ASOS 73 – Jaime IX

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    Eridan
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    ASOS 73 – Jaime IX
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 72, Daenerys VI ASOS 74, Jon X

    Contrastes au conseil

    Alors que le chapitre précédent s’achevait sur une Daenerys prenant la résolution de régner et de gouverner à Meereen, le présent chapitre s’ouvre sur un Tommen, qui exerce joyeusement sa royauté … ou du moins, l’idée qu’il s’en fait. Apposer son sceau sur des papiers est et restera la seule activité royale que son entourage lui permettra d’avoir et c’est visiblement une tâche qui lui plaît beaucoup.

    La légèreté de Tommen tranche avec le sujet des décrets : indignité (mort civile) pour Brynden et Edmure, récompense et partage du butin de guerre (Vivesaigues pour Emmon et Genna, légitimation pour Ramsay Snow, gouvernorat pour Roose, lordification de Castamere pour Rolf Lépicier, le pardon pour les Ouestrelin, Bracken, Vance, Bonru et Mouton). Certaines décisions peuvent nous faire tiquer : les Ouestrelin sont bien rapidement pardonné … Sont-ils comme les autres, venus à Port-Réal pour implorer le pardon ? Et pourquoi ser Rolph, a priori plutôt pro-Stark, se voit-il récompenser de Castamere ? On ne fait ce genre de cadeau qu’à quelqu’un qui a rendu un fier service … On ignore encore tout du rôle qu’a joué Sybille Lépicier et de son pacte secret avec Tywin. (vivement AFFC !) En attendant, cette attribution donne une certaine saveur ironique au propos de lord Tywin :

    « Falaise n’est pas si loin de Castamere et Château Tarbeck, signala Tyrion. Comment imaginer que les Ouestrelin n’auraient pas, en passant par là, retenu la leçon ?
    – Peut-être bien que si, dit lord Tywin. Ils ont parfaitement conscience de Castamere, je te l’affirme.

    ASOS, Tyrion III. (relecture wiki)

    L’enthousiasme de Tommen tranche également avec l’impatience de Jaime. Il n’est pas fait pour gouverner, c’est un homme d’action qui n’est pas du genre à ourdir des complots tortueux ou à jouer à un jeu subtil, assis sur un siège au conseil restreint. D’autant plus compliqué après l’humiliation douloureuse qu’il a vécu la veille. Jaime finit par avoir une réflexion intéressante :

    J’aurais plutôt dû m’adresser à ser Ilyn Payne, se dit Jaime à la réflexion. Contrairement à Marpheux, la Justice du Roi n’était pas un copain et l’aurait tout autant rossé, peut-être…, mais, faute de langue, il ne serait pas ensuite allé s’en vanter.

    Une réflexion judicieuse, et qui va permettre bientôt de nouer une relation étrange entre les deux personnages. On en reparlera dans l’intégrale suivante.

    Une fillette brune grise sur une jument grise

    Le lecteur sait pertinemment que les Lannister n’ont pas Arya, nous la suivons depuis trop longtemps dans le Conflans pour avoir le moindre doute à ce sujet. Pourtant, sur deux chapitres, Martin nous a construit un petit mystère qui restera irrésolu jusqu’à ADWD. Pour rappel, dans le précédent chapitre, on apprenait :

    – Arya Stark ? […] Varys et ser Jacelyn l’ont cherchée pendant plus de six mois. Arya Stark est sûrement morte.
    – De même que l’était Renly…, jusqu’à la Néra.
    – Qu’est-ce que ça veut dire ?
    – Peut-être Littlefinger a-t-il réussi là où toi et Varys aviez échoué.

    ASOS, Tyrion VI. (relecture wiki)

    Tywin nous en a déjà dit plus que ce qu’il fallait pour qu’on comprenne. Bien sûr que les Lannister n’ont pas retrouvé Arya, comme ils n’ont pas ressuscité Renly … Mais « Renly » n’est guère plus qu’une armure verte dans la bataille, tout comme « Arya » n’est qu’une fillette nordienne habillée aux couleurs Stark. D’où le costume dont elle est affublée dans ce chapitre. La couleur des yeux n’est toutefois pas bonne (ceux d’Arya sont gris, ceux de la fillette du chapitre sont marrons) et l’âge, comme le remarque Jaime n’est pas bon. Cependant, « Arya » n’est qu’une fillette (cadette de surcroît), les Lannister escomptent bien que personne dans le Nord ne se sera jamais intéressé à elle d’assez près pour la reconnaître deux ans plus tard, d’autant moins que tous ses proches sont morts. Au surplus, même si la farce est grosse, qui se risquera à la dénoncer alors que les Lannister sont en position de force ?

    Tywin nous disait dans le chapitre précédent que la solution venait de Littlefinger, une fois de plus … Il est loin, le chapitre d’AGOT, où le proxénète échangeait avec la reine Cersei :

    « Je ne tolérerai pas que l’on tourmente Sansa pour rien. Qu’allons-nous faire de sa jeune amie, messires ? »
    Littlefinger se poussa le col d’un air confidentiel. « Je la caserai.
    – Pas en ville, exigea la reine.
    – Me prenez-vous pour un idiot ? »

    AGOT, Sansa IV. (relecture wiki)

    Combien de lecteur avaient percé le mystère « Arya » avant même la publication d’ADWD ? Je me demande.

    Justice pour les Dorniens

    Jaime revient ensuite sur le duel judiciaire, et la mort du garçon d’écurie … qui visiblement, n’est qu’un incident mineur, en comparaison de la mort d’un prince de Dorne. Oberyn risquait sa vie en connaissance de cause, le gosse a été assassiné … mais l’un a une famille puissante, l’autre non. La justice ne s’applique donc pas de la même façon.

    Le duel judiciaire a méchamment rebattu les cartes, l’équilibre politique nécessite que Tywin se montre très conciliant avec Dorne s’il veut les maintenir de son côté. On pouvait toujours mentir aux Dorniens concernant la mort d’Elia et ses enfants, ils n’avaient que des rumeurs de secondes mains… Ce n’est plus possible avec la mort d’Oberyn : trop de spectateurs directs y ont assisté. Retenir les Dorniens serait dangereux, protéger Gregor plus longtemps serait encore pire. Tywin se résout à le sacrifier, mais les apparences restent primordiales : il faut qu’il périsse non pas d’un poison dornien, mais par la main de la justice du roi. On ne voudrait pas que les Martell réalisent qu’on les paie avec leur propre monnaie. (Ce n’est pas encore spécifié ici, mais on apprendra plus tard que le poison utilisé par Oberyn est le venin de manticore.)

    C’est l’occasion de nous montrer que les relations Tywin – Pycelle ne sont pas au beau fixe : le Grand Mestre propose des solutions violentes et bêtes, négligeant de prendre en compte la partie adverse. Tywin est plus fin : il a déjà suffisamment abîmé les relations avec Dorne (et le reste du continent), il ne faudrait pas aller plus loin et pousser les Martell dans les bras de Stannis.

    En passant, on apprend que Stannis a quitté Peyredragon. Tywin n’envisage que deux issues : les terres de l’Orage (fief familial, mais dont les vassaux ont déjà été maté une fois) ou Dorne (allié inconstant, encore épargné par la guerre). Cette seconde option est la plus redoutable. Il n’envisage ni l’exil … ni le Mur ! ^^

    La tour de Jaime

    Arrive la rencontre avec Cersei. Celle-ci s’est parée d’une robe qui la met en valeur et dont la couleur blanche n’a sûrement pas été choisie au hasard : elle fait ton sur ton dans la tour de la Blanche Épée, et accentue l’image de jouvencelle en détresse que Cersei veut se donner sur le moment. On comprend alors que le grand ménage de Tywin continue, et que cette fois, il s’attaque à rien de moins que la reine régente, preuve supplémentaire de son désaveu :

    « Père ne s’est pas gêné pour me dire que, désormais, j’étais indésirable au Conseil. […] Il va me réexpédier moi-même à Castral Roc. Il veut m’éloigner pour avoir les mains libres avec Tommen. […] Il va me voler mon fils, il va me renvoyer et…, à moins que tu ne t’y opposes, il va de force me remarier !

    La confrontation des deux amants est l’occasion d’une nouvelle confrontation de points de vue : ils éprouvent l’un pour l’autre un désir interdit, et chacun a sa manière de vouloir gérer la situation. Cersei a toujours cédé à ce désir, mais en voulant à tout prix le garder secret, interdisant à Jaime de s’approcher par trop de leurs enfants. Jaime est comme toujours plus affirmé et franc, moins conscient des codes sociaux et des risques encourus. Il aimerait vivre leur passion au grand jour, ce qui est impossible. On repère une fois de plus toute la fatuité de Jaime :

    La mort de Robert lui laissait comme un goût saumâtre dans la bouche. C’est moi qui aurais dû le tuer, pas elle. « J’aurais seulement voulu qu’il meure de mes propres mains. » Quand j’en avais encore deux. « Si je m’étais fait une manie du régicide, comme il se plaisait à m’en taquiner, j’aurais pu te prendre pour femme au vu et au su de l’univers entier. Je n’ai pas honte de t’aimer, je n’ai honte que de tout ce que j’ai fait pour le cacher. Ce mioche de Winterfell…

    Son absence de remords vis-à-vis de Bran me laisse tout de même un goût un peu amer … sans parler de tout ce que leur inceste a déclenché !

    Mais baste, c’est l’heure des révélations ! Jaime comprend que c’est Joffrey qui a engagé un reître pour tuer Bran, après des paroles inconsidérées de Robert. Ça confirme la théorie de Tyrion exposée quelques chapitres plus tôt, et lui fournit par ailleurs un mobile pour le meurtre de Joffrey.

    Cersei nous raconte la mort de Joffrey vue par ses yeux.

    « Le pourquoi m’est éperdument égal, coupa-t-elle. Ses motifs, il peut les emporter en enfer. Si tu avais vu de quelle manière est mort Joff…, il se battait, Jaime, il se battait pour chaque goutte d’air, mais tout se passait comme si quelque esprit malin lui étreignait la gorge à pleines mains. Et quelle terreur dans ses yeux… ! Quand il était petit, c’est vers moi qu’il accourait dès qu’il avait mal ou qu’il s’égratignait, et je le protégeais. Mais, ce soir-là, rien, je ne pouvais rien, absolument rien pour lui. Tyrion me l’a assassiné sous les yeux, et je ne pouvais rien faire pour le sauver. »

    On ne détesterait pas le personnage qu’on aurait de l’empathie pour elle ! Ah, comme nous sommes cruels, de nous réjouir de la mort d’un enfant de treize ans et de ne pas compatir au désarroi de sa mère ! Ils l’ont bien chercher, en étant aussi exécrables … mais sommes-nous meilleurs qu’eux ?

    Arrive le moment de la séduction. Cersei est-elle parfaitement franche, quand elle jure ses grands dieux qu’elle l’aime ? Elle lance quelques clichés du genre « il n’y a que toi » … Mais nous savons que c’est faux. Finalement, n’est-ce pas qu’une nouvelle manière d’infléchir un homme pour qu’il se soumette à sa volonté ? Pris d’un sursaut de mauvaise conscience (Jaime et Cersei n’ont jamais profané la tour de la Blanche Épée jusque là), Jaime repousse Cersei. De colère et de frustration, celle-ci va le briser. Ce qui n’était encore que des soupçons va se muer en doutes, car Cersei dans sa colère aveugle va révéler à Jaime une vérité bien amère, qu’il devrait pourtant connaître : « Les Lannister mentent. » ^^

    – Pas à moi. Pas plus que tu ne le ferais.
    – Grand bêta doré ! Il t’a menti des milliers de fois, tout comme moi. »

    Un cadeau empoisonné

    Dès le début du chapitre, on nous évoquait le cadeau empoisonné de lord Tywin :

    Et ce n’est pas en m’envoyant des présents narquois qu’il le réparera. […]
    Son oncle eut l’air chagriné. « C’était un cadeau qui partait du cœur. Nous avions pensé qu’il t’encouragerait à…

    C’est dans ce dernier segment qu’il prendra enfin son sens. Jaime fait venir Brienne, et il parvient ENFIN à lui faire un compliment sans ironie :

    « Le bleu vous va bien, madame, observa-t-il. Il met en valeur vos yeux. » Elle a vraiment des yeux stupéfiants.

    @Kevan avait fait remarquer en son temps que le compliment de Jaime à Brienne renvoyait à un passage savoureux de la seconde nouvelle de Dunk et l’Œuf :

    Madame, cette robe rehausse à ravir la teinte de votre prunelle. Dunk avait entendu des chevaliers et de nobles damoiseaux débiter de semblables galanteries à d’autres dames. Ils les confisaient tout de même un tout petit peu plus. Noble dame, cette robe est un enchantement. Elle rehausse à ravir la teinte de vos deux adorables prunelles. Certaines des dames en question étaient des antiquités décharnées, ou bien de gros tas rougeauds, ou encore des mochetés toutes grêlées de petite vérole, mais elles portaient toutes des robes et avaient deux yeux, et, pour autant que s’en souvînt Dunk, elles s’étaient montrées tout à fait grisées par ces propos fleuris. Quelle adorable robe, Madame. Elle rehausse à ravir l’adorable beauté de vos beaux yeux teintés.
    […]
    Une galanterie, bougre de lourdaud, sers-lui une galanterie. « Je trouve que votre… votre robe…
    – Ma robe ? » Elle baissa les yeux vers ses bottes et ses braies, sa tunique flottante de lin, son justaucorps de cuir. « Je ne porte pas de robe…

    D’autant plus savoureux, quand on se souvient que Dunk est l’ancêtre (très probable) de Brienne et Rohanne l’ancêtre de Jaime … ^^

    Face à Brienne, Jaime ne peut s’empêcher de pérorer avec cynisme sur ce qu’il est, sur ce qu’il fait. Pourtant, contrairement à ce qu’il dit, tous ses actes ne se valent pas.
    Il prévient d’abord Brienne de la supercherie concernant « Arya Stark ». Chacun se borne ensuite à défendre l’innocence de celui qui lui est cher dans le meurtre de Joffrey : Brienne défend la petite Stark, Jaime son frère. Finalement, Jaime se décide à transmettre à Brienne le cadeau empoisonné que son père lui avait offert. Emballé dans du velours écarlate (une tradition chez les Lannister, décidément ^^) La symbolique explicitée par Jaime est magnifique :

    Ainsi défendrez-vous la fille de Ned Stark avec l’acier personnel de Ned Stark, si cela fait la moindre différence, à vos yeux.

    Et appeler l’épée « Féale » (oathkeeper, qui reste fidèle à ses serments) alors que Jaime est si souvent traité de félon (oathbreaker, qui rompt ses serments), c’est bô ! Malheureusement, ce n’est plus vraiment une épée Stark, c’est une épée Lannister … Et tout le monde n’y mettra pas la même symbolique que Jaime et Brienne ^^

    Seule surprise du chapitre pour moi : ni Brienne, ni Jaime ne songe à envoyer Brienne auprès de Tyrion (avant son évasion) pour tenter d’en tirer des informations sur Sansa …

    Une conclusion ?

    Le chapitre s’achève sur une page, encore pratiquement vierge dans le Livre Blanc. Jaime a des choix à faire pour continuer son histoire et décider ensuite de ce qu’il va raconter à la postérité … Une belle mise en abîme du personnage, et de son avenir au sein de la saga. ^^

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #186935
    R.Graymarch
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    Ah tiens, encore Jaime ? Ca revient vite

    Le chapitre commence par une scène où Tommen tamponne des lois. Ce qui est rigolo, c’est qu’en primolecture, on se focalise surtout sur les divagations de Jaime qui s’emmerde car le pouvoir il s’en moque (même si sans doute moins qu’avant). Et pourtant, y a des tas de trucs super importants. Du genre, l’après Noces Pourpres

    “This is a bill of attainder against Lord Edmure Tully, stripping him of Riverrun and all its lands and incomes, for rebelling against his lawful king. This is a similar attainder, against his uncle Ser Brynden Tully, the Blackfish.”

    Jaime nous apprend qu’il s’est entraîné contre Addam Marpheux (ancien écuyer à Castral Roc) et il a mordu la poussière. J’avais complètement oublié. On dirait bien qu’Addam n’a pas parlé comme Jaime le craint (bon point).

    Just thinking of it made him wince. He could only hope the man would keep his mouth shut. Jaime had known Marbrand since he was a boy, serving as a page at Casterly Rock; he trusted him as much as he trusted anyone. Enough to ask him to take up shields and tourney swords. He had wanted to know if he could fight with his left hand.

    And now I do. The knowledge was more painful than the beating that Ser Addam had given him, and the beating was so bad he could hardly dress himself this morning. If they had been fighting in earnest, Jaime would have died two dozen deaths. It seemed so simple, changing hands. It wasn’t. Every instinct he had was wrong. He had to think about everything, where once he’d just moved. And while he was thinking, Marbrand was thumping him. His left hand couldn’t even seem to hold a longsword properly; Ser Addam had disarmed him thrice, sending his blade spinning.

    Pendant ce temps…

    “This grants said lands, incomes, and castle to Ser Emmon Frey and his lady wife, Lady Genna.” Ser Kevan presented another sheaf of parchments to the king. Tommen dipped and signed. “This is a decree of legitimacy for a natural son of Lord Roose Bolton of the Dreadfort. And this names Lord Bolton your Warden of the North.” Tommen dipped, signed, dipped, signed. “This grants Ser Rolph Spicer title to the castle Castamere and raises him to the rank of lord.”

    Oh, tiens la maison Lépicier. Mais Jaime pense à se trouver un autre buddy : Ilyn Payne.

    The King’s Justice was not a friend as Marbrand was, and might well have beat him bloody . . . but without a tongue, he was not like to boast of it afterward. All it would take would be one chance remark by Ser Addam in his cups, and the whole world would soon know how useless he’d become. Lord Commander of the Kingsguard. It was a cruel jape, that . . . though not quite so cruel as the gift his father had sent him.

    Tiens, un cadeau, mais lequel. Pendant ce temps, Tommen continue

    “This is your royal pardon for Lord Gawen Westerling, his lady wife, and his daughter Jeyne, welcoming them back into the king’s peace,” Ser Kevan said. “This is a pardon for Lord Jonos Bracken of Stone Hedge. This is a pardon for Lord Vance. This for Lord Goodbrook. This for Lord Mooton of Maidenpool.”

    Oh le filou GRRM qui sépare Lépicier et Ouestrelin alors que… c’est quand même lié. Jaime s’en va, Kevan tente de faire le messager entre lui et Tywin. Et on reparle du cadeau à nouveau

    “Jaime, you should go to your father. This breach between you—”

    “—is his doing. Nor will he mend it by sending me mocking gifts. Tell him that, if you can pry him away from the Tyrells long enough.”

    His uncle looked distressed. “The gift was heartfelt. We thought that it might encourage you—”

    “—to grow a new hand?”

    Il est un peu dur, Jaime car il veut faire croire à tout le monde que ses aptitudes à l’épée n’ont pas changé avec une main en moins et qui en même temps prend mal qu’on lui offre une épée en acier valyrien (oups, j’ai spoilé Féale ?). Mais Jaime qui fait son ronchonchon à base de « on peut pas me comprendre », rien de neuf. Surtout que bon…

    Outside the door he found Ser Meryn Trant standing stiff at guard in white scale armor and snowy cloak. If this one should learn how feeble I am, or Kettleblack or Blount should hear of it . . .

    Jaime s’en va après nous avoir laissé un portrait sympathique de Tommen (ça change de Joffrey). Dans la cour, il croise « Arya Stark » et ça fait déjà mal de lire ça.

    Jaime had never paid much attention to Arya Stark, but it seemed to him that this girl was older. “I understand you’re to be married.”

    “I am to wed Lord Bolton’s son, Ramsay. He used to be a Snow, but His Grace has made him a Bolton. They say he’s very brave. I am so happy.”

    Then why do you sound so frightened? “I wish you joy, my lady.”

    /

    He wondered if there was much resemblance. Not that it mattered. The real Arya Stark was buried in some unmarked grave in Flea Bottom in all likelihood. With her brothers dead, and both parents, who would dare name this one a fraud? “Good speed,” he told Steelshanks. Nage raised his peace banner, and the northmen formed a column as ragged as their fur cloaks and trotted out the castle gate. The thin girl on the grey mare looked small and forlorn in their midst.

    Première pique contre Boros

    He had told his Kingsguard to keep the crowd out of the way, but that oaf Ser Boros had let himself be distracted by the duel.

    On apprend que Gregor est entre la vie et la mort

    “The flesh mortifies and the wounds ooze pus,” Pycelle told the council. “Even maggots will not touch such foulness. His convulsions are so violent that I have had to gag him to prevent him from biting off his tongue. I have cut away as much tissue as I dare, and treated the rot with boiling wine and bread mold, to no avail. The veins in his arm are turning black. When I leeched him, all the leeches died. My lords, I must know what malignant substance Prince Oberyn used on his spear. Let us detain these other Dornishmen until they are more forthcoming.”

    Tywin a refusé cette demande, il veut sauver Gregor pour le tuer. Pycelle râle et ce n’est pas un bon plan

    “Then I fear Ser Gregor may die.”

    “Undoubtedly. I swore as much in the letter I sent to Prince Doran with his brother’s body. But it must be seen to be the sword of the King’s Justice that slays him, not a poisoned spear. Heal him.”

    Grand Maester Pycelle blinked in dismay. “My lord—”

    Heal him,” Lord Tywin said again, vexed. “You are aware that Lord Varys has sent fishermen into the waters around Dragonstone. They report that only a token force remains to defend the island. The Lyseni are gone from the bay, and the great part of Lord Stannis’s strength with them.”

    “Well and good,” announced Pycelle. “Let Stannis rot in Lys, I say. We are well rid of the man and his ambitions.”

    “Did you turn into an utter fool when Tyrion shaved your beard? This is Stannis Baratheon. The man will fight to the bitter end and then some. If he is gone, it can only mean he intends to resume the war. Most likely he will land at Storm’s End and try and rouse the storm lords. If so, he’s finished. But a bolder man might roll the dice for Dorne. If he should win Sunspear to his cause, he might prolong this war for years. So we will not offend the Martells any further, for any reason. The Dornishmen are free to go, and you will heal Ser Gregor.”

    Jaime rentre pour dormir et deuxième (petite) pique contre Boros

    As Jaime climbed the winding steps of White Sword Tower, he could hear Ser Boros snoring in his cell. Ser Balon’s door was shut as well; he had the king tonight, and would sleep all day. Aside from Blount’s snores, the tower was very quiet.

    Sauf que…. Cersei est dans sa chambre. Attention, le grand jeu arrive, déjà dans la stature, l’apparence

    She stood beside the open window, looking over the curtain walls and out to sea. The bay wind swirled around her, flattening her gown against her body in a way that quickened Jaime’s pulse. It was white, that gown, like the hangings on the wall and the draperies on his bed. Swirls of tiny emeralds brightened the ends of her wide sleeves and spiraled down her bodice. Larger emeralds were set in the golden spiderweb that bound her golden hair. The gown was cut low, to bare her shoulders and the tops of her breasts. She is so beautiful. He wanted nothing more than to take her in his arms.

    Après, c’est le discours où elle n’est pas si loin de Shae. Jaime n’est pas opposé à sa soeur mais elle en demande beaucoup trop (surtout pour un Jaime qui a changé, ou qui n’est pas convaincu que Tyrion est responsable de la mort de Joffrey). On en apprend plus sur leur passage à Winterfell et la chute de Bran ou la tentative d’assassinat

    Jaime suddenly remembered something else that troubled him about Winterfell. “At Riverrun, Catelyn Stark seemed convinced I’d sent some footpad to slit her son’s throat. That I’d given him a dagger.”

    “That,” she said scornfully. “Tyrion asked me about that.”

    “There was a dagger. The scars on Lady Catelyn’s hands were real enough, she showed them to me. Did you . . . ?”

    “Oh, don’t be absurd.” Cersei closed the window. “Yes, I hoped the boy would die. So did you. Even Robert thought that would have been for the best. ‘We kill our horses when they break a leg, and our dogs when they go blind, but we are too weak to give the same mercy to crippled children,’ he told me. He was blind himself at the time, from drink.”

    Robert? Jaime had guarded the king long enough to know that Robert Baratheon said things in his cups that he would have denied angrily the next day. “Were you alone when Robert said this?”

    “You don’t think he said it to Ned Stark, I hope? Of course we were alone. Us and the children.” Cersei removed her hairnet and draped it over a bedpost, then shook out her golden curls. “Perhaps Myrcella sent this man with the dagger, do you think so?”

    It was meant as mockery, but she’d cut right to the heart of it, Jaime saw at once. “Not Myrcella. Joffrey.”

    Cersei frowned. “Joffrey had no love for Robb Stark, but the younger boy was nothing to him. He was only a child himself.”

    “A child hungry for a pat on the head from that sot you let him believe was his father.” He had an uncomfortable thought. “Tyrion almost died because of this bloody dagger. If he knew the whole thing was Joffrey’s work, that might be why . . .”

    Cersei ne peut se résoudre à quitter la capitale et laisser son père régner. Elle demande à Jaime de quitter la garde royale mais ce dernier s’y refuse (Jaime 2.0 n’a plus que ça pour se sauver). La tragédie reprend

    His sister fought back tears. “Jaime, you’re my shining knight. You cannot abandon me when I need you most! He is stealing my son, sending me away . . . and unless you stop him, Father is going to force me to wed again!”

    Ca rend Jaime fou et il dit qu’on pourrait suggérer un mariage à la Targaryen. Cersei crie, se fait engueuler (elle est un peu dans la tour de la garde royale) alors elle reprend le grand jeu

    “Jaime,” she sobbed, “don’t you think I want it as much as you do? It makes no matter who they wed me to, I want you at my side, I want you in my bed, I want you inside me. Nothing has changed between us. Let me prove it to you.” She pushed up his tunic and began to fumble with the laces of his breeches.

    Jaime felt himself responding. “No,” he said, “not here.” They had never done it in White Sword Tower, much less in the Lord Commander’s chambers. “Cersei, this is not the place.”

    “You took me in the sept. This is no different.” She drew out his cock and bent her head over it.

    Jaime pushed her away with the stump of his right hand. “No. Not here, I said.” He forced himself to stand

    Il repousse Cersei qui passe en mode furie.

    For an instant he could see confusion in her bright green eyes, and fear as well. Then rage replaced it. Cersei gathered herself together, got to her feet, straightened her skirts. “Was it your hand they hacked off in Harrenhal, or your manhood?” As she shook her head, her hair tumbled around her bare white shoulders. “I was a fool to come. You lacked the courage to avenge Joffrey, why would I think that you’d protect Tommen? Tell me, if the Imp had killed all three of your children, would that have made you wroth?”

    “Tyrion is not going to harm Tommen or Myrcella. I am still not certain he killed Joffrey.”

    Her mouth twisted in anger. “How can you say that? After all his threats—”

    “Threats mean nothing. He swears he did not do it.”

    “Oh, he swears, is that it? And dwarfs don’t lie, is that what you think?”

    “Not to me. No more than you would.”

    “You great golden fool. He’s lied to you a thousand times, and so have I.” She bound up her hair again, and scooped up the hairnet from the bedpost where she’d hung it. “Think what you will. The little monster is in a black cell, and soon Ser Ilyn will have his head off. Perhaps you’d like it for a keepsake.” She glanced at the pillow. “He can watch over you as you sleep alone in that cold white bed. Until his eyes rot out, that is.”

    “You had best go, Cersei. You’re making me angry.”

    “Oh, an angry cripple. How terrifying.” She laughed. “A pity Lord Tywin Lannister never had a son. I could have been the heir he wanted, but I lacked the cock. And speaking of such, best tuck yours away, brother. It looks rather sad and small, hanging from your breeches like that.”

    When she was gone Jaime took her advice, fumbling one-handed at his laces. He felt a bone-deep ache in his phantom fingers. I’ve lost a hand, a father, a son, a sister, and a lover, and soon enough I will lose a brother. And yet they keep telling me House Lannister won this war.

    Mais bon débarras !!! (on l’aime pas, Cersei !!!) et bien joué Jaime d’avoir (ENFIN) résisté !

    Hop, troisième pique à Boros

    Jaime donned his cloak and went downstairs, where he found Ser Boros Blount having a cup of wine in the common room. “When you’re done with your drink, tell Ser Loras I’m ready to see her.”

    Ser Boros was too much of a coward to do much more than glower.

    Jaime parle avec Loras et ses convictions sont ébranlées.

    The lad tensed. “I . . . it may be it happened as she says, ser. That it was Stannis. I cannot be certain.”

    “Varys tells me that the castellan of Storm’s End perished strangely as well,” said Jaime.

    “Ser Cortnay Penrose,” said Brienne sadly. “A good man.”

    “A stubborn man. One day he stood square in the way of the King of Dragonstone. The next he leapt from a tower.”

    Brienne a changé

    The wench looked as ugly and awkward as ever, he decided when Tyrell left them. Someone had dressed her in woman’s clothes again, but this dress fit much better than that hideous pink rag the goat had made her wear. “Blue is a good color on you, my lady,” Jaime observed. “It goes well with your eyes.” She does have astonishing eyes.

    Jaime aussi

    “You look . . .”

    “Different?” He managed a half-smile. “More meat on the ribs and fewer lice in my hair, that’s all. The stump’s the same. Close the door and come here.”

    She did as he bid her. “The white cloak . . .”

    “. . . is new, but I’m sure I’ll soil it soon enough.”

    “That wasn’t . . . I was about to say that it becomes you.”

    Brienne demande à Jaime s’il est sincère sur Renly et forcément, il préfère ne pas répondre à part que par le sarcasme

    “Jaime, did you mean what you told Ser Loras? About . . . about King Renly, and the shadow?”

    Jaime shrugged. “I would have killed Renly myself if we’d met in battle, what do I care who cut his throat?”

    “You said I had honor . . .”

    “I’m the bloody Kingslayer, remember? When I say you have honor, that’s like a whore vouchsafing your maidenhood.”

    Jaime est prévenant quand il prévient Brienne à propos « d’Arya »

    “You heard me. My lord father found some skinny northern girl more or less the same age with more or less the same coloring. He dressed her up in white and grey, gave her a silver wolf to pin her cloak, and sent her off to wed Bolton’s bastard.” He lifted his stump to point at her. “I wanted to tell you that before you went galloping off to rescue her and got yourself killed for no good purpose. You’re not half bad with a sword, but you’re not good enough to take on two hundred men by yourself.”

    Brienne shook her head. “When Lord Bolton learns that your father paid him with false coin . . .”

    “Oh, he knows. Lannisters lie, remember? It makes no matter, this girl serves his purpose just as well. Who is going to say that she isn’t Arya Stark? Everyone the girl was close to is dead except for her sister, who has disappeared.”

    “Why would you tell me all this, if it’s true? You are betraying your father’s secrets.”

    The Hand’s secrets, he thought. I no longer have a father. “I pay my debts like every good little lion. I did promise Lady Stark her daughters . . . and one of them is still alive. My brother may know where she is, but if so he isn’t saying. Cersei is convinced that Sansa helped him murder Joffrey.”

    Brienne est quand même bête à bouffer du foin à être aussi naïve mais c’est aussi ce qui la rend si chevaleresque

    “I will not believe that gentle girl a poisoner. Lady Catelyn said that she had a loving heart. It was your brother.  (…)

    “No,” Brienne said. “It was not my lady’s daughter. It could not have been her.”

    “There’s the stubborn stupid wench that I remember.”

    Jaime coupe court à la conversation et offre son cadeau (on sait enfin ce que c’est !)

    “Is this Valyrian steel? I have never seen such colors.”

    “Nor I. There was a time that I would have given my right hand to wield a sword like that. Now it appears I have, so the blade is wasted on me. Take it.” Before she could think to refuse, he went on. “A sword so fine must bear a name. It would please me if you would call this one Oathkeeper. One more thing. The blade comes with a price.”

    Her face darkened. “I told you, I will never serve . . .”

    “. . . such foul creatures as us. Yes, I recall. Hear me out, Brienne. Both of us swore oaths concerning Sansa Stark. Cersei means to see that the girl is found and killed, wherever she has gone to ground . . .”

    Brienne’s homely face twisted in fury. “If you believe that I would harm my lady’s daughter for a sword, you—”

    Just listen,” he snapped, angered by her assumption. “I want you to find Sansa first, and get her somewhere safe. How else are the two of us going to make good our stupid vows to your precious dead Lady Catelyn?”

    The wench blinked. “I . . . I thought . . .”

    “I know what you thought.” Suddenly Jaime was sick of the sight of her. She bleats like a bloody sheep. “When Ned Stark died, his greatsword was given to the King’s Justice,” he told her. “But my father felt that such a fine blade was wasted on a mere headsman. He gave Ser Ilyn a new sword, and had Ice melted down and reforged. There was enough metal for two new blades. You’re holding one. So you’ll be defending Ned Stark’s daughter with Ned Stark’s own steel, if that makes any difference to you.”

    “Ser, I . . . I owe you an apolo . . .”

    He cut her off. “Take the bloody sword and go, before I change my mind. There’s a bay mare in the stables, as homely as you are but somewhat better trained. Chase after Steelshanks, search for Sansa, or ride home to your isle of sapphires, it’s naught to me. I don’t want to look at you anymore.”

    “Jaime . . .”

    Kingslayer,” he reminded her. “Best use that sword to clean the wax out of your ears, wench. We’re done.”

    Stubbornly, she persisted. “Joffrey was your . . .”

    “My king. Leave it at that.”

    “You say Sansa killed him. Why protect her?”

    Because Joff was no more to me than a squirt of seed in Cersei’s cunt. And because he deserved to die. “I have made kings and unmade them. Sansa Stark is my last chance for honor.”

    Il a la classe, Jaime, quand même (ça lui fait du bien une main en moins)

    Brienne part et Jaime continue (de sa mauvaise main) le texte consacré à lui-même

    When he was done, more than three-quarters of his page still remained to be filled between the gold lion on the crimson shield on top and the blank white shield at the bottom. Ser Gerold Hightower had begun his history, and Ser Barristan Selmy had continued it, but the rest Jaime Lannister would need to write for himself. He could write whatever he chose, henceforth.

    Il n’a fait que le quart de sa « vie » (page), tout est encore possible.

    Jaime continue à se bonifier, c’est un vrai plaisir

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #186955
    DJC
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 481

    Seule surprise du chapitre pour moi : ni Brienne, ni Jaime ne songe à envoyer Brienne auprès de Tyrion (avant son évasion) pour tenter d’en tirer des informations sur Sansa …

    Ah oui exact !

    Beaucoup de plaisir à la relecture sur Tommen et ce qu’il tamponne, et beaucoup de plaisir tout court à relire les duos Jaime/Cersei et Jaime/Brienne, construits un peu en miroir l’un l’autre.

    Et le perso de Cersei très bien construit, vivement son POV 🙂 pour Jaime, on est heureux de son évolution, mais avec une main et une épée en moins (et sa soeur « contre »), on craint un peu pour la suite..

    #187005
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 549

    Merci pour ces analyses. En primolecture j’avais lu d’un œil distrait les décisions signés par Tommen, d’autant que les noms parfois s’emmelaient (et s’emmêlent parfois encore, merci pour toujours au wiki lors des doutes..!), mais aujourd’hui on réalise en effet que certains sont sévèrement punis et d’autres rapidement récompensés.

    De la même manière, je n’ avais pas entendu de la même manière l’aveu de Cersei « je t’ai menti mille fois » alors qu’il m’a frappé cette fois-ci. Jaime humilié par sa sœur, que lui reste-t-il ? Bientôt plus que son honneur car même Tyrion est bientôt perdu.

     

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #187008
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1831

    Merci pour ces relectures.

    le présent chapitre s’ouvre sur un Tommen, qui exerce joyeusement sa royauté … ou du moins, l’idée qu’il s’en fait.

    Dans Bran II, le jeune Stark est autrement impliqué dans les décisions politiques mais la situation actuelle de Tommen est quand même un peu meilleure que celle qui sera la sienne lorsque sa mère dirigera le conseil: là, il est au moins informé des décisions qui sont prises.

    Ce qui est rigolo, c’est qu’en primolecture, on se focalise surtout sur les divagations de Jaime qui s’emmerde car le pouvoir il s’en moque (même si sans doute moins qu’avant). Et pourtant, y a des tas de trucs super importants.

    Comme Tybalt, en primolecture j’étais perdue dans les noms et je ne voyais pas qui était Rolph Lepicier ni Lady Genna, l’épouse de Ser Emmon Frey.

    Cersei a toujours cédé à ce désir, mais en voulant à tout prix le garder secret, interdisant à Jaime de s’approcher par trop de leurs enfants.

    Il a quand même assisté à ses accouchements, comme elle l’a expliqué dans Sansa IV. C’est quand même plus surprenant qu’être proche de ses neveux.

    Arrive le moment de la séduction. Cersei est-elle parfaitement franche, quand elle jure ses grands dieux qu’elle l’aime ? Elle lance quelques clichés du genre « il n’y a que toi » … Mais nous savons que c’est faux. Finalement, n’est-ce pas qu’une nouvelle manière d’infléchir un homme pour qu’il se soumette à sa volonté ?

    Dans Sansa VI, elle explique que les larmes ne sont pas la seule arme de la femme. Elle en utilise maintenant une troisième.

    Cersei ne peut se résoudre à quitter la capitale et laisser son père régner.

    Lorsque le remariage de Cersei avait été évoquée pour la première fois (ASOS, Tyrion III,) elle avait protesté mais pensait déjà ne pas pouvoir s’y opposer. Tyrion s’était dit, lorsqu’elle avait demandé à son père la permission de se retirer « Tu es la reine. C’est lui qui devrait te demander congés ». Mais, comme maintenant, ce titre ne valait rien pas rapport au fait que c’est Lord Tywin qui détenait le vrai pouvoir par rapport à sa fille.

     

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