Les Rois Maudits, de Maurice Druon

  • Ce sujet contient 40 réponses, 20 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Boney (Aiglon), le il y a 3 années et 11 mois.
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  • #85107
    John Lon Bickel
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    Et ce qui m’a gêné le plus, je ne sais pas si c’est dans le livre initial ou juste dans mon édition, ce sont les notes de bas de pages. La note de bas de page, c’est à utiliser en dernier recours, ça casse le rythme de la lecture.

    Ô DroZo, selon la façon dont je comprends ta phrase, tu es mon meilleur ami ou non Némésis de l’édition. Enfin nous voilà face-à-face ! Embrassons-nous ou battons-nous jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un !

    Je tolère très bien les notes de bas de page et hais littéralement les renvois en fin de livre. Hier, je lisais un bouquin d’histoire de Byzance, j’adore ce livre mais les notes envoyées à la fin du livre me rendent chèvre, comme Graymarch je dois lire avec un marque-page dans les notes en permanence. Et quelles notes ! Morceau choisi, sans trucage :

    • L’empereur Anastase mourut avec 320 000 livres d’or dans les caisses => Note 37 : Le montant est sujet à caution car source non fiable mais le surplus existait.
    • La muraille de Constantinople ne cède que sous Mehmet II => Note 38 : lors du siège réussi de 1204, la ville avait été contournée par la mer.
    • La conversion au Christianisme s’est achevée bla-bla malgré les protestations de certains, comme Libanios d’Antioche => Note 39 : pas d’extrait de la protestation mais les références d’une biographie.
    • Effort missionnaire de Nicolas de Sion => Note 40 : le St Nicolas qui deviendra le Père Noël.
    • Le même Nicolas fit une tournée des villages en offrant banquet sur banquet payés à ses frais => Note 41 : référence d’un article savant sur les saints, les villes et les villages.

    Bref, les informations utiles ou quasi-indispensables à la compréhension alternent avec les plus inutiles. Il faut toujours vérifier, la plupart du temps pour rien. Et, histoire de simplifier, la numérotation repart à zéro pour chaque chapitre mais l’intitulé du chapitre en question n’est pas précisé en fin de livre… Avant de lire la note 37, il faut chercher laquelle est la bonne !

    Mauvaise humeur mise à part, j’ai beaucoup aimé les rois maudits. Mais j’ai tellement été impressionné par la prestation de Jeanne Moreau dans la série homonyme que j’entendais sa voix en lisant !

    #85116
    Lady_of_Winterfell
    • Éplucheur avec un Économe
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    J’avais vu la version télévisée avec Philippe Torreton et Jeanne Moreau.

    Et j’avais vraiment bien aimé.

    Je n’ai pas lu les livres mais je pense que je vais m’y mettre surtout si vous dites que ça se lit plutôt bien.

    Il va falloir que je revoit mon budget culturel ce mois ci…

     

     

    #85127
    Chat-qui-boite
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 380

    Bah oui, à l’époque on ne connaissait pas encore Columbo et on n’avait aucune idée de ce qu’est un turn over. j’ai lu l’intégrale plusieurs fois, avant et après la version TV de 1972. Bien contente d’être encore là pour attendre TWOW.

    Mieux vaut être en retard au paradis qu'en avance au cimetière
    Reste assis au bord de la rivière et tu verras passer le corps de ton ennemi

    #85170
    Amarei
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 451

    Je suis d’accord avec John Lon, les notes de bas de page ne me gènent pas, par contre je déteste quand les notes sont à la fin. A chaque fois, il faut retrouver la bonne page ou avoir un deuxième marque-page et ça coupe encore plus dans la lecture. Généralement, au bout de deux chapitres ça me gonfle et j’arrête de les lire.

    “Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux.” JR.

    #101540
    DNDM
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    Et le tome 5. Dans laquelle la France n’est finalement qu’un décor, et non plus un enjeu. L’enjeu, ce coup-ci, c’est l’Angleterre, que se disputent le Roi Edouard II et sa reine Isabelle la française. La même Isabelle d’Angleterre par laquelle les Rois Maudits commençaient, il y a 5 tomes, dans un premier chapitre intitulée « La reine sans amour ». La reine sans amour devient ici la Louve de France, et un personnage aussi intéressant et complexe que Cersei Lannister. Son mari Edouard II, s’il n’a pas le beau rôle, est néanmoins l’un des personnages d’homosexuel les mieux écrits et les moins caricaturaux que j’ai vu dans un roman, et rien que pour ça, bravo Druon (publication de ce livre: 1959, rappelons-le). Quant à Lord Mortimer, nouveau personnage qu’on nous présente dès le premier chapitre et qui est en fait le protagoniste principal de ce tome, il sort réellement des pages tellement il est crédible. C’est un livre plein de personnages bien faits, de scènes souvent très bien écrites, de passions changeantes et de moments poignants.

    Mais rien à faire, si j’apprécie plein de détails, au niveau global je ne peux toujours pas dire que je suis passionné. Je suis loin de dévorer le livre. Il m’a fallu trois semaines, peut-être un mois pour le lire. Mystère.

    Par contre, au petit jeu des parallèles/inspirations Rois Maudits -> Trône de Fer, j’ai placé pas moins de six vignettes dans ce tome:

    • Un passage sur la descendance confuse de De Valois
    • Un passage avec un personnage qui manie le double sens dans une phrase (« Un vrai petit prince, un vrai petit prince! »)
    • Un passage sur la légitimité du pouvoir
    • Un passage Conséquentialiste Tywinesque (« Faut-il, pour ne point détruire une seule vie, risquer d’en faire périr beaucoup d’autres? »)
    • Une lettre à double sens ( « Eduardum occidere nolite timere bonum est ». )
    • La version béta des cellules célestes des Eyrié

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #108478
    DNDM
    • Fléau des Autres
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    Image result for rois maudits le lys et l lion

    Et le tome 6, donc. Qui si j’ai bien compris conclut de fait le cycle des Rois Maudits, vu que le tome 7 (« Quand un roi perd la France ») étant un ajout tardif qui n’a pas de cohérence avec les six premiers, que ce soit d’un point de forme (on change de style de narration) ou de fond (on ne suit plus les personnages qui peuplent les pages des six premiers tomes).

    Ca aura mis six tomes… Mais celui-ci, enfin, m’a réellement passionné!

    On retrouve les personnages de Robert d’Artois et de Mahaut d’Artois (les vrais héros des Rois Maudits), leur opposition (le vrai moteur des Rois Maudits), et leurs plans machiavéliques, et c’est vraiment le coeur du roman. On évite les chapitres un peu gratuits, un peu hors scénario. Et on fait vraiment du roman. Pour le coup, j’ai trouvé Druon bien plus efficace niveau narration, bien plus romanesque, que dans les tomes précédents.

    J’avais mis ça page précédente:

    les personnages exposent leurs plans, et ensuite leurs plans se réalisent. Pas des masses d’inattendus, quoi.

    Et bien ça ne s’applique pas du tout à ce tome 6, qui sait manier l’ellipse et ne donner à son lecteur que les infos strictement nécessaires, et qui sait ménager son suspens.

    Ce tome a aussi des passages splendides. (Deux citations pas vraiment spoiler ci-dessous, parmi d’autres)

    Spoiler:

    L’ouverture du chapitre 3 est d’une violence et d’un symbolisme épatant:

    Plus de cervelle dans la tête, plus de cœur dans la poitrine, ni d’entrailles dans le ventre. Un roi creux. Les embaumeurs, la veille, avaient terminé leur travail sur le cadavre de Charles IV. Mais cela faisait-il grande différence avec ce que ce faible, indifférent, inactif monarque avait été durant sa vie? Enfant attardé que sa mère appelait « l’oison », mari trompé, père malheureux vainement entêté à travers trois mariages à assurer sa succession, souverain constamment gouverné, d’abord par un oncle puis par des cousins, il n’avait servi à rien d’autre qu’au logement du principe royal. Il y servait encore.

    La bataille navale vers la fin est expédiée en quelques lignes magistrales:

    Au soir, la France avait dit adieu à la domination des mers.

    On ne s’était même pas aperçu de la chute du jour tant les incendies des vaisseaux français fournissaient de la lumière.

    Pêcheurs normands, picards et marins de la Seine s’étaient faits mettre en pièce par les archers d’Angleterre et par les Flamands venus à la rescousse sur leurs barques plates, du fond de l’estuaire, pour prendre à revers les chateaux forts à voile. Ce n’était que craquement de mâtures, cliquetis d’armes, hurlements d’égorgés. On se battait au glaive et à la hache dans un champs d’épaves. Les survivants, qui cherchaient à échapper à la fin du massacre, plongeaient entre les cadavres, et l’on ne savait plus si l’on nageait dans l’eau ou dans le sang. des centaines de mains coupées flottaient sur la mer

    De façon général, Druon a un talent de portraitiste et de symboliste évident, et son style se révèle réellement dans toute sa beauté sur ce sixième tome. Style qu’il maîtrise ici tellement qu’il se permet de le faire voler en éclat sur quelques lignes, quasiment à la fin, en cassant le 4e mur pour nous accompagner dans la fin du bouquin. J’aurais pu détester ça, j’ai adoré.

    Côté jeu des parallèles/inspirations Rois Maudits -> Trône de Fer, on explose tout, sinon. Dans ce tome, on a:

    • des nains, des bouffons, des ménestrels, des tournois, des chansons importantes
    • des lettres volées, des lettres faussées, des sceaux trafiqués
    • des jeux sur les rumeurs et les infos, et même un discours « épicé » de scandales pour lui donner plus de conviction
    • des morts pas morts, ou peut-être que si
    • « Toute femme, madame, n’a pas le coeur aussi pierreux que vous. »
    • « Le pouvoir, sans le consentement de ceux sur lesquels il est exercé, est une duperie qui jamais ne dure longtemps, un équilibre éminemment fragile entre la peur et la révolte, et qui se rompt d’un coup quand suffisamment d’hommes prennent ensemble conscience de partager le même état d’esprit. »
    • La patrie du Lys ou « l’on préfère le poison au fer »
    • Des jeux de mots et double sens, genre « Mon petit prince », ou un roi marchand qu’on reçoit « en marchant » (schlingue BAM, fait la batterie en arrière plan quand on lit cette blague)

    Et sinon, pour les joueurs de DOH, y’a un chapitre qui s’appelle « Le complot du fantôme ». ^^

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #108589
    RichardIII
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 457

    Ce tome est magistral mais les analyses qu’il renvoie sur certaines figures historiques sont à mes yeux hautement critiquables.

    Edouard III présenté en Philippe le bel bis alors qu’en réalité il est totalement différent avec ses idées de roi-chevalier, sa vision bien différente de la noblesse et ses aventures extérieures. Ce n’est pas Philippe qui aurait tenté d’envahir deux royaumes à la fois…
    De même Charles IV, Louis X et bien d’autres têtes couronnées sont bien différentes dans les faits que ce dont Druon les dépeint.

    A titre personnel je ne sais pas si Druon a choisi de les dépeindre ainsi par conviction ou par complaisance pour son récit.
    Bref, je ne peux conseiller quand un roi perd la France, qui est tout bonnement génial avec quelques personnages très intéressants (Charles le Mauvais, Jean II voire les fils de Robert d’Artois)

     

    #122608
    DNDM
    • Fléau des Autres
    • Posts : 2917

    Résultat de recherche d'images pour "quand un roi perd la france"

    Enfin lu le dernier tome, Quand un Roi perd la France.

    Enfin, lu… Parcouru, quoi. Druon a totalement changé sa façon d’écrire pour ce tome, et son narRadoteur est totalement insupportable pendant la moitié du bouquin. Bouquin qui est beaucoup trop long à entrer dans le vif du sujet, et n’arrive jamais à exposer clairement la période, les personnages, les enjeux. Y’a des intrigues et un peu de tensions avec les complots de Charles le Mauvais ou la bataille finale, mais c’est totalement sous-exploité. Y’a des personnages, mais qui n’évoluent pas, ou que le narRadoteur gâche, tout comme il gâche les événements, puisque lui sait d’avance ce qu’il nous raconte et qu’il a un avis bien arrêté sur tout.

    Ce n’est plus Les Rois Maudits, en tout cas. Plus aucun personnage des tomes précédents, une période différente, une narration différente, et une écriture bien plus tardive que les autre bouquins. Je sais pas trop ce que Druon voulait faire avec ce bouquin, s’il envisageait de commencer une série sur la guerre de Cent Ans genre Les Rois Ratés… Mais là, c’est loupé, et ce livre a clairement été ajouté au marteau dans le corpus Rois Maudits.

    Bref. Dommage. La période a clairement un immense potentiel. Si vous avez des conseils de lecture sur la guerre de Cent Ans, d’ailleurs, ça peut éventuellement m’intéresser. 😉

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    #134083
    Fleurdecerisier
    • Frère Juré
    • Posts : 50

    J’avais le premier tome depuis…5 ans je dirais. Je n’avais pas eu le temps de m’y plonger car j’étais en classe préparatoire à l’époque et malheureusement, j’avais dû abandonner toute lecture « plaisir » pour me consacrer corps et âme à ces deux années intenses. Pourquoi y suis-je retournée en avril 2020 au point de lire le 2ème tome et de commencer le 3ème ? L’ennui de la situation a poussé au farfouillage des tréfonds de ma bibliothèque et ce livre était là…donc pourquoi pas.
    Comme déjà souligné ici, on comprend très vite en quoi cette oeuvre a fortement inspiré G.R.R Martin: complots, faux-semblants, pièges, malédictions, personnages hauts en couleurs, querelles de territoires, manipulations…limite du soap médiéval. Certains protagonistes en rappelleront certains du Trône de Fer de manière troublante.
    C’est très divertissant, ça se lit vraiment bien. Maurice Druon a un style très accessible qui tend à aller droit au but, sans les fioritures de la prose habituelle. Maintenant, il est clair que ce côté très axé narration historique un brin romancé a de quoi déconcerter ceux qui s’attendent à du cape et d’épée type Les 3 Mousquetaires d’Alexandre Dumas par exemple (excellent roman d’ailleurs). Personnellement, j’ai beaucoup apprécié en apprendre sur les Capétiens que je ne connaissais pas du tout (les notes historiques étant vraiment bienvenues), m’intéressant bien plus à la monarchie française dès la Renaissance. L’intrigue est simple et facile à suivre, ce qui rend possible de longues pauses entre les tomes sans que l’on ne se sente perdu.
    J’avoue que certains personnages m’ennuient un peu sans pour autant me lasser et que l’oeuvre accuse son âge par effectivement la narration plutôt ampoulée et le schéma linéaire « personnage fait un plan et tout se passe comme prévu ».
    En conclusion, c’est une bonne lecture et je suis contente d’avoir au moins lu les deux premiers tomes de cette série de livres tout de même mythique dans la littérature française. Ce n’est ni compliqué à lire, ni spécialement long (le découpage par tome est d’environ 300 pages maximum je dirais, ce qui fait qu’on a le temps de « respirer » un peu entre chaque livre) et en plus c’est une très chouette entrée en matière pour cette époque si on ne la connaît que vaguement.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 11 mois par R.Graymarch. Raison: mise en forme
    #134090
    JN
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1899

    Merci pour les avis exhaustifs! Je me lancerai dedans peut-être après le confinement, du coup.

    « Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

    #134101
    Boney (Aiglon)
    • Pas Trouillard
    • Posts : 505

    Ce tome est magistral mais les analyses qu’il renvoie sur certaines figures historiques sont à mes yeux hautement critiquables. Edouard III présenté en Philippe le bel bis alors qu’en réalité il est totalement différent avec ses idées de roi-chevalier, sa vision bien différente de la noblesse et ses aventures extérieures. Ce n’est pas Philippe qui aurait tenté d’envahir deux royaumes à la fois…

    Je me permets tout de même de relativiser un point que tu énonces : Philippe le Bel va tout de même monter un raid et l’envoyer à Rome pour destituer le pape et l’emprisonner. En terme d’ingérences, de vision conquérante on est pas loin de Edouard III à mes yeux. Ce n’est pas un obscur chef d’état de cité italienne ou un roitelet que Philou met au cachot, mais le souverain pontife, leader spirituel de toute la Chrétienté. Il ne peut ignorer les conséquences de ses actes en installant « son » pape à Avignon.

    Edouard III revendique initialement une seconde couronne. S’il l’envahit, c’est car ses opérations de brigandages organisées « chevauchées » se passent mieux que prévu et qu’une fois que son fils a poutré les Français, c’est facile de demander des territoires.

    Pour faire une analogie, c’est un peu comme si je dis que Louis XIV était moins expansionniste que Napoléon Ier, car il n’aurait pas envahi la Russie. Il n’en a juste pas eu l’occasion mais a tant de fois déclarer la guerre à ses voisins, et s’est immiscé tant de fois dans leurs querelles de successions.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 11 mois par Boney (Aiglon).

    Edric Dayne, aka « le vrai prince qui fut promis » au casting 2019
    Troll de père en fils depuis 1960

    Spoiler:

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