ACOK 68 – Tyrion XV

  • Ce sujet contient 5 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Eridan, le il y a 2 années et 3 mois.
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    Yfos
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    ACOK 68 – Tyrion XV
    Au fil des pages – liste des sujets

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    Entre rêves et réalité

    Le précédent chapitre de Tyrion aurait pu être le dernier : il avait reçu un coup violent et sa survie était incertaine. Dans celui-ci, il revient progressivement à la vie.

    rêve de mort

    Les chapitres de la bataille étaient très colorés : orange et verts du grégeois, dorures du repas de Cersei. Ici, tout commence en noir, blanc et gris. Toute vie semble avoir quitté un monde enseveli sous la neige: il ne reste plus que la mort et ceux qui lui sont liés : agonisants, charognards et Sœurs du Silence. Prémonition de ce qui risque de se produire ?

    Tyrion est confronté à ce qui suit la bataille. Délire ? Vision ?Souvenir de ce qu’il a vu, blessé, avant de quitter le champ de bataille, et de se retrouver sans la cave dans laquelle il a été retrouvé ?

    Il se sent responsable, coupable de tous ces morts. Durant la bataille, il n’y pensait pas mais, maintenant, il s’interroge :

    « les ai-je massacrés, tous ? »

    Est-ce que des généraux, après avoir demandé à leurs soldats de sortir de leurs tranchées sous le feu ennemi se sont posé la question ? Est ce que son père s’en est inquiété ? Sans doute pas. Au début du chapitre, il se sommait d’être un lion. Il ne l’est sans doute toujours pas.

    Il pense n’avoir plus de bouche et juge qu’il est impossible de vivre sans. Pour manger ? Pour parler ? La parole étant sa plus grande force, sans doute pour les deux.

    À la fin de son rêve, il est rejeté, sa plus grande peur.

    rêves d’amour et de gloire

    Dans ces deux rêves, il est au contraire accepté et même plus.

    Rêve de gloire:

    Tyrion obtient de la reconnaissance pour tout ce qu’il a fait : il est acclamé, une chanson est composée en son honneur et, surtout, il est armé chevalier. En cela, il pense comme Cersei lorsqu’elle considère que c’est l’épée seule qui fait la force de l’homme

    Rêve d’amour:

    Un rêve très émouvant mais peut-être pas un rêve et seulement le souvenir de ce qu’il a vécu avec Tysha. Celle-ci, apparemment, l’aimait pour lui-même, l’embrassait et avait l’air de

     se délecter de son corps à lui

    À l’époque il n’avait pas l’air de se rendre compte des privilèges dont il bénéficiait et elle l’en plaisantait gentiment car, elle, était pleinement consciente de leur différence de classe.

    On sent le traumatisme qu’il a subi lorsque son père et son frère lui on dit qu’elle jouait la comédie.

    A travers ces deux rêves, on sent ce que désire Tyrion avant tout : amour et reconnaissance. Plus tard, il réagira très mal lorsque les deux lui seront brutalement refusés.

    Dure réalité

    des bribes de réalité émergent au fil du chapitre avant le réveil définitif.

    Sur le premier paragraphe, il y a doute : rêve ou réalité ? Réalité brouillée par la fièvre dans la cave où Tyrion a été retrouvé ? Rêve fiévreux ? L’atmosphère est en tous cas peu engageante.

    Le premier réveil certain est préférable à cette première scène, au rêve de guerre : Tyrion est dans un lit à baldaquin avec matelas de plumes et oreiller bourré de duvet d’oie, sous des fourrures. Peu de blessés bénéficient d’un tel confort. Il va mieux : des souvenirs clairs lui reviennent : la bataille et Ser Mandon.

    Puis un autre passage entre délire et réalité, sans doute la réalité embrumée par la fièvre et les drogues. Tyrion reçoit différentes visites, sans doute bien intentionnées vu que sont les siens.

    Puis, d’autres réveils, de plus en plus clairs. Il se trouve dans une chambre noire, glacée, comme un écho du premier rêve. Ce n’est pas celle de la Main, il est défiguré

    Enfin, le dernier réveil avec Mestre Ballabar qui veut l’endormir à nouveau. Tyrion réagit très mal et tente de l’étrangler en lui tordant sa chaîne autour du cou. Avant d’y renoncer. Cette fois. Il souhaite voir ses plaies et ne veut plus de lait de pavot. Il éprouve de la suspicion envers Ballabar qui lui a pourtant sauvé la vie. Lorsque celui-ci ne le tue pas en enlevant le pansement, il se dit que

     la chance voulut que le mollasson ne fut pas l’une des créatures les plus intrépides de la reine

    Pourquoi le soupçonner d’office d’être un homme de Cersei alors que Balabar vient d’arriver à Port Real, est mestre des Tyrell (ce que Tyrion ignore a priori) et qu’il l’a sauvé de la gangrène (s’il dit vrai) ? Il pouvait plus facilement le laisser mourir que le tuer à ce moment. Pourquoi faire plus confiance au mestre de Castelfoyer ? Car il pense que Lady Tanda veut encore lui faire épouser Lollys ?

    Par contre, pourquoi Ballabar le drogue à ce point alors que cela ne semble plus indispensable :

    – car il le juge quand même nécessaire pour le soigner ?

    – pour le laisser à la merci de Cersei ?

    – pour laisser aux Tyrell le temps de s’installer sans Tyrion pour les gêner ?

    – pour le tuer ? C’est douteux, comme indiqué au-dessus

    Autre question: pourquoi Tyrion décide de cacher à tous le fait que Ser Mandon a voulu le tuer ? Si son père n’a pas cette information, ni aucune autre, il ne peut que croire la version de Cersei expliquant toutes les misères que lui a fait subir Tyrion, sans raison. De plus, vu le nombre de personnages troubles au Conseil et ailleurs, comment peut-il être sûr que sa sœur est coupable ?

    En conclusion : dur chapitre pour Tyrion qui se réveille en ayant tout perdu sauf la vie.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 4 mois par Yfos. Raison: mise en forme
    #164527
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    Nouveau chapitre. Oh mais c’est TYRION !! Oh mais méfiance, il peut encore mourir ^^

    Car il ne va pas fort fort, faut bien le dire. Même dans les vapes, il pense à son statut de Lannister et aux pensées de son père s’il le voyait comme ça (on peut reparler de la similarité entre Tywin et Tyrion^^).

    On a un gros décalage entre les couleurs éclatantes des vainqueurs dans le chapitre de Sansa et le gris des morts (et des sœurs du silence) chez Tyrion. Tyrion n’a pas de bouche et vu que c’est quasi sa seule arme (et le premier instrument de sa chute), ce n’est pas anodin. Il reste toujours un sentiment, une peur du rejet

    He would have asked one of the silent sisters, but when he tried to speak he found he had no mouth. Smooth seamless skin covered his teeth. The discovery terrified him. How could he live without a mouth?

    /

    He had no mouth, but he was still a living man. No, a lion, a lion, and alive. But when he reached the city walls, the gates were shut against him.

    Vous aussi, vous avez noté l’ordre dans la phrase suivante ?
    Help me, someone help me. Jaime, Shae, Mother, someone . . . Tysha . . .
    Tyrion a vaguement conscience des gens qui viennent le voir et ça ne le ravit qu’à moitié
    He dreamed his sister was standing over his bed, with their lord father beside her, frowning. It had to be a dream, since Lord Tywin was a thousand leagues away, fighting Robb Stark in the west. Others came and went as well. Varys looked down on him and sighed, but Littlefinger made a quip. Bloody treacherous bastard, Tyrion thought venomously, we sent you to Bitterbridge and you never came back. Sometimes he could hear them talking to one another, but he did not understand the words.
    Tyrion reprend peu à peu confiance (même si soyons honnêtes, il n’est pas célébré à la hauteur de ses actions)
    He did not know what pleased him more: the victory, or the fact he had been able to reason it out. His wits were coming back to him, however slowly. That was good. His wits were all he had.
    Encore un rêve très intéressant où tout le monde l’applaudit et le félicite. Son père en premier
    Even his father was smiling with approval. When the song was over, Jaime rose from his place, commanded Tyrion to kneel, and touched him first on one shoulder and then on the other with his golden sword, and he rose up a knight. Shae was waiting to embrace him.
    On a ensuite des souvenirs avec Tysha, l’air de La Belle et l’ours… où Tyrion est la bête
    Sometimes she would sing to him. I loved a maid as fair as summer, with sunlight in her hair.
    Un mestre non identifié (ça aurait été Pycelle, on l’aurait su, je suppose). Méfiant, Tyrion l’attaque. Il a bien morflé, Tyrion…
    When we found you down in that cellar among the dead and dying, your wounds were filthy. One of your ribs was broken, doubtless you can feel it, the blow of some mace perhaps, or a fall, it’s hard to say. And you took an arrow in the arm, there where it joins the shoulder. It showed signs of mortification, and for a time I feared you might lose the limb, but we treated it with boiling wine and maggots, and now it seems to be healing clean . .
    Tyrion se regarde et… ouch. Mais il fait mine de rien
    He turned over the glass, and did not know whether he ought to laugh or cry./. “Pretty,” he croaked, flinging the glass aside.
    Tyrion va mieux, il repense aux causes de sa blessure… Et se trompe probablement
    He’d known that Ser Meryn and Ser Boros were his sister’s, and Ser Osmund later, but he had let himself believe that the others were not wholly lost to honor. Cersei must have paid him to see that I never came back from the battle. Why else? I never did Ser Mandon any harm that I know of. Tyrion touched his face, plucking at the proud flesh with blunt thick fingers. Another gift from my sweet sister
    On nous donne quelques explications sur la bataille, mais aussi du fantôme de Renly sans trop d’explications
    Vous aussi, vous avez été un peu inquiets en voyant le premier nom ?
    Who could he send for, who could he trust? Varys? Bronn? Ser Jacelyn? “. . . my squire,” he finished. “Pod. Payne.” It was Pod on the bridge of boats, the lad saved my life.

    Varys ??? Mais ça va pas !!

    Petite scène d’humour quand Tyrion a mal en fronçant les sourcils.

    “mine own. Guard. Bronn. Where’s Bronn?”

    “They made him a knight.”

    Even frowning hurt. “Find him. Bring him.”

    Puis Tyrion pense en dernier à Tysha avant de s’endormir.
    Ouf, on dirait bien qu’il n’est pas mort.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #164548
    DJC
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    « Ouf, il n’est pas mort ».. oui j’ai ce souvenir de primo-lecture également. Et d’avoir fait le rapprochement entre ce chapitre et la sortie de Coma de Bran (au moins un rapprochement de situation).

    Je n’avais pas noté la provenance de ce Mestre inconnu pour moi, et en effet on peut se demander si c’est de la simple bienveillance des Tyrell, ou bien autre chose. La belle et l’ours, bien vu aussi (CC Brienne).

    Côté série, je me rappelle aussi avoir légèrement souri lorsque j’ai vu comment ils avaient adapté à l’écran la « défiguration » ultérieure de Tyrion 🙂

    On a envie de savoir la suite, tout a évolué autour de lui (et sans lui), y compris Bronn..

    #164559
    Sandrenal
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    Par contre, pourquoi Ballabar le drogue à ce point alors que cela ne semble plus indispensable : – car il le juge quand même nécessaire pour le soigner ? – pour le laisser à la merci de Cersei ? – pour laisser aux Tyrell le temps de s’installer sans Tyrion pour les gêner ? – pour le tuer ? C’est douteux, comme indiqué au-dessus

    La première explication est sans doute la meilleure. Ballabar ne roule pas pour Cersei, Tyrion n’est pas un obstacle particulier pour les Tyrell (il n’était que Main du roi par intérim, avec Tywin revenu il n’est officiellement plus rien, réveillé ou endormi). Et s’il avait voulu le tuer il suffisait de le laisser mourir. Il pense sans doute que le repos ne peut être que bénéfique à la récupération de Tyrion.

    Vous aussi, vous avez été un peu inquiets en voyant le premier nom ? Who could he send for, who could he trust? Varys? Bronn? Ser Jacelyn? “. . . my squire,” he finished. “Pod. Payne.” It was Pod on the bridge of boats, the lad saved my life.

    Je ne me souvenais pas mais c’est vrai que c’est dingue. Comme quoi malgré les assurances qu’il se faisait à lui-même, il a été la dupe de Varys jusqu’au bout.

    #164562
    Yfos
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    Je me rends compte que, avec les copier/coller, j’ai oublié le passage où j’écris que Tyrion apprend qu’il a perdu une partie de son visage, ses précédents appartements, son poste de Main et peut-être Bronn que quelqu’un d’autre a fait armer chevalier.

    Par contre, pourquoi Ballabar le drogue à ce point alors que cela ne semble plus indispensable : – car il le juge quand même nécessaire pour le soigner ? – pour le laisser à la merci de Cersei ? – pour laisser aux Tyrell le temps de s’installer sans Tyrion pour les gêner ? – pour le tuer ? C’est douteux, comme indiqué au-dessus

    La première explication est sans doute la meilleure. Ballabar ne roule pas pour Cersei, Tyrion n’est pas un obstacle particulier pour les Tyrell .

    On contact de Tyrion, je deviens un peu parano et la 1ere explication est la plus plausible mais Ballabar étant mestre des Tyrell qui ont partie liée avec Littlefinger (et non Cersei), le doute est permis.

    #165349
    Eridan
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    On a ensuite des souvenirs avec Tysha, l’air de La Belle et l’ours… où Tyrion est la bête Sometimes she would sing to him. I loved a maid as fair as summer, with sunlight in her hair.

    Il ne s’agit pas de La Belle et l’Ours, même si effectivement, ce couplet y fait penser. 😉 La chanson que Tysha chante s’intitule Les saisons de ma mie : chaque Jouvencelle aimée a une couleur de cheveux évoquant une saison et un moment de la journée. Hanté par le souvenir de la chanson et par Tysha, on retrouve progressivement les paroles au fil des livres :

    I loved a maid as fair as summer
    with sunlight in her hair.

    I loved a maid as red as autumn
    with sunset in her hair.

    I loved a maid as white as winter
    with moonglow in her hair.

    Traduction perso :

    J’aimais une fille blonde comme l’été,
    Le soleil rayonnant dans ses cheveux.

    J’aimais une fille rousse comme l’automne,
    Le soleil se couchant dans ses cheveux.

    J’aimais une fille blanche comme l’hiver,
    La lune brillant dans ses cheveux.

    On ne sait pas encore quelle couleur auront les cheveux de la fille de printemps, ni ce qu’elle aura dedans … Peut-être des fleurs, comme Jenny de Vieillepierre ? ^^ Ça casserait la thématique astrale des autres couplet. Plus probablement, on aura « I loved a maid as *** as spring, with sunrize in her hair. » (le soleil se levant dans ses cheveux)

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

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