Orwyle

De La Garde de Nuit
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Orwyle
Identité
V.O. Maester Orwyle
Statut
Rang mestre
Titres archimestre
Grand Mestre (127 - 133)
Décès 133 (Port-Réal)
Blasons
Grand Mestre Orwyle a servi la maison Targaryen
Grand Mestre
Mellos Munkun

Orwyle fut le Grand Mestre du Conseil restreint du roi Viserys I Targaryen et du roi Aegon II Targaryen pendant la première partie du conflit de succession qui sera connu sous le nom de Danse des Dragons[1]. Il a succédé à Grand Mestre Mellos[2], tué par Feux-du-Soleyl, le dragon du prince Aegon[3] peu de temps avant la mort du roi Viserys I, et est probablement lui-même mort durant le conflit[N 1].

Grand Mestre Orwyle aurait laissé derrière lui un récit, où il traite notamment de son action pendant la Danse des Dragons. Ces écrits seront repris par son successeur, Munkun, qui en tirera son livre, La Danse des Dragons : une chronique véritable[4]. Bien que ce livre serve de référence, il n'est pas dépourvu d'erreurs factuelles[5] et manque sans doute d'objectivité[6].

Avant la Danse des Dragons

La succession à la charge de Grand Mestre de Mellos est source de tensions à la cour : la princesse Rhaenyra Targaryen souhaitant que le mestre de Peyredragon, Gerardys, soit appointé, tandis que la reine Alicent Hightower recommande Alfador, le mestre des Hightower de Villevieille. Le Conclave se rappelle à leur bon souvenir et élit Orwyle, puisque seul le Conclave peut désigner un Grand Mestre. Au Conseil restreint de Viserys, Orwyle se montre un homme mesuré, qui ne prend pas parti entre les Noirs et les Verts[7].

La Danse des Dragons

Le troisième jour de la troisième lune de l'an 129, alors que le roi Viserys I Targaryen vient à peine de décéder, Orwyle est convoqué à une réunion extraordinaire du Conseil restreint. Apprenant le décès du roi, il aurait dressé la liste des tâches nécessaires à la fois à la préparation des funérailles du souverain et du couronnement de son héritière désignée, la princesse Rhaenyra Targaryen, alors alitée à Peyredragon du fait de sa grossesse. Toutefois, il aurait été interrompu par ser Otto Hightower, Main du Roi, et sa fille, la reine Alicent qui prétendent que la succession doit s'effectuer en faveur du prince Aegon, l'aîné des fils du roi par son second mariage. Seul lord Lyman des Essaims se serait exprimé en faveur de la princesse Rhaenyra, mais il aurait été tué par ser Criston Cole, lord Commandant de la Garde Royale, dès qu'il menace de quitter le Conseil. Lorsque ser Otto Hightower insiste pour qu'il ne soit fait aucun mal aux sympathisants de la princesse Rhaenyra qui accepteraient de ployer le genou devant Aegon, Orwyle aurait questionné la Main pour savoir quel sort serait réservé à ceux qui ne voudraient pas ployer le genou. La réponse de lord Jasper Wylde, maître des lois, aurait été sans appel : la mort[1][N 2].

Lorsque le nouveau roi Aegon II Targaryen apprend qu'en réponse à son propre couronnement sa demi-sœur Rhaenyra s'est fait couronner à Peyredragon avec la couronne de leur père subtilisée par ser Steffon Sombrelyn de la Garde Royale, il rentre dans une colère noire, accusant les partisans de sa demi-sœur de haute trahison. Le Grand Mestre Orwyle aurait tenté de proposer une médiation afin de persuader la princesse Rhaenyra que sa cause est sans espoir. Le roi Aegon aurait menacé le Grand Mestre, mais la reine mère Alicent et la reine Helaena auraient appuyé sa proposition. Le roi aurait finit par consentir[N 2].

Orwyle embarque pour Peyredragon afin de présenter des conditions de reddition avantageuses à Rhaenyra, accompagné de ser Arryk Cargyll de la Garde Royale, de ser Gwayne Hightower des manteaux d'or, ainsi que de scribes et septons. Après avoir présenté les termes proposés par Aegon, Orwyle se voit questionné par Rhaenyra sur l'identité de l'héritier désigné par feu le roi Viserys, et le Grand Mestre doit alors avouer que celui-ci a toujours souhaité voir sa fille lui succéder. Il ne peut alors que rentrer à Port-Réal où l'échec de sa mission met à nouveau le roi en colère[1].

Lors de la chute de Port-Réal, orchestré par le parti de la princesse Rhaenyra, le Grand Mestre Orwyle est chargé par la reine Alicent d'envoyer des corbeaux à leurs partisans afin de leur demander des soutiens. Mais, alors qu'il rentre dans ses appartements pour s'exécuter, il aurait été arrêté par quatre hommes du guet de Port-Réal qui le conduisent dans les geôles le temps que les partisans de Rhaenyra s'assurent du contrôle du château[1].

Voir aussi

Selon Ran, co-auteur de Game of Thrones - Le Trône de Fer, les origines de la saga, Orwyle aurait rédigé son récit de la Danse des Dragons alors qu'il était tenu prisonnier dans les geôles du Donjon Rouge par Rhaenyra Targaryen, après la chute de Port-Réal. Orwyle se serait mis à écrire pour raconter sa version des faits et se donner le beau rôle. Toutefois, les conditions de détentions, la crainte chaque jour de voir un bourreau venir pour lui ont du influencé son récit. Pour ne pas froisser son acariâtre geôlière ou tout autre personnage influent, Orwyle a sans doute fait très attention à ce qu'il racontait et à ce qu'il ne racontait pas[6]. Ces événements expliquent sans doute en partie certaines des inexactitudes ou des imprécisions de La Danse des Dragons : une chronique véritable du Grand Mestre Munkun, qui s'était basé sur son récit.

Notes et références

Notes

  1. Son successeur, Munkun, exerce ses fonctions dès le début du règne d'Aegon III Targaryen (cf. Les origines de la saga, Aegon III).
  2. 2,0 et 2,1 Ces détails sont issus de la nouvelle La Princesse et la Reine, une chronique qui a été rédigée par l'archimestre Gyldayn. Bien qu'il se montre très affirmatif, Gyldayn n'a pas assisté à ces événements lui-même. S'il est capable de donner autant de précisions, c'est parce qu'il rapporte un compte-rendu, sûrement celui d'Orwyle. Or celui-ci a rédigé son récit des événements dans des conditions qui pousse à interroger son objectivité, comme l'a relevé George R. R. Martin (cf. So Spake Martin du 28 juin 2015 : (en) "Stockholm and Archipelacon Report" sur westeros.org).

Références