R'hllor

De La Garde de Nuit
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V.O. : R'hllor the Red, the Lord of Light, the Heart of Fire, the God of Flame and Shadow (aussi the Red God ou the fire god)

R'hllor[N 1] le Rouge, surnommé le Maître de la Lumière, Cœur du feu et le dieu de la Flamme et de l'Ombre, est le dieu vénéré dans la religion dualiste et manichéenne des prêtres rouges[1]. L'élément le symbolisant est le feu qui incarne la vie, la lumière, l'amour, la chaleur et la douceur opposés à la mort, les ténèbres, la haine, le froid et l'amertume. Il a créé le soleil et les étoiles[2]. Son antagoniste serait l'Autre, un dieu dont on tait le nom, associé aux ténèbres, au froid et à la mort[1][3].

Originaire d'Asshaï-lès-l'Ombre, c'est une divinité importante en Orient, de l'autre côté du détroit, mais il n'a que très peu d'adeptes dans les Sept Couronnes[4]. Il accorderait à ses fidèles de nombreux dons, comme de percevoir les mensonges des serviteurs de l'Autre, voir des vérités cachées dans le feu[1], produire des ombres serviles[3], tisser des illusions[5] ou ressusciter[6]. A cette panoplie de pouvoirs magiques, les prêtres rouges ajoutent généralement les tours de passe-passe des alchimistes et escamoteurs, à base de poudres, pour faire plus forte impression[5].

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. Quand George R. R. Martin était au lycée, il écrivit une nouvelle de fantasy nommée Dark Gods of Kor-Yuban (Les Dieux noirs de Kor-Yuban) où le prince exilé mélancolique R'hllor de Raugg était accompagné par le turbulent et vantard Argilac l'Arrogant. Au bout du récit de cinq mille mots, Argilac était tué par les dieux noirs. La nouvelle fut envoyée pour publication au magazine Cortana qui mit la clé sous la porte, perdant ainsi le manuscrit. Ignorant le destin de sa première nouvelle, George R. R. Martin commença à rédiger une seconde nouvelle où le prince R'hllor se retrouvait dans l'empire de Dothrak à soutenir Barron de la Lame Sanglante dans sa lutte contre le roi Barristan le Hardi. Des amis de l'auteur ont lu les vingt-trois pages existantes et se sont moqués de son style ampoulé, ce qui a poussé l'auteur, vexé, à abandonner son récit. (R.R.Étrospective : Les héritiers du château des tortues.)

Références[modifier]