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el_shaka, le il y a 21 heures et 57 minutes.
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Nymphadora
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MELT527
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FeyGirl
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Je valide :- Menu Série télé / Emmy Awards : un livre récompensé par un prix littéraire
- avec La Montagne dans la mer, de Ray Nayler dont je parle ici
Ce roman a reçu le prix Locus du premier roman (le prix Locus est réputé dans le monde de la SF anglosaxonne)
FeyGirl
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Je valide :- Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf / Le lord Commandant : un livre avec un personnage de chef militaire
- avec Les Deux Visages (Calame, tome 1), de Paul Beorn dont je parle ici
Susu
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Je valide le theme Epee-Louee: Un livre emprunté avec Oro de Cizia Zykë
Prêté par un ami , c’est un livre de l’auto-proclamé « dernier des aventuriers ». On est surtout face à un délinquant qui ne cache même pas ses crimes (sexuels la majorité) et ses arnaques (plus sans doutes quelques meurtres mais il reste flou) qu’il confesse dans son livre.
Le livre se lit facilement, se qui rend les « aventures » plus intéressantes quelles ne le sont réellement je suppose. Avec 3 parties qui correspondent à ses 3 essais dans la vallée d’Osa fameuse pour son or. La dernière est la plus intéressante. Il n’y a pas de chapitres entre les parties mais il des paragraphes qui correspondent à une péripétie plus ou moins.
Au final tous l’argent qu’il aura obtenu il l’aura volé ou en exploitant des Ticos, les Costa ricains à la limite de l’esclavage.Il se compare à un esclavagiste dans le livre, sur le ton de la blague certes mais bon dans les faits il n’y est pas très loin.
Bref si vous vous le faites prêté pourquoi pas mais je ne recommande pas vraiment le livre car j’ai eu beaucoup de mal avec la personne qu’est Cizia Zykë.
Anunka
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Nymphadora
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Schrö-dinger
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FeyGirl
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Je valide :- Menu Série télé / Episode : lire une nouvelle ou un court roman (moins de 150 pages)
- avec Sweet Harmony, de Claire North, dont je parle ici
MELT527
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Bonjour à tous, voici mes premières validations :
- Menu Dunk – Orphelin : un personnage d’orphelin.e avec La forêt magique de Hoshigahara, tome 1 de Hisae Iwaoka.
À Hoshigahara se trouve une forêt bien mystérieuse. Dans ce merveilleux lieu hors du temps, la magie opère à chaque instant : la nature s’anime, les animaux parlent et la vie se voile de surnaturel. C’est là que Sôichi, un jeune garçon prévenant, cohabite en harmonie avec les esprits de sa maison et vient en aide aux âmes égarées.Une série sympathique sortie dans la nouvelle collection le Renard doré des éditions Rue de Sèvres sous les conseils du talentueux Mickaël Brun-Arnaud, auteur de la série Mémoires de la forêt. Du coup, je m’attendais à une lecture légère et mignonne mais au delà des histoires courtes où nous rencontrons à chaque chapitre un esprit ou un humain qui entre dans la forêt magique et sera aidé par Sôichi, il demeure un fil rouge plus sombre qui n’est pas rigolo rigolo.
La série est composée de 5 tomes en VO et 4 sont déjà sortis en VF, je le recommande pour ceux qui ont apprécié les animés « Kamisama Hajimemashita » ou « Natsume Yujincho ».
- Menu Personnages – Dunk : un personnage très grand avec Fantasy (BD) de Yoann Kavege où il y a deux peuples : les humains et les géants qui sont très très grands genre Jägers de Pacific Rim.
Un graphique découpé en 2 histoires où chacune commence d’un côté du livre pour se rejoindre au milieu. Nous avons en lecture “occidentale” le voyage d’Alma, princesse guerrière désignée par sa mère pour partir au-delà des terres humaines lors d’un rituel et trouver un géant à tuer et ainsi prouver sa valeur.Dans le sens de lecture “japonaise”, nous suivons Yourcenar, une géante fascinée par les humains à qui on a prédit un amour épique avec un humain mais qu’elle devra attendre 1000 ans…
Déjà esthétiquement ce graphique est génial, j’ai adoré les dessins et la colorisation, c’était vraiment un plaisir de parcourir les planches de cette BD. En ce qui concerne l’histoire, elle est intéressante, même si l’utilisation de la narration en deux parties qui commence des deux côtés fait un peu “effet de mode”. Je pense que la fin aurait été plus surprenante et plus efficace en mélangeant les deux histoires en une seule. Je trouve en plus que l’effet “révélation” marche encore moins bien si on lit d’abord l’histoire de Yourcenar avant celle d’Alma. Mais je la recommande pour ceux qui ont aimé « Toutes les morts de Laila Starr » de Ram V (mais lisez d’abord Alma puis Yourcenar).
- Menu Personnages – Maekar Targaryen : un livre avec un fratricide/parricide avec L’ogre lion (BD), tomes 1 à 3 de Bruno Bessadi.
Wilt, un jeune herbivore prisonnier d’une secte pour un sacrifice est inopinément sauvé par un démon caprin écorché nommé Bakham qui massacre tous les sectateurs. Abandonné seul au milieu de la forêt, il trouve un lion évanoui. Ce lion ne sait plus qui il est ni d’où il vient, il sait seulement que lorsqu’il meurt, il cède son corps au démon Bakham puis revient à lui sans savoir ce qu’il s’est passé. Suivi contre son gré par le jeune Wilt et la guerrière souris Othila, le lion partira à la recherche de ses souvenirs et peut-être d’une solution pour se séparer de ce démon vengeur.J’avoue que j’ai commencé cette série juste pour le lion badass sur la couverture, mais au final c’était très divertissant. Se terminant en 3 tomes, c’est une histoire complète qui me rappelle le film « LadyHawke » de 1985 avec Michelle Pfeiffer et Rutger Hauer (pas parce que le lion et le démon sont amoureux je vous rassure, lol) mais parce que le personnage de Wilt me rappelle beaucoup celui de la souris joué par Matthew Broderick où il transmettait les messages entre les deux personnages et quelques fois “les arrangeait” pour aller dans son sens ou être gentil. C’était fort sympathique.
- Menu Personnages – Aerion Targaryen : un personnage flamboyant avec Surnaturels (BD), tomes 1 à 4 de Arnaud Dollen et Jérôme Alquié où un des personnages est un élémentaire de feu et donc littéralement flamboyant !
Silène, atteinte d’une maladie incurable, décide de prendre seule un appartement pour vivre une vie aussi normale que possible. Mais c’est sans compter sur les autres colocataires de la résidence Ardemal où elle séjourne, tous plus étranges les uns que les autres…Une série en 4 tomes sans prise de tête, que je n’aurais sans doute pas continuée après le premier tome si je n’avais pas eu la série complète sous la main. C’est clairement pour les enfants de 11-13 ans, très simpliste, parfois trop je trouve car Silène est un peu trop naïve (*tousse aveugle tousse*) parce qu’il lui faut un temps ridiculement long pour voir que ces colocs sont surnaturels alors qu’ils ne font pas vraiment attention lorsqu’ils utilisent leurs facultés devant les gens. Je ne pense pas que cela mérite de s’y arrêter, c’est une histoire oubliable remplie de clichés et de maladresses.
- Menu Série télé – Épisode : lire une nouvelle ou un court roman (moins de 150 pages) avec Les archives des Collines-Chantantes, tome 1 : L’Impératrice du Sel et de la Fortune de Nghi Vo, une novella sortie aux éditions L’Atalante dans une très belle édition reliée avec une illustration magnifique d’Alyssa Winans.
Premier tome de la saga “Les archives des Collines-Chantantes” de Nghi Vo, nous suivons deux temporalités : l’adelphe Chih, archiviste aux Collines-Chantantes, décidé.e à parcourir la demeure Prospère-Fortune, lieu d’exil de In-Yo l’impératrice du Sel et de la Fortune avant que toute trace de son passage ne soit effacées par le temps. Là-bas, iel rencontrera Lapin, une servante ayant passé sa vie au service de l’impératrice. À travers les souvenirs de Lapin, Chih reconstitue les événements marquants de la vie de l’impératrice, reléguée au rôle de trophée de guerre après avoir donné un fils à l’empereur.C’était une narration assez intrigante en chapitres courts qui commencent souvent par Chih qui trouve un objet anodin et Lapin qui se remémore un événement qui lui est lié, donnant à Chih de plus en plus de pièces de puzzle qui finiront par s’imbriquer et révéler de nombreux secrets.
C’était comme beaucoup de romans asiatiques très poétique, les mots sont choisis avec soin, les symboles et les métaphores très importantes pour la compréhension générale.
L’univers semble vraiment intéressant mais malheureusement, c’est seulement survolé. On sait que nous sommes dans du “réalisme magique” parce que Chih est accompagné.e d’un oiseau nommé “Presque-Brillante” qui est en fait un neixin, un oiseau à la mémoire parfaite et qui parle. Son but premier est de se souvenir de toutes les vérités de l’Histoire et de les transmettre aux oisillons de son espèce pour que cela ne soit jamais oublié. Je pense que j’aurai probablement plus apprécié ma lecture si je ne l’avais pas faite juste après la duologie « Histoire de moine et de robot » de Becky Chambers qui reprend certains aspects sans être du tout sur le même sujet à part le personnages principal qui est une sorte de moine d’un ordre particulier.
J’ai aussi été un peu perturbée au début dans ma lecture par les pronoms avant de comprendre que Chih était genderfluid et donc se désignait parfois par “il” et la page suivante par “elle”.
Je le recommande pour la singularité de la narration et l’univers intrigant, en espérant que les tomes suivants en disent un peu plus.
Quand connaitrons nous nos co-challengers pour l’entrée « Jon Snow : t’y connais rien » ?
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert BriseboisNymphadora
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FeyGirl
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Je valide :- Menu Série télé / Saison : un livre qui se déroule pendant une seule saison
- avec Alfie, de Christopher Bouix, dont je parle ici
Schrö-dinger
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el_shaka
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Je valide :
- Qhorin Mimain dans le menu de la Garde de nuit avec Le Déchronologue de Stéphane Beauverger
- Episode dans Série Télé avec Le Discours de Fabrice Caro
- Casting dans Série Télé avec Holly de Stephen King
- Champion dans Les Aventures de Dunk et l’Œuf avec Des Souris et des Hommes de Steinbeck
Je n’étais pas venu depuis un moment ici du coup j’en valide quelques uns. Peut-être que ma prochaine lecture sera Fourth Wings même si la romantasy n’est pas du tout mon truc mais l’émission des manuscrits me font vraiment hésiter à voir.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 2 semaines par el_shaka.
Schrö-dinger
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FeyGirl
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Je valide :- Menu Personnages / Dunk : un personnage très grand
- avec La Cité des miracles (Les Cités divines, tome 3), de Robert Jackson Bennett dont je parle ici.
Sigrud est aussi grand que Dunk ^^
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 1 semaine par
FeyGirl. Raison: correction du lien
Nymphadora
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Quintus Cularo
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En c’est reparti pour une petite fournée.
Je valide le thème Honneur (Menu Dunk) avec Mille Femmes Blanches de Jim Fergus.
1874, Washington D.C., le président Grant reçoit le chef cheyenne Little Wolf. Celui-ci fait une proposition folle : échanger mille chevaux cheyenne contre mille femmes que les siens pourront épouser, dans l’espoir de créer une génération métis pouvant apaiser les tensions entre les cheyennes et le gouvernement américain. L’échange est finalement organisé. Le roman suit May Dodd, une femme internée de force pour avoir vécu hors mariage avec un homme (et avoir eu des enfants avec lui), qui fait parti des volontaires pour ce programme.Clairement il y a une intention claire derrière ce roman. Jim Fergus veut dresser le tableaux d’évènements réels et son travail de recherche et de documentation est évident. Rien que pour cet aspect le livre vaut la lecture et c’est important à souligner, il a su à plusieurs moments me faire m’interroger sur sa part de fiction (j’ai vérifié, à part la rencontre du début, dont la teneur réelle est inconnue et un, éventuellement deux, personnage, elle est totale). Mais que l’histoire soit fictive n’enlève rien à la grande réussite de ce récit, qui offre une belle évocation d’événements réels. Je suis loin d’être un expert de cette période historique donc je ne me prononcerai pas sur le réalisme exact, mais l’ouvrage m’a donné un certain sentiment d’honnêteté. On a quelques clichés, mais pour ce que j’en sais assez proches de la réalité (oui le gouvernement américain qui instaure des traités pour les violer juste après, notamment suite à la découverte d’or c’est à la fois cliché et réel). J’ajoute en outre qu’il y a une bonne quantité de dosage. Oui le roman prend le partie des Cheyennes (en même temps c’est difficile d’honnêtement faire le contraire) mais est loin de les présenter uniformément comme positifs (même si pour être honnête j’ai été dérangé par le fait que les pire travers soient réservés aux “sang-mêlés”). De la même façon en face, on nous montre que les américains (et les européens) sont loin d’être des monstres, sans cacher toutefois que le processus de colonisation par lui-même était inhumain (et déshumanisant). Bref de la modération dans une histoire qui aurait pu s’en passer. Niveau cliché dérangeant j’en note deux : le cas des métis (déjà évoqué) et le fait que la seule femme afroaméricaine de l’expédition épouse… un cheyenne noir (oui oui on explique qu’un d’entre eux est un ancien esclave trouvé enfant par la tribu et élevé comme un des leurs… passons).
Bref vous l’aurez compris la toile de fond historique est assez bien faite (il me semble) et représente une des plus grandes forces du roman. C’est plus délicat en ce qui concerne l’histoire en elle-même, car celle-ci est plus un prétexte pour illustrer cette toile de fond. Il y a donc un côté très mécanique, les évènements se déroulant tel qu’il est nécessaire. Ça amène à un point où les réactions des personnages aux événements semblent tomber à côté. Ce n’est que moyennement gênant quand cela les amène à prendre des décisions “absurdes” (parce que la plupart du temps on a suffisamment de justifications pour accepter leurs réactions). Je suis plus gêné par le fait que les personnages traversent parfois des évènements assez violents (je ne détaille pas mais le roman a des trigger warning assez violents, notamment en ce qui concerne les VSS) et s’en remettent rapidement et parfois sans trop de séquelles. C’est assez dommageable en termes de cohérence de narration et sa banalisation de manière malvenue des sujets très graves.
Mais justement les personnages, qu’est ce que ça vaut ? Pour être honnête ce n’est que partiellement convaincant. Le point le plus réussi de cet aspect là, c’est la nuance. A quelques exceptions près, tous les personnages un tant soit peu importants ont droit à du développement et de la profondeur. C’est assez plaisant et même souvent assez réussi, nous offrant de l’empathie pour des personnages détestables au premier abord (comme une sudiste esclavagiste et raciste qui se révélera humaine et capable de se remettre en question) ou à l’inverse apportant des nuances à certains qui auraient fait trop parfait sans ça (un officier de cavalerie beau, intelligent et chevaleresque qui se révèle un militaire obéissant aux ordres même les plus affreux, et même si ça le déchire de le faire). Toutefois deux écueils à ce traitement. Déjà même si on a des personnages hauts en couleurs, leur utilisation est souvent assez basique, ce qui accompagne l’histoire un peu trop simple. J’ajoute qu’on a beaucoup de caractères qui semblent tomber dans le registre du comique. Le roman entier baigne dans une sorte de légèreté ambiante (et clairement pas aidé par la traduction je l’admets) qui m’a un moment fait demandé si ce n’était pas censé être un récit comique (ce qu’il n’est absolument pas). Mais outre cette maladresse dans le ton, il y a un plus gros problème concernant le personnage principal. Pour le coup le personnage est nuancé… mais je ne pense pas que c’était l’objectif. Vu qu’on a l’histoire de son point de vue ça peut être volontaire, cette manière qu’elle a de se présenter en permanence comme intelligente, forte, vive, autonome, ouverte d’esprit et empathique, tout en se révélant souvent tout l’inverse. Mais l’obsession de l’auteur à nous la faire apprécier la rend anachronique dans beaucoup de ses pensés (tout en ayant des actions qui ne suivent pas ses grandes idées). Finalement ça donne un personnage bancal, dont les motivations ou les aspirations sont souvent incompréhensibles. Pour l’exemple, je reviendrai à la base de l’histoire. On a donc un personnage qui est internée de force car elle vit avec un homme (et a des enfants avec lui) mais en refusant de se marier car voulant rester libre. Bien. Mais du coup elle accepte d’être vendue à un parfait inconnu et marié avec lui (sans avoir son mot à dire) pour sortir de ce même asile… Et c’est comme ça tout du long.
Bref je ne suis que très partiellement convaincu par ce roman. Il y a un réalisme très réussi et très intéressant (je maintiens que c’est un excellent portrait de cette période), une ambiance assez prenante et une majorité de personnages tout en nuances plaisantes. Mais à côté l’histoire paraît plus utilitaire qu’autre chose et méprise ses propres personnages tandis que la narratrice peine grandement à convaincre. Mais la plume est bonne et le roman se lit bien, donc je dirais que ça passe.
Ensuite je valide le thème Arlan de l’Arbre-Sous (Menu Personnages) avec Atalante, La Naissance d’une guerrière, de Cassandre Lambert.
Atalante, fille d’un roi en quête d’un héritier masculin, est abandonnée à la naissance sur ordre de son père. Bénie par Artémis, Aphrodite et Arès, elle est recueillie et élevée par deux chasseurs. Elle les quittera finalement pour recevoir l’enseignement de Chiron le centaure, ambitionnant ouvertement de rejoindre un jour les Amazones, un peuple de femmes guerrières légendaires.Bon je suis un grand amoureux de mythologie grecque, et j’ai toujours beaucoup eu d’affection pour le mythe d’Atalante. Donc le roman a rapidement attiré mon attention. Et globalement j’ai été conquis. Bon il ne réinvente pas la roue, mais ce qu’il fait il le fait sérieusement et efficacement.
Déjà, puisque c’est un sujet que j’aime particulièrement, l’adaptation mythologique est assez réussie. Oui on ne suit pas le mythe tel quel, mais bon avec la mythologie de toute façon c’est assez acceptable. Et surtout ça propose des choses assez intéressantes avec tout ça. Encore une fois rien n’est renversant d’originalité et de nouveauté, mais vu qu’on parle mythologie grecque je pense que c’est préférable de rester en territoire connu. Tant que le chemin est divertissant, et il l’est. Mais tant qu’à finir sur la question de l’adaptation mythologique, ma seule perplexité concerne ce qui nous est dit des Amazones. Je comprends la volonté d’en faire un modèle qui fasse rêver, même pour nous, mais j’ai du mal à voir le concept. Vouloir en faire à la fois un peuple de guerrières et un peuple pacifique qui répugne le meurtre… Mouais pas tout à fait sûr de l’idée et j’ai l’impression que l’auteure essaie de mélanger deux principes antinomiques. Surtout que cette histoire de meurtre de sang froid et largement sujet à interprétation mais parait très artificiel. Bref je ne sais pas trop et il aurait probablement mieux valu choisir l’une des deux options et l’assumer pleinement (même si faire des amazones 100% pacifiques je vois pas trop comment ça aurait pu être justifié).
Bon donc, considérations mythologiques à part, l’histoire en elle-même est plutôt bonne, même si étrangement construite. On a une succession de parties qui s’enchaine sans forcément un gros axe central (outre le fait de suivre Atalante). En soit c’est un parti pris qui se comprend, et est clairement assumé puisque les différents parties sont annoncées par des titres propres, et ça fonctionnement grâce à des transitions fonctionnelles (parfois un peu mécaniques mais sans jamais faire forcées) et parce qu’aucune ne représente un changement brusque d’univers ou d’enjeux. Le défaut, c’est que certains passages qui auraient mérité de prendre plus de temps (voir d’être le centre de tout un roman soyons fous) se retrouvent quelque peu expédiés. La chasse au sanglier de Calydon par exemple est assez frustrante dans ce domaine, tant il y avait le potentiel d’en faire quelque chose de haletant et d’épique. Bref petite occasion manquée et le roman aurait mérité à être plus long.. En outre, cette construction donne aussi à l’histoire un rythme assez soutenu. En soit ce n’est pas trop mal mais un peu plus de respirations auraient probablement donné un meilleurs résultat. Un point intéressant concernant l’histoire, elle a un aspect assez convenu. En soit ce n’est qu’un demi-défaut, car cela vient en grande partie du fait que je connais déjà le mythe. A partir de là beaucoup d’évènements deviennent en effet assez prévisibles. Mais j’imagine sans problème que quelqu’un qui le découvrirait à travers ce roman aurait davantage de surprises. Toutefois j’ai trouvé que les points originaux de l’histoire ne brillent pas non plus par leur originalité. Ce sont globalement de bonnes intrigues, et assez bien mises en scène (si on excepte le problème du rythme que j’ai évoqué) mais relativement prévisibles.
Mais finalement l’histoire est surtout un prétexte à mettre en avant les personnages, et surtout Atalante. Et pour le coup elle porte très bien le roman sur ses épaules. Il y avait beaucoup de façon de la rendre insupportable, mais Cassandre Lambert arrive à la maintenir attachante tout du long. Cela tient beaucoup au fait que le personnage demeure assez nuancé. Elle a donc des défauts classiques de personnages de littérature jeunesse, têtue, impulsive et parfois égoïste, tout ceci est assez bien contrebalancé selon les circonstances, et surtout ces défauts sont traités comme des défauts et les erreurs (voire pire) qu’elle commet sont également considérés comme telles, avec de vraies conséquences à la clé. Finalement son plus gros défaut en tant que personnage est d’avoir trop conscience de son statut (de personnage donc) et des thématiques qu’elle porte. Ca la pousse parfois à avoir des réflexions ou des répliques qui semblent incohérentes avec ce qu’on sait d’elle et de son passé. Il aurait été plus efficace d’appuyer son côté sauvage et ignorante des conventions sociales, ce qui aurait justement renforcé la critique qu’elle en fait et la manière dont elle les enfreint. C’est un peu dommage, mais ça n’empêche pas d’avoir une bonne héroïne, attachante et agréable à suivre. Concernant les autres personnages, je salue le travail pour les rendre humain et leur donner une profondeur supplémentaire. Je ne prendrai que l’exemple de Méléagre, personnage pensé pour être détestable, et il l’est sans question, mais à qui on donne aussi des aspects plus positifs, et dont on comprend l’aura et le charisme auprès des autres personnages. Bref un personnage clairement haïssable, mais sans tomber dans la caricature non plus, c’est très réussi. Bon ceci dit, redescendons un peu d’un cran dans la positivité en parlant des divinités. Pour le coup on reste sur des standards beaucoup plus connus. Chaque dieu ou déesse est défini par un ou deux traits, liés à ses attributs et ne sera porté que par ça tout du long. Il y avait mieux à proposer c’est indiscutable, mais bon vu que finalement on les voit assez peu, c’est un défaut assez mineur.
Au final donc une bonne adaptation de la mythologie grecque, qui reste globalement en territoire connu, mais le fait avec beaucoup d’attention et d’efficacité. La plume de Cassandre Lambert aide également beaucoup, son style agréable et accrochant accompagnant très efficacement la lecture. Bref sans être un franc coup de cœur c’est un très joli résultat.
Et enfin je valide le thème L’Oeuf de Dragon (Menu Les Aventures de Dunk et l’Oeuf) avec Le chant des Cavalières de Jeanne Mariem Corrèze.
Le royaume de Sarda, sous la coupe depuis une défaite militaire de son voisin Sabès, est en grande partie régi par les cavalières, un ordre militaire et religieux de femme chevauchant des dragons. Sophie, une jeune apprentie, se retrouve au centre des différentes intrigues politiques et religieuses du pays. La prémisse me laissait penser que j’aurais un récit de fantasy classique mais avec quelques originalités intéressantes. Et dans le fond c’est ça. Mais c’est plus que ça. Et en même temps c’est le problème.
Bon vous l’aurez peut être compris mais je n’ai pas vraiment aimé. Pourtant sur le papier il y avait largement de quoi faire. L’univers est très intéressant, plein de bonnes choses que j’aime (des dragons, des intrigues politiques et géopolitiques, des questionnements théologiques, des personnages nuancés…). Mais il manque cruellement de mise en place. On est lancé dedans assez brusquement, avec très peu de pistes de compréhensions. En conséquence on se raccroche aux éléments plus classiques et les originalités nous échappent malheureusement souvent. C’est très dommage car le roman a beaucoup de choses intéressantes à nous proposer, mais l’univers paraît rapidement trop touffu et dense. Et en soit ce n’est pas que le problème d’être lancé dans un univers complexe sans être pris par la main le problème. Ça n’aide pas mais on peut s’accrocher et suivre. Le problème c’est plus que le récit traite la majorité de ces éléments comme allant de soi et ne les place que rarement au centre du récit. Je prends l’exemple des dragons, largement mis en valeur tant que la couverture que dans le résumé et même essentiels dans l’univers (même le titre vient de là). Et pourtant ce n’est finalement qu’un élément secondaire, dont on aurait pu se passer assez facilement.
J’en viens à l’histoire, et pour le coup je pense que le roman se prend vraiment les pieds dans ses effets. Car si l’intrigue donne une impression d’originalité et de complexité, elle est finalement assez classique. C’est aggravé par le fait que les petites citations au début des chapitres nous spoil beaucoup d’éléments scénaristiques. Le résultat est simple, personnellement je ne me suis senti à aucun moment investi dans les évènements (ce qui n’a pas été aidé par les personnages, j’en reparlerai). Et c’est dommage car je suis loin d’exiger de l’originalité à chaque lecture. Je suis même plutôt du genre à considérer que le classicisme a de nombreuses vertus, mais je suis malheureusement resté en dehors. C’est d’autant plus dommage que l’intrigue est en soit plutôt bonne, classique mais bonne. Je lui mettrait deux défauts principaux. Déjà l’agencement des intrigues donne l’impression d’un monde assez réduit, où les enjeux politiques et religieux se résument aux interactions d’une douzaine de personnages (je suis un peu sévère mais ça a vraiment été mon ressenti durant toute la lecture). Deuxièmement, la fin est très abrupte et me fait me demander quel est l’enjeu réel de l’histoire. Alors oui je vois de quoi il s’agit factuellement, mais ça donne l’impression que toute la partie politique, qui représente pourtant la majorité du roman, n’était qu’une toile de fond. Je sais qu’il y a une suite, que je lirai peut-être, mais je trouve que ce tome là manque un peu de structure propre.
Enfin on va évoquer le cas des personnages. Et je vais faire rapide de peur de me répéter. En soit la majorité va entre le correct et le plutôt bon. Aucun ne m’a particulièrement marqué (ni en bien ni en mal), et tous remplissent très bien leurs offices. J’ajoute qu’on a droit à de bons dialogues, dont certains sont même très savoureux. Bref dans l’ensemble j’ai peu à redire. Rien n’est exceptionnel, mais rien n’est honteux et c’est un résultat tout à fait respectable. J’ai eu par contre beaucoup plus de mal avec le personnage principal. Sophie est en effet très étrangement construite. On ne sait pas vraiment ce qu’elle veut ni même quelle est sa personnalité. Tout tourne autour d’elle mais elle paraît presque détachée. Alors j’ai conscience que ça fait partie du personnage. C’est l’enjeu principal du roman pour elle, échapper au destin qui a été tracé pour elle et affirmer sa propre voie. Sauf que j’ai trouvé que le rendu lui donnait un côté artificiel. On ressent trop qu’il s’agit d’un personnage de roman et elle manque souvent de naturel. Et surtout, elle est assez peu attachante. Et comme tout le roman repose sur ses épaules, non seulement ça n’aide pas à rentrer dans l’histoire, mais ça atténue aussi l’impact des autres personnages, qui sont principalement définis par rapport à elle.
En somme, je pense que je suis surtout passé à côté du roman. Je vois ses qualités et je vois ce que l’auteure a essayé de faire, mais je n’ai pas réussi à accrocher. Je pense qu’il aurait gagné à avoir une forme plus classique, sacrifier un peu de l’effet stylistique pour gagner en humanité. En tout cas, personnellement, j’aurais davantage apprécié ma lecture, qui en l’état a été un peu tiède.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 1 semaine par
R.Graymarch.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
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Anunka
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Je valide :- Menu Série télé / Popcorn : un livre qui parle d’un livre, d’un film ou d’une série télé
- avec Défaillances Systèmes (Journal d’un AssaSynth, tome 1), de Martha Wells dont je parle ici
Le narrateur, un androïde, passe son temps libre à mater des séries télévisées
Fitz
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Je valide le thème Aerion Targaryen : un personnage flamboyant avec Le Dévoreur de Soleil Tome 2 : Les Ténèbres Hurlantes de Christopher Ruocchio. (Difficile de faire plus flamboyant que notre protagoniste).
Un tome beaucoup plus régulier que le tome 1 (en tout cas dans mon appréciation), avec des questionnement intéressants, notamment sur la nature de l’humanité, de l’univers et des machines. Une intrigue qui, sans atteindre pour l’instant les sommets de mes livres favoris, m’a tenu tient en haleine de bout en bout. C’était déjà présent un peu dans le tome 1, mais ce tome 2 comporte plusieurs passages qui donnent l’impression que le livre nous ouvre la porte vers un univers interdit, vers les secrets les plus profonds de la mécanique qui compose l’univers, sans jamais entrouvrir totalement la porte. C’est très difficile à décrire, mais j’ai vraiment ressenti un sensation d’émerveillement assez primaire dans ses moments là, ou dans certains cas un dégout profond. La prose très fleurie de Christopher Ruocchio sert vraiment le récit, et ces passages là en particulier.
Bref, une lecture très plaisante.
Néanmoins, je ne peux pas dire que j’ai tout apprécié du second tome de ce space opera.
En effet, les personnages, bien que fascinants dans leur nuance et leur complexité, m’apparaissent pour la plupart assez antipathiques, à des degrès divers, et j’ai du mal à combler entièrement la distance qui me sépare d’eux.
Mais c’est un problème récurrent que j’ai avec certaines oeuvres de SF, notamment Dune, une des inspirations de Christopher Ruocchio pour écrire Le Dévoreur de Soleil.
Anunka
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Je valide :- Menu Personnages / Aerion Targaryen : un personnage flamboyant
- avec Les Deux Royaumes (Calame, tome 2), de Paul Beorn, dont je parle ici
Le Roi Lumière est un personnage flamboyant au sens littéral du terme ^^
Susu
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