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  • Ce sujet contient 349 réponses, 40 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Schrö-dinger, le il y a 1 semaine et 5 jours.
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  • #209055
    Lau
    • Frère Juré
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    La Quête de l’oiseau du temps, tome 8 : L’Omégon, de Le Tendre, Loisel et Mallié

    La conclusion des aventures du chevalier Bragon et Mara dans cette saga commencée en 1983 (comme quoi tout espoir n’est pas perdu).

    Un excellent tome de conclusion qui fait directement le lien avec le début de la saga originelle et qui répond à toutes nos questions. Les dessins de Mallié, sous la direction de Régis Loisel, sont dans la continuité mais avec son style propre, tout en vivacité. Drûû Drûû

    Omégon

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 mois et 3 semaines par Lau.
    #209057
    Lau
    • Frère Juré
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    Peter Pan de Kensington, de José-Luis Munuera. D’après Le Petit Oiseau Blanc, de James Matthew Barrie.

    Une sorte de préquel de Peter Pan où Barrie donne naissance à son personnage fétiche. Je ne suis grande amatrice de cet univers mais  je ne résiste pas aux dessins de Munuera qui nous donne ici son propre Peter Pan en centrant son récit sur Maimie, petite fille égarée dans les jardins de Kensington, à laquelle Peter vient en aide.

    Vous pouvez feuilleter quelques pages sur le site Dargaud https://www.dargaud.com/bd-en-ligne/peter-pan-de-kensington/17482/8e7ed751edbd991abda6afbb6c6296b1

    #209095
    DNDM
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    Le chanteur perdu, de Didier Tronchet

    chanteur_perdu

    Récit quasi véridique (Didier Tronchet crée un scénario un peu plus romanesque à partir d’une situation qu’il a réellement vécue, cf la postace qui sépare le vrai du faux, et qui montre qu’il y a quand même beaucoup de vrai là-dedans) d’un type qui part à la recherche d’un chanteur de sa jeunesse (années 70) dont personne ne se souvient, alors que lui écoute depuis des décennies une copie de ses chansons sur une antique cassette.

    C’était ma foi plutôt agréable à lire, un bon roman graphique avec des chansons aux paroles fortes qui servent d’indices, qui font voyager notre héros d’étape en étape.

    chanteur_perdu_4

    Spoilers, documents et chansons sur le site internet de l’auteur, si ça vous intéresse.

     

    Les yeux verts (intégrale), de Hubert et Zanzim

    Les Yeux Verts

    La première collaboration d’Hubert et Zanzim (qui publieront ensemble le très apprécié Peau d’homme plus de 15 ans plus tard), peu après l’an 2000, lorsque les deux n’étaient encore que des débutants.

    Cette « intégrale » comprend en fait les tomes 1 et 2 publiés en 2002 et 2004, et les ébauches du tome 3 qui devait finir cette histoire et qui n’a jamais été publié (je suppose que les tomes 1 et 2 ne se sont pas assez bien vendus et que l’éditeur a arrêté les frais). Le tome 3 est donc composé de 14 pages dessinés, les autres étant vaguement storyboardées. Ce qui certes est graphiquement très épuré, mais permet quand même d’avoir la fin de l’histoire (si vous avez de bons yeux, parce que bon, dès qu’il n’y a plus de pages finalisées on nous cale 4 pages de storyboard sur une page normale de BD…). Enfin, la fin… y’en a en fait 2, les pages storyboardés proposées étant de facto mélangées, il manque quelques planches au milieu de l’histoire qui sont remplacées par une fin alternative, pas bravo à l’éditeur à ce sujet.

    De quoi ça parle au fait? Peu après la Révolution française, un jeune noble cartésien est renvoyé en France par un cardinal en exil et ses complices, officiellement pour exfiltrer un prêtre. Mais ce prêtre est un exorciste, qui était à la recherche des Yeux Verts, des artefacts surpuissants qui pourraient changer le cours de l’histoire.

    Au final, une BD un peu hallucinée, mais pas déplaisante, même si on est loin des chefs-d’œuvre d’Hubert que sont Peau d’Homme, Les Ogres-Dieux, ou même Joe la pirate dont je parlais ici il y a peu, et que le dessin de Zanzim peut ne pas plaire à tout le monde.
    Les Yeux Verts

     

    Magellan, jusqu’au bout du monde, de Christian Clot, Thomas Verguet et Bastien Orenge

    Magellan - Jusqu'au bout du monde de Christian Clot - Album - Livre -  Decitre

    Version light et plus qu’arrangée du voyage de Magellan. Pour essayer de faire une histoire qui tienne en une BD, avec un twist, le scénariste, Christian Clot, part un peu sur n’importe quoi. Ce ne serait pas bien grave si c’était cantonné à la BD en elle-même, avec une contextualisation genre « Bon y’a aucune preuve de ce que j’avance là mais c’est ce que j’aime à imaginer ».

    Mais si la postface (« Dossier historique, de Christian Clot ») commence bien par un disclaimer de ce genre, disant que cette BD est une « vision d’auteur », elle dit aussi que maintenant on va parler des faits avérés… Pour au final en rajouter une couche pour essayer de nous faire gober que si si, cette interprétation quand même bien plus qu’étrange des faits connus est tout à fait crédible, et que

    Spoiler:

    si si, la mort de Magellan dans un combat contre des autochtones de l’île de Maclan était en fait un suicide déguisé, Magellan ayant voulu par ce geste devenir immortel là où les grands explorateurs l’ayant précédé étaient tous tombés en disgrâce.

    Bref, vous l’aurez compris, perso je ne suis pas du tout convaincu par la « vision d’auteur » présentée ici.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #209222
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    Géostratégix, de Pascal Boniface

    A l’heure de la guerre en Ukraine, de la guerre au Proche-Orient, alors que Trump fait des sorties impérialistes, que les conflits entre Taiwan et la Chine occupent les esprits… on entend énormément parler de géopolitique, et on (en tout ca moi) n’a pas toujours les clefs pour mettre en relation ces évènements et les comprendre dans un schéma mondial. Pourtant aucun évènement n’est vraiment indépendant du reste du monde. Tout aujourd’hui a des conséquences, parfois très rapide et très concrètes, au delà des frontières d’un pays.

    De fait, cette BD de Pascal Boniface (géopolitologue qui dirige notamment l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et que l’on entend régulièrement dans les médias), accompagné au dessin par Tommy, permet de vulgariser énormément de concepts en mettant en perspective les grandes tendances géopolitiques depuis la fin de la seconde guerre mondiale. J’ai mis le doigt sur plein de mécanismes mondiaux dont je n’avais pas forcément conscience : si beaucoup d’évènements sont cités et connus du lecteur (encore que personnellement, j’ai quand même de sacrées lacunes sur l’histoire récente de l’Asie ou de l’Amérique du Sud, et ces chapitres étaient vraiment les bienvenus !), la prise de hauteur et la synthèse que Boniface fait des choses permet de comprendre plein de choses. Une lecture vraiment très intéressante, qui pose les grands enjeux et les explique avec clarté et hauteur.

    Si je dois mettre une limite : j’ai parfois été confuse dans la chronologie (le choix étant fait de travailler sur des zones géographiques, on passe parfois sur un évènement, puis on va le revoir quelques pages ensuite sous un autre angle, alors qu’entre temps on a fait quelques sauts dans le temps – mais je pense que l’on est là dans la limite de l’exercice et à mon sens le plan choisi est largement préférable, et tant pis pour les quelques sauts dans le temps ^^). Et mon âme de statisticienne aurait aimé des références et surtout des dates précises sur les chiffres donnés : aujourd’hui il y a x% de xxxx c’est un peu confus quand aujourd’hui n’a pas l’air d’être 2024 suivant les chapitres (pour certains, on est à peine post-covid, pour d’autres Netanyahou vient de revenir au pouvoir, pour d’autres encore, la guerre palestinienne est déclenchée… ça manquait un poil de rigueur statistique pour moi du coup !)

    Mais il n’empêche que l’ouvrage m’a vraiment ouvert les yeux sur pleins de choses, et que je l’ai trouvé assez précieux. C’est une très bonne ouverture pour ensuite creuser par soi-même, et mettre le doigt sur des enjeux internationaux qui ont un impact direct sur notre vie.

    ~~ Always ~~

    #209249
    Eridan
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    Si vous aviez aimé les Bergères Guerrières, il vient de sortir un préquel, un charmant petit conte illustré (pas une BD classique) appelé Les Novices : Le Sanctuaire des Anciens. Vraiment à destination des enfants, pour le coup, mais très mignon pour reprendre une petite dose de la série. 😉

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #209253
    DNDM
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    La République du Crâne, de Vincent Brugeas (Scénario) Ronan Toulhoat (Dessin, Couleurs)

    Un livre dont l’introduction à gros sabots (avec une grosse tartine sur les trois violences selon Helder Camara et un parallèle osé entre esclavage et salariat ultra flexible) m’a fait craindre de me lancer dans une histoire bien simpliste et manichéenne, avec de gentils pirates démocratiques et libertaires et le reste du monde qui est rempli de méchants qui, ma foi, ont bien mérité de se faire trucider de façon ultraviolente.

    Et en fait non. C’est bien plus intelligent et subtile que ça. Ça tente l’utopie tout en en montrant les difficultés. Les personnages sont parfois brillants, parfois sombres, mais tout le temps intéressants. Et la situation dans laquelle ils se retrouvent rapidement les place d’emblée au beau milieu d’un beau conflit d’idées et d’idéaux.

    Le pitch, en faisant simple et en se concentrant sur cette situation, même s’il y aurait beaucoup d’autres choses à dire: c’est donc une histoire de pirates plutôt sympathiques qui découvrent un bateau à la dérive, bateau qui est en fait chargé d’esclaves africains qui ont réussi à se libérer et à balancer les esclavagistes à la flotte. A leur tête, Myriam, reine au regard déstabilisant et à l’autorité inébranlable. Les anciens esclaves, Myriam à leur tête, deviennent à leur tour pirates. Mais comment concilier les idéaux pirate de démocratie directe et de refus de l’autorité, et la présence d’une reine à bord ?

    Bonus plus qu’appréciable: ce gros pavé de 224 pages se termine par une dizaine de pages d’analyse et de contextualisation historique écrites par l’historien Fadi El Hage, qui revient de façon très précise et nuancée sur les réalités de la pirateries de l’époque, et aussi sur le personnage historique qui a inspiré la reine Maryam de la BD. Et c’est passionnant.

    Ha, et graphiquement, c’est un trait réaliste qui saura plaire au plus grand nombre, et un découpage des pages très lisible et efficace, donc vraiment rien à redire.

    Bref, très bonne surprise.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #209272
    Eridan
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    Je viens de lire le tome 2 de L’écuyer et son chevalier (cf. mon retour sur le tome 1). Et bah j’aime toujours autant.

    L’écuyer et sire Kelton emmène Cade à l’école de magie, mais se perdent dans une forêt brumeuse, pleine de danger. Comment faire pour retrouver son chemin ?

    Il aurait été confortable de raconter la même histoire que dans le tome 1 : l’écuyer discret qui parvient, par l’étude et la réflexion, à résoudre une situation qui échappe au chevalier va-t-en-guerre … Mais on part dans une direction légèrement différente, plutôt sympatoche. Les enjeux sont moins importants, la narration se répète un peu … mais ça reste toujours agréable.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #209908
    DNDM
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    Ténébreuse, de Maillé et Hubert (2 tomes)
    Une chevalier en disgrâce est embauché par trois vieilles chelous pour libérer une princesse retenue prisonnière dans un château plein de monstres. Sauf que dès la page 10, on se rend compte que tout cela n’est pas si simple.
    Un fort joli dyptique de Fantasy qui puise à des sources connues (influences plutôt arthuriennes / fée mélusine) mais propose de l’inédit. Graphiquement très réussi et scénaristiquement plutôt agréable, même si la fin n’est pas forcément très marquante.

     

    Un gentil orc sauvage, de Théo Grosjean

    Un gentil orc sauvage de Théo Grosjean, Théo Grosjean - Album | Editions  Delcourt

    Oscar, gentil orc moderne, échappe de peu à des orcs sauvages, et se retrouve à devoir fuir de plus en plus loin, et du coup on nous parle d’immigration, mais de façon un brin chelou. En parrallèle de ça, il doit y avoir une tentative de réflexion sur les tropes de fantasy, aussi, mais pareil j’ai du mal à avoir où l’auteur veut en venir.

    Un album un peu étrange, donc, qui semble chercher ce qu’il veut raconter, et ne jamais vraiment vouloir trancher, que ce soit concernant son message sur la fantasy en tant qu’œuvre ou son message politique de façon générale.

    Là où Wolcano la sorcière du cul (même éditeur, même collection, même sélection par lewis Trondheim) m’avait bien plu parce que le côté militant sur la non-binarité n’était jamais « que ça », celui-ci me laisse plus mitigé. A ne pas vouloir être manichéen, on se retrouve dans cet ouvrage avec une histoire métaphorique sur l’immigration, mais en version « toutes ces questions sont quand même bien compliquées », et avec une fin qui a tellement le cul entre deux chaises qu’on ne sait plus trop ce qu’on a voulu nous dire. Je râle souvent sur les œuvres où le message militant est trop simpliste et / ou tellement à gros sabots qu’il écrase tout le reste, mais là, pour le coup, trop de nuance tue le message, j’ai envie de dire.

    Un Gentil orc sauvage, bd chez Delcourt de Grosjean

    Avec spoilers vagues mais spoilers quand même:

    Spoiler:

    Ca part sur un concept pas si classique que ça (de gentils orcs qui vivent dans une société qui considère les orcs violents et barbares comme des reliques du passé), ça ouvre des pistes pour des plots qui sont, eux, ultra classiques (retrouver et sauver sa mère, sauver la princesse, résoudre le mystère de ses origines et vaincre son père…), ça abandonne tout ça en cours de route pour aller vers des métaphores sur les épreuves de l’immigration assez banales avec des gens en nuance de gris, et après tout ça ça se termine par un message assez ambigu (« il n’y a pas de gentils orcs sauvage. ») qui honnêtement, après 200 pages, fait froncer les sourcils.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #209922
    Amarei
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Je viens de lire Revoir Comanche de Romain Renard.

    Je ne connaissais pas la série d’origine d’Hermann et Greg mais cet album qui s’inscrit dans son prolongement peut se lire indépendamment sans problème. L’histoire se situe ici au XXème siècle quand une historienne se présente chez Red Dust pour connaître son histoire et lui explique que Comanche et son ranch sont injoignables. Red se décide alors sortir de sa retraite pour se rendre sur place. C’est un bel album et un bel hommage aussi à Hermann.

    “Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux.” JR.

    #209929
    Lapin rouge
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    Je ne connaissais pas la série d’origine d’Hermann et Greg

    C’est une série que j’aime bien (du moins les dix premiers épisodes dessinés par Hermann, je n’ai pas lu les suivants), du western plutôt classique, mais avec des éléments plus originaux dans la veine du « neo-western » cinématographique des années 70 (notamment avec des personnages secondaires féminins ou afro-américains qui sortent un peu des clichés habituels à l’époque). Le quatrième opus, Le ciel est rouge sur Laramie a cependant une conclusion qui me gêne. Côté dessin, Hermann lorgne pas mal du côté de Giraud, mais son trait nerveux excelle dans les trognes des nombreux personnages truculents et dans les nombreuses scènes de gunfights. Merci pour cette info sur Revoir Comanche, j’irai regarder cet album d’hommage.

    J’en profite d’ailleurs pour signaler un autre hommage que j’aime bien à une série emblématique des années 70-80, Valérian et Laureline : il s’agit de l’album L’Armure du Jakolass, par Manu Larcenet : sans renier son style et son humour, Manu Larcenet parvient à la fois à réaliser un pastiche réjouissant de la série originelle (surtout les premiers épisodes) et à induire une réflexion sur le pouvoir de la fiction et ses « dangers » pour le lecteur. C’est un joli tour de force. C’est pas du tout une nouveauté (l’album est sorti en 2011), mais je l’ai relu récemment et je profite de l’occasion.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #209962
    Aerolys
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    J’en profite d’ailleurs pour signaler un autre hommage que j’aime bien à une série emblématique des années 70-80, Valérian et Laureline : il s’agit de l’album L’Armure du Jakolass, par Manu Larcenet : sans renier son style et son humour, Manu Larcenet parvient à la fois à réaliser un pastiche réjouissant de la série originelle (surtout les premiers épisodes) et à induire une réflexion sur le pouvoir de la fiction et ses « dangers » pour le lecteur. C’est un joli tour de force. C’est pas du tout une nouveauté (l’album est sorti en 2011), mais je l’ai relu récemment et je profite de l’occasion.

    Je le note. 😀 Je pense que ça peut m’intéresser. ^^

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #210187
    DNDM
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    L’île aux femmes, de Zanzim (oui, encore du Zanzim)

    L'île aux femmes - Zanzim, Hubert - Glénat - Grand format - La librairie de  la bande dessinée et de l'image ANGOULEME

    Pendant la seconde guerre mondiale, un aviateur macho se retrouve robinsoncruiosé sur une île inconnue, sur laquelle il finit par tomber sur une société d’amazones.

    Un très bon Zanzim, paru 5 ans avant Peau d’Homme, qui explore les même thèmes (hommes, femmes, relations entre les deux) mais sous un angle différent.

    Transition toute trouvée:

    Robinson Crusoé (3 tomes), de Christophe Gaultier

    Robinson Crusoé, de Daniel Defoe T01 (BD) au meilleur prix | E.Leclerc

    Ca fait toujours du bien de relire les classiques sous un angle différent, cette adaptation en vaut bien une autre, pour qui aime ce genre de graphisme (c’est mon cas).

     

    Mille Yeux (Thorgal N°41)

    Thorgal, Tome 41 : Mille yeux — Éditions Le Lombard

    Des vikings en bateau, des dieux qui semblent un peu en colère, de la SF au milieu de tout ça, un graphisme réaliste et sympa, un découpage efficace, c’est la formule Thorgal et ça marche depuis 41 tomes. Tiens, j’ai loupé une poignée d’albums avant celui-là, faudra que je comble les trous.

     

    La (grosse) déception:

    Hacker la peau, de Sabrina Calvo et Jul’ Maroh

    Dans la ville de Lyon divisée entre territoires facho et territoire antifacho, une nuit à suivre trois personnages d’un polycule amoureux au moment où les fachos attaquent les antifachos.

    Une BD qui je pense ne parlera qu’aux antifachos queers ultractivistes lyonnais adeptes des lieux underground que l’on visite ici. Et encore (pour citer un commentaire vu sur je ne sais plus quel site, « toutes les lesbiennes de France sont déçues »).

    Les persos ont la délicatesse et la sensibilité d’un semi-remorque, le scénar oscille entre clash bébête (les fachos attaquent les antifachos, qui ma foi cachent très mal le fait qu’ils sont en fait tout aussi contents qu’eux de se bastonner), relations de trouples ultratoxiques (c’est quand même dommage d’aller inventer des polycules amoureux pour au final avoir ce genre de relations entre persos) et délires mystiques incompréhensibles (l’un des personnages cherche le troisième fleuve mythique de Lyon) métaphoriquement simplistes (troisième fleuve, troisième voie, troisième sexe).

    Graphiquement, pas pour moi, je trouve ça très lourdaud.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #210308
    DNDM
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    Jizo, de Mr Tan (Antoine Dole) et Mato

     

    Jizo

    Un manga one-shot dont il est difficile de parler sans spoiler (même si on devine très vite ce qu’il en est, et si vous avez un peu de culture japonaise vous pouvez possiblement deviner le twist de mi-bouquin dès le titre).

    Je vais reprendre le résumé de l’éditeur, du coup:

    Aki ne retrouve plus le chemin pour rentrer chez lui. Tout le monde semble indifférent à cet enfant perdu. Tous… sauf Jizo, un étrange garçon sorti de nulle part. Est-ce un enfant des rues ? Va-t-il vraiment le ramener chez lui ? A-t-il raison de le suivre dans le temple où il l’emmène ? Malgré son grand sourire, Aki peine à faire confiance à son nouvel ami. Surtout qu’une effroyable sorcière chasse les enfants à la tombée de la nuit…

    Manga issu d’une collaboration entre un auteur français connu (Mortelle Adèle) et une mangaka japonaise, mais qui se passe dans un contexte totalement japonais. C’est dans le registre du conte, c’est simple et émouvant, avec un thème dur mais traité de façon pas trop dure. Je l’ai pris sans savoir dans quoi je m’engageais et au final c’est plutôt une bonne surprise.

    Le chant du monde, de Jacques Ferrandez, d’après l’oeuvre de Jean Giono

    Livre Le Chant du monde | Gallimard BD

    L’histoire d’un père qui embrigade une connaissance pour aller chercher son fils en amont du fleuve, celui-ci n’étant pas revenu de son camp de bucheron, et qui découvre en chemin ce qui lui est arrivé.

    Spoiler roman mais pas spoiler BD, l’ordre des infos est apparemment différent:

    Spoiler:
    (Il s’est enfui avec la fille du gros propriétaire terrien / éleveur de taureaux / seigneur local et a grièvement blessé le neveu du type, dans le roman si je comprends bien ça met apparemment un peu de temps à être découvert mais dans la BD c’est pas vraiment du spoiler, c’est la scène d’ouverture)

    Ca se passe dans un « Sud imaginaire » inspiré de la vallée de la Durance, ça cause en provençal chelou avec des dialogues un peu abscons, les paysages sont grandioses, on est dans les drames amoureux, les zhommes-durs-et-fiers-et-travailleurs, les femmes en recherche de liberté… Ca cherche l’épure et l’universalité pour revenir aux émotions brutes, quoi.

    Temporellement la BD a fait des choix en terme d’habits, d’architecture, et potentiellement d’équipements (j’ai pas compris si les fusils sont dans le roman de base ou pas), mais pour l’adaptation ciné qu’il prévoyait apparemment Giono lorgnait plutôt vers une esthétique Moyen Âge.

    Je connaissais pas Giono, mais ça donne envie d’en lire un peu plus. Grosso modo on est dans quelque chose qui de loin ressemble à un très bon roman de terroir, avec les caractères des personnages et les émotions brutes au premier plan, mais qui en fait à quelques marqueurs de fantasy (ce « Sud imaginaire » inspiré de lieux réels qui sur le fond n’est pas très différent ce que ce que GrrM fait avec Westeros, pot-pourri de différents pays européen) et de western (le gros éleveur de taureau qui possède à peu près toute la montagne et que tout le monde craint).

    Là encore, je partais à l’aveugle, et là encore plutôt une bonne surprise.

    Ha, une bonne partie de l’intrigue se passe à Villevieille, aussi:

    Le Chant du monde de Jean Giono adapté en BD par Jacques Ferrandez est paru  aux éditions Gallimard - Culture & Loisirs

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #210393
    Jon
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    Le Serpent MajusculeJ’ai lu Le Serpent Majuscule, adaptation en BD par Dominique Monféry et Pierre Lemaitre d’un roman de ce dernier.
    Je connais très peu Pierre Lemaitre, je n’en ai jamais lu, j’ai juste vu l’adaptation d’Au revoir là-haut, qui ne m’avait pas vraiment convaincu malgré son succès, et la tendance semble se confirmer avec cette adaptation-ci : je ne dois pas être réceptif à cet auteur ^^’
    Dans cette histoire, on suit une grand-mère tueuse à gages qui perd la boule, un pitch à la fois intrigant et prometteur, suggérant un contenu original et déjanté. Sauf qu’au final, j’ai trouvé ça triste et tragique plus que drôle, en décalage avec le ton que m’a semblé vouloir donner l’auteur à son œuvre, malgré une accumulation de passages absurdes et exagérés. Une dissociation entre ce que je ressentais comme l’objectif, et ce que je ressentais au final, qui m’a laissé un peu perplexe et mal à l’aise, et m’a donné l’impression que l’équilibre n’avait pas été atteint, en tout cas pour moi.

    #210648
    DNDM
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    Mille Yeux (Thorgal N°41)

    Des vikings en bateau, des dieux qui semblent un peu en colère, de la SF au milieu de tout ça, un graphisme réaliste et sympa, un découpage efficace, c’est la formule Thorgal et ça marche depuis 41 tomes. Tiens, j’ai loupé une poignée d’albums avant celui-là, faudra que je comble les trous.

    Thorgal, tomes 27 à 37

    Relu les tomes 27 à 37 (Cycle du dernier voyage, Cycle du successeur, Cycle des mages rouges, tome 1 du Cycle des nouveaux horizons, me dit wikipédia). C’est je trouve des Thorgals un peu confus et ratés, et ce depuis le 24 (cycle du viking errant). Je trouvais le mélange viking-fantasy-SF de Thorgal fascinant quand j’étais jeune, et y’a des albums géniaux (Les trois vieillards du Pays d’Aran, Les Archers, Alinoë, tout le Cycle du pays Qâ, Géants…). Mais après le cycle Shaïgan-sans-Merci, je trouve ça moins bien. Le cycle des mages rouges, notamment, me laisse très dubitatif sur de nombreux points, avec à la fois une impression de potentiel gâché et des points très fâcheux.

    Après y’a plusieurs albums dans les séries parralèles que je n’ai jamais lus, et qui peut-être expliquent, contextualisent et complètent de façon plus satisfaisantes certains points. Je les lirais à l’occasion…

    Ou c’est peut-être juste la nostalgie de ma jeunesse qui parle.

    A noter, le début du Cycle des nouveaux horizons (37 L’Ermite de Skellingar, et 41, Mille Yeux, pour ce que j’ai lu), me plaît davantage.

    Aquablue, tomes 1 à 7

    Aquablue - Intégrale T01 à T05 de Olivier Vatine, Ciro Tota, Thierry Cailleteau, Isabelle Rabarot, Florence Breton, Christophe Araldi - Album | Editions Delcourt

    Autre plongée dans une BD de mon enfance. On est sur genre de Largo Winch mâtiné de Tarzan dans le monde d’Avatar, pour ceux qui ne connaissent pas. Se lit toujours plutôt bien. Faudra que je lise les tomes suivants aussi.

     

    Dans la combi de Thomas Pesquet, de Marion Montaigne (Prix du public Angoulême 2018)

    Biographie (parfois un tout ptit peu imaginative mais c’est quand c’est plus drôle ainsi) de Thomas Pesquet, par Marion Montaigne (le Professeur Moustache du blog de vulgarisation scientifique Tu mourras moins bête, si ça parle plus ainsi). Très intéressant, et aussi assez hilarant. Le blog Tu mourras moins bête me semblait parfois un peu lourd à digérer (aussi bien l’humour que les sujets), mais là j’ai trouvé ça impec. Le sujet est en or, donc de toute façon il était difficile de rater la chose. Mais en plus du fond, y’a quasiment une blague inattendue et réellement drôle par case, ce qui fait quand même une densité de blagues assez énorme, et ça rend cette grosse BD aussi instructive que drôle.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #210705
    Eridan
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    Je viens de remarquer une tendance marketing, qui me laisse quelque peu songeur : plusieurs séries BD sur lesquelles je me suis penchées ces dernières années annoncent dès le premier tome le nombre d’opus que contiendra la série … Or, voilà trois séries que je suis et qui ne tiennent pas cette « promesse originelle » :

    Bon, ok, les créatifs ne nous doivent rien et je comprends que l’idée de base, ce n’est pas de faire une promesse au lecteur, c’est plus de l’appâter en lui donnant un ordre d’idée de ce qu’il devra débourser pour la série si elle est complète un jour. D’où le fait que ces séries courtes se revendiquent comme telles. N’empêche, je ne trouve pas fifou d’un point de vue commercial que l’éditeur accentue autant sur ses ambitions de base pour au final livrer des séries qui ne parviennent pas à atteindre leur objectif. Du coup, perso, je ne cherche pas forcément à compléter ces séries quand j’apprends qu’elles sont écourtées. Je trouve ça dommage.

    (Et ça me fait craindre pour mon coup de cœur, La Cuisine des Ogres, qui est annoncé en trois tomes. Z’ont pas intérêt à me l’écourter ! )

    Bref, vivement que cette mode marketing passe.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #210707
    Aerolys
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    La légende oubliée de Perceval … qui ne risque pas de sortir de l’oubli, puisqu’elle était annoncée en 4 tomes et que son second sera visiblement son dernier.

    Ah merde ! Pour le coup, ça m’aurait grave intéressé. 😔

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #210723
    Lapin rouge
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    Je viens de remarquer une tendance marketing, qui me laisse quelque peu songeur : plusieurs séries BD sur lesquelles je me suis penchées ces dernières années annoncent dès le premier tome le nombre d’opus que contiendra la série … Or, voilà trois séries que je suis et qui ne tiennent pas cette « promesse originelle »

    Je n’ai absolument pas enquêté sur ce phénomène, mais j’y vois la possible conjonction de deux démarches : d’abord annoncer à l’avance un nombre limité d’épisodes pour encourager l’achat, car la crainte de s’embarquer dans une série interminable peut effrayer dès le premier tome. Puis, devant des ventes décevantes, exiger des auteurs et autrices de réduire leur projet pour limiter la casse sans aller jusqu’à l’abandon immédiat.

    Je fais peut-être erreur, si ça se trouve, ce sont les auteurices qui ont estimé pouvoir boucler leur œuvre plus vite que prévu.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #210891
    DNDM
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    J’ai lu Banana Sioule t3 … et malheureusement, je vais plus en parler pour conclure la discussion entamée l’an dernier que pour le recommander.

    En relisant ce que j’en disais en avril dernier, je me rends compte que je pourrais réécrire pratiquement la même chose pour ce tome 3. Des personnages bien campés, mais peu exploités, un peu clichés ; des thématiques fortes mais à peine traitées tout juste survolées ; des révélations convenues, attendues, sans originalité … On a repris les codes du shônen et on a tenté de les faire rentrer dans un format court de trois bouquins. Ça s’en sort pas trop mal, mais … mais j’ai du mal à adhérer à cette fin.

    Spoiler:
    A la violence et au dopage, sont venues s’ajouter dans ce tome des problématiques de triches, de corruptions, d’emprises des puissants sur les joueurs et surtout les joueuses. Ajoutons le machisme, le harcèlement sur internet et l’éphémérité du succès et de la célébrité … Soni lui-même finit par dire que son père n’a laissé qu’un nom et un numéro, ce qui résume bien toute la vanité de la Sioule. Et pourtant, il s’obstine dans cette voie ; même si la fin est ouverte, c’est quand même sur ses propos qu’on finit la trilogie, on lui laisse le dernier mot … Il faudrait donc comprendre, comme le dit Soni, qu’Héléna tire sa force de ses amis qui l’ont toujours soutenu, elle doit continuer à gagner pour eux … C’est tellement shônen comme conclusion ! Et dans d’autres œuvres, je pourrai valider, mais là, définitivement non. La Sioule est trop extrême, les sacrifices demandés sont trop grands et les gains ne me font pas rêver. Ça ne marche pas pour moi. Du coup, je vais tirer avantage de ce que permet la fin ouverte : le lecteur peut décider par lui-même ce qu’Héléna va répondre … Bah dans mon monde à moi, elle a l’intelligence de dire à Soni qu’il est vaniteux, qu’elle se satisfera d’avoir retrouvé ses amis et son père qui sont plus importants que n’importe quelle victoire, et qu’elle s’éloignera définitivement de ce milieu empoisonné. ^^

    Pour être juste, je citerai quand même les qualités indéniables de la trilogie : l’efficacité des personnages et l’excellence de la forme (cadrage, outrance et inventivité visuelle).

    Lu aussi, même avis. Je reste vraiment sur ce que je disais avec les tomes 1 et 2, et tout comme Eridan je trouve les thématiques ajoutées ici le sont de façon un peu maladroite.

    Mais le véritable problème pour moi c’est clairement ça:

    Là j’ai l’impression que Sanlaville a tassé en 3 tomes une intrigue et des thèmes qu’il aurait aimé étaler sur plusieurs dizaines de chapitres, mais du coup je ne vois pas trop où il veut en venir (c’est à la fois trop long sur certains passages et trop courts sur d’autres) et thématiquement ça se disperse trop pour que je vois un propos clair.

    Ca se confirme totalement sur ce tome 3, dans lequel des tonnes de persos et d’intrigues sont vaguement introduits, mais quasi ou totalement oubliés en cours de route, et où la fin « ouverte » laisse surtout une impression d’inachevé. On sent vraiment que Sanlaville voulait écrire un shonen en 20 tomes, avec la sous-intrigue sur les parents de l’héroïne, la sous-intrigue romantique, la sous-intrigue du nouveau perso secondaire badass, la sous-intrigue des 14 cobayes, la sous-intrigue de l’ancien rival d’école jaloux… Et qu’il a été obligé de boucler ça comme une série Netflix annulée au bout de la saison 1, avec un monologue aux gros sabots pour l’intrigue principale et plein de trucs pas refermés pour le reste.

    Allez, pour le fun:

    Spoiler:

    Les 14 cobayes génétiquement modifiés (7 qui ont vrillés et qui ont été apparemment éliminés, 7 plus gérables qui, on va dire, on réussit à se planquer / à rester plus ou moins dans le circuit): le père d’Helena, donc, mais ajoutons la mère d’Helena, Bernard Spencer, le père de Soni Daktari, le père et/ou la mère du X et de son frère, et Mike Springfellow -> Ca y est, j’ai les 7).

    Bon, on va espérer que l’expérience Banana Sioule permettra à Sanlaville de lancer une autre série, plus cohérente et dans laquelle il pourra réellement développer toutes ses idées.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #211087
    Schrö-dinger
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    Mes dernières lectures manga :

    Master Keaton – tomes 1 à 3 de Naoki Urasawa

    J’adore le travail de ce mangaka, et il me restait encore à découvrir Master Keaton. J’ai été un peu surpris au fil de ma découverte du premier tome, car il s’agit de petites histoires, sur un chapitre ou parfois deux chapitres, sans trop de fil rouge, si ce n’est le personnage principal, Taichi Keaton, archéologue, qui va se trouver embrigadé dans de multiples aventures rocambolesques.

    Certaines histoires sont intéressantes, d’autres moins. J’ai pour le moment lu les trois premiers tomes (sur douze + un tome sorti vingt ans plus tard) et si j’ai été un peu moins charmé pour le moment, l’absence d’intrigue principale aussi prenante que dans Monster, Pluto ou encore 20th Century Boys se faisant ressentir, je retrouve quand même beaucoup de choses que j’aime dans les mangas d’Urasawa, en particulier ses personnages, très souvent touchants au possible et débordant d’humanité. Je vais donc continuer ma lecture.

    Jujutsu Kaisen tomes 25 et 26 de Gege Akutami

    Après un petit passage à vide lors de ma lecture des tomes précédents, lié à une intrigue qui se complexifie, des passages assez brouillon et une incompréhension des enjeux, je me suis remis à JJK et j’ai bien aimé ma lecture des tomes 25 et 26. L’intrigue avance à grand pas (le tome 30 sera le dernier), et des combats épiques ont lieu. Les détails de ces derniers ne sont parfois pas super limpides, les techniques de combat utilisées étant toujours très complexes, mais globalement c’est du grand spectacle, et j’ai hâte de lire la suite.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

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