A priori, en refaisant le décompte, j’ai vu un film par semaine au cinéma cette année (dont des reprises). Y a des fois où j’y allais sans rien attendre et je n’ai pas eu beaucoup plus. Avec cette fréquence, ce n’est pas grave, ce sera mieux la fois prochaine (ou pas). Mais des fois, c’était chouette
- Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson : un an après, je reste envoûté. Pourtant, je me rappelle de moments plus faibles, voire trop lents. Mais les personnages sont attachants, on ne sait pas où ça va et c’est tellement rare. Certaines scènes restent mythiques et je me suis surpris à être nostalgique d’une époque (Californie, 1973) que je n’ai pas connue.
- La conspiration du Caire de Tarik Saleh. Intrigues à l’université islamique avec ses jeux de pouvoir plus ou moins discrets, du billard à trois bandes, des trahisons, des sacrifices etc. Le décor est somptueux, le scénario est très solide
- Everything Everywhere All At Once réalisé par Daniel Kwan et Daniel Scheinert. Un film déjanté, qui tombe parfois à plat, qui est un peu trop long mais qui surprend en bien tellement souvent que je ne peux qu’applaudir cet OVNI cinématographique. Les interprètes sont parfaits. Comme pour PT Anderson, on sent un film généreux et c’est bon vu que c’est devenu si rare
- Coupez ! de Michel Hazanavicius. Là aussi un film généreux (mais tiré d’un film japonais donc je ne sais pas quelle originalité a apporté Hazanavicius). Je l’ai revu à Noël et si le début est ultra pénible, le reste est magnifique. Une ode au cinéma, à tous les gens qui participent pour que tout se passe au mieux malgré les situations problématiques. On peut faire du mieux qu’on peut pour en fin de compte réaliser un quasi navet. Ca reste tout de même une sacrée aventure
- La Nuit du 12 de Dominik Moll : un polar sans issue (on le sait dès le début), implacable, bien joué, bien réalisé, bien mené. Un peu trop didactique sur la fin mais n’empêche que c’est du grand art
- En Corps de Cédric Klapisch : Klapisch s’était perdu pour moi et je l’ai retrouvé, ça fait du bien. Le film a ses faiblesses (les personnages de Muriel Robin et François Civil) mais le reste tutoie la perfection. Peu de films montrent aussi bien la danse (les danses. Classique et moderne), et dès le début, le réalisateur nous scie par son plan. La danseuse-actrice est aussi pour beaucoup dans la réussite. Sinon, c’est un film assez classique pour Klapisch où une personne se trouve à la croisée des chemins
- El buen patron de Fernando Léon de Aranoa : film sarcastique où on apprend à détester ce si gentil patron. Ça fait du bien
- R.M.N. de Cristian Mungiu : un peu long mais aride mais le plan vers la fin change tout. Ça en dit beaucoup sur l’Union européenne, la Roumanie et la Transylvanie
- Un autre monde de Stéphane Brizé : un peu trop de pathos avec le fils mais sinon voir un directeur d’usine subir les pressions de sa base et de sa hiérarchie, c’est assez ébouriffant.
- Les Enfants des autres de Rebecca Zlotowski. Pas un grand film mais il a le mérite de nous montrer une situation banale (un père divorcé, son ex femme, leur fille, et la nouvelle amie du père) sans qu’il n’y ait de méchant-e et c’est joli
Frissonnant au top, j’en ai pas mal surtout dans la veine de films sociaux ou témoins de leur époque : A plein temps d’Éric Gravel, Les Intranquilles de Joachim Lafosse, Rien à foutre d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, I’m Your Man (Ich bin dein Mensch), réalisé par Maria Schrader, Annie Colère de Blandine Lenoir, Le Petit Nicolas. Qu’est ce qu’on attend pour être heureux ?, film d’animation de Benjamin Massoubre et Amandine Fredon
Côté déception : Tromperie d’Arnaud Desplechin et Saint-Omer d’Alice Diop. Aucun intérêt et trop long à mes yeux. Peter von Kant est un Ozon bien faible
En reprises, La Nuit du chasseur (The Night of the Hunter) réalisé par Charles Laughton (1955), Nausicaä de la vallée du vent (Kaze no tani no Naushika) de Hayao Miyazaki (1984) et Bienvenue à Gattaca (Gattaca) d’Andrew Niccol (1997) sortent du lot
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais
Nymphadora, le il y a 1 année et 2 mois.
Nymphadora
R.Graymarch
(cela dit, je n’ai vu que Moulin Rouge de lui et je me suis dit qu’il valait mieux qu’on reste éloignés). Sinon, bien entendu Team Clerks , surtout le 1 qui est un bijou (malgré ses défauts). Je note qu’il y a un 3, faut que j’enquête
Crys
