ASOS 69 – Sansa VI

  • Ce sujet contient 7 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Pandémie, le il y a 1 année et 3 mois.
8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
  • Auteur
    Messages
  • #186042
    darkdoudou
    • Pas Trouillard
    • Posts : 733

    ASOS 69 – Sansa VI
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 68, Jaime VIII ASOS 70, Jon IX

    Nous retrouvons Sansa qui arrive à la maison, non pas la sienne comme promis mais celle de Littlefinger. En lien avec le chapitre précédent où le Lord Commandant jugeait sévèrement ses frères de la Garde Royale, nous avons ici une quasi-confirmation que Osmun Potaunoir n’est pas un chevalier authentique et que Loras est aussi soupe-au-lait (hot tempered) que Jaime Lannister. Je vais me concentrer sur Sansa – Elayne, Petyr et Lysa, trio qui forme une espèce de famille déséquilibrée réunie par un mariage express.

    Adieu Sansa Stark, bonjour Elayne Stone : un nouveau nom et de nouveaux protecteurs.

    Même si je n’aime pas Littlefinger, je dois reconnaître qu’il a raison de modifier l’identité officielle de Sansa Stark qui la mettrait en danger, il a aussi raison de lui imposer un passé raisonnable plutôt que trop romanesque. Dans cette présentation je vais « jouer » avec les deux prénoms, je vous demande pardon pour la gymnastique intellectuelle.

    « Mais ne pourrais-je être la fille légitime de tel ou tel chevalier à votre service ? D’un qui pourrait être mort en preux sur le champ de bataille et…
    — Je n’ai pas de preux chevaliers à mon service, Elayne.

    Dans ACOK nous avions constaté que l’aînée Stark était entourée de trois protecteurs : Sandor, Tyrion et Dontos. Le Limier est parti le premier, chassé par le feu, et les deux suivants ont été évacués par Littlefinger. Pour faire nombre, j’en ai identifié aussi trois ici.

    Le premier est un chien aveugle trouvé au coin du feu qui, comme Sandor, aime à se glisser dans le lit de Sansa. Cependant il a plutôt le courage de Dontos et ne résiste pas très longtemps même contre un petit chanteur bouclé.

    Le deuxième est ser Lothar Brune, une vieille connaissance : dans AGOT et ACOK nous l’avons vu participer aux tournois. Ironiquement c’était lui l’adversaire prévu de ser Dontos juste avant que ce dernier, sauvé par Sansa, devienne un fou. Lors de la bataille de la Néra il a combattu vaillament et a acquis un titre de chevalier. Aux premiers regards, Sansa ne lui accorde pas beaucoup de valeur. Elle juge encore sur l’apparence, retombant dans ses anciens travers !

    Encore que jamais un authentique chevalier n’aurait porté des chausses brunes aussi tachées, des bottes aussi éraillées, ni non plus ce justaucorps de cuir tout dégoûtant de craquelures et d’auréoles.

    Et pourtant c’est bien lui qui interviendra pour secourir la jeune fille en détresse d’une manière très efficace, à tel point que Sansa croit un instant à un retour de Sandor Clegane.

    Et du coup, pffftt, plus de Marillion. Mais l’autre était toujours là, qui, dans les ténèbres, la dominait de toute sa hauteur. « Lord Petyr m’a chargé de veiller sur vous. » C’était la voix de Lothor Brune, s’avisa-t-elle soudain. Pas celle du Limier, non, comment le serait-ce ? Évidemment, que ce devait être Lothor…

    Elayne a d’autant plus besoin de protection que son nouveau statut de bâtarde l’a fait baisser fortement dans l’échelle sociale et la rend plus vulnérable qu’elle était précédemment, même otage à Port-Réal. Et sa tante va le souligner d’une manière crue :

    Vous êtes de bonne naissance, et les Stark de Winterfell ont toujours eu leur fierté, mais, avec la chute de Winterfell, vous n’êtes plus qu’une mendiante, aussi mettez de côté cette fierté-là. La gratitude vous siéra mieux, dans la position qui est la vôtre actuellement. Oui, la gratitude. Et l’obéissance.

    Le dernier protecteur est bien sûr Littlefinger : il se pose en figure paternelle et pourvoit à tous les besoins de Sansa y compris une garde rapprochée discrète. Dans la réalité imaginée qui est la sienne, Littlefinger rêve-t-il d’être le père de la fille de Catelyn ? (oui à mon avis.) Il est significatif que le nom donné soit celui de la mère de Petyr Baelish.

    De son côté, Elayne se demande déjà ce que veut vraiment Littlefinger avec elle.

    Il l’observait par-dessus son propre gobelet, ses yeux gris-vert tout brillants de… d’amusement ? ou d’autre chose ? Elle n’était pas tout à fait fixée.

    Petyr Baelish

    Pourquoi l’ours chie-t-il dans les bois? Riposta-t-il. Parce que telle est sa nature. Un type comme Littlefinger ment comme il respire. AGOT Tyrion IV

    J’aime beaucoup ce propos de Tyrion à Catelyn qui résume bien la nature de Littlefinger et qui résonne à mon avis avec le souvenir des propos de Sandor, pendant une réflexion intérieure de Sansa tout à fait à propos :

    Les chiens flairent infailliblement le mensonge, sais-tu, lui avait dit une fois le Limier. Elle en avait encore dans l’oreille le timbre rauque et râpeux. Regarde autour de toi, et hume un grand coup. Il n’y a que des menteurs, ici…, et tous mieux doués que toi.

    Littlefinger mêle mensonges et vérités dans ce qu’il raconte à Elayne. Il se donne toujours le beau rôle et prend soin de salir les figures qu’elle pourrait chérir, comme Tyrion qui aurait donné sa première femme aux gardes de son père, ou Catelyn qui aurait donné sa virginité à Petyr. Et Ned Stark est qualifié de joueur « pitoyable ». Là le mensonge de Littlefinger est un mensonge par omission, car il oublie juste de préciser que c’est lui qui l’a trahi.

    La visite aux Doigts que Petyr montre dans toute sa « minabilité » est aussi un prétexte à son seigneur pour montrer que son ascension n’est due qu’à son mérite.

    Il n’arrive pourtant pas tous les jours qu’un garçon né pour n’hériter que de caillasse et d’excréments de mouton prenne pour épouse et la fille d’un Hoster Tully et la veuve d’un Jon Arryn.

    Si nous ne lisons pas de POV de Littlefinger ou de Varys, ce chapitre est celui dans lequel nous entrons le plus profondément dans les pensées de Littlefinger ; c’est un peu comme dans certains films, quand le méchant explique tous ses plans au héros. Il y a deux motivations principales pour Petyr : se faire valoir et aussi compléter l’éducation d’Elayne en qui il a reconnu du potentiel depuis AGOT. Ceci dit, les révélations de ce chapitre sont à prendre avec des pincettes après réflexion, car il y a possiblement certaines parties mensongères dans les propos de Littlefinger :

    •  les trois frères Potaunoir sont au service secret de Littlefinger (et non de Cersei ou Tyrion), même s’ils sont devenus plus indépendants dernièrement.
    • Olenna Tyrell est impliquée dans le meurtre de Joffrey, et la famille Tyrell a été manipulée par Littlefinger pour provoquer l’assassinat tout en gardant les mains de Littlefinger propres.

    Je me suis aussi posé la question de la bâtardise de Petyr Baelish : ses ancêtres proches étaient des mercenaires anoblis, lui rejette le blason martial et mise sur l’intelligence. Mais après tout les chiens font parfois des chats, non ?  Tywin-Jaime ou Aerys-Rhaegar par exemple.

    Du côté de Robert Arryn, je ne sais pas si l’on peut conclure qu’il est le fils de Littlefinger : quand Lysa lui réclame un autre enfant, veut-elle dire qu’il est le père du premier ? En tout cas il est temps de passer à la cadette des filles Tully.

    Lysa Tully Arryn Baelish

    Nous avions déjà fait la connaissance de Lysa dans les yeux de Catelyn  ; avec Sansa, la description physique est encore plus implacable.

    Alors que lady Lysa avait deux ans de moins que Mère, cette femme-là en paraissait dix de plus. De grosses tresses auburn lui pendouillaient jusqu’en dessous de la ceinture et, tout riches qu’étaient le velours des jupes et le corsage embijouté, le corps qu’ils empaquetaient se montrait flasque et boursouflé. La face était rose et peinturlurée, les seins lourds, les membres épais. Elle était plus grande que Littlefinger, plus massive aussi ; et elle se montra totalement dépourvue de grâce et même seulement d’aisance pour démonter.

    S’il est à peu près évident que Littlefinger joue la comédie avec Lysa, il est également clair qu’elle est profondément amoureuse, au point de se rendre ridicule en public :

    À ces mots, tout air guindé s’évapora du poupin minois rose de tante Lysa, et Sansa la crut un moment sur le point de se mettre à pleurer. « Cher, cher Petyr, vous m’avez tellement manqué, tellement, non, vous ne savez pas, vous ne pouvez pas le savoir.

    Toujours dans le même registre, a quel autre personnage de fiction vous fait penser la manière dont Lysa appelle son précieux mari, une fois qu’elle lui a passé au doigt l’anneau ?

    (vo) Oh, Petyr, my precious, my precious, PEEEEEETYR!  / (vf) oh Petyr, mon Petyr précieux, mon précieux PETYYYYYRRR !

    En tant que femme dirigeante d’une Couronne, Lysa ne tient pas beaucoup la route et là encore, la comparaison avec Catelyn fait mal : quand il y a des problèmes comme les troubles avec les clans ou ses vassaux, elle se plaint que les hommes ne sont pas là pour agir ; Vardis Egen et Brynden Silure n’ont pas été remplacés ; enfin elle attend que Littlefinger s’occupe de tout pour elle une fois qu’il sera nommé Protecteur du Val. Lysa correspond bien à une partie de ce que dit Littlefinger de Cersei « elle ne sait pas quoi faire du pouvoir quand elle l’obtient ».

    Par ailleurs, Lady Lysa ne fait pas beaucoup attention à ce qu’elle dit et aux personnes présentes. Je trouve que c’est assez inquiétante et dangereux pour elle… doublement, car Littlefinger n’apprécie pas beaucoup à mon avis. En particulier, ses propos emmourachés devant sa petite cour montrent bien qu’elle entretient une liaison depuis très longtemps avec Littlefinger et donc qu’elle a trompé son ancien mari de qui elle tient sa légitimité :

    Elle tapa du pied. « Je vous veux maintenant, et je vous veux cette nuit même. Et, autant vous prévenir, après toutes ces années de silence et de chuchotements, j’entends bien crier quand vous me ferez l’amour. Je vais crier si fort qu’on m’entendra jusqu’aux Eyrié !

    En compagnie d’Elayne, elle donne aussi déjà des indices montrant qu’elle est impliquée dans l’assassinat de Jon Arryn (et sa motivation) quand elle en vient à évoquer celui de Joffrey :

    Un homme vous dira que le poison, c’est déshonorant, mais l’honneur d’une femme est tout autre chose. La Mère nous a façonnées pour protéger nos enfants, et notre unique déshonneur est d’y manquer.

    J’ai trouvé un point positif quand même pour Lysa : elle verse des larmes pour sa soeur qu’elle jalouse tellement, et elle accueille sa fille plutôt gentiment même si sa promesse ne va pas durer très longtemps.

    Les yeux de sa tante s’emplirent brusquement de larmes. « Nous voici des femmes seules, à présent, vous et moi. Cela vous fait-il peur, mon enfant ? Courage. Pour rien au monde je ne repousserais la fille de Cat. Nous sommes liées par le sang. »

    Conclusion

    nous sommes le lendemain du troisième mariage de la troisième intégrale, et il n’y a eu aucun mort ! C’est un exploit après les noces pourpres et les noces violettes, non ?

    Nous voyons aussi que Littlefinger commence activement à former Elayne pour qu’elle devienne une joueuse, et il lui donne des informations-clé dont elle peut commencer à vérifier la véracité. Mais je me demande quel est son but, quels sont ses véritables projets à long terme ? Et aussi, ne risque-t-il pas de la voir se retourner contre lui ?

    Lysa me semble être une première version de ce que tente de faire Littlefinger avec Elayne, un pion qu’il a essayé de former en joueuse mais dont le contrôle lui échappe de plus en plus maintenant qu’elle a traversé l’échiquier jusqu’à la dernière case. A ce stade, je me demande si le mari n’a pas déjà décidé de tuer sa malheureuse épouse ?

    #186043
    R.Graymarch
    • Vervoyant
    • Posts : 9879

    Un gros chapitre avec énormément de sous-entendus et de pistes (dont la plupart sont fausses, j’imagine), allez je vais les souligner

    Le bateau de Sansa arrive à destination et elle débarque, aidée par Lothor Brune qui est plus costaud qu’il n’en a l’air. Le voyage n’a pas été de tout repos, vu qu’on compte des morts….

    The last storm had swept them out of sight of land, and sent such waves crashing over the sides of the galley that Sansa had been certain they were all going to drown. Two men had been swept overboard, she had heard old Oswell saying, and another had fallen from the mast and broken his neck.

    Sansa est restée à l’abri dans sa cabine mais malade et voyant la mort de Joffrey quand elle tentait de dormir. Petyr tente toujours de la manipuler en disant du mal de Tyrion (qui a bien fait de lui parler de Tysha avant, ça désamorce un peu l’attaque). On a une vue de la côté des Doigts et ce n’est pas vraiment l’extase. Sansa comprend que « Home », ce n’était pas Winterfell

    “You look distraught. Did you think we were making for Winterfell, sweetling? Winterfell has been taken, burned, and sacked. All those you knew and loved are dead. What northmen who have not fallen to the ironmen are warring amongst themselves. Even the Wall is under attack. Winterfell was the home of your childhood, Sansa, but you are no longer a child. You’re a woman grown, and you need to make your own home.”

    “But not here,” she said, dismayed. “It looks so . . .”

    “. . . small and bleak and mean? It’s all that, and less. The Fingers are a lovely place, if you happen to be a stone. But have no fear, we shan’t stay more than a fortnight. I expect your aunt is already riding to meet us.”

    Et là, surprise, Lysa va arriver

    “I was certain you would wish to give me your blessing. It is a rare thing for a boy born heir to stones and sheep pellets to wed the daughter of Hoster Tully and the widow of Jon Arryn.”

    Après avoir marqué sa surprise, Sansa arrive à se faire à l’idée à vivre au Val.

    L’accueil chez Petyr est à l’image de son domaine. Assez misérable…. (il y a un fil à suivre sur le vomi et le purin dans ce chapitre). Mais on a des infos sur le blason des Littlefinger. Un blason changeant

    The device painted on the shield was one Sansa did not know; a grey stone head with fiery eyes, upon a light green field. “My grandfather’s shield,” Petyr explained when he saw her gazing at it. “His own father was born in Braavos and came to the Vale as a sellsword in the hire of Lord Corbray, so my grandfather took the head of the Titan as his sigil when he was knighted.”

    “It’s very fierce,” said Sansa.

    “Rather too fierce, for an amiable fellow like me,” said Petyr. “I much prefer my mockingbird.”

    Cela dit, le vin vient de la Treille… comme quoi, tout n’est pas si misérable. Ensuite, Petyr parle de son plan et donc de la nouvelle identité de Sansa.

    “Well, you can scarcely be my trueborn daughter. I’ve never taken a wife, that’s well known. What should you be called?”

    “I . . . I could call myself after my mother . . .”

    “Catelyn? A bit too obvious . . . but after my mother, that would serve. Alayne. Do you like it?”

    “Alayne is pretty.” Sansa hoped she would remember. “But couldn’t I be the trueborn daughter of some knight in your service? Perhaps he died gallantly in the battle, and . . .”

    “I have no gallant knights in my service, Alayne. Such a tale would draw unwanted questions as a corpse draws crows. It is rude to pry into the origins of a man’s natural children, however.” He cocked his head. “So, who are you?”

    “Alayne . . . Stone, would it be?” When he nodded, she said, “But who is my mother?”

    “Kella?”

    “Please no,” she said, mortified.

    “I was teasing. Your mother was a gentlewoman of Braavos, daughter of a merchant prince. We met in Gulltown when I had charge of the port. She died giving you birth, and entrusted you to the Faith. I have some devotional books you can look over. Learn to quote from them. Nothing discourages unwanted questions as much as a flow of pious bleating. In any case, at your flowering you decided you did not wish to be a septa and wrote to me. That was the first I knew of your existence.” He fingered his beard. “Do you think you can remember all that?”

    “I hope. It will be like playing a game, won’t it?”

    “Are you fond of games, Alayne?”

    The new name would take some getting used to. “Games? I . . . I suppose it would depend . . .”

    « Game » c’est aussi le gibier… On note que Sansa tente de s’inventer un père chevaleresque mais cela tourne court

    On peut sans doute aussi crackpoter sur cette scène où ils mangent des fruits dont le jus dégouline.

    Ah, the seed is not so strong 😀

    Lord Petyr loosened a seed with the point of his dagger. “You must miss your father terribly, I know. Lord Eddard was a brave man, honest and loyal . . . but quite a hopeless player.” He brought the seed to his mouth with the knife.

    Petyr balance sa fameuse philosophie sur les pions et les pièces. Et entrevoit le déclin de Cersei. Puis il parle de la mort de Joffrey en faisant une diversion avec Oswell et les Potaunoir (toujours le nez et la bouche dans son fruit).

    Là, le parallèle bien grossier est souligné par l’auteur lui-même !

    He tilted his chin back and squeezed the blood orange, so the juice ran down into his mouth. “I love the juice but I loathe the sticky fingers,” he complained, wiping his hands. “Clean hands, Sansa. Whatever you do, make certain your hands are clean.”

    Mais Petyr nous en dit plus sur le plan, et jusqu’à où il remonte

    “Gentle, pious, good-hearted Willas Tyrell. Be grateful you were spared, he would have bored you spitless. The old woman is not boring, though, I’ll grant her that. A fearsome old harridan, and not near as frail as she pretends. When I came to Highgarden to dicker for Margaery’s hand, she let her lord son bluster while she asked pointed questions about Joffrey’s nature. I praised him to the skies, to be sure . . . whilst my men spread disturbing tales amongst Lord Tyrell’s servants. That is how the game is played.

    “I also planted the notion of Ser Loras taking the white. Not that I suggestedit, that would have been too crude. But men in my party supplied grisly tales about how the mob had killed Ser Preston Greenfield and raped the Lady Lollys, and slipped a few silvers to Lord Tyrell’s army of singers to sing of Ryam Redwyne, Serwyn of the Mirror Shield, and Prince Aemon the Dragonknight. A harp can be as dangerous as a sword, in the right hands.

    “Mace Tyrell actually thought it was his own idea to make Ser Loras’s inclusion in the Kingsguard part of the marriage contract. Who better to protect his daughter than her splendid knightly brother? And it relieved him of the difficult task of trying to find lands and a bride for a third son, never easy, and doubly difficult in Ser Loras’s case.

    “Be that as it may. Lady Olenna was not about to let Joff harm her precious darling granddaughter, but unlike her son she also realized that under all his flowers and finery, Ser Loras is as hot-tempered as Jaime Lannister. Toss Joffrey, Margaery, and Loras in a pot, and you’ve got the makings for kingslayer stew. The old woman understood something else as well. Her son was determined to make Margaery a queen, and for that he needed a king . . . but he did not need Joffrey. We shall have another wedding soon, wait and see. Margaery will marry Tommen. She’ll keep her queenly crown and her maidenhead, neither of which she especially wants, but what does that matter? The great western alliance will be preserved . . . for a time, at least.”

    Sansa comprend tout et se fait une raison. De mockery à mockingbird

    The long nightmare of King’s Landing was behind her, and her mockery of a marriage as well.

    Lysa met 8 jours à arriver et Sansa se lie avec un vieux chien (…) et se balade

    Farther inland a dozen families lived in huts of piled stone beside a peat bog.

    Un vieil ermite puant (toujours cela dans le chapitre) avait promis un grand avenir à Petyr. Sans doute pour du vin

    There was a hermit’s cave on his land as well, but no hermit. “He’s dead now, but when I was a boy my father took me to see him. The man had not washed in forty years, so you can imagine how he smelled, but supposedly he had the gift of prophecy. He groped me a bit and said I would be a great man, and for that my father gave him a skin of wine.” Petyr snorted. “I would have told him the same thing for half a cup.”

    Lysa arrive avec son hétéroclite entourage. Lysa parle direct mariage, Petyr direct d’Alayne et on a des nouvelles du Val

    “Sweet Petyr, I’ve missed you so, you don’t know, you can’t know. Yohn Royce has been stirring up all sorts of trouble, demanding that I call my banners and go to war. And the others all swarm around me, Hunter and Corbray and that dreadful Nestor Royce, all wanting to wed me and take my son to ward, but none of them truly love me. Only you, Petyr. I’ve dreamed of you so long.”

    Petyr voudrait un mariage devant tout le monde au Val mais il voit que Lysa ne peut/veut pas attendre. Le mariage a lieu dans la foulée : il est moins funeste que les autres même s’il y a moins de moyens

    Ce malaise pendant la cérémonie du coucher..

    When it was time for the bedding, her knights carried her up to the tower, stripping her as they went and shouting bawdy jests. Tyrion spared me that, Sansa remembered. It would not have been so bad being undressed for a man she loved, by friends who loved them both. By Joffrey, though . . . She shuddered.

    Her aunt had brought only three ladies with her, so they pressed Sansa to help them undress Lord Petyr and march him up to his marriage bed. He submitted with good grace and a wicked tongue, giving as good as he got. By the time they had gotten him into the tower and out of his clothes, the other women were flushed, with laces unlaced, kirtles crooked, and skirts in disarray. But Littlefinger only smiled at Sansa as they marched him up to the bedchamber where his lady wife was waiting.

    Bon, après, ça tourne au comique.. mais Sansa préfère sortir et pense à Tyrion et Sandor

    Sansa went down the steps and out into the night. A light rain was falling on the remains of the feast, but the air smelled fresh and clean. The memory of her own wedding night with Tyrion was much with her. In the dark, I am the Knight of Flowers, he had said. I could be good to you. But that was only another Lannister lie. A dog can smell a lie, you know, the Hound had told her once. She could almost hear the rough rasp of his voice. Look around you, and take a good whiff. They’re all liars here, and every one better than you. She wondered what had become of Sandor Clegane. Did he know that they’d killed Joffrey? Would he care? He had been the prince’s sworn shield for years.

    Elle rentre bien tard… et voit (parmi tous les gens bien éméchés en fin de soirée) un limier qui lui lèche le visage…

    Sansa found Bryen’s old blind dog in her little alcove beneath the steps, and lay down next to him. He woke and licked her face. “You sad old hound,” she said, ruffling his fur.

    Marillion fait son gros relou (le moins pire c’est traiter Alayne Stone de bâtarde, Sansa doit adorer). Et qui vient sauver Alayne ? Non, pas Sandor mais Lothor !! (qui dort peu)

    Sansa heard the soft sound of steel on leather. “Singer,” a rough voice said, “best go, if you want to sing again.” The light was dim, but she saw a faint glimmer of a blade.

    The singer saw it too. “Find your own wench—” The knife flashed, and he cried out. “You cut me!”

    “I’ll do worse, if you don’t go.”

    And quick as that, Marillion was gone. The other remained, looming over Sansa in the darkness. “Lord Petyr said watch out for you.” It was Lothor Brune’s voice, she realized. Not the Hound’s, no, how could it be? Of course it had to be Lothor . . .

    Sansa va se coucher et cauchemarde encore. Au matin, Petyr lui dit que Lysa sait qui elle est. Ca ne rend pas sa tante plus sympathique

    “You look so much like Catelyn.”

    “It’s kind of you to say so.”

    “It was not meant as flattery. If truth be told, you look too much like Catelyn. Something must be done. We shall darken your hair before we bring you back to the Eyrie, I think.”

    Darken my hair? “If it please you, Aunt Lysa.”

    “You must not call me that. No word of your presence here must be allowed to reach King’s Landing. I do not mean to have my son endangered.” She nibbled the corner of a honeycomb. “I have kept the Vale out of this war. Our harvest has been plentiful, the mountains protect us, and the Eyrie is impregnable. Even so, it would not do to draw Lord Tywin’s wroth down upon us.” Lysa set the comb down and licked honey from her fingers. “You were wed to Tyrion Lannister, Petyr says. That vile dwarf.”

    “They made me marry him. I never wanted it.”

    “No more than I did,” her aunt said. “Jon Arryn was no dwarf, but he was old. You may not think so to see me now, but on the day we wed I was so lovely I put your mother to shame. But all Jon desired was my father’s swords, to aid his darling boys. I should have refused him, but he was such an old man, how long could he live? Half his teeth were gone, and his breath smelled like bad cheese. I cannot abide a man with foul breath. Petyr’s breath is always fresh . . . he was the first man I ever kissed, you know. My father said he was too lowborn, but Iknew how high he’d rise. Jon gave him the customs for Gulltown to please me, but when he increased the incomes tenfold my lord husband saw how clever he was and gave him other appointments, even brought him to King’s Landing to be master of coin. That was hard, to see him every day and still be wed to that old cold man. Jon did his duty in the bedchamber, but he could no more give me pleasure than he could give me children. His seed was old and weak. All my babies died but Robert, three girls and two boys. All my sweet little babies dead, and that old man just went on and on with his stinking breath. So you see, I have suffered too.”

    Elle demande une bise pour prendre Sansa par le poignet. Sansa a la présence d’esprit de ne pas dire du bien de Tyrion

    As Sansa stepped back, Lady Lysa caught her wrist. “Now tell me,” she said sharply. “Are you with child? The truth now, I will know if you lie.”

    “No,” she said, startled by the question.

    “You are a woman flowered, are you not?”

    “Yes.” Sansa knew the truth of her flowering could not be long hidden in the Eyrie. “Tyrion didn’t . . . he never . . .” She could feel the blush creeping up her cheeks. “I am still a maid.”

    “Was the dwarf incapable?”

    “No. He was only . . . he was . . .” Kind? She could not say that, not here, not to this aunt who hated him so. “He . . . he had whores, my lady. He told me so.”

    La gênance…

    “Of course he did. What woman would bed such a creature, but for gold? I should have killed the Imp when he was in my power, but he tricked me. He is full of low cunning, that one. His sellsword slew my good Ser Vardis Egen. Catelyn should not have brought him here, I told her that. She made off with our uncle too. That was wrong of her. The Blackfish was my Knight of the Gate, and since he left us the mountain clans are growing very bold. Petyr will soon set all that to rights, though. I shall make him Lord Protector of the Vale.” Her aunt smiled for the first time, almost warmly. “He may not look as tall or strong as some, but he is worth more than all of them. Trust in him and do as he says.”

    /

    “I knew that boy Joffrey. He used to call my Robert cruel names, and once he slapped him with a wooden sword. A man will tell you poison is dishonorable, but a woman’s honor is different. The Mother shaped us to protect our children, and our only dishonor is in failure. You’ll know that, when you have a child.”

    Et là, on a le plan futur. Sansa va devenir veuve et épouser Robert !!

    “Yes, but soon a widow. Be glad the Imp preferred his whores. It would not be fitting for my son to take that dwarf’s leavings, but as he never touched you . . . How would you like to marry your cousin, the Lord Robert?”

    The thought made Sansa weary. All she knew of Robert Arryn was that he was a little boy, and sickly. It is not me she wants her son to marry, it is my claim. No one will ever marry me for love. But lying came easy to her now. “I . . . can scarcely wait to meet him, my lady. (…)”

    “He is the Lord of the Eyrie, after all, you must never forget that. You are well born, and the Starks of Winterfell were always proud, but Winterfell has fallen and you are really just a beggar now, so put that pride aside. Gratitude will better become you, in your present circumstances. Yes, and obedience. My son will have a grateful and obedient wife.”

    En primolecture, ce devait être « OK alors « home » ce n’est pas Winterfell, Sansa devient une fille bâtarde, Petyr épouse sur le champ Lysa qui va ensuite faire en sorte que Sansa, veuve, épouse Robert. Mais au fond, c’est bien ou pas ? Et si Tyrion survit ? » Beaucoup trop d’infos ^^

    .

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #186053
    Worgen Stone
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1464

    Grand merci à tous deux pour vos commentaires.

    On peut sans doute aussi crackpoter sur cette scène où ils mangent des fruits dont le jus dégouline.

    Oh ben oui, pourquoi s’en priver ? Moi en tout, cela m’intéresse.

    Puisque l’occasion m’en est donnée, je me pose depuis pas mal de temps la question des inspirations de la cérémonie du coucher.  Je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit à ce propos dans « Les mystères du trône de fer (tome 2) La Clarté de l’histoire – La brume des légendes » (excellent ouvrage par ailleurs).  

    Quelqu’un sait-il ce qu’il en est ?

    #186065
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3475

    Merci Darkdoudou pour ce commentaire du long chapitre de Sansa.

    On en apprend beaucoup sur la personnalité de Littlefinger, en effet. Et quand on voit d’où il vient, on comprend qu’il ait souhaité s’élever.

    Son domaine est d’un repoussoir extrême. On n’a qu’une envie, c’est de s’enfuir.

    Et le seigneur lui-même est inquiétant. Outre son côté comploteur, il nous apparaît dans toute sa concupiscence envers Sansa.

    Je ne pense pas qu’il aurait voulu être son père. Il désire faire d’elle sa femme, même s’il ne le dit pas. Il y pense fortement.

    Mais pour le moment c’est Lysa Arryn qu’il va épouser, consentant mais poussé à conclure au plus vite.

    Je ne pense pas que sweet robin soit le fils de Petyr. Quand Lysa lui demande un autre bébé, elle a sans doute en tête sa première grossesse et le fait que son père l’a obligée à avorter.

    Tata Lysa, elle fait un peu peur, non ? Sansa n’est pas totalement rassurée. D’autant plus que Lysa lui fait comprendre qu’elle lui est redevable désormais. Et qu’elle va devoir être une bonne fille obéissante. La chute est rude. Sansa de Winterfell, devenue Elayne Stone, sous la tutelle de Littlefinger et de tante Lysa.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 3 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #186072
    DJC
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 452

    Encore un chapitre intéressant à relire, où les détails prennent tout leur sens.

    Je me rappelle avoir imaginé pour Sansa une « descente aux enfers » un peu comme pour Arya. Alors qu’elle va plutôt s’élever vers le ciel 🙂

    #186131
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1793

    Merci pour cette relecture de ce long chapitre.

    La visite aux Doigts que Petyr montre dans toute sa « minabilité » est aussi un prétexte à son seigneur pour montrer que son ascension n’est due qu’à son mérite.

    Je me demande même comment il a pu devenir pupille de Lord Tully qui n’en avait apparemment pas d’autre.

    J’ai aussi constaté, en début de chapitre, qu’une fois de plus n’importe quel prétexte est utilisé pour boire: un doigt de vin pour se remettre du mal de mer … je ne suis pas convaincue.

    Tata Lysa, elle fait un peu peur, non ?

    Oui,  elle fait peur. La chanson qu’elle chante à son fils de 7 ans, destiné à diriger les Eyriés aussi.

    #186324
    Aurore
    • Fléau des Autres
    • Posts : 2249

    Tata Lysa, elle fait un peu peur, non ? Sansa n’est pas totalement rassurée. D’autant plus que Lysa lui fait comprendre qu’elle lui est redevable désormais. Et qu’elle va devoir être une bonne fille obéissante. La chute est rude. Sansa de Winterfell, devenue Elayne Stone, sous la tutelle de Littlefinger et de tante Lysa.

    Complètement. Lysa est largement inspirée des belles-mères des contes tandis que Sansa, en devenant Alayne Stone, rétrograde dans l’échelle sociale à la façon d’une Cendrillon réduite à faire le ménage et à devenir la domestique de la maison.

    #186382
    Pandémie
    • Fléau des Autres
    • Posts : 2811

    Plutôt Blanche-Neige, la belle-fille plus jeune et plus belle dans cette phase du récit.

    Son statut de bâtarde de Littlefinger la place quand même au-dessus servantes qui font la « poutze » (nettoient quoi).

8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.