[Animation] Satoshi Kon

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  • #211315
    Eridan
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    Puisqu’Aerolys a lancé des sujets sur l’animation nippone, j’en profite pour en créer un sur un réalisateur fabuleux, malheureusement mort à 46 ans alors qu’il était en pleine ascension : Satoshi Kon.

    Son univers à lui tourne autour des rêves, du cinéma, de la psychologie et des regrets. Le réalisateur imbrique souvent ensemble la réalité et l’irréel. Au final, il a une filmographie courte (moins de dix ans de carrière), mais toutes ses réalisations sont de grande qualité.

    • Perfect Blue (1997) : Mima quitte le monde des idols pour devenir actrice ; ce choix ne plaît pas à tout le monde, un de ses fans commence à la harceler et Mima perd progressivement pied. Une première œuvre pas mal et avec déjà quelques belles idées de mises-en scène notamment autour de la folie.
    • Millennium actress (2001) : un réal raté réalise l’interview d’une ancienne star de cinéma. Celle-ci va lui raconter sa carrière et sa quête impossible pour retrouver un homme qu’elle avait rencontré enfant. Réalité et fictions de cinéma finissent par se mélanger, pour raconter cette histoire, qui finit sur un climax très émouvant.
    • Tokyo Godfathers (2003) : trois SDF trouvent un bébé abandonné le soir de Noël. Afin de protéger l’enfant et de retrouver sa mère, ils vont se confronter à leur passé en quelques jours. Une histoire super mignonne, mais sans les tropes habituels du réal.
    • Paranoia Agent (2004) série de 13 épisodes : des personnages bloqués dans la vie sont victimes d’un mystérieux « gamin » , monté sur des rollers et armé d’une batte de base-ball. Ce qui n’était qu’une légende urbaine prend de plus en plus d’ampleur, la paranoïa s’installe et le mythe grandit avec elle.
    • Paprika (2006) : Afin d’organiser des thérapies, des scientifiques mettent au point un appareil qui permet de partager les rêves. Des pirates ont accès à cette nouvelle technologie et s’en servent pour pénétrer ou hacker les rêves des cobayes. Le rêve finit par s’imposer, même en état d’éveil.
      L’apothéose … si vous ne devez en voir qu’un, voyez celui-là ! ^^ On retrouve tous les tropes cher au réal, et on sent sur ce dernier film une réelle maîtrise. J’ai déjà entendu quelqu’un qualifier ce film de « ce qu’aurait du être Inception, si ça avait été bien fait. » ^^ Un beau compliment, assez mérité.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

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