Contes de Vieille Nan : Différence entre versions

De La Garde de Nuit
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Elle raconte que le roi [[Harren le Noir]] aurait fondé [[Harrenhal]] sur la terreur, en mélangeant le mortier avec du sang humain<ref name="acok,c27">[[A Clash of Kings, Chapitre 27, Arya]].</ref>. Elle raconte parfois la [[chute d'Harrenhal]] face aux [[dragons]] [[Targaryen]] lors de la [[Conquête]], lorsque le roi Harren se retrancha derrière ses murs et qu'[[Aegon le Conquérant]] déchaîna ses dragons contre la forteresse<ref name="acok,c15">[[A Clash of Kings, Chapitre 15, Arya]].</ref>. Elle finit invariablement par « force fut au roi Harren d'apprendre qu’il n'est tours altières ni murailles épaisses qui vaillent contre des dragons, car les dragons volent. »<ref name="acok,c8">[[A Clash of Kings, Chapitre 08, Catelyn]].</ref>. Depuis lors, les spectres ardents persisteraient à hanter les tours carbonisées d'Harrenhal. Elle prétend encore que certains invités prendraient feu au cours de la nuit<ref name="acok,c15"/>.
 
Elle raconte que le roi [[Harren le Noir]] aurait fondé [[Harrenhal]] sur la terreur, en mélangeant le mortier avec du sang humain<ref name="acok,c27">[[A Clash of Kings, Chapitre 27, Arya]].</ref>. Elle raconte parfois la [[chute d'Harrenhal]] face aux [[dragons]] [[Targaryen]] lors de la [[Conquête]], lorsque le roi Harren se retrancha derrière ses murs et qu'[[Aegon le Conquérant]] déchaîna ses dragons contre la forteresse<ref name="acok,c15">[[A Clash of Kings, Chapitre 15, Arya]].</ref>. Elle finit invariablement par « force fut au roi Harren d'apprendre qu’il n'est tours altières ni murailles épaisses qui vaillent contre des dragons, car les dragons volent. »<ref name="acok,c8">[[A Clash of Kings, Chapitre 08, Catelyn]].</ref>. Depuis lors, les spectres ardents persisteraient à hanter les tours carbonisées d'Harrenhal. Elle prétend encore que certains invités prendraient feu au cours de la nuit<ref name="acok,c15"/>.
  
Vieille Nan raconte que la Bonne Reine [[Alysanne Targaryen|Alysanne]] séjourna à [[Reine-Couronne]] et qu'en son honneur, les [[frères jurés]] de la [[Garde de Nuit]] repinrent les merlons du fort en or, ce qui donnait l'impression d'une couronne posée sur le fort. La contrice raconte également qu'une chaussée de pierre cachée sous l'eau du lac environnant le fort permet d'y accéder<ref name="asos,c41">[[A Storm of Swords, Chapitre 41, Bran]].</ref>.
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Vieille Nan raconte que la Bonne Reine [[Alysanne Targaryen|Alysanne]] séjourna à [[Reine-Couronne]] et qu'en son honneur, les habitants repeignirent les merlons de la tour fortifiée en or, ce qui donnait l'impression d'une couronne posée à son sommet. La contrice raconte également qu'une chaussée de pierre cachée sous l'eau du lac environnant la tour permet d'y accéder. Les forts du [[Mur]] abandonnés par la [[Garde de Nuit]] sont appelés les ''châteaux fantômes'' par Vieille Nan<ref name="asos,c41">[[A Storm of Swords, Chapitre 41, Bran]].</ref>.
  
 
=== Les motifs récurrents ===
 
=== Les motifs récurrents ===

Version du 5 septembre 2020 à 09:41

Vieille Nan by Amok©

V.O. : Old Nan's tales

Les contes de Vieille Nan sont des histoires racontées aux enfants de la maison Stark par la nourrice du château, Vieille Nan. Ces récits sont l'une des principales références culturelles des enfants Stark : ayant marqué leur enfance et peuplé leur imaginaire, les contes de Vieille Nan leur reviennent souvent en mémoire[1][2][3][4]. Ces récits se révèlent pourtant souvent faux ou incomplets au fil de la saga.

Bran Stark rafole particulièrement de ses récits les plus macchabres[5][6][7].

Les dictons

Vieille Nan apprend aux enfants Stark les proverbes courants dans les Sept Couronnes, notamment Noires ailes, noires nouvelles », relatif aux corbeaux messagers[8][9]. Elle prétend d'ailleurs que les corbeaux sont tous des menteurs[5].

Comme il lui arrive de répéter plusieurs fois la même histoire, elle explique que « les vieilles histoires sont comme de vieux amis. Il faut leur rendre visite de temps à autre[10]. »

Les légendes

Les figures légendaires et historiques

Vieille Nan raconte parfois l'histoire de Florian le Fol[11]. A propos de Symeon Prunelles étoilées, elle prétend qu'il était un chevalier aveugle qui se battait grâce à une longue hampe équipée de lames aux deux bouts, permettant de frapper deux ennemis en même temps[12].

Vieille Nan transmet également aux enfants Stark les histoires de leurs prestigieux ancêtres, notamment les rois et les seigneurs enterrés dans les cryptes de Winterfell[12], mais aussi celle de Brandon le Bâtisseur, et comment il érigea le Mur plusieurs millénaires avant la saga[5].

Vieille Nan raconte parfois l'histoire d'Aerion le Monstre, « le Prince qui se prenait pour un dragon »[7].

D'après Vieille Nan, le pillard et chef de guerre fer-né Dagmer Gueule-en-deux serait impossible à tuer : lorsqu'une hache lui partagea le visage en deux, il se contenta de maintenir les deux moitiés l'une contre l'autre jusqu'à ce qu'elles cicatrisent[13].

Les Stark et leurs bannerets

Vieille Nan raconte que les Stark ont du sang de loup dans les veines, mais d'après elle, il serait plus fort chez certains membres de la famille[14]. Elle prétend que Bran tient du sang de son ancêtre, Arya Flint de la maison Flint des montagnes, son goût pour l'escalade[10].

A propos des Karstark, Vieille Nan raconte qu'ils auraient du sang Stark dans les veines. A propos des Bolton, elle prétend qu'il y aurait une salle à Fort-Terreur, où ils suspendent les peaux de leurs ennemis[15].

Elle raconte que Mors Omble aurait gagné son surnom de Freuxchère, lorsqu'il a arraché d'un coup de dent la tête du corbeau qui venait de lui gober l'œil[16].

La Garde Royale et les chevaliers

Selon Vieille Nan, la Garde Royale est composée des plus fins bretteurs du royaume[17].

Dans les histoires de Vieille Nan, les chevaliers et leurs gentes dames dorment souvent dans le même lit, séparés par une épée d'honneur garantissant leur chasteté[18].

Les Autres et la Longue Nuit, les sauvageons et les enfants de la forêt

Vieille Nan décrit la Longue Nuit comme une période de terreurs, au cours de laquelle plusieurs générations d'hommes ont vécu sans voir la lumière du jour au cours d'un hiver sans fin. Elle évoque la neige, le froid, la faim, la désolation. D'après Vieille Nan, les hommes mourraient, qu'ils soient rois ou paysans, et les femmes préféraient étouffer leurs enfants en pleurant des larmes gelées plutôt que de les voir périr de faim. La Longue Nuit marquerait la première apparition des Autres, des marcheurs blancs errant dans les bois. Elle les décrit comme des choses froides et mortes, détestant le feu, le fer, le contact du soleil et les créatures à sang chaud. Ils seraient montés sur des chevaux morts et mèneraient des troupes de spectres. Les Autres auraient envahi tous les royaumes qu'ils rencontraient et abattu les héros qui tentaient de leur résister, ne montrant aucune pitié ni pour les jouvencelles, ni pour les nouveaux-nés. Ils chassaient les vierges et nourrissaient leurs serviteurs avec la chair des enfants.
Alors que les royaumes des Premiers Hommes s'effondrent, les derniers enfants de la forêt observent, retranchés dans leurs villes d'arbres dans les bois et leurs collines creuses. Le Dernier Héros serait allé à leur rencontre, espérant que la magie ancienne pourrait vaincre ce que les armées des hommes n'ont pu arrêter. Avec juste une épée, un cheval, un chien et une douzaine de compagnons, il se serait rendu dans les terres mortes et auraient recherché les enfants pendant plusieurs années. Ses compagnons périssent, puis son cheval et enfin son chien. Son épée gèle et sa lame se brise quand il tente de l'utiliser. Flairant son sang, les Autres le traquent, grâce à des meutes d'araignées de glace grosse comme des chiens[N 1][5][4].

Une de ses histoires raconte comment un homme se retrouve emprisonné par de méchants géants dans un château sinistre. Brave et malin, il parvient à les tromper et à s'enfuire, mais tombe sur les Autres, qui boivent son sang rouge encore tout chaud[19].

Vieille Nan prétend que les sauvageons sont d'une grande cruauté : ils font des esclaves, pillent et égorgent. Elle raconte aussi qu'ils tiennent compagnie aux géants et aux goules, boivent des cornes de sang et enlèvent les petites filles la nuit, qu'ils revendraient ensuite aux Autres. Elle prétend encore que les sauvageonnes s'accoupleraient avec les Autres pour donner naissance à des monstres à demi-humains[1]. Ils boiraient aussi du sang humain dans des crânes[20]. Comme mestre Luwin, Vieille Nan raconte que les sauvageons ont déjà mené des assauts contre le royaume, au temps de Raymun Barberouge et de Bael le Barde[20].

Elle prête aux enfants de la forêt de nombreux pouvoirs magiques, comme de comprendre le chant des arbres et le langage des bêtes, de savoir voler comme les oiseaux et nager comme les poissons. Leur musique serait si belle qu'elle ferait pleurer quiconque l'entend[12].

Les bâtiments

Vieille Nan prétend que le Donjon Rouge est rempli de fantômes, de crânes de dragons et parcouru d'oubliettes où de terribles événements se sont produits[17].

Elle prétend que les cryptes de Winterfell sont infestées d'araignées et de rats gros comme des chiens[21].

Elle raconte que le roi Harren le Noir aurait fondé Harrenhal sur la terreur, en mélangeant le mortier avec du sang humain[22]. Elle raconte parfois la chute d'Harrenhal face aux dragons Targaryen lors de la Conquête, lorsque le roi Harren se retrancha derrière ses murs et qu'Aegon le Conquérant déchaîna ses dragons contre la forteresse[23]. Elle finit invariablement par « force fut au roi Harren d'apprendre qu’il n'est tours altières ni murailles épaisses qui vaillent contre des dragons, car les dragons volent. »[24]. Depuis lors, les spectres ardents persisteraient à hanter les tours carbonisées d'Harrenhal. Elle prétend encore que certains invités prendraient feu au cours de la nuit[23].

Vieille Nan raconte que la Bonne Reine Alysanne séjourna à Reine-Couronne et qu'en son honneur, les habitants repeignirent les merlons de la tour fortifiée en or, ce qui donnait l'impression d'une couronne posée à son sommet. La contrice raconte également qu'une chaussée de pierre cachée sous l'eau du lac environnant la tour permet d'y accéder. Les forts du Mur abandonnés par la Garde de Nuit sont appelés les châteaux fantômes par Vieille Nan[25].

Les motifs récurrents

Vieille Nan décrit souvent l'escalier pour descendre en enfer, prétendant qu'il tourne en spirale à perte de vue, taillé dans d'énormes pierres noires.

Des magiciens à barbe blanche et à chapeaux pointus constellés d'étoiles interviennent fréquemment dans ses contes[2]. Les jeunes et beaux héros terrassent invariablement d'affreux monstres[3]. De jeunes garçons montent souvent à bord de navires marchands qui les emmènent vers de longues aventures[26].

Parmi les créatures magiques qui peuplent les récits de Vieille Nan, on retrouve les change-peaux et les zomans[27], qui sont généralement une incarnation du Mal[28], mais aussi des dragons et des monstres marins[29]. Lorsqu'un humain reçoit d'un tarasque la possibilité d'exaucer trois souhaits, il faut se montrer particulièrement prudent sur le troisième, qui est aussi le dernier[30]. Les géants des contes de Vieille Nan sont des hommes démesurément grands, vivant dans des châteaux formidable, muni d'épées énormes et de bottes assez grandes pour qu'on puisse s'y cacher[18]. Elle dépeint les hommes verts de l'Île-aux-Faces comme des hommes à la peau vert sombre, ayant des feuilles ou des andouillers à la place des cheveux[10].

Dans la saga

Avant AGOT

Pour dissuader Bran Stark d'escalader les tours de Winterfell, Vieille Nan lui raconte l'histoire d'un vilain garçon, qui monta si haut que la foudre le frappa. Ses yeux auraient ensuite été dévorés par les corbeaux. Bran n'est toutefois pas impressionné[17].

Dans AGOT

Après que Bran se soit réveillé du coma consécutif à sa chute de la tour, Vieille Nan doit veiller sur lui et l'aider dans tout ce qu'il fait. Elle en profite pour lui raconter toujours plus d'histoires, celui-ci ayant une prédilection pour les histoires terrifiantes[5].

Dans ACOK

Malgré la cécité, Vieille Nan sent la comète rouge dans le ciel, et prétend qu'elle signifie « dragons »[14].

Notes et références

Notes

  1. Le récit de Vieille Nan est interrompu avant qu'elle ait pu le finir et révéler comment le Dernier Héros vainquit les Autres et mit fin à la Longue Nuit.

Références