ASOS 32 – Jaime IV

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    Liloo75
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    ASOS 32 – Jaime IV
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 31, Jon IV ASOS 33, Tyrion IV

    Précédemment, Brienne et Jaime avaient croisé la route de Varshé Hèvre et des Braves Compaings. Ceux-ci étant placés sous l’autorité de Roose Bolton à Harrenhal. Une bien malheureuse rencontre, qui se soldera par leur capture et la perte de sa main d’épée par Jaime, victime de l’arakh de Zollo le Gras.

    Après un passage à vide, nous verrons que Jaime retrouve son envie de se battre, puis il va se faire le protecteur de Brienne, avant leur arrivée à Harrenhal.

     

    1/ Le chevalier brisé

    Le chapitre s’ouvre sur les souffrances qu’endure ser Jaime depuis que les Pitres sanglants lui ont tranché sa main. Car non contents de l’avoir mutilé, nous apprenons que le moignon de Jaime a été passé par le feu afin de cicatriser la plaie.

    Nous imaginons aisément que les Pitres ne lui ont pas administré du lait de pavot pour soulager la douleur. La brûlure est insupportable, faisant remonter le souvenir de prières oubliées, et provoquant des pleurs.

    Nous savons bien que ser Jaime n’est pas homme à se plaindre pour un oui ou pour un non. Mais la douleur est intolérable. Et rien ne peut endiguer ses larmes. Celles-ci provoquant les rires gras des Braves Compaings. Jaime a une pensée pour son frère Tyrion, qui a fréquemment été moqué. Désormais, il sait ce que l’on ressent lorsque l’on est l’objet de railleries.

    Dans ce moment difficile, Jaime pense à Tyrion avec affection. Peut-être souhaiterait-il que son petit frère soit à ses côtés aujourd’hui.

    Nous verrons que le feu est omniprésent dans ce chapitre, faisant ressurgir les souvenirs de lord Rickard se consumant dans son armure et le sort que le roi Aerys réservait à Port-Réal.

    Jaime et Brienne voyagent sur le même cheval. Et les Pitres n’ont rien trouvé de mieux que de les ligoter face à face. Ce qui semble beaucoup amuser Huppé le Louf, un des membres de la troupe de Varshé Hèvre, qui visiblement n’a plus toute sa tête.

    Au surplus, Urswyck, qui commande le détachement qui a capturé Jaime et Brienne, n’a rien trouvé de lieux que d’attacher la main tranchée de Jaime autour du cou de celui-ci. Ce qui fait que sa main balance entre lui et Brienne sur le trajet. C’est le comble de l’ironie pour Urswyck, et le comble de la déchéance pour Jaime. Rappelons-nous qu’Urswyck a trahi les Lannister pour rallier Roose Bolton à Harrenhal.

    Mais cet état pitoyable ne semble pas atteindre Jaime. La douleur de sa main fantôme noie toutes les autres pensées.

    Les Pitres sont allés trop loin. Epuisé par la douleur, tenaillé par la fièvre, Jaime boit tout ce qu’on lui sert, même de la pisse de cheval. Ha ! cela les fait bien rire les Pitres, de voir le Régicide en si mauvaise posture.

    Rira bien qui rira le dernier.

    Nous découvrons que Rorge fait partie de la bande à la chèvre. Il en a fait du chemin depuis Culpucier et le fourgon de Yoren qui devait le conduire au Mur. A son arrivée à Harrenhal, il a intégré la troupe des Pitres Sanglants. Toutefois son caractère de cochon sans groin ne s’est pas amélioré.

    Nous apprenons également que c’est Brienne qui prend soin de Jaime à chaque fois qu’il vomit ou qu’il se laisse aller. Elle veille sur lui ainsi qu’elle l’a promis à lady Catelyn. Se salir les mains ne la gêne guère. Nous reconnaissons ici l’abnégation dont sait faire preuve Brienne.

    Un jour cependant, n’en pouvant plus, Jaime s’empare de l’épée d’un de Pitres et décide d’attaquer ses geôliers en faisant usage de sa main gauche. Mais son état de fatigue et la fièvre lui ont ôté toutes ses forces. Il n’est même pas capable d’affronter le bouffon Huppé le Louf.

    Vous vous souvenez ? C’est lui qui se promenait dans la cour d’Harrenhal avec les têtes de deux soldats Lannister fichées sur une pique, qu’ils faisaient parler, tout en vantant les mérites de la soupe à la belette. Il était beaucoup plus drôle dans ce registre…

    Jaime, désemparé, parle des « misérables de (son) espèce ». Aurait-il oublié qu’il n’y a pas d’êtres de son espèce ? Il est unique.

    En lui coupant la main, le dothraki l’aurait-il également privé de sa morgue, de sa confiance en lui ?

    C’est Brienne qui va lui rendre sa fierté, en le houspillant.

     

    2/ Le chevalier ressuscité

    La question de Brienne : « seriez-vous si lâche ? » va jouer le rôle de déclencheur. Si Jaime a hérité de nombreux sobriquets tout au long de sa vie, personne ne l’avait jamais qualifié ainsi. Cette pique le réveille, le sort de sa torpeur. C’est comme un coup de fouet.

    Jaime se rend compte qu’il doit vivre. Vivre pour revoir sa chère sœur Cersei, dont Jaime est persuadé qu’elle a besoin de lui. Vivre pour Tyrion, son petit frère mal aimé, dont il dit que l’affection repose sur un mensonge. De quel mensonge peut-il bien s’agir ? Du fait que Tysha n’était pas une prostituée, mais la fille d’un métayer ?

    Vivre pour affronter ses ennemis, et se venger des Braves Compaings.

    A partir de ce moment-là, Jaime va retrouver son appétit.

    Il songe à se faire fabriquer une main en or et à s’en servir pour étrangler Varshé Hèvre. Une belle perspective. Mais d’autres se chargeront de la chèvre. Quand on a de nombreux ennemis, on rencontre de multiples dangers…

    Jaime comprend que sans sa main d’épée, il ne peut plus être un chevalier. Il est incapable de se servir de la main gauche pour se battre. Il n’est pas ambidextre comme a pu l’être Qhorin Mimain. Et nous verrons, plus tard, combien son apprentissage du combat avec la main gauche va s’avérer difficile. Et que probablement, il ne retrouvera pas sa dextérité d’antan.

    Il est étonnant de constater que Jaime se définit à cet instant comme un chevalier doué pour se battre, et qu’ayant perdu sa main d’épée, il aurait aussi perdu sa qualité d’homme. Comme si tout son être se résumait à son aptitude à manier une épée.

    Allons, Jaime, il y aura d’autres victoires que tu remporteras, sans avoir besoin de tenir une arme dans la main droite.

    Jaime s’aperçoit que les Pitres le conduisent à Harrenhal. Il ne peut s’empêcher d’en rire, même s’il sait qu’il s’expose ainsi aux mesures de rétorsion de ses geôliers. Pourquoi ce rire ? Eh bien, c’est à Harrenhal que Jaime a été fait chevalier de la Garde Royale. C’est à Harrenhal, lors du fameux tournoi donné par lord Whent (ASOS 25 – Bran II). Il se souvient que le roi Aerys lui avait demandé de quitter le tournoi aussitôt après. Il n’avait pas l’air bien aimable ce roi. C’est ce que nous allons découvrir au fil de l’histoire.

    Les fantômes du passé viennent hanter Jaime tout au long de ce chapitre. La fièvre en est peut-être la cause. La perte de sa main d’épée doit également faire ressurgir tout ce qu’il avait enfoui des années durant.

     

    3/ De victime à protecteur

    Un jour, trois des tortionnaires décident de violer Brienne. Ils s’imaginent qu’elle va être une proie facile. Le Louf, Zollo et Rorge se disputent la place d’honneur. Mais ces trois-là en sont totalement dépourvus, d’honneur. Alors qu’ils s’approchent, Jaime glisse un conseil à l’oreille de Brienne. Il lui dit de ne pas résister, ainsi l’affaire sera plus vite terminée et ses bourreaux n’en éprouveront que peu de plaisir. Mais Brienne n’a pas l’intention de se laisser faire sans répliquer. Jaime la trouve fichtrement entêtée, mais il ne peut pas s’empêcher de renouveler ses conseils, en lui disant de se réfugier au fond d’elle-même ; ainsi qu’il l’avait fait lui-même lorsque les Stark, père et fils, avaient été torturés par le roi Aerys. Nous entrevoyons déjà que le roi fou n’était pas un bon roi, mais un homme violent prenant du plaisir dans la souffrance des autres.

    Jaime n’a pas tort au sujet des Pitres. Rorge menace Brienne de la priver de son nez et de lui ôter un œil si jamais elle se refuse à lui.

    Jaime ne voit pas d’autre solution que de se mettre à hurler : « Saphirs ! ».

    Cela lui vaut encore un coup dans son moignon, mais Brienne est épargnée pour le moment. La chèvre se rapplique et ordonne à ses hommes de ne pas toucher Brienne. Il s’imagine que la jeune femme vaut une mine d’or de saphirs.

    Evidemment, l’Ile Saphir est célèbre pour ses eaux bleues, pas pour ses pierreries. Mais Varshé Hèvre est tombé dans le piège. Et puis entendre la chèvre zézayer « çaphirs » vaut tout l’or du monde 🙂

    Il est amusant que Jaime explique à Brienne que sa ruse a marché car il est un bon menteur. Un homme d’honneur n’y serait pas parvenu. Mais qu’a-t-il fait en prenant la défense de Brienne, afin de préserver sa vertu, si ce n’est se comporter en homme d’honneur ?

     

    4/ De retour à Harrenhal

    Varshé Hèvre pousse le vice jusqu’à obliger ses prisonniers à démonter à une lieue de leur destination. Une lieue, c’est plus de cinq kilomètres, un bien long chemin pour un homme épuisé, fiévreux et dont la blessure suppure. Mais Jaime trouve le courage de marcher jusque là-bas. Sa colère lui sert de moteur. Et son désir de vengeance le motive davantage.

    Il est encore un Lannister, un chevalier de la Garde Royale. Tiens donc, Jaime vient de se rappeler qu’il est encore un homme. Bonne nouvelle !

    Brienne et Jaime, entravés par des cordes, sont menés devant Roose Bolton. Une façon encore de les humilier. Lord Bolton est entouré de ses « amis » de la maison Frey. Car désormais c’est le loup des Stark qui flotte au-dessus d’Harrenhal. Brienne se figure qu’elle a trouvé des alliés. Elle va déchanter.

    Jaime, qui n’a rien perdu de sa superbe (merci Brienne, hein ?), se permet un trait d’humour malgré son état pitoyable :

    « Fait fureur, le Frey… »

    Il reconnait en effet, ser Danwell, ser Aenys et ser Hosteen. Sa tante, Genna Lannister a épousé ser Emmon Frey. Ils sont de la même famille, en quelque sorte. Jaime leur présente ses condoléances pour la mort de leur neveu, ser Cleos. Sans omettre de préciser que les Pitres sanglants, ici présents, ont dépouillé le mort de toutes ces possessions. Belle entrée en matière !

    Tandis que les Frey se disputent le sort qui doit être réservé à ser Jaime, Varshé Hèvre prétend que celui-ci lui appartient. Roose Bolton met fin à ses rêves en précisant qu’il n’est pas encore le sire d’Harrenhal, et que Jaime n’est la propriété de personne.

    Jaime tente une sortie douteuse avec Roose Bolton, qu’il regrette aussitôt. Le silence de Bolton, associé à ses yeux pâles sonne comme une menace sourde, plus terrible que toutes celles de la chèvre.

    Le regard de Roose Bolton lui rappelle celui de Ned Stark, lorsqu’il l’avait trouvé assis sur le trône de fer. Encore un souvenir de Port-Réal et du roi Aerys qui remonte à la surface. Ce roi qui venait de périr de sa main, sa main de Régicide. Celle qu’il a perdue.

    Une fois la tension retombée, lord Bolton apprend à tous ceux qui sont présents que Rickard Karstark a été décapité par le roi Robb. Il ne pourra pas donner sa fille en mariage à Varshé Hèvre en échange du régicide comme la chèvre se l’était imaginé.

    Joffrey va épouser une dame de Hautjardin. Et Tywin Lannister demeurera à Port-Réal jusqu’au Nouvel An, pour les noces de son petit-fils.

    Il est rudement bien renseigné l’homme aux sangsues. Certes, il peut disposer d’un réseau d’espions, mais cette précision sur le « planning » de Tywin a quelque chose de surprenant. Je dirais même qu’il est trop bien informé pour être innocent. Lord Tywin lui a vraisemblablement fait part de ses intentions dans les lettres qu’il lui a adressées. Celles avec lesquelles on gagne une guerre.

    Brienne, pour sa part, est soufflée d’apprendre que Sansa n’est plus la fiancée de Joffrey. Les Frey lui révèlent également que Robb les a trahis. Pourtant, elle ne semble pas vouloir entendre cette version de l’histoire. A ses yeux, seule compte son ambassade auprès de Tyrion, et la restitution des deux filles de Catelyn en échange de Jaime.

    Tyrion, il en est question justement. Roose Bolton apprend à Jaime que son frère va bien, malgré sa blessure à la bataille de la Néra. Comment peut-il le savoir ?

    Cersei va bien également. Ainsi que son…neveu, Joffrey. Bolton prend plaisir à hésiter avant de qualifier Joffrey de « neveu », pour bien faire comprendre à Jaime qu’il sait. Lui aussi aime bien jouer.

    Brienne est confiée à Amabel (Arya a sûrement une opinion au sujet de celle-ci). Roose Bolton lui assure qu’elle sera désormais traitée comme l’exige son rang, c’est-à-dire comme une dame. Mais il n’a nulle intention de lui rendre son épée et son armure. Ainsi Brienne n’aura pas les moyens de se défendre par elle-même si jamais elle se retrouve à nouveau menacée.

    Puis, il envoie Jaime se faire soigner par Qyburn, le mestre qui a perdu sa chaine.

    A première vue, il nous apparait bienveillant ce mestre. C’est sans doute parce que nous ne le connaissons pas encore vraiment.

    Pour le moment, il va soigner l’infection de Jaime. Son moignon est en piteux état et la gangrène le guette. Qyburn voudrait couper tout le bras par précaution, mais Jaime s’y refuse obstinément. Il lui demande d’enlever les chairs abimées, juste le nécessaire. Tant pis s’il doit y laisser la vie. Il refuse également le lait de pavot. Il craint que Qyburn ne tienne pas sa parole. Il préfère rester éveillé pendant l’intervention.

    Il perdra connaissance malgré tout. A son réveil, il interroge Qyburn sur la bataille de la Néra. Le mestre lui parle de l’utilisation du feu grégeois par Tyrion. Jaime s’imagine très bien Port-Réal en flammes. C’est ainsi qu’il se figurait la ville…ha, non, il est trop tôt pour en parler. Il va falloir attendre le prochain chapitre de Jaime.

    Qyburn lui explique qu’il faut également soigner sa blessure à l’œil. Celle qu’il a récoltée en se battant avec Brienne. Qyburn veut savoir comment c’est arrivé. Quand Jaime lui répond avec humour que c’est une « fillette » qui a lui fait ce cocard, Qyburn pense à une querelle d’amoureux. Jaime rétablit la vérité en précisant que Brienne est son protecteur. Ça y est, il l’a reconnue pour ce qu’elle est réellement. D’ailleurs, il demande à Qyburn de s’occuper d’elle et de soigner ses blessures. C’est qu’il s’y est attaché à la jeune dame.

     

     

     

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    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #170105
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    C’est le début de la renaissance pour Jaime. Toucher le fond avant de remonter (et changer totalement la perception pour la personne en primo-lecture)

    Dès le début du chapitre, on a la réponse sur l’endroit où la lame est « tombée ». « Ouf/zut, il est encore en vie » ? Un peu.

    J’ai noté aussi qu’il pense à sa fratrie et pas seulement à Tyrion.

    He had taken wounds before, but never like this. He had never known there could be such pain. Sometimes, unbidden, old prayers bubbled from his lips, prayers he learned as a child and never thought of since, prayers he had first prayed with Cersei kneeling beside him in the sept at Casterly Rock. Sometimes he even wept, until he heard the Mummers laughing. Then he made his eyes go dry and his heart go dead, and prayed for his fever to burn away his tears. Now I know how Tyrion has felt, all those times they laughed at him.

    Tout le chapitre continue la métaphore sur le couple Jaime/Brienne.

    After the second time he fell from the saddle, they bound him tight to Brienne of Tarth and made them share a horse again. One day, instead of back to front, they bound them face-to-face. “The lovers,” Shagwell sighed loudly, “and what a lovely sight they are. ’Twould be cruel to separate the good knight and his lady.” Then he laughed that high shrill laugh of his, and said, “Ah, but which one is the knight and which one is the lady?”

    Je sais que les Pitres sanglants ne sont pas des anges mais attacher la main au cou de Jaime….
    His hand was always between them. Urswyck had hung it about his neck on a cord, so it dangled down against his chest, slapping Brienne’s breasts as Jaime slipped in and out of consciousness.
    Puis, le coup de la pisse de cheval. Non, vrament, rien pour qu’on les apprécie. Jaime tente en vain de se rebeller mais on se moque de lui et on le menace
    “That wath amuthing, Kingthlayer,” said Vargo Hoat, “but if you try it again, I thall take your other hand, or perhapth a foot.”
    L’auteur insiste encore sur les étoiles (et la belle nuit) à travers les chapitres. En gros, comme la comète de ACOK mais en plus banal^^
    Jaime a perdu sa raison de vivre en perdant sa main d’épée, c’est un peu extrême mais pas totalement faux. Et c’est Brienne, probablement sans le faire exprès qui le pique au vif.

    “Jaime,” Brienne whispered, so faintly he thought he was dreaming it. “Jaime, what are you doing?”

    “Dying,” he whispered back.

    “No,” she said, “no, you must live.”

    He wanted to laugh. “Stop telling me what do, wench. I’ll die if it pleases me.”

    “Are you so craven?”

    The word shocked him. He was Jaime Lannister, a knight of the Kingsguard, he was the Kingslayer. No man had ever called him craven. Other things they called him, yes; oathbreaker, liar, murderer. They said he was cruel, treacherous, reckless. But never craven. “What else can I do, but die?”

    “Live,” she said, “live, and fight, and take revenge.” But she spoke too loudly. Rorge heard her voice, if not her words, and came over to kick her, shouting at her to hold her bloody tongue if she wanted to keep it.

    Craven, Jaime thought, as Brienne fought to stifle her moans. Can it be? They took my sword hand. Was that all I was, a sword hand? Gods be good, is it true?

    The wench had the right of it. He could not die. Cersei was waiting for him. She would have need of him. And Tyrion, his little brother, who loved him for a lie. And his enemies were waiting too; the Young Wolf who had beaten him in the Whispering Wood and killed his men around him, Edmure Tully who had kept him in darkness and chains, these Brave Companions.

    Il reprend du poil de la bête, comme dans plein de films avec une chute et une renaissance ^^ Là, on sent bien que ça va être compliqué à ce qu’il revienne au même niveau en escrime, cela dit.
    Weak as he was, they always bound him to a tree. It gave him some cold consolation to know that they feared him that much, even now.
    Il dénigre et envie Brienne en même temps. Son détachement. Ou sa bêtise
    The wench has built a fortress inside herself. They will rape her soon enough, but behind her walls they cannot touch her. But Jaime’s walls were gone. They had taken his hand, they had taken his sword hand, and without it he was nothing. The other was no good to him. Since the time he could walk, his left arm had been his shield arm, no more. It was his right hand that made him a knight; his right arm that made him a man.
    On nous reparle du tournoi d’Harrenhal et d’Aerys. En effet, ça reviendra plusieurs fois dans le chapitre.
    Puis Jaime rit trop fort et Rorge le frappe. Ensuite des idiots veulent violer Brienne. Jaime la sauve malgré lui (et malgré elle) en criant « saphirs ». Même s’il le nie, il fait tout pour la sauver et ça lui coûte
    Cursing, Rorge kicked at his stump again. Jaime howled. I never knew there was such agony in the world, was the last thing he remembered thinking. It was hard to say how long he was gone
    Brienne n’a pas l’air de se rendre compte / comprendre ce qu’il a fait mais le remercie finalement. Jaime invente des prétextes pour son action (si ça se trouve, il y croit vraiment)
    His hand was throbbing again. He ground his teeth and said, “A Lannister pays his debts. That was for the river, and those rocks you dropped on Robin Ryger.”
    Ils arrivent à Harrenhal (un peu comme un triomphe romain en effet avec la parade de prisonniers) et Jaime a la niaque.
    “The Boltons skin their enemies.” Jaime remembered that much about the northman. Tyrion would have known all there was to know about the Lord of the Dreadfort, but Tyrion was a thousand leagues away, with Cersei. I cannot die while Cersei lives, he told himself. We will die together as we were born together.
    Les relations sont un peu tendues entre Varshé et les Frey, puis plus tard Roose. Jaime annonce la mort de Cleos et on dirait que ça lui fait un peu plaisir. Puis, Brienne fait preuve de son manque de sens politique

    My lords!” Brienne wrenched herself free and pushed forward. “I saw your banners. Hear me for your oath!”

    “Who speaks?” demanded Ser Aenys Frey.

    “Lannither’th wet nurth.”

    “I am Brienne of Tarth, daughter to Lord Selwyn the Evenstar, and sworn to House Stark even as you are.”

    Ser Aenys spit at her feet. “That’s for your oaths. We trusted the word of Robb Stark, and he repaid our faith with betrayal.”

    Now this is interesting. Jaime twisted to see how Brienne might take the accusation, but the wench was as singleminded as a mule with a bit between his teeth. “I know of no betrayal.”

    Roose arrive et Jaime (qui fait le lien avec les yeux pâles de Ned quand Aerys est mort… décidément) reçoit des infos sur la situation militaire et politique. Bataille de la Néra, mariage de son…. neveu^^, blessures de Tyrion, mort de Karstark. En effet, Roose est au courant de plein de choses
    Brienne est traitée comme une lady (pour le moment) puis on fait la connaissance de Qyburn dans une scène pas loin de Gotlib avec la balle extraite du corps dans un western (« mords la ceinture pendant que j’opère », puis « tu connais celle du fou qui repeint son plafond » tandis que le patient est en train de bouffer la ceinture).
    Jaime ne veut pas qu’on le coupe plus loin que sa main déjà partie, n’a pas confiance dans le lait de pavot et préfère souffrir (quel cliché de vréhomme)
    On finit sur une euh blague ?

    “Lord Stannis was caught between your father and the fire. It’s said the Imp set the river itself aflame.”

    Jaime saw green flames reaching up into the sky higher than the tallest towers, as burning men screamed in the streets. I have dreamed this dream before. It was almost funny, but there was no one to share the joke.

    Allez, bientôt au bain, Jaime !! ^^

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #174711
    darkdoudou
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    la vraie question de ce chapitre, je crois que c’est Huppé le Louf qui la pose :

    « Ah, mais l’quel c’est, l’ ch’valier, dites, et l’quel s’dadam’ ? »

    entre Brienne et Jaime, qui se comporte en chevalier, et qui se comporte en dame ? Jaime en effet touche le fond dans le chapitre, il a oublié quelle est sa raison de vivre et il se voit ramené à la condition d’handicapté dont on rit, comme Tyrion.

    Comme observé, c’est Brienne qui trouve le levier pour redonner à Jaime sa volonté de se battre.

    Même les conseils que donne Jaime à Brienne sur comment se comporter en cas de viol (ne pas résister, penser à Renly) ne rendent pas justice à la personne qu’est Brienne. Il lui avait d’ailleurs déjà prodigué ses conseils à Viergétang, et elle avait déjà répondu.

    Il sentit le dos de Brienne se raidir contre le sien. « C’est ainsi que vous vous comporteriez, si vous étiez une femme ?   ASOS Jaime III

    Que veut dire Brienne quand elle précise ce qu’elle va faire aux violeurs ?

    — Ils ne tireront aucun plaisir du cadeau que je leur réserve », souffla-t-elle en retour, d’un ton de défi

    Pour ma part je pense qu’elle a repris à son compte la réponse de Jaime à la question précédente :

    « Si j’étais une femme, je les forcerais à me tuer. Mais je ne suis pas une femme. »

    En primolecture, je suis passé complètement à côté des indices de trahison de Bolton et des Frey, et je croyais que Jaime Lannister repassait sous le contrôle des « gentils » en arrivant à Harrenhal. Pourtant tout est là, très clairement, Jaime s’en rend compte d’ailleurs mais pas Brienne.

    Jaime par contre a tout faux sur le mestre sans chaîne (encore une fois, juger sur l’apparence, comme le souriceau de la fable,)

    Qyburn n’avait pas l’air d’un monstre, trouva Jaime. Traits émaciés, voix douce et prunelles d’un brun chaleureux.

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