Jugement des Sept : Différence entre versions

De La Garde de Nuit
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Afin de légitimer ses prétentions, Maegor lance un duel à quiconque remettrait en cause ses droits<ref name="tsotd"/>. Les [[Fils du Guerrier]], qui contrôlent toute la  ville, répondent à son appel : menés par leur capitaine, [[Damon Morrigen]], dit "''Damon le Dévot''"<ref name="twoiaf,c4-3">[[Les origines de la saga]], Maegor I.</ref>, sept cents [[chevaliers]] des Fils du Guerrier se rende auprès de Maegor pour l'affronter<ref name="tsotd"/>. Ser Damon réclame un jugement des Sept, comme pratiqué autrefois<ref name="twoiaf,c4-3"/>.
 
Afin de légitimer ses prétentions, Maegor lance un duel à quiconque remettrait en cause ses droits<ref name="tsotd"/>. Les [[Fils du Guerrier]], qui contrôlent toute la  ville, répondent à son appel : menés par leur capitaine, [[Damon Morrigen]], dit "''Damon le Dévot''"<ref name="twoiaf,c4-3">[[Les origines de la saga]], Maegor I.</ref>, sept cents [[chevaliers]] des Fils du Guerrier se rende auprès de Maegor pour l'affronter<ref name="tsotd"/>. Ser Damon réclame un jugement des Sept, comme pratiqué autrefois<ref name="twoiaf,c4-3"/>.
  
Les frères-jurés de la [[Garde Royale]] étant resté à [[Peyredragon]], Maegor n'a pas de champions naturels à opposer aux [[Fils du Guerrier]]. Il se serait donc tourné vers la foule pour trouver des défenseurs. Dans un ppremier temps, personne ne se serait proposé, craignant sans doute les prouesses des chevaliers de la [[Foi militante]]. Finalement, un homme d'arme du commun rejoint son roi, bientôt suivi par ser [[Benarr Brune]] puis par d'autres chevaliers<ref name="tsotd"/>.
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Les frères-jurés de la [[Garde Royale]] étant restés à [[Peyredragon]], Maegor n'a pas de champions naturels à opposer aux [[Fils du Guerrier]]. Il se serait donc tourné vers la foule pour trouver des défenseurs. Dans un ppremier temps, personne ne se serait proposé, craignant sans doute les prouesses des chevaliers de la [[Foi militante]]. Finalement, un homme d'arme du commun rejoint son roi, bientôt suivi par ser [[Benarr Brune]] puis par d'autres chevaliers<ref name="tsotd"/>.
  
 
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Version du 31 janvier 2018 à 13:13

V.O. : Trial of Seven

Le Jugement des Sept est une forme particulière, antique et rare de duel judiciaire, liée à la religion des Sept et aux traditions andales, qui se déroule à sept contre sept[1].

Tradition

Les Andals, vénérant la religion des Sept, considéraient le chiffre sept comme magique. Ils croyaient qu'en opposant les champions sept contre sept, ils honoraient les dieux, ce qui garantissait un jugement plus juste de leur part[1].

Cette tradition étant liée à la culture andale et à la religion des Sept, il semble qu'il faille être chevalier pour pouvoir être champion d'une des partie au procès[1].

Procédure

Le Jugement des Sept est semblable au duel judiciaire classique. Si le ou les accusés sont tués, on estime que les dieux l'ont jugé coupable et le combat s'arrête. Si le ou les accusateurs meurent, on estime que l'accusé est innocent et le combat s'arrête. Le combat se termine également si les accusateurs retirent leur accusation ou si les accusés admettent leur culpabilité. Il semble admis qu'un accusé ou un accusateur qui ne parviendrait pas à réunir les sept champions pour le défendre perdrait sa cause[1].

La mort ou la capitulation d'un des champions n'arrête pas le combat. En revanche, si les sept champions de l'une ou l'autre partie meurent ou capitulent, cette partie est déclarée perdante[1].

Les Jugements des Sept connus

Le Jugement des Sept de Maegor (en 42)

Contexte

Le règne du roi Aenys I Targaryen est marqué par l'opposition du clergé de la religion des Sept au pouvoir royal, qui aboutit à la rébellion et à la guerre de la Foi[2].

Les Fils du Guerrier, un ordre religieux et militaire, s'empare de Port-Réal et force les Targaryen à se replier dans leur fief ancestral de Peyredragon. Aenys y meurt en l'an 42, et son demi-frère Maegor usurpe la couronne de son fils, Aegon. Il se rend ensuite à Port-Réal avec sa mère, Visenya, pour revendiquer le trône de Fer de son père[2].

Afin de légitimer ses prétentions, Maegor lance un duel à quiconque remettrait en cause ses droits[2]. Les Fils du Guerrier, qui contrôlent toute la ville, répondent à son appel : menés par leur capitaine, Damon Morrigen, dit "Damon le Dévot"[3], sept cents chevaliers des Fils du Guerrier se rende auprès de Maegor pour l'affronter[2]. Ser Damon réclame un jugement des Sept, comme pratiqué autrefois[3].

Les frères-jurés de la Garde Royale étant restés à Peyredragon, Maegor n'a pas de champions naturels à opposer aux Fils du Guerrier. Il se serait donc tourné vers la foule pour trouver des défenseurs. Dans un ppremier temps, personne ne se serait proposé, craignant sans doute les prouesses des chevaliers de la Foi militante. Finalement, un homme d'arme du commun rejoint son roi, bientôt suivi par ser Benarr Brune puis par d'autres chevaliers[2].

Déroulement

Accusateurs Accusés
Justiciables les Fils du Guerrier Maegor I Targaryen
Champions

Dick Bean, premier à se déclarer pour Maegor, aurait été le premier à mourir, tué par ser Lyle Bracken. Les sources concernant la suite de l'affrontement divergent, certains prétendant qu'il dura des heures, d'autres qu'il fut fini en quelques instants. Maegor finit par affronter seul ser "Damon le Dévot" et ser William the Wanderer. Celui-ci est le dernier à s'effondrer, non sans avoir porter un dernier coup à la tête de Maegor, qui brise son heaume et le laisse inconscient. Sa mère, la reine Visenya se précipite auprès de lui pour lui retirer son heaume, et constate que son fils respire toujours. Étant le dernier champion en vie, Maegor est déclaré vainqueur[2].

Conséquences

Maegor est inconscient et ses blessures lui valent vingt-neuf jours de coma. Néanmoins, le jugement des Sept a confirmé que les dieux le reconnaissaient légitimes dans ses prétentions au trône de Fer. Les Fils du Guerrier, qui ont perdu sept de leur meilleurs éléments et leur commandant, hésitent sur la posture à adopter : accepter le jugement rendu par les dieux ou poursuivre leur rébellion sous les ordres du Grand Septon[2].

Cette indécision laisse le temps à Visenya de faire venir la Garde Royale et des mercenaires orientaux et de reprendre progressivement le contrôle de la ville. Lorsque Maegor est rétabli, il monte son dragon Balerion et vole jusqu'à la colline de Rhaenys, où les sept cents Fils du Guerrier se sont retranchés. Maegor brûle alors leur forteresse, le septuaire du Souvenir. Ceux qui parviennent à sortir du brasier sont accueilli à l'extérieur par des archers et des piquiers. La guerre de Maegor contre la Foi venait de débuter[2][3].

Le Jugement des Sept de Cendregué (en 209)

Le tournoi organisé par lord Cendregué en l'an 209 est interrompu pour juger un chevalier errant. Premier duel judiciaire de ce genre depuis cent ans, il aura de graves conséquences pour l'ensemble du royaume[1].

Contexte

Icone loupe.png Voir article détaillé : tournoi de Cendregué.

Ser Duncan le Grand est accusé par les deux fils du prince de Lestival Maekar Targaryen. Le premier, Daeron, prétend que ser Duncan a enlevé son frère et écuyer, Aegon, sur la route de Cendregué[N 7]. Le deuxième, Aerion, accuse ser Duncan d'avoir défendu des traîtres[N 8], et de l'avoir frappé. Aerion étant un prince du sang, ser Duncan encourt l'amputation de la main et du pied qui ont porté atteinte à un membre de la famille royale ... et peut-être même pire[1].

Ser Duncan a compris qu'il ne parviendra pas à démontrer son innocence et que sa condamnation est inévitable. Il demande donc un duel judiciaire, comme le lui autorise son statut de chevalier. Le prince Aerion Targaryen réclame selon son droit un jugement des Sept. Il sait qu'il met ser Duncan en difficulté, car celui-ci devra trouver sept champions, qui acceptent de s'opposer aux membres de la famille royale. Faute de quoi, il sera reconnu coupable par défaut[1].

Le chevalier reçoit le soutien de ser Steffon Fossovoie des pommes-rouges, qui lui promet de le défendre et de lui trouver d'autres champions. Le cousin de ser Steffon, Raymun, parvient à trouver deux chevaliers, Humphrey Hardyng et Humphrey des Essaims, qui tiennent rancune au prince Aerion pour ses méfaits lors du tournoi. L'écuyer de ser Duncan, l'Œuf, lui trouve deux autres défenseurs : lord Lyonel Baratheon et ser Robyn Rhysling. Alors que le duel judiciaire va débuter, Duncan se rend compte qu'ils ne sont que six. Mais les accusateurs ne sont pas plus nombreux : Maekar a décidé de soutenir ses deux fils. Il a exigé que les trois frères jurés de la Garde Royale présents à Cendregué se joignent à eux. Alors qu'il récupère quelque espoir, ser Duncan est trahi par ser Steffon qui abandonne finalement son parti pour soutenir le prince Aerion, qui lui a promis une seigneurerie en échange de sa trahison. Furieux de la fourberie de son cousin, Raymun Fossovoie demande à ser Duncan de l'adouber pour qu'il puisse le défendre. Lord Lyonel l'adoube, pendant que ser Duncan alpague l'assemblée pour se trouver un dernier champion, mais personne ne lui répond. Se croyant définitivement condamné, ser Duncan est rejoint au dernier moment par le prince de Peyredragon Baelor Targaryen, frère de Maekar, Main du Roi et héritier du trône. Celui-ci souhaite se porter à la défense de la cause qui lui paraît la plus juste[1].

Déroulement

Accusateurs Accusés
Justiciables le prince Aerion Targaryen
le prince Daeron Targaryen
ser Duncan le Grand
Champions

Le prince Baelor ayant décidé de rejoindre les champions de l'accusé, il met rapidement au point une stratégie pour leur permettre de l'emporter. Il décide d'employer des lances de tournoi plutôt que des lances de guerre, comme celles choisies par les accusateurs. Elles sont certes plus fragiles, mais aussi plus longues, ce qui représente un avantage non-négligeable. Par ailleurs, du fait de son statut de prince du sang, Baelor sait que les trois frères-jurés de la Garde Royale ne peuvent pas s'en prendre à lui. Il prétend donc les défaire un à un[1].

Grâce aux stratagèmes du prince Baelor, les champions de l'accusé prennent rapidement le dessus. Le prince Daeron tombe dès le premier assaut et retire immédiatement ses accusations[N 9]. Pendant que leurs champions s'affrontent, ser Duncan et le prince Aerion se livrent à un duel. Le prince a reçu un meilleur entraînement au maniement des armes, alors que le chevalier errant manque de technique. Il finit néanmoins par compenser par la force physique pure et par des techniques non-conventionnelles, plus proche du pugilat que de la chevalerie. Aerion est forcé de se rendre et doit retirer ses accusations. Ser Duncan est déclaré innocent[1].

Conséquences

Bien que les champions des accusateurs aient perdu, aucun d'entre eux n'est sévèrement blessé : ser Willem Wylde a perdu connaissance, ser Steffon Fossovoie a éventuellement quelques côtes cassées et le prince Daeron s'est fait piétiner par son cheval, qui lui a probablement écrasé le pied[1].

En revanche, les accusés, bien que victorieux, essuient un lourd bilan. Le chevalier Humphrey des Essaims est mort dès la première charge contre ser Donnel de Sombreval. Humphrey Hardyng est gravement blessé[N 10]. Enfin, Baelor Targaryen, prince de Peyredragon, Main du Roi et héritier du royaume meurt quelques minutes après le Jugement des Sept, son crâne ayant été fendu pendant la mêlé. Tout indique que le coup fatal lui ait été involontairement porté par la masse d'arme de son frère, Maekar, qui se le reprochera énormément par la suite[1].

De manière plus anecdotique, ce Jugement des Sept déclenche la séparation de la maison Fossovoie, entre les Fossovoie Pomme-Rouge et les Fossovoie Pomme-Verte[1].

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. ce surnom est issu d'une nouvelle qui n'a pas encore été traduite (cf. The Sons of the Dragon). On pourrait le traduire par "Harry Tête de mort".
  2. ce nom est issu d'une nouvelle qui n'a pas encore été traduite (cf. The Sons of the Dragon). On pourrait le traduire par "William le Vagabond".
  3. ce nom est issu d'une nouvelle qui n'a pas encore été traduite (cf. The Sons of the Dragon). On pourrait le traduire par "Garibald des Sept Étoiles".
  4. ce nom est issu d'une nouvelle qui n'a pas encore été traduite (cf. The Sons of the Dragon). On pourrait le traduire par "Dick Haricot".
  5. ce nom est issu d'une nouvelle qui n'a pas encore été traduite (cf. The Sons of the Dragon).
  6. ce nom est issu d'une nouvelle qui n'a pas encore été traduite (cf. The Sons of the Dragon). On pourrait le traduire par "Guy le Glouton".
  7. En réalité, Daeron, piètre jouteur, a faussé compagnie à son escorte, espérant ainsi échapper à son père qui veut le forcer à participer au tournoi. Il a entraîné son jeune frère avec lui, mais celui-ci, désireux d'assister au tournoi et d'être l'écuyer d'un vrai chevalier, lui fausse à son tour compagnie et se met spontanément au service de ser Duncan le Grand (cf. Le Chevalier Errant).
  8. En réalité, un groupe de marionnettistes dorniens a présenté un spectacle qui se concluait par la mise à mort d'un dragon de bois. Le dragon étant le symbole de la maison Targaryen, Aerion a vu dans le spectacle une incitation à la rébellion contre sa famille. Avec les hommes d'armes de son père, il a détruit le matériel des Dorniens et a commencé à les maltraiter, en prétendant rendre justice, jusqu'à ce qu'intervienne ser Duncan (cf. Le Chevalier Errant).
  9. En réalité, Daeron n'aime pas plus les duels que les joutes. Il se sait fautif et préfère en finir rapidement, sans prendre le risque de prendre un mauvais coup (cf. Le Chevalier Errant).
  10. Il mourra quelques jours plus tard (cf. Le Chevalier Errant).

Références