Sept fois, sept fois l’homme, jamais !

De La Garde de Nuit
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Sept fois, sept fois l’homme, jamais !
Informations
V.O. And Seven Times Never Kill Man
Type Nouvelle
Genre Science-fiction
Traduit par Monique Cartanas, M.-C. Luong et Sébastien Guillot
Éditions
Miniusa.png Analog Science Fiction and Fact - 1975
Minifrance.png Des astres et des ombres - 1983
Minifrance.png R.R.Étrospective - 2017
Minifrance.png Nightflyers et autres récits - 2018

Sept fois, sept fois l’homme, jamais ! est une nouvelle de George R. R. Martin, écrite en octobre 1974, sortie en version originale en 1975 dans le magazine Analog Science Fiction and Fact . La nouvelle a été présentée au prix Hugo 1976 dans la catégorie « Novelette », sous le nom Et sept fois, sept fois un Homme, jamais ! et aussi au prix Locus 1976 dans la même catégorie.

Sept fois, sept fois l’homme, jamais ! se déroule dans l'univers des 1000 Mondes, l'univers de science-fiction créé par George R. R. Martin[1].

Elle est parue en français (traduite par Monique Cartanas, M.-C. Luong et Sébastien Guillot) en 1983 dans le recueil Des astres et des ombres, dans R.R.Étrospective en 2017 et en 2018 dans Nightflyers et autres récits

Genèse de l’œuvre[modifier]

George R. R. Martin a bâti sa nouvelle autour du titre qu'il a trouvé en lisant Le Livre de la jungle de Rudyard Kipling. Tout le reste est venu ensuite. Après sa nomination au prix Hugo, l'auteur a tenté en vain de faire rectifier le nom de la nouvelle. Après publication, il reçut une lettre de lecteur le « félicitant pour [sa] connaissance remarquable de la guerre des Boers. On en apprend tous les jours dans ce métier ! »[2]. Cette nouvelle fut la deuxième couverture d' Analog Science Fiction and Fact qu'obtint George R. R. Martin, cette fois-ci illustrée par John Schoenherr.[1]

Synopsis[modifier]

Sur la planète Corlos, autour d'étranges pyramides, vit un peuple pacifiste d'humanoïdes poilus, les Jaenshis. Un groupe d'humains belliqueux et expansionniste, les Anges d'acier, vénérant Bakkalon et se revendiquant comme les Enfants de Bakkalon (les Héritiers de la Terre) veulent étendre leur territoire à leur détriment. Le marchand humain Arik ne-Krol tente d'aider les Jaenshis qui ne semblent pas vraiment conscients du danger.

Autour de l’œuvre[modifier]

La nouvelle évoque les guerres des humains contre Hranga et Fyndayi, les planètes Avalon et Jamison, ainsi que l'expédition de Kleronomas.

La nouvelle parle abondamment de Bakkalon, décrit comme étant l'Enfant pâle aux grands yeux noirs et cheveux blonds avec une peau d'un blanc laiteux. Représenté dans son innocente nudité, il est pourtant armé d'une épée noire serrée dans son petit poing.

Une étoile porte le nom de Cœur de Bakkalon.

Le scénario comporte beaucoup de similitudes avec ce que vécurent les Enfants de la forêt lors de l'arrivée des Premiers Hommes puis des Andals à Westeros.

L'apparence des Wookies (et des Ewoks) de la saga Star Wars (La Guerre des étoiles) viendrait de la publication de cette nouvelle[3].

Les Anges d'acier sont une réponse aux Dorsaïs de Gordon Dickson, même si le nom à proprement parler vient d'une chanson de Kris Kristofferson.[1]


Notes et références[modifier]