Modification de Religion de R'hllor

Le premier art que les futurs prêtres de [[R'hllor]] apprennent à maîtriser est la lecture dans les flammes<ref name="acok,c1">[[A Clash of Kings, Chapitre 01, Prélude]].</ref><ref name="acok,c11" /><ref name="acok,c43">[[A Clash of Kings, Chapitre 43, Davos]].</ref><ref name="asos,c26">[[A Storm of Swords, Chapitre 26, Davos]].</ref><ref name="asos,c44">[[A Storm of Swords, Chapitre 44, Arya]].</ref>, et la première chose qu'ils apprennent à y lire sont les dangers qui les menacent eux-mêmes. Les déchiffrages sont toutefois délicats, le feu, systématiquement en mouvement, rendant la tâche difficile. Il faut des années pour discerner les formes au-delà des flammes et de nombreuses années supplémentaires pour différencier ce qui relève du passé et ce qui appartient à l'avenir ; même alors, donner une interprétation fiable reste ardu<ref name="asos,c64">[[A Storm of Swords, Chapitre 64, Davos]].</ref><ref name="adwd,c50">[[A Dance with Dragons, Chapitre 50, Jon]].</ref><ref name="adwd,c57">[[A Dance with Dragons, Chapitre 57, Le prétendant de fer]].</ref>.

{{Voir article|Lire dans les flammes}}

 

Les rubis jouent un rôle important dans plusieurs sortilèges des prêtres rouges, notamment dans celui qui permet à un prêtre de dominer l'esprit d'autrui, en lui faisant porter un rubis lié à celui que le prêtre porte lui-même<ref name="adwd,c18">[[A Dance with Dragons, Chapitre 18, Jon]].</ref>. Le même truchement permet à un homme de prendre l'apparence d'un autre ; en portant sur lui ce rubis, une personne est vue sous l'apparence d'une autre. Cette illusion sera renforcée si en outre la personne en question porte des habits et des objets appartenant à celle dont elle prend la ressemblance. Ce sortilège est une simple suggestion visuelle, et la personne n'acquiert aucune des connaissances ni des caractéristiques de celle qu'elle remplace<ref name="adwd,c32" />.

 

Les prêtres rouges seraient également capables de résister au poison<ref name="acok,c1" />, dégager de la chaleur qui fait fondre la neige sous leurs pieds<ref name="adwd,c32" /> discerner le mensonge de la vérité en touchant du doigt la poitrine de leur interlocuteur<ref name="asos,c26" />, et chanter des incantations de guérison en [[haut valyrien]]<ref name="adwd,c57">[[A Dance with Dragons, Chapitre 57, Le prétendant de fer]].</ref>.

Des prêtres rouges connaissent également des rituels de guérison, nécessitant un feu et une lame, de préférence en argent, mais le fer peut aussi convenir. Ces rituels durent plusieurs heures, au cours desquelles on peut entendre des rires de déments, et des chants en [[haut valyrien]] - la voix de l'officiant semblant changer, de grave pour les rires à aiguë pour les chants. Le patient endure une grande souffrance et perd beaucoup de sang, et la partie soignée est noircie par le feu et fumante, mais guérie<ref name="adwd,c57">[[A Dance with Dragons, Chapitre 57, Le prétendant de fer]].</ref>.

Lorsqu'un fidèle vient à trépasser, il est d’usage qu'un prêtre rouge lui délivre l'[[ultime baiser]], viatique du Maître de la Lumière. Le prêtre emplit sa bouche du feu de la divinité et l'insuffle par la gorge dans les poumons, le cœur et l'âme du défunt, ce qui permet de ressusciter certaines personnes<ref name="asos,c40">[[A Storm of Swords, Chapitre 40, Arya]].</ref>.