botha noire avec son troisième fils Mathos qui y est second,
    – l’aîné Blurd commande la Lady Maria,
    – Dale le cadet commande le Spectre,
    – le quatrième fils Maric est maître de nage sur la Fureur (le navire amiral).

    J’ai été surpris que le jeune Maric est présent au conseil de guerre convoqué par l’amiral (200 capitaines convoqués ? ) pour y lancer des regards apitoyés vers ce père trop prudent…

    C’est un peu du bol tout de même que le seul vaisseau (si j’ai bien suivi) de Stannis avec un bélier soit celui qui arrive au contact du bateau piégé (bien mis en avant, naturellement).

    De ce que j’ai compris, l’Espadon n’a pas de bélier, ni aucun autre navire. Le terme anglais ram peut se traduire par bélier (mouton mâle) mais aussi par bélier (machine de guerre en forme de poutre) ou par éperon (pointe fixée utilisée par un bateau pour l’attaque). Dans la vf le mot ram dans ce chapitre est systématiquement traduit par bélier, ce qui est une erreur à mon avis puisqu’on parle de bateaux. Les galères des premières lignes sont toutes équipées de ces éperons à mon avis, et nous sommes témoins au travers des yeux de Davos de plusieurs scènes d’éperonnage plus ou moins réussies.

    J’ai du mal à imaginer un éperon suffisament gros pour déséquilibrer un navire mais ce doit être possible, un peu comme le moteur surdimensionné sur le bateau que Monsieur Brun achète dans la pièce de Pagnol César, ce moteur provoquant à coup sûr un naufrage d’après César.

    Ceci dit il y a peut-être un bélier présent à bord d’un navire, puisque nous savons qu’un bélier (engin de guerre en forme de poutre) va être amené devant la porte du Roi (ACOK Sansa VI).

    #162758
    Pandémie
    • Fléau des Autres
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    En anglais, ram désigne aussi bien le battering ram, le bélier poutre en bois pour enfoncer des portes, que le ram rostre ou éperon des navires. Il est utilisé comme verbe pour éperonner un navire, mais il est aussi utilisé couramment pour dire percuter, heurter, faire entrer de force. Par exemple une voiture contre une autre sur un parking ou une idée dans la tête de quelqu’un. On va donc le retrouver plus souvent qu’en français.

    GrrM s’est un peu fait plaisir avec sa marine, mélangeant différents trucs de différentes époques. L’Espadon de la maison Bar Emmon, dont le blason porte un espadon, possède un éperon démesuré qui déséquilibre le navire. C’est un des rares navires de la flotte à en posséder un, car la perte en manœuvrabilité et les risques dans la navigation ne sont pas compensés par le rare avantage d’éventrer un navire ennemi. Ca ne veut pas dire que les autres navires n’ont pas un avant renforcé, et qu’ils ne peuvent pas percuter un navire ennemi. A la bataille, on ne se préoccupe pas de rayer la peinture, on fonce dans le tas pour stopper l’ennemi pour l’abordage. Pour autant, on ne met en général pas de grosse et lourde pièce de bois ou de métal comme sur l’Espadon.

    #162777
    Lapin rouge
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    Ce qui est terrible pour Tyrion, c’est que de son point de vue et du point de vue du lecteur c’est lui qui a sauvé Port-Réal dans cette bataille. Mais aux yeux de presque tout le monde à Port-Réal sa victoire lui sera volée par Tywin et le porteur l’armure de Renly.

    Le mérite me semble plus partagé : certes, Tyrion a gagné un temps précieux grâce à ses stratagèmes, mais on sent bien que, malgré tout, les troupes de Stannis sont proches de prendre pied sur les murailles de Port-Réal lorsqu’elles sont prises à revers par les forces Lannister et Tyrell. Malgré tout, il est vrai que, sans Tyrion, Tywin et Mace seraient peut-être arrivés trop tard, et ça, tout le monde l’oublie bien vite.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #162788
    Sandor is alive
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Merci à tous pour vos observations et analyses. La bataille commence enfin et on n’est pas déçu au niveau de l’action.
    En première lecture j’étais plutôt pro Tyrion et donc pas mécontent de voir son plan réussir. Maintenant que je connais et apprécie plus Davos, je suis beaucoup plus partagé. Surtout quand je pense à la perte de ses fils.

    Sur le débat à propos de la stratégie, je pense aussi que les actions de Tyrion ont été décisives pour ralentir la progression de Stannis. Sans la chaîne et le grégeois Port Réal serait sans doute tombée et qui sait comment la guerre aurait pu se terminer… Néanmoins le lutin a eu pas mal de réussite.
    À son crédit on peut mettre également le harcèlement des troupes de Stannis par les clans des montagnes. Si je ne m’abuse c’est grâce à cela qu’il ne dispose pas d’éclaireurs.

    Sinon, ce qui me dérange un peu dans ce chapitre (mais c’est vraiment pour le principe), c’est le côté presqu’ omniscient de Davos, qui sent venir tous les pièges (mais toujours un peu trop tard). Mais c’est peu être l’effet pov qui me fait ressentir cette impression.

    #162865
    RichardIII
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Merci à tous pour vos observations et analyses. La bataille commence enfin et on n’est pas déçu au niveau de l’action.
    En première lecture j’étais plutôt pro Tyrion et donc pas mécontent de voir son plan réussir. Maintenant que je connais et apprécie plus Davos, je suis beaucoup plus partagé.

    J’étais super content de la défaite de Stannis^^. Je trouvais que la magie de Mélisandre était hyper cheatée et que la victoire du Baratheon était acquise avec un atout aussi décisif. C’est d’ailleurs la seule fois où j’ai hésité à arrêter la saga, ça me paraissait beaucoup trop facile. La suite m’a donné tort.

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par R.Graymarch.
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