Patrek

De La Garde de Nuit
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Jeuvideo.png Tout ou partie des informations contenues dans cet article sont issues du jeu vidéo Game of Thrones. Les informations contenues dans le jeu ayant été approuvées par l'auteur mais non écrites par lui, elles sont considérées comme semi-canoniques vis-à-vis de la saga. Jeuvideo.png
Patrek
Identité
V.O. Patrek
Statut
Titre recrue de la Garde de Nuit
Décès 298 (Châteaunoir)
Blasons
Patrek fait partie de la Garde de Nuit

Ancien fermier du Nord[1], Patrek est un récent membre de la Garde de Nuit[N 1].

Avant AGOT

Patrek participe à la rébellion de Robert Baratheon dans l'armée Stark et en revient avec un marteau de guerre. Parti à la chasse, il découvre à son retour sa maison incendiée, sa femme violée et sauvagement assassinée par des sauvageons faisant un raid le long des côtes. De rage, il ramasse la seule chose qui lui reste, son marteau de guerre, et poursuit les coupables jusqu'à la baie des Phoques, qu'il traverse en barque. Patrek retrouve les sauvageons ivres de l'alcool qu'ils lui ont volé. Le Nordien les attaque et se déchaîne sur eux, les massacrants jusqu’au dernier.

Mais le combat laisse Patrek grièvement blessé et couvert de sang. Alors qu’il se résigne à attendre la mort, il est trouvé par une patrouille de la Garde de Nuit qui passait par là. Il est alors ramené à Châteaunoir et soigné. Mais lorsqu’il raconte à ses sauveurs ce qu’il faisait dans la Baie des Phoques, on ne le croit pas. Les frères jurés le prennent pour un contrebandier ou un sauvageon. Patrek se voit alors proposé un choix : se faire pendre en châtiment des crimes qu’on lui impute, ou bien prendre le noir et passer le restant de sa vie à garder le Mur. Patrek choisis le noir[1].

Dans Game of Thrones : Le jeu vidéo

De l’acceptation...

Patrek prononce ses vœux en même temps que Poddy, Ronnet Hill et Terrence Celtigar. Il assiste avec eux à l’exécution de l’ancien patrouilleur Gorold, rendu coupable de désertion, par le bourreau de Châteaunoir Mors Westford. Patrek est affecté aux bâtisseurs, et est dès son premier jour chargé de réparer des points faibles sur le Mur repéré par Benjen Stark[2].

Quelques jours plus tard, Patrek fraternise avec Walder, un de ses frères jurés. Walder lui fait découvrir le bordel de la Mole, où il croise de nouveau Mors Westford, en mission pour la Garde, avec qui il fraternise également. En quittant le bordel seul, il est attaqué par des hommes arborant les couleurs de la maison Arryn, mais parvient à se défendre. Mors le rejoins et lui explique la situation : des mercenaires ont manipulé la Garde pour retrouver et assassiner une jeune femme nommée Jeyne Greystone qui s’était placée sous sa protection. Pour cela, ils se font passer pour des soldats de lord Jon Arryn. Mais quand ils ont retrouvé leur cible dans le bordel de la Mole, Mors les a démasqués et les a mis en déroute. Les mercenaires, qui se font appeler les Traque-Sangs, sont prêts à tout pour tuer Jeyne, aussi attaquent-ils tous les frères noirs qui se trouvent entre le hameau et Châteaunoir. Mors demande à Patrek de l’aide pour escorter Jeyne jusqu’au Mur, ce que ce dernier accepte[1]. Quelques jours plus tard, alors que la Garde subit toujours des attaques des mercenaires Traque-Sangs, Patrek se joint à Mors Westford, Walder, Wat et Myles pour attaquer leur camp par surprise et sécuriser le Don. L’attaque est un succès total, et les Traque-Sangs sont massacrés[3].

...au rejet.

Si Patrek espère que ce fait d’arme l’aidera à se faire accepter au sein de la Garde de Nuit, il se trompe. Les origines sauvageonnes qu’on lui attribue à tort lui valent d’être victime de racisme et de rejet. La mine du nordien se fait plus sombre, plus renfermée, au point d’inquiéter son ami Walder qui craint qu’il ne fasse une bêtise[4]. Peu après sa victoire sur les Traque-Sangs, Patrek est envoyé à Glacière avec d’autres bâtisseurs afin de reboucher et de renforcer l’ancienne porte du fort, sous la protection de Qhorin Mimain. Durant son séjour, trois patrouilleurs sont assassinés, leurs cœurs arrachés de leurs poitrines[5].

De retour à Châteaunoir, Patrek surprend une discussion mouvementée entre ses amis Wat et Myles près des écuries. Quand il recroise Myles près des écuries, il lui demande pourquoi il souhaite déserter, mais Myles lui dit de garder la conversation qu’il a eue avec Wat secrète, sans savoir que Lothar les a aperçus. Myles est retrouvé assassiné peu après, dans ces mêmes écuries, le cœur arraché lui aussi. Qhorin Mimain reconnaît dans cette mise à mort macabre un rituel sacrificiel sauvageon. Addam Flowers, le frère noir chargé de l’enquête, accuse rapidement Patrek, les rumeurs faisant de lui un sauvageon jouant dans ces accusations, même s’il nie fermement l’être. De plus, il était présent près des écuries et à Glacière lorsque les meurtres ont eu lieu. Un autre meurtre similaire, celui de Côtelette, avait eu lieu à la Mole lorsque Walder lui avait fait visiter le bordel de Sybelle, et il était sur place. Addam Flowers envoie donc rapidement Duncan Peage l’arrêter.

Cette accusation convient d’ailleurs parfaitement aux frères noirs et beaucoup d’entre eux, comme Tortillard ou la Chouette, souhaitent sa mort, aux vues de ses origines prétendument sauvageonnes. Heureusement pour Patrek, la vérité éclate au grand jour : le coupable des meurtres n’est autre qu’Addam Flowers lui-même, qui a vu en Patrek un excellent bouc-émissaire. Patrek est donc innocenté et immédiatement relâché[5].

Si cette mésaventure s’est plutôt bien terminé pour le nordien, il en garde néanmoins un goût très amer et une inquiétude croissante. Les rumeurs sur ses origines sauvageonnes ne cesseront jamais, il ne sera jamais accepté, et tôt ou tard il servira une nouvelle fois de bouc-émissaire et on cherchera à le tuer[5]. Terrifié par cette idée, il décide de prendre la fuite et déserte. Rattrapé, il est finalement traîné à Châteaunoir pour y être décapité comme déserteur[N 2][6].

Notes et références

Notes

  1. Patrek n'apparaît pas dans la saga littéraire, mais dans le jeu vidéo Game of Thrones.
  2. Dans une des différentes fins du jeu, c’est Mors Westford lui-même qui, tout juste rentré de son périple dans le Sud, manie la hache.

Références