[DOH6] Tour 4 : Assassinats

[JN Terreur des SpectresPosts : 1899]

Aerolys wrote:

« J’aurais bien aimé écouter ta chanson… finalement… »

« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

[Boney (Aiglon) Pas TrouillardPosts : 505]

La Grâce Aiglon suivait assidûment les cours de chant du dieu Dro’Zo Ro-Heta-Rivai. Ses progrès étaient, selon lui tout du moins, flagrants.

« Il est temps que j’en fasse profiter les autres. » Meereen continuait d’agoniser et les esprits arrivaient en nombre. Aiglon voulait leur composer une chanson en hommage.

Il était évident qu’elle ne pourrait composer une en l’honneur d’Aerolys. Elle savait si peu d’elle. Le contraire eut été étonnant, il s’agissait d’un gueux, pauvre, prolétaire, bête d’airain.

Il avait déjà croisé le vénérable ex-Sénéchal. La Grâce le savait originaire d’une lointaine contrée verdoyante située dans le couchant . On y trouve des hommes des bois qu’ils appellent « ours ». Rafford devait en avoir croiser.. peut être même était il croisé lui même pour arborer une telle pilosité et raffoler de miel au point d’en prendre des bains.

Aiglon composa cette comptine qui devait rappeler au Sénéchal son lointain pays.. Bienvenue Rafford:

 

 

Edric Dayne, aka « le vrai prince qui fut promis » au casting 2019
Troll de père en fils depuis 1960

Spoiler:

[EreksenBloqué Patrouilleur du DimanchePosts : 125]

Sandrenal wrote:

Cousin, rappelle moi les noms des bêtes d’airain affectées à la Plaza. -Le Crâne-Ras, 2 repris de justice et 3 autres qui viennent du Dédale. -C’est ça. Je me souviens que le Sénéchal était assez mécontent de cette répartition. » Le meurtre d’un Sénéchal de Meeren ne pouvait rester impuni, ni même faire l’objet d’une justice habituelle. Le Grand-Maître avait la ferme intention de demander au Conseil l’autorisation de pendre toutes les bêtes d’airain de la Plaza et de soumettre le Crâne-Ras à la question.

Vous présente mes excuses, votre honneur [j’ai bien écrit nn, pas rr, hein !], mais j’étais de garde pas loin de vous tout à l’heure, et je proteste !

Attendu que selon l’adage des livres sacrés « Foxh poulpoul’Ih, foxh happy’Ih », la voix du peuple de Meereen est la voix des dieux de Meereen, que,  ‘Ih est le génitif de Meereen ; qu’en haut valyrien, happy’Ih et harpi’Ih, c’est comme les bons dieux et les mauvais démons, même s’ils sont tous deux de Meereen ;

Attendu que, ayant été innocentés par les bons dieux  [de Meereen], les dits « repris de justice » que vous invoquez sont des innocents à la jarre judiciaire vierge ;

Attendu que, étant blancs comme sel, les dits innocents se sauraient être des « repris » mais uniquement des primo-délinquants si c’était le cas ;

Attendu que, nier la volonté des dieux, c’est blasphémer ;

Par ces motifs,

vous conseille, moi, Iroh’ksen de prendre garde à vos paroles qui pourraient être entendues par des oreilles moins bienveillantes que les miennes, et parvenir à Sa Majesté et ses gentils conseillers,  ou, pire pour vous, à celles de son bien-aimé Crâne-Ras…

Je vous salue bien respectueusement, monsieur le Grand,

votre dévoué Iroh’xen,

Bête d’Airain aux oreilles bienveillantes et à la jarre judiciaire vierge.

Ps : peu importe le nombre de boules dans la jarre et la cacophonie qui en sort (les maux de Pandor’h), les dieux murmurent à l’unisson : INNOCENT. Remarquez aussi l’ambiguïté du langage : Pandor’h désigne aussi les gens’ d’arme en haut-valyrien argosthique.

- Je me trouvais auprès d'elle quand elle est morte, rappela Ned. Elle souhaitait revenir chez elle, ici, près de père et près de Brandon. » Il l'entendait encore retentir son cri - Promets-moi -, dans la chambre où l'odeur du sang se mêlait au parfum des roses. « Promets-moi, Ned ! »... il revoyait enfin la paume s'ouvrir et répandre, noirs et fanés, les pétales de roses.
(AGOT, Tome 1, Chapitre 5, Eddard)

[Céleste Pas TrouillardPosts : 685]

« Un Z je te dis !
– Mais non c’est un S.
– N’importe quoi, signé d’un Z comme Dro’Zoro. »

En entendant cette conversation, la Grâce Çay Lez Th leva son visage face au ciel, et reçut la douce chaleur de l’illumination. Elle avait percé le secret de ce monde, elle était sereine et lucide.
« Dro, Zoro He tarivai » dit-elle dans un murmure. Les yeux fermés, elle voyait néanmoins avec ses yeux intérieurs. Son corps n’était plus, pourtant elle percevait son être dont l’étendu semblait aller au-delà de son corps physique. Des joyaux de différentes couleurs semblaient le composer. En son sein, un pouvoir alors inconnu la parcourait et s’élevait jusqu’au sommet de sa tête. Une douleur sur le front et une voix mélodieuse la sortirent de son état divin.

« Hey la Grâce, c’est quoi ton problème? T’as pris un coup de soleil ! »

Bref, il est temps de finir mes sculptures pour l’autel du Dieu du Destin, pensa-t-elle.

 

Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

[Odeon Pas TrouillardPosts : 692]

Odéon avait été très occupé cette dernière semaine (il n’avait même pas pu choisir son masque c’est dire), pourtant l’ironie du sort (ou des Had’myn) avait voulu qu’il soit la dernière personne à avoir vu Aerolys vivant, enfin si on excluait ses meurtriers. 7

Il faut dire que les effectifs des BA fondaient comme neige au soleil à tel point qu’ils n’avaient été que deux à patrouiller cette nuit là dans les arènes. Odéon serait bien resté avec Aerolys mais la nécessité de surveiller aussi bien l’extérieur que l’intérieur des Arènes les avait forcé à se séparer pour plus d’efficacité, le pauvre Aerolys avait payé bien cher ce choix. Et déjà il se murmurait dans la cité que Aerolys était le serpent et avait été exécuté une fois son double jeu découvert, si c’était le cas la théorie d’Odeon selon laquelle Brunwolf était ce fameux serpent tombait à l’eau. Quoi qu’il en soit assurer la sécurité de la ville avec aussi peu d’effectifs devenait chaque jour plus difficile, pas étonnant dans ces conditions que le Sénéchal se fasse assassiner quand la Grâce Verte vidait les pyramides avec espoir d’assurer sa sécurité.

Une bonne nouvelle était malgré tout arrivée: les Fils de la Harpie avaient échoués à assassiner une Grâce, on pouvait donc espérer vite obtenir leurs identités et ainsi les juger dans les règles de l’art. En attendant Odéon devait se dépêcher de prendre une importante décision: « Et pourquoi pas un masque de toucan la prochaine fois » ! 

N'est pas mort ce qui à jamais dort et au long des ères étranges peut mourir même la Mort .

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