[DOH8] Tour 1 – Justice

  • Ce sujet contient 66 réponses, 29 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Worgen Stone, le il y a 1 année et 8 mois.
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  • #171550
    DroZo
    • Terreur des Spectres
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    6 mestres et un acolyte sont décédés cette nuit. Aussi Lord Leyton Hightower exige que des coupables soient châtiés.

    Les Conseillers ont jusqu’au lundi 11 Juillet à 20 heures pour me proposer les noms de trois accusés. Les joueurs auront ensuite jusqu’au mercredi 13 Juillet pour voter contre les joueurs qui leur semble les plus suspects…

    Je précise également que les détails des assassinats arriveront par mail aux concernés demain matin.

    MJ du jeu de rôle sur forum Les Prétendants d’Harrenhal (LPH).Rejoignez-nous !
    A.k.a. Fanta le Fantôme avec des bulles dans DOH10.

    #171572
    Sylvia
    • Éplucheur avec un Économe
    • Posts : 28

    Après quelques rapides réflexions, Sylvain avait déjà quelques idées sur certaines personnes louches et d’autres pas du tout… Mais comment le présenter sans créer méprise et suspicion. Et surtout, sans finir accusé et châtié. Il avait bien plus important que lui à protéger.

    Il finit par se dire qu’il valait peut-être mieux ne rien dire et attendre les plus fines analyses qui viendront des conseillers.

    Ainsi, il continua ses enquêtes personnelles et alla interroger La main de Thys, Darkdoudou, Hiziel, Don Celmar, Little Big et Worgen Stone. Il devait bien y avoir un ou deux fruits pourris dans ce panier de mestres…

    #171581
    Eridan
    • Vervoyant
    • Posts : 5936

    Jessica Fléchier connaissait bien la Citadelle des Mestres. Elle avait côtoyé nombre d’entre eux au fil des ans, et savait parfaitement comment ils fonctionnaient. Un milieu d’hommes, fermé, replié sur lui-même, s’ouvrant lentement et difficilement à la nouveauté. Qu’une femme savante et déterminée se présente devant eux … La plupart adoptait une attitude mélangeant condescendance et fausse amabilité, d’autres se sentant menacés devenaient hautains, voire agressifs. Rares étaient ceux qui se montraient authentiquement bienveillants parmi cette coterie . Jessica les mettait d’autant plus mal à l’aise, qu’elle avait écrit plus de livres que la plupart des mestres, qui se contentaient de recopier les ouvrages des autres. De plus, ses déductions ingénieuses l’avaient rendue fameuses dans les Sept Couronnes.

    Elle savait donc qu’elle rencontrerait de l’hostilité … mais aussi quelques alliés authentiques à la Citadelle. On tenterait de l’empêcher d’enquêter ; ça se passait toujours comme ça. Et d’ailleurs, qu’avait-elle à voir, finalement, avec cette histoire ? Elle ne connaissait aucune des victimes, pas plus que les assassins … Du moins pour l’heure, car elle était bien résolue à résoudre ce mystère.

    La Citadelle ne lui étant pas inconnue, Jessica parvint à passer discrètement sans attirer l’attention. Une bande d’acolytes à mine patibulaire ne s’arrêtèrent même pas, lorsqu’elle les héla pour leur demander où les meurtres avaient été commis. « Ces gens sont trop absorbés par leurs études, » se dit-elle. Un grand classique ! L’histoire se répétait.
    Qu’à cela ne tienne, un peu d’observation et une fine déduction suffisait à trouver la réponse : il suffisait de suivre les corbeaux.

    Personne n’ayant encore songé à les ramasser, les cadavres de la nuit régalaient toujours les corbeaux. Trop habitués à la proximité des hommes, les volatiles ne craignaient guère les vivants qui s’agitaient autour d’eux. Ils redoutaient encore moins les morts. Jessica dut faire de grands gestes pour chasser les charognards sur l’un des cadavres. Elle examina le corps avec attention, puis regarda les lieux. Elle repéra rapidement ce qu’elle cherchait ; une trace de pas. Le reste n’était que logique et déduction. Rapidement, Jessica dégaina sa plume et son parchemin et elle rédigea un mot pour les Conseillers :

    Chers Conseillers,

    J’ai trouvé une trace de botte dans l’herbe, près des cadavres. Du 42. La semelle droite se décollait légèrement et les lacets de la botte gauche étaient mal noués. Elles étaient noires, ou marron … peut-être même rouges, ou vertes, mais sûrement pas pervenche.

    Je partage avec vous cet indice capital, afin de faire avancer l’enquête. Je ne doute pas que vous trouverez et condamnerez le propriétaire de ces bottes.

    Détectivement votre,

    Jessica Fléchier.

    L’enquête avançait … à grands pas.

    #171614
    Worgen Stone
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1461

    La plupart des victimes lui étaient inconnues.

    N’étant cet ivrogne de Buveur de la Treille et ce pauvre boiteux de Jean-Rémy qui venait à peine de prononcer ses voeux.  Après le discours du conseiller Fitz, il avait clamé partout ses doutes quant à un complot interne. Et il avait été assassiné le soir même. Y avait-t-il là un message ?

    Worgen voyait les semences du chaos s’enraciner. Mais un complot de Fer-Nés ? Improbable. Risible, même ! Les Fer-Nés étaient des pillards, incapables de se fédérer, désobéissants, individualistes.

    Des Fer-Nés infiltrés ? Ridicule. La première menace venait des femmes qui se croyaient légitimes à porter la chaîne sans titre ni loi. Elles, avaient un intérêt à des massacres en série de mestres !

    D’autres dissensions se faisaient jour : les septuaires étaient plein à craquer, et les invitations à se faire baptiser dans la lumière de Sept étaient martelées par des crieurs de rue. « Le baptême vous protégera ! »

    Le doute, la division et la méfiance allaient ronger la Citadelle.

    #171631
    Hizieł
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 179

    En revenant à la Citadelle, ce jour-là, il sut que quelque chose d’horrible s’était produit. Pourtant, jamais il n’aurait pu imaginer un drame de cette ampleur. 

    Il avait passé la nuit entière dans le septuaire Etoilé, constituant la dernière étape de son tour des septuaires de la ville pour consigner les fêlures et faiblesses du bâti et ainsi estimer les travaux à conduire pour les remettre en état. Ce travail de longue haleine était initialement dévolu à la Foi, mais les septons manquant de connaissances techniques, les mestres de la Citadelle avaient progressivement repris cette charge, bien que profanes. Le maillon d’étain blanc, associé à l’architecture, avait été le tout premier qu’il acquis à la Citadelle et c’est donc tout naturellement qu’il avait accepté, voilà de nombreuses lunes maintenant, cette charge qu’il appréciait beaucoup. Ce travail minutieux était conduit au moins tous les changements de saison, et prenait de nombreuses semaines pour être mené à bien. En effet, les septuaires étant constamment emplis le jour, une grosse partie de la tâche était menée les nuits, durant les phases de pleine lune et de lune gibbeuse afin de bénéficier autant que possible de lumière naturelle, complétée par celle émanant de grands chandeliers. Il avait donc un accès privilégié à ces temples pendant la nuit, et pouvait, sur les temps de pause qu’il s’octroyait, admirer les chefs-d’œuvre qu’ils renferment sous toutes les coutures. Il n’avait jamais été tenté par la Foi mais ne pouvait que reconnaître ses vertus dans les arts : ces septuaires, dans leur architecture comme dans les richesses qu’ils abritent, constituant des exemples probants. 

    Le septuaire étoilé, le plus grand de la ville, constituait la dernière et plus longue étape de consignation ; étape qu’il venait tout juste de commencer cette nuit. 

    C’est donc uniquement aux premières lueurs de l’aube qu’il termina sa besogne, alors que les rayons de soleil traversaient les vitraux et les premiers fidèles les portes.  

    Il se hâta alors pour regagner ses appartements dans la Citadelle en espérant pouvoir se reposer, mais lorsqu’il franchit les portes de celle-ci, il appris d’un groupe d’acolytes affolés qu’il était attendu de toute urgence à l’étage des mestres. Il cru reconnaître parmi eux Aspic, brillante élève à qui il avait transmis nombre de ses connaissances en matière de guérison, et qui, à force de lectures, l’avait rapidement égalé, voire dépassé en la matière. Ne se sentant plus légitime pour lui enseigner cet art (qu’il n’appréciait guère), mais ne trouvant pas la force de le reconnaître (un mestre n’aimant pas guérir, un comble !), il avait depuis lors fait son possible pour l’éviter, non sans remords. 

    Quand enfin il arriva sur les lieux des meurtres et qu’on lui appris les noms des victimes et la façon dont ils avaient été tués, il ne put retenir ses larmes. Sa nature solitaire faisait qu’il n’était pas particulièrement proche des Mestres de la Citadelle (il n’avait même, à ce jour, aucune idée de qui était Mestre Unknown). Il vouait cependant une admiration certaine pour Mestre Niels – sa chronique historique « La Danse du Fantôme – Épopée d’un vervoyant dans l’ombre de Winterfell » trônant en permanence sur son chevet – et l’annonce de sa mort lui fit de fait l’effet d’un immense vide.

    Passé le choc et après des échanges difficiles avec Mestre Darkdoudou, avec qui il semble décidément ne rien partager, si ce n’est quelques maillons, il se réfugia près du Tribunal du Sénéchal, où il avait toujours trouvé une atmosphère réconfortante.
    Là, il tomba nez à nez avec l’Archimestre Sylvain, qui voulu tout savoir de ses activités des dernières heures. Il ne le connaissait également que très peu et ne sut donc pas décrypter le regard intense qu’il lui adressait. Il avait par ailleurs la sombre impression que l’Archimestre lui cachait quelque chose.
    Ne voyant pas quant à lui l’intérêt de cacher quoi que ce soit, il lui décrivit tout en détail, mais un détail sembla le faire tiquer lorsqu’il évoqua les septuaires.
    Il lui rappela en effet que le nombre des victimes de cette nuit tragique se portait à 7, et même plus précisément à 6 + 1, ce qui avait irrémédiablement amené beaucoup à penser que ces meurtres étaient liés d’une manière ou d’une autre aux Sept (l’Etranger constituant le 1 du 6+1).
    Hizieł s’en voulut de ne pas y avoir pensé, lorsque Sylvain lui lança :
    « Quelle coïncidence que vous ayez passé la nuit au septuaire, quand au même moment 7 mestres et acolyte de la Citadelle étaient sauvagement assassinés. Heureuse fortune pour vous, je dirais, si c’est bien une coïncidence…« .
    Il s’esquiva alors avec un regard soupçonneux, qu’Hizieł n’eut cette fois aucun mal à déchiffrer, et il ne put s’empêcher de penser que malheureusement, ce ne serait sûrement que le premier d’une longue liste parmi les membres de la Citadelle…
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Hizieł.

    De mestre passionné d'archi à archimestre déprimé dans DOH 8 - "Dans l'ombre de la Chat-rpie"
    L'incompris Winni Naz Puur dans DOH 9 - "Tous ceux qui veulent changer Meereen"

    #171638
    Fitz
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 344

    Fitz était en train de bouillir littéralement de rage tandis qu’il écoutait le commandant du Guet de Villevieille s’écrier : « Oyez, Oyez, braves gens de Villevieille, les Conseillers ont une annonce importante à faire !

    Comment se faisait il que lui, qui détestait les discours publics, se retrouve encore une fois au charbon, et en plus pour une affaire aussi sordide ! Il puisa un peu de réconfort dans le fait que ses deux collègues Conseillers étaient cette fois là pour l’épauler. Un peu rasséréné, il prit un air important et proclama : J’accuse ici le dénommé Quentyn Tully, Archimestre de son état, et le condamne à la justice populaire (enfin les acolytes, les mestres et les archimestres, les autres, soyez déjà heureux d’être sous la protection de Lord Hightower et de la Citadelle. De quoi est il accusé me direz-vous ? Et bien de plusieurs méfaits aussi odieux les uns que les autres . Il est tout d’abord soupçonné d’avoir participé à l’odieuse nuit de massacre qui s’est déroulée récemment à Villevieille. De plus, plusieurs sources que nous jugeons fiables nous ont affirmé que cet ersatz de Tully se livrait à de la contrebande des réserves de poisson séché stocké à Villevieille usant et abusant de sa position d’archimestre pour exfiltrer de la nourriture d’une ville en état de siège ! Ces mêmes sources nous ont affirmé que le commanditaire de ce poisson séché n’était autre qu’Euron Greyjoy, ce qui semble cohérent si l’on prend en compte la forte possibilité qu’il soit impliqué dans la vague d’assassinat d’il y a quelques jours. De tels crimes ne méritent rien d’autres que la mort, n’êtes vous pas d’accord ? Quelques acclamations s’élevèrent, mais la plupart des gens le regardaient d’un air inquiet. Déçu de ne pas avoir produit son effet, il sentit tout à coup son ulcère à l’estomac, qu’il pensait pourtant apaisé depuis des années, se rappeler à lui. C’était mauvais ça, il ne pouvait pas se permettre de rester alité pendant un moment aussi critique de sa vi(ll)e, et pourtant il sentait bien que un peu de repos serait nécessaire… Toussotant pour masquer sa douleur, il déclara ensuite d’un air théâtral : je passe maintenant la parole à ma collègue Lady Macbeth, elle aussi a une annonce importante à vous faire !

    #171640
    LadyMacbeth
    • Éplucheur avec un Économe
    • Posts : 42

    Lady Macbeth essayait de reprendre un peu de contenance. Cela faisait combien de temps qu’elle ne s’était pas retrouvée devant autant de monde ? Une chose est sure, ça ne datait pas de la veille. Pour dire, ce rassemblement la stressait tellement qu’elle avait failli « rater » l’heure de rendez-vous, si les deux autres conseillers n’étaient pas venus toquer à sa porte elle ne serait sans doute pas là.

    Elle fixa à nouveau la foule alors que Fitz parlait. Son regard se posa sur les bancs des mestres, maintenant bien moins remplis qu’à l’origine… Evidemment, les meurtres de cette nuit particulièrement sanglante les avaient menés à soupçonner les mestres restants. Et ils devaient certainement s’en douter. Elle retint un frisson de dégoût quand ses yeux se posèrent sur Darkdoudou, cet homme détestable qui se sentait au-dessus des femmes. Et bien, il allait vite déchanter.

    Quand Fitz eut fini, il se recula pour laisser la place d’orateur. Lady Macbeth comprit l’allusion et s’avança à son tour pour prendre la parole. Elle balaya la foule du regard avant de s’adresser à elle, d’une voix forte et neutre, essayant de redresser un maximum son dos.

    « Bien, je pense que vous n’attendez qu’une chose de moi actuellement : que je vous révèle notre deuxième accusé. Je ne vais donc pas vous faire languir plus longtemps. Au nom de la justice, nous accusons mestre Darkdoudou pour les meurtres de la nuit dernière. »

    Les voix s’élevèrent parmi l’assemblée, chacun discutant vivement avec son voisin. Lady Macbeth se força à reprendre la parole.

    « Sa position de mestre ainsi que le fait qu’il soit réfractaire à la bonne évolution de la Citadelle, notamment celle impliquant l’intégration des femmes, ne nous inspirent guère confiance. En espérant que vous considérerez cela, je laisse la place au troisième Conseiller» dit-elle avant d’incliner la tête, clôturant ainsi son temps de parole.

    Elle retourna à sa place à l’arrière sans même jeter un coup d’œil aux mestres. Annoncer cela avait bien été sa seule satisfaction en tant que Conseillère. Tandis que leur dernier collègue s’exprimait, elle songea au fait que puisqu’elle était enfin hors de sa chambre après plusieurs jours à s’y cloisonner, elle pourrait bien en profiter pour aller boire un verre avant de reprendre leur sombre travail de traque…

    "Hie thee hither,
    That I may pour my spirits in thine ear,
    And chastise with the valour of my tongue
    All that impedes thee from the golden round,
    Which fate and metaphysical aid doth seem
    To have thee crowned withal."
    Lady Macbeth, William Shakespeare

    #171643
    CorbeauRouge
    • Frère Juré
    • Posts : 52

    Pendant que ses camarades conseillers Fitz et Lady Macbeth prononçaient le début de l’allocution du Conseil devant un public d’archimestres, mestres et acolytes encore abasourdis par les événements de la nuit, le Corbeau Rouge préférait observer les réactions et attitudes des participants. Il avait notamment cru déceler un certain soulagement sur les quelques visages féminins présents parmi la foule lorsque Lady Macbeth avait annoncé la mise en accusation du mestre Darkdoudou, connu au sein de la Citadelle pour ses positions rétrogrades quant à l’acceptation des femmes dans l’ordre des mestres.

    Lorsque vînt le moment pour lui de prendre de prendre la parole, le Corbeau Rouge se sentit gagné par une certaine exaltation :

    « Habitants de la Citadelle, tout comme mes co-Conseillers Fitz et Lady Macbeth, je ne peux que compatir à votre douleur. La Citadelle, en cette nuit tragique, a perdu six mestres particulièrement compétents dans leur domaine, ainsi qu’un acolyte très prometteur. Mais en plus d’être des hommes de savoir et de devoir, ils étaient pour nombre d’entre vous des amis, des frères. Je peux vous garantir qu’ils ne seront pas oubliés et que leur mémoire sera honorée ! Mais il nous faut continuer d’avancer, continuer notre combat contre la Mort s’étant matérialisée sous la forme d’un Kraken ! Pour cela, il nous faut condamner et exécuter tous les traîtres ayant souillé ce havre de paix que devrait être la Citadelle. Il nous faut condamner l’archimestre Quentyn, le mestre Darkdoudou, mais également une autre personne. Vous vous êtes probablement rendu compte qu’au cours des derniers jours, un des mestres ayant survécu au massacre, et ayant de surcroît manifesté de la sympathie pour les idées nauséabondes de mestre Darkdoudou, s’est montré particulièrement curieux vis-à-vis des règle de fonctionnement de votre ordre. On pourrait pourtant penser que quelqu’un ayant passé toute sa vie au service de la Citadelle en connaîtrait toutes les règles, tous les rouages… Il existe une raison très simple à cet étrange comportement : j’accuse le mestre Worgen Stone d’être un pillard fer-né ayant usurpé le titre de mestre et d’avoir participé aux assassinats de la nuit dernière ! A ce titre, je me remets à votre sagesse et vous demande de voter sa condamnation, afin qu’il soit pendu aux remparts de la ville et que sa dépouille avertisse les barbares menaçant notre cité du sort qui leur sera réservé s’ils devaient tenter de nous attaquer ! Je sais que cette décision pourrait sembler difficile à prendre pour certains, mais elle est nécessaire pour que Villevieille retrouve sa quiétude et que la Citadelle, poursuive sa quête de savoir et remplisse sa mission de formation. Soyez courageux, gardez espoir, et surtout conservez votre lucidité lorsque viendra l’heure du vote. La ville et le royaume comptent sur vous, ne les décevez pas ! »

    Quand une fois son discours terminé le Corbeau descendit de son perchoir, il entendit un certain brouhaha gagner la salle. Que disaient ces maîtres du savoir, que pensaient-ils ? Suivraient-ils les instructions qui leur avaient été données ? Les Conseillers le sauraient bien assez tôt mais en attendant, ils devaient se retirer afin de poursuivre leur enquête tandis que le vote des mestres se tiendrait.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par CorbeauRouge.

    DOH8 : Bran Helioz, Conseiller tyroshi au service de Villevieille

    DOH9 : Mirri, Grâce alcoolique et révolutionnaire

    DOH10 : Ser Denys Stone, Change-peau et Tourne-casaque

    #171646
    Tamacti_Jon
    • Éplucheur avec un Économe
    • Posts : 33

    La justice des conseillers était bien entendu celle à suivre et Tamacti allait se plier à cette réparation Divine.
    Cepandant, il ne pouvait se défaire de cette idée tenace et excitante « les Mestres récemment arrivés dans l’ordre devraient être torturés, ils doivent dévoiler au mpnde leur culpabilité. Car a-t-on déjà vu un Mestre innocent? ».
    Au besoin, il accepterait de se voir confier cette sainte mission.
    Il continua de dérouler le fil de ses pensées purificatrices avant de tomber chaine à chaine avec L’Archimestre Sylvain.
    Leur bonne entente grandissait de jour et jour.
    Ils s’accordèrent enfin pour aller finir la soirée atablés devant de belles poêlées et quelques chopes de bières finement brassées.

    #171648
    FeyGirl
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    FeyGirl se réveilla fourbue, le dos endolori et les muscles meurtris. Son matelas était défoncé par des générations de voyageurs, la porte laissait entrer les bruits de pas des soudards de la taverne, et les volets de la fenêtre claquaient avec la brise. Elle n’avait pas pu s’offrir meilleur refuge et craignait que sa situation ne s’aggrave par manque d’argent.

    Quand elle descendit dans la salle principale, elle commanda du pain chaud, du miel et une bonne rasade de bière. Sa tante lui avait toujours dit de se méfier de l’eau des grandes villes, souillée par les déjections des hommes et des animaux. Elle entama une tartine, dure et sans saveur ; elle but sa bière, éventée et tiède. La journée commençait mal.

    Les tablées bruissaient de clameurs étouffées. C’est seulement après s’être rassasié qu’elle nota l’ambiance lourde et les mines inquiètes. Elle tendit l’oreille aux propos de ses voisins.

    — Assassinés, je vous dis !

    — Et quelle manière ! souligna un vieux marin desséché. Il paraît qu’ils ont été égorgés.

    — Non, répliqua un jeune matelot à la voix aiguë, le garde m’a dit qu’ils étaient étripés, avec du sang partout.

    — Mais non, souffla un quatrième larron, ce sont des corbeaux qui ont fait le coup : ils ont même dévoré leurs yeux.

    — Ça, ce n’est pas possible.

    FeyGirl regarda au fond de sa pinte. Des assassinats ? Ici, à Villevieille ? Est-ce lié aux boutres Fer-Nés qui bloquaient la sortie de la ville ? Elle s’immisça dans la conversation.

    — Qui est mort ? Et qui a tué ?

    — Des mestres, ma jolie. Six d’entre eux, te rends-tu compte ? Et un jeune acolyte. Ce sont les hommes du Kraken qui ont fait le coup : ils veulent affaiblir la citadelle et trouver un moyen de pénétrer nos défenses sans coup férir.

    Son sang se glaça. Les Fer-Nés ? Elle avait entendu maintes histoires effrayantes à leur sujet : les pillages, les enlèvements, leurs meurtres de pauvres paysans isolés… Soudain, le danger qu’elle avait ignoré jusqu’ici lui parut palpable. Elle eut peur.

    — Ils n’ont tué que des hommes ?

    — Oui, ils doivent se réserver les femmes pour leur plaisir. Ma jolie, tu as intérêt à être avec nous, les acolytes, si tu ne veux pas devenir femme-sel. Tu vivras une vie d’esclave dans des îles rocheuses, stériles, et battues par les quatre vents. Tu devras te soumettre à un maître, un sale type que tu n’auras pas choisi et à qui tu ne pourras pas te refuser.

    FeyGirl hésita. Elle n’avait pas l’âme d’une combattante ; elle était une simple courtisane versée dans l’art de la séduction et des plaisirs. Mais elle chérissait sa liberté plus que tout, au point d’avoir refusé le mariage. Ce n’était pas pour envisager aujourd’hui le destin d’une femme-sel !

    Des exclamations venaient de la grande place. Tous se précipitèrent dehors, clients et taverniers, pour écouter une déclamation publique.

    Les trois conseillers se succédèrent à la tribune. Richement vêtus, l’air altier et déterminé, ils haranguaient la foule. FeyGirl s’étonna de trouver une femme parmi les Conseillers de Lord Hightower. Cette ville recélait maintes surprises. Ils annoncèrent mettre au vote trois assassinats. Encore des hommes.

    Il ne faisait pas bon faire partie de la gent masculine, ces jours-ci à Villevieille.

    FeyGirl se retira dans sa chambre, en pleine réflexion. Sa seule chance de survie était-elle de rejoindre la cohorte des acolytes des mestres ? Elle ne se voyait pas habillée en triste robe grise, mais après tout, son brin de culture et de savoir transmis par son oncle et sa tante, qui avait longtemps enchanté ses exigeants amants, pourrait peut-être aujourd’hui lui permettre de passer les épreuves de la Citadelle ?

    D’ailleurs, quelles étaient ces épreuves ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par FeyGirl.
    #171649
    La main de Thys
    • Frère Juré
    • Posts : 73

    Avant l’heure fatidique du discours des conseillers, je croisai dans le couloir menant à la grand salle l’archimestre Sylvain, visiblement en quête d’informations. L’agressivité de son discours envers les quelques mestres survivants me paraissaient exagérée, pourtant je n’eu aucun arguments à lui présenter pour défaire sa thèse. Les faits de la veille étaient trop graves pour ignorer les préoccupations de mes frères. Je le quittais en pensant que je ferais mieux de fermer ma porte à double tour cette nuit, le tout sans m’empêcher de remarquer la forme étrange que prenait son ventre quand il se tenait de profil. Hm…

    La grand salle… Les accusations allaient déjà bon train avant le discours des conseillers… Deux de mes frères mestres leur étaient clairement rentrés dans l’oeil. Les accusés semblaient garder le silence, espérant probablement que d’autres parlent pour leur défense. Les autres, en revanche, ne perdirent pas une seconde et passèrent à l’attaque dès l’instant où les noms des trois têtes à couper sont tombées. Fusaient alors des arguments de tout genre : misogynie, anti-progressisme, assassin, racaille de fond de bassine… Impossible de savoir qui de ces auteurs d’insultes de bas étages était réellement remonté où participait pour cacher sa complicité… Impossible de dire, fait plus important, si ces accusés l’étaient pour une bonne raison. Excepté le voleur de poisson bien sûr, crime qui doit être à mon goût très sévèrement puni. 

    En attendant, les conseillers ne semblaient pas avoir envie de me punir pour mon échec de la veille. Ou bien peut être ont-ils simplement des affaires à résoudre plus importantes avec les nominés du jour…

    Les hommes sont comme les nuages. Ils sont chassés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui souffle là-haut.

    #171650
    Worgen Stone
    • Pisteur de Géants
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    Les cartes, plans et portulans rassemblés par Worgen lui échappèrent en entendant les accusations portées par le Conseiller Corbeau Rouge.

    Est-il possible qu’il ignore qui je suis ? Se demanda-t-il en ramassant les parchemins. Est-il envisageable qu’il n’ait pas gardé le souvenir de ma visite à son comptoir ?

    La raison invoquée était tellement illogique, ridicule, risible… que la consternation pétrifiait Worgen.   Se justifier, et couvrir le Conseiller de ridicule ? Se taire, et subir un emprisonnement au minimum gênant… et risqué ?  

     

    #171663
    Sylvia
    • Éplucheur avec un Économe
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    Sylvain avait réussi à interroger les six mestres restants. Certains étaient coopératifs, d’autres moins… Et d’autres encore avaient regardé son ventre d’un œil suspicieux. Il demandera une nouvelle robe bien plus ample pour mieux cacher ses formes.

    Toujours est-il que les informations glanées ne l’avaient pas bien avancé. Il travaillait à la bibliothèque de Hautjardin et n’avait jamais eu à mener d’enquête. À vrai dire, la communication n’était pas son fort et il s’en rendait bien compte.

    Il finit donc par suivre les consignes de vote données par les conseillers. Le résultat tombera ce soir… Mais nous ne saurons peut-être jamais si ces accusations auront été justes.

    Sylvain, qui ne croyait en aucun Dieu, se surprit alors à prier les Sept que ce massacre épargne leurs vies.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Sylvia. Raison: Oubli de mettre en italique pour le RP
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Sylvia. Raison: Correction de fautes
    #171675
    Grendel
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    Grendel Flowers avait enfin fini de cuver son vin. Il lui avait fallu près d’une heure pour s’extirper du filet de pêche dans lequel il s’était endormi (évanoui serait plus juste), et il avait décidé alors de recouvrer ses forces dans la taverne la plus proche. L’ardoise qu’il y avait laissée le contraignit toutefois à rentrer dans sa cellule de la citadelle, non sans avoir au préalable rappelé au tavernier son arbre généalogique, certes complexe, mais suffisamment prestigieux pour qu’une place au Haut Conseil de Villevieille lui ait été proposée quelques mois auparavant.
    Dans un de ses rares moments de sobre lucidité, Grendel avait décliné l’offre : il commençait à peine à forger sa chaîne, et il sut trouver en lui suffisamment d’honnêteté intellectuelle pour estimer qu’il n’était pas légitime à une telle charge. Sans doute l’exposition que représentait ce poste prestigieux fut-il également un frein à son ambition… le Kraken semblait menacer depuis quelques temps les institutions villevoises. 

    Grendel marchait depuis de longues minutes, l’esprit embrumé noyé dans ces réflexions et les vapeurs d’alcool, lorsqu’il remarqua l’agitation qui gagnait les alentours de la Citadelle. Il était question de meurtres, de justice… Des mestres avaient été assassinés, la plupart étranglés par leur propre chaîne. Avec un sourire désabusé, Grendel Flowers estima que la sienne était tellement embryonnaire que son éventuel agresseur aurait eu bien du mal à lui faire faire le tour de son cou. 
    Un frisson lui parcourut l’échine : un acolyte également avait été victime de cette terrible nuit. 

    En arrivant devant la porte de sa cellule, il constata que celle-ci était ouverte, et qu’un pli scellé était posé sur sa couche. Le cachet était celui des conseillers, et contenait des indications, fort succinctes à son goût, sur les avancées de l’enquête et les pistes suivies pour châtier les suspects. 
    Certains noms surprirent l’acolyte… non pas qu’il avait des amis parmi ses pairs, mais certains étaient déjà assez hauts placés dans l’institution.

    Grendel Flowers se laissa tomber sur sa couche, en constata une fois de plus l’impeccable inconfort, et se massa les tempes.

    Des choses sérieuses étaient en branle. Sa vie allait sans doute être en danger… mais de formidables opportunités allaient se présenter… Peut-être serait-il alors temps d’étouffer cette bonne conscience qui lui avait valu de gouter au confort sommaire des acolytes au détriment des lits bien garnis des pontes de la Citadelle… (il avisa une bouteille renversée désespérément vide dont le goulot dépassait de sous sa couche)… et aux caves de celle-ci… 

    Spoiler:
    #171685
    Aerolys
    • Fléau des Autres
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    Aera était descendue au cachot. Pas pour un crime mais parce qu’elle était affectée aux corvés concernant l’apport des repas aux prisonniers.

    Elle trouvait sa peine beaucoup trop dure. Elle avait juste pris un pain au lard aux cuisines sans demander la permission et c’était fait prendre la main dans le sac. Servir de bons petits plats aux prisonniers, puis quoi encore ?

    Elle passa enfin devant la cellule de mestre Darkdoudou. Un homme si fier mais tellement injuste envers les acolytes et mestres qui n’étaient pas de son sexe. Elle faillit lui jeter son repas à la tronche mais se retint, se disant que ce n’était pas juste.

    Bizarrement, elle était prise de pitié envers cet homme. Peut-être souffrait-il ? Elle cherchait sans doute une excuse pour le mestre déchu mais on ne lui demandait qu’une seule chose… servir le repas aux prisonniers.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Aerolys.

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    Spoiler:
    #171690
    Ædianys
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 852

    Tout comme ses amis, Aedianys avait été réveillée avec les rumeurs de meurtre à la Citadelle. Sept morts, tous étranglés avec leur chaîne. Elle ne connaissait aucun des morts, mais une chose était sûre, les fer-nés étaient coordonnés, méthodiques et nombreux. L’annonce des accusés la prit cependant au dépourvu : Darkdoudou et WorgenStone ? Ces deux là avaient une sale réputation à la taverne du Mutin, mais quel infiltré prendrait le risque de s’afficher ainsi ? Ou bien avaient-il espéré que l’hégémonie masculine persiste à la Citadelle et qu’ils soient ainsi promu plus facilement ? Ou tout cela ne serait-il qu’une ruse visant à s’exposer pour être mieux invisible, comme dans ce livre d’Eddard Peaux ? Sa tête commençait à lui faire mal, et elle se décida à retourner à la taverne pour peaufiner son discours.

    « Camarades et amies, putains et marchandes, écoutez-moi ! Une page se tourne à Villevieille, et il est temps pour nous de montrer notre force. Les fer-nés sont là, dehors, l’ultime obstacle face à notre libération ! La mort, l’esclavage et le pillage sont tout ce qu’ils connaissent. Faces à ces barbares ignares, nous devons nous serrer les coudes. Mes sœurs acolytes, trop longtemps nous nous avons vu refuser des maillons qui nous revenaient de droit ; je dis : réclamons-les aujourd’hui ! Pour le bon fonctionnement de la Citadelle, certains d’entre nous devront reprendre la responsabilité des défunts, et je compte sur vous pour vous montrer nombreuses à ces postes ! Enfin, j’aimerai porter un toast au défunt Les. T. Val qui a trinqué plusieurs fois sous ce toit. Puisse le Père le juger équitablement. »

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    « We princes make our careful plans and the gods smash them all awry. »
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    #171692
    Worgen Stone
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1461

    Exécuter un guérisseur – même à raison, mais a fortiori à tort – en temps de guerre alors que la population est en outre confrontée  à une canicule et bientôt une épidémie…
    Villevieille, temple de l’instruction et de l’intelligence depuis des millénaires, était sans doute devenue le siège d’une corruption aussi lamentable qu’illogique.  Quel manque de vue à long terme ! A moyen terme même !
    Worgen se demandait qui allait assurer les gardes sur l’île Sanglante.

    Outre les affaires courantes, il y avait lieu de s’inquiéter de l’état de santé des Mestres et Acolytes présents au moment du premier catapultage d’entrailles de poissons infectés. Certains d’entre eux présentaient déjà des abcès qu’un épidémiologiste averti reconnaitrait comme les premiers signes des pustules rouges (que certains appelaient à tort la vérole du singe).

    Qui allait s’occuper des soins ? Outre les six Mestres décédés, deux porteurs de l’anneau d’argent avaient été inculpés.
    Il fallait convaincre le Conseil de réintégrer les soignants suspendus dans les meilleurs délais.

    Donc, rapidement se trouver un allié.

    Worgen interpella l’acolyte Aerea de sa voix douce, et lui demanda si elle pourrait lui organiser une entrevue privée avec l’Archimestre Sylvain.

     

    #171698
    Amy Silk
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 335

    Amyris se réveilla, il ne savait plus où il se trouvait, ni quel jour on était… Sa cellule était plongée dans la pénombre. Il se leva de sa couchette et s’avança tant bien que mal vers sa fenêtre en écrasant au passage des plumes, des parchemins, froissés et tout un bric-à-brac non identifié dispersé sur le sol nu. Il fini par atteindre le loquet et tira le volet.
    La lumière l’aveugla instantanément. Il s’était pourtant attendu à ce que l’on soit en début de soirée et craignait même d’avoir raté le dîner. 
    Amyris s’assit sur sa couchette le temps de reprendre ses esprits… Apparemment il avait dormi deux jours entiers. Ou alors il ne se souvenait pas du tout de la journée de la veille. Il lui fallait absolument trouver ses amis pour qu’ils lui racontent ce qu’il s’était passé depuis leur soirée de beuverie à La Chope à la Plume d’Oie pour fêter son maillon de bronze. Et surtout, il fallait le faire avant de tomber sur un mestre ou pire, un archimestre. Son absence avait forcément été remarquée, qui avait fait ses tâches à sa place ? 
    Ignorant la bassine pleine de vomissures au pied de son lit, il enfila une tunique propre semblait-il et ses souliers puis ouvrit la porte discrètement et regarda si personne ne se trouvait dans le couloir avant de s’y aventurer.
    Après avoir monté quelques volées de marches et traversé de multiples couloirs sans croiser personnes d’autre que quelques novices à l’air anxieux, il arriva devant la cellule de ses amis Beden et Lihameon. Il allait frapper quand il remarqua que le ventail était entrouvert, il entra donc. 
    Contrairement à la sienne qu’il ne partageait pourtant pas pour l’instant, la cellule de ses deux amis était très bien rangée et parfaitement propre. Cet exploit revenait surtout à Lihameon il fallait bien le dire. Amyris fût ravi de trouver une cuvette d’eau claire ainsi qu’un linge propre qu’il utilisa pour se laver le visage et les mains. En farfouillant dans les boîtes et flacons autour il trouva ces fameux cristaux mentholés qu’utilisait son ami pour se rafraîchir l’haleine il en préleva trois ou quatre et les croqua. La fraîcheur explosa au point de le brûler mais il se força à garder les cristaux dans sa bouche. Il fallait absolument faire disparaître l’odeur de gnôle avant de se retrouver devant un supérieur. 

    《 _ … qu’on le trouve ou il va passer un sale quart d’heure, fit une voix qui se rapprochait dans le couloir.
    _ D’autant plus qu’il ne doit être au courant de rien ! J’aurais pourtant juré qu’il devait être dans sa cellule. Nous avons cherché partout !》 

    Lihameon et Beden firent leur entrée au moment où Amyris, n’y tenant plus, recracha les cristaux mentholés dans la cuvette d’eau. Beden eut l’air mi soulagé mi dégoûté mais Lihameon eut un sursaut : 
    《 _ Crétin ! Tu m’as fait peur ! Je ne t’avais pas reconnu ! Qu’est-ce qui te prends d’entrer dans la chambre des gens comme ça ? Avec tout ce qu’il se passe en plus. Et puis, qu’est-ce que tu fais là d’abord ?  À part tout salir et tout déranger ? Tu te rends compte qu’on te cherche partout depuis hier ? Tu étais où ? Bon au moins tu es vivant. Pfff… 
    Il s’attela à remettre toutes ses affaires de toilette en place au millimètres près en jettant des regards agacés à Amyris. 

    _ Tu vas bien ? Demanda Beden. Nous t’avons cherché partout, on commençait vraiment à s’inquiéter. Quand on ne t’a pas vu hier soit au dîner on est retournés à l’auberge en pensant que tu y serais peut-être mais ils nous ont dit que tu étais rentré une heure ou deux après nous l’autre soir. Alors on a pensé que Vaellyn t’avait encore donné des corvées supplémentaires. Mais ce matin non plus tu n’étais pas là et puis avec ce qu’on nous a dit… 
    Il jeta un regard étrangement effrayé à son ami.

    _ Hé, calmez-vous les gars, j’étais simplement dans ma cellule. Pas de quoi s’inquièter autant ni faire le tour de la ville hein ? dit Amyris en donnant une petite tape dans le dos de Beden qu’il trouvait décidément angoissé. 

    _ Mais on en vient pourtant ! S’insurgea Beden, comme si c’était la faute d’Amyris. 

    _ On a dû se croiser c’est tout, répondit-il en haussant les épaules.

    _ Silence vous deux, dit Lihameon. Amy, on doit te parler de ce qu’il s’est passé cette nuit. Les Conseillers viennent de s’adresser à toute la Citadelle. La ville a été infiltrée par les Hommes du Choucas, à leur tête se trouve une mystérieuse personne qui se fait appelé le Kraken et a pour but d’ouvrir les portes à Greyjoy et… cette nuit… ils ont assassiné sept personnes, six mestres et un acolytes. Et maintenant les Conseillers doivent rendre justice au nom de lord Hightower. Ils accusent deux mestres et même un archimestre d’être des infiltrés et des assassins.
    Nous devons tous nous prononcer sur leur sort… Alors fini les beuveries maintenant.》

    Amyris n’en revenait pas. Il se sentait à la fois effrayé et honteux d’avoir pu faire passer ses petits plaisirs personnels en toute insouciance pendant que des gens se faisaient tuer de sang froid…

    Il se promis de ne plus se laisser aller et se dirigea avec ses amis vers la salle commune pour prendre un déjeuner léger même s’il avait l’appétit coupé.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Amy Silk.

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    #171706
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    Du haut de son panthéon, Ursula regardait… elle aimait bien ces fer-né. Bon, ils n’avaient toujours pas compris que leur Dieu Noyé était en fait une déesse, mais qu’importe, ils étaient distrayants. Et ils lui envoyaient des âmes avec qui jouer Muhahahahaha ! Un chaton avait d’ailleurs atterri dans ses tentacules et elle s’était délectée de ses miaulements outrés. On ne voit pas si souvent que ça des chatons sous l’océan Muhahahahaha !

    Elle attendait qu’on lui serve d’autres âmes fumantes…

     

    ~~ Always ~~

    #171728
    Aerolys
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    Aera rendit visite à l’architecture Sylvain pour lui parler de la proposition de rencontré de mestre Worgen.

    La communication n’a jamais était son fort et elle balbutia lorsqu’elle transmis le message à l’archimestre. Elle était tellement intimidée qu’elle n’avait pas osé corriger le mestre en lui précisant que son nom était « Area » et non « Aerea ».

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    Spoiler:
    #171729
    de-mil
    • Pas Trouillard
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    Aera

    son nom était « Area »

    Aera ou Area, du coup ? Je suis perdu. Et j’ai perdu.

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    #171731
    Aerolys
    • Fléau des Autres
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    Aera ou Area, du coup ? Je suis perdu. Et j’ai perdu.

    HRP : Aera. Area était une faute de frappe de ma part. Désolé.

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    Spoiler:
    #171735
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Sept mort en une nuit. Personne n’avait prévu un tel massacre, y compris les Conseillers et les archimestres. Quintus devait bien l’avouer il avait sous-estimé les calamars, leur nombre, leur organisation et surtout leur détermination. Immédiatement il avait donné l’ordre d’autopsier les cadavres, mais les résultats n’avaient rien de concluant. Les causes des morts étaient bien ce qu’il semblait et aucun autre élément n’était ressorti. Il avait espéré trouver quelque chose, un preuve qui permettrait de calmer les esprits. La folie continuait à régner à la Citadelle. Ce matin même il avait rabroué deux acolytes qui voulait forcer un de leur co-disciple à retirer sa robe publiquement, afin de prouver qu’il n’était pas une femme. Quintus avait assigné les deux coupables au nettoyage des latrines pendant trois semaines, ajoutant qu’ils seraient chassés de la Citadelle s’ils récidivaient. Tout cela semblait bien dérisoire pourtant, face à la panique grandissante.

    Les Conseillers avaient désignés trois suspects. Depuis longtemps Quintus nourrissait une certaine sympathie pour son confrère Quentyn, probablement en raison de la similitude de leurs prénoms et de leurs origines à la fois nobles et obscures. Et puis la truite et l’ornithorynque étaient finalement assez proches. Concernant les mestres darkdoudou et Worgen Stone ses sentiments étaient plus mitigés. Il les tenaient en partie pour responsable des rumeurs actuelles estimant les femmes infiltrées comme véritables responsable des meurtres. Mais pouvait-il risquer de le voir exécutés en raison d’une divergence d’opinion.

    « La raison et la logique doivent régner. » marmonna-t-il dans barbe, tandis qu’il s’approchait du bureau du Conseiller CorbeauRouge. Quintus ignorait la raison de sa convocation mais il redoutait le pire. Un autre dilemme moral : pouvait-il condamner un homme (qu’il l’apprécie ou pas) uniquement parce qu’on lui avait demandé. Mais pouvait-il refuser de s’exprimer alors que tant de vie étaient en jeu. Comme toujours pour Quintus, lorsque la morale ne pouvait trancher, la raison et la logique devait y suppléer. Et la raison et la logique lui ordonnait de faire confiance aux Conseillers.

    En prenant une grande inspiration il frappa à la porte.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #171737
    Liloo75
    • Fléau des Autres
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    Liloo s’était éveillée en début de soirée. Il fallait qu’elle se remette de sa sortie de la veille, et qu’elle digère les tristes et inquiétantes nouvelles qu’elle avait apprises en revenant à la Citadelle.

    En quittant sa cellule, elle remarqua que nombre de ses condisciples étaient présents dans les couloirs, et ils paraissaient tous se diriger dans la même direction.

    Elle décida de suivre le mouvement. Après tout, elle avait dormi plusieurs heures, et peut-être que l’enquête sur les meurtres perpétrés dans ce lieu sacré avait commencé à porter ses fruits ?

    Poussée par la foule, bousculée parfois, elle se retrouva bientôt en présence de l’ensemble des membres de la Citadelle, et les trois Conseillers s’apprêtaient à prendre la parole. Avaient-ils déjà des indices ? Disposaient-ils de suspects ? Elle allait très bientôt le découvrir.

    Le Conseiller Fitz parla le premier, suivi par la Conseillère Lady MacBeth, la conclusion revenant au Conseiller Corbeau Rouge.

    Elle demeura un instant immobile, comme abasourdie. Les Conseillers avaient accusé deux mestres et un archimestre d’être les responsables du massacre survenu la nuit précédente. Ils étaient soupçonnés, qui plus est, d’être des fer-nés infiltrés au sein de la Citadelle.

    Comment des personnes si haut placées dans la hiérarchie pouvaient avoir commis de telles abominations ? Si les assassins étaient des hommes d’Euron Greyjoy qui s’étaient introduit clandestinement dans la Citadelle, cela impliquait qu’ils étaient là depuis longtemps et attendaient le moment opportun pour frapper au cœur de ce sanctuaire.

    Tout cela était insensé. Et très perturbant. Liloo voyait bien les mestres et les acolytes d’agiter nerveusement autour d’elle. La suspicion, la peur, allaient régner en maître dans les jours à venir.

    Elle préféra regagner sa cellule, afin de réfléchir à tout ce qu’elle avait vu ou entendu, au calme. Elle n’avait pas réalisé ses corvées de la journée, mais le ménage pouvait attendre, il y avait plus grave à régler pour le moment.

    Elle s’enferma dans sa chambre et vérifia que le loquet fonctionnait correctement. Le danger pouvait frapper à chaque instant. Elle sortit ensuite un carnet relié et commença à noter tous les événements qui s’étaient déroulés ces deux derniers jours. Sur cette base, elle formula des hypothèses, inscrivit les noms de ceux qu’elle suspectait (en prenant soin de coder lesdits noms) et traça à l’encre rouge des liens entre les personnes qui pouvaient avoir agi de concert.

    Elle travailla ainsi jusqu’à tard dans la nuit. Et lorsqu’elle se décida à regagner sa couche, elle découvrit une enveloppe cachetée sous son oreiller. Un des Conseillers lui avait glissé un message en son absence!

    Elle en prit connaissance, puis dissimula le précieux document dans son corsage.

     

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #171738
    de-mil
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    Après avoir effacer les graffitis incompréhensible d’un dénommé Sxybfz lb ofhfqxvrhyfe, Teto se disait qu’on ferait mieux de retrouver et d’exécuter les gens qui font des graffitis. Puis il retourna à la bibliothèque pour trier des vieux parchemins. Il aera ladite bibliothèque qui en avait bien besoin, mais cela déclencha un courant d’air qui mis le vrac dans un tas de vieux parchemins. Dans un souffle, il cria son désarroi : « C’est pas très chic, tout ça ! ».

    Alors qu’il rangeait les parchemins, l’un d’entre eux attira son attention. Un vieux texte d’un septon du nom de Mxpmywyxywtc-Bnpwynbwnd

    Idm Dwdxg e’tcy sbnid : dc kdnwyd ad ktxm id vwy, idm ldn-cdm kwdcvntcy xc atxn nbkbjdn ctynd bdiid owyd vd Kwiidkwdiid ! Idm sndewdnm b etxnnwn mdntcy vdm edmyndm. Idm Vwdxg e’tcy eded ndkdid idxnm ctem : idm edmyndm Yzbe, Adbc-Ndeh, Pxkdxn, Itnv Xcuctqc dy Ntxew, bwcmw rx’xc botihyd vx cte vd Idmm Y. Kbi, mdntcy idm sndewdnm b ytpdn. Idm mxwkbcym mdntcy…

    « Décidément, il y a beaucoup de charabia inutile dans ces vieux papiers. Pouf, à la poubelle. »

     

    Qoof^g hfosd_ow do fkj isl ùqdk hnfkj ersl oq armmf hqskfv Fj esdk hnfkj jfh:md,sfùfmj sm hrif if ksakjdjsjdrm irmh *q uqv Fj ksljrsj do fkj ksefl ilyrof w h:d!!lfl VE

    #171741
    darkdoudou
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    Du fond de sa cellule, darkdoudou essayait de se souvenir comment il avait pu arriver au cachot. Après sa prière au Septuaire, il avait été intercepté par un message urgent de l’Archimestre Silvain qui menait l’enquête sur les assassinats. Pendant l’interrogatoire darkdoudou avait répondu sincèrement et de bonne grâce à toutes les questions même s’il était surpris qu’on puisse le soupçonner : sa petite taille et son absence de force pour une fois devraient empêcher des soupçons, non ?

    Cependant quelque chose dans la forme de la robe et dans le ton de la voix intrigua darkdoudou, encore agité de sa vision d’une acolyte femme au Septuaire. Est-ce que cet archimestre pourrait être lui aussi une femme déguisée ? Il fallait tirer cette affaire au clair.

    Sans plus attendre, le visage déformé par la résolution, darkdoudou se rendit de son pas le plus rapide à l’étage des Conseillers, un endroit où il ne mettait jamais les pieds. Encore essouflé il baissa la tête en signe de respect et se mit à parler dès le seuil passé, énumérant ses soupçons tout d’un trait : la réunion du Comité pour le Maintien de la Tradition, les femmes déguisées en mestres, l’acolyte croisée au Septuaire, l’Archimestre.

    Pendant qu’il parlait, darkdoudou releva la tête et examina plus attentivement le motif de la robe du Conseiller qu’il trouvait étonnamment fleuri. il remonta encore et s’aperçut que le visage était à la fois souriant et enragé. Surtout ce visage ridé, légèrement maquillé, était indéniablement féminin ! darkdoudou se mit à bégayer puis s’arrêta complètement de parler.

    La Conseillère dit un seul mot : « Gardes ! » Et darkdoudou se retrouva au cachot. Il allait de surprise en surprise et ne s’étonna même pas quand l’acolyte qui lui apporta le repas en le regardant avec compassion lui sembla également appartenir au sexe féminin.

    Il restait un seul motif d’espoir : parmi les trois accusés qui attendaient la mort dans le cachot, il était le seul qui était ici uniquement pour des opinions qualifiées de rétrogrades alors que les deux autres étaient incriminés d’être des fer-nés au service d’Euron Greyjoy et donc directement responsables des meurtres tragiques. Il espéra que les doctes personnes qui allaient décider de son sort n’allaient pas l’oublier.

    #171745
    Ædianys
    • Exterminateur de Sauvageons
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    Idm Dwdxg e’tcy sbnid : dc kdnwyd ad ktxm id vwy, idm ldn-cdm kwdcvntcy xc atxn nbkbjdn ctynd bdiid owyd vd Kwiidkwdiid ! Idm sndewdnm b etxnnwn mdntcy vdm edmyndm. Idm Vwdxg e’tcy eded ndkdid idxnm ctem : idm edmyndm Yzbe, Adbc-Ndeh, Pxkdxn, Itnv Xcuctqc dy Ntxew, bwcmw rx’xc botihyd vx cte vd Idmm Y. Kbi, mdntcy idm sndewdnm b ytpdn. Idm mxwkbcym mdntcy…

    Attention il y a des fautes ! Et damned, encore un parchemin précieux à la poubelle. Dommage pour Mxpmywyxywtc-Bnpwynbwnd, il était vieux mais il était bien.

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    #171746
    Worgen Stone
    • Pisteur de Géants
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    L’acolyte Aera avait fait diligence.  Une faible odeur de poisson précéda l’Archimestre @Sylvia.  Après son transfert dans la loggia, Worgen s’éclaircit la gorge.  Le moment était venu de faire preuve d’éloquence.  

    « Archimestre,
    Je vous remercie pour votre visite. Je sais que vous avez beaucoup de préoccupations : la canicule, la guerre, la santé publique… Peu sont en sécurité au sein de la Citadelle, et certains qui se croient en sûreté risquent tant et plus.
    Vous, en particulier, bien que vous ayez le bon sens de dissimuler… certaines choses.
    En premier lieu, le moment ne pourrait être plus mal choisi pour opérer une réforme au sein de la Citadelle.

    J’ai vérifié dernièrement les principes et règles de notre ordre. La situation n’est pas aussi favorable que sous le reigne de Jaehaerys le Conciliateur, et déjà à l’époque, les arguments de la bonne Reine Alysanne n’avaient pas été écoutés.
    Les Acolytes et Mestresses qui n’y prennent garde courent de multiples dangers : l’exclusion de la Citadelle dans le meilleur des cas, des sanctions de la part de la Foi, et je n’ai sans doute pas besoin de vous chantonner l’histoire de Danny Flint. Vous aurez noté que le Comité pour le Maintien de la Tradition poursuit ses actions ?
    Ensuite, vous êtes sans doute instruite de la culture des Iles de Fer.
    La Citadelle vient de perdre six Mestres, qu’adviendra-t-il si les Acolytes appelées à les remplacer sont enlevées à titre de femmes-sel ? Ce sera la fin de l’hôpital public.

    Il est indispensable que ces femmes comprennent que la discrétion est encore de mise quelques temps. Il faut leur faire passer le message.

    Par ailleurs, certains ne sont pas sans avoir remarqué que vous allez prochainement nécessiter… certains soins. Vous savez, autant que moi, que l’usurpation d’identité est un délit grave. Vous ne pourrez vous rendre à l’île Sanglante quand le moment sera venu. Il vous faudra une alternative. Qui vous assistera le moment venu sinon…moi ?

    Admettez d’ailleurs qu’il serait très mal venu de faire exécuter la seule personne versée en obstétrique résidant à Villevieille, et que pendre une alliée aux remparts constituerait un message désastreux pour nos sœurs de la Citadelle, quand un peu de patience permettrait de donner un cadre légal à leur admission dans les auditoires. »

    Après s’être assurée qu’il n’y avait pas de témoins, Worgen fit glisser son large capuchon et plongea ses doux yeux de biche dans ceux de l’Archimestresse.

    « Quant à moi, comme vous l’aurez compris, je n’aurais pas eu la force physique requise pour étrangler ces Mestres. Pourrions-nous parler de mon innocence ? »

    #171747
    Worgen Stone
    • Pisteur de Géants
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    idm ldn-cdm kwdcvntcy xc atxn nbkbjdn ctynd bdiid owyd vd Kwiidkwdiid !

    Attention il y a des fautes !

    Ah bon ? Je déchiffre « Les Fer-Nés viendront avaler notre belle…(censuré) ».  Ca ne me semble pas trop grave.

    #171749
    Hizieł
    • Patrouilleur du Dimanche
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    L’acolyte Aera avait fait diligence. Une faible odeur de poisson précéda l’Archimestre @Sylvia. Après son transfert dans la loggia, Worgen s’éclaircit la gorge. Le moment était venu de faire preuve d’éloquence.

    […]

    Pourrions-nous parler de mon innocence ? »

     

    Je tiens à faire remarquer que ce message est le 666e de son auteur. Je ne sais donc quel crédit il faudrait lui apporter. À bon entendeur…

    De mestre passionné d'archi à archimestre déprimé dans DOH 8 - "Dans l'ombre de la Chat-rpie"
    L'incompris Winni Naz Puur dans DOH 9 - "Tous ceux qui veulent changer Meereen"

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