[Autrice] Aurélie Wellenstein

  • Ce sujet contient 31 réponses, 11 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par DNDM, le il y a 1 semaine et 4 jours.
2 sujets de 31 à 32 (sur un total de 32)
  • Auteur
    Messages
  • #211299
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
    • Posts : 578

    J’ai lu également La fille du feu d’Aurélie Wellenstein et j’ai été moins emballé.

    Peut-être est-ce la ressemblance avec Mers Mortes, qui doit être mon préféré de l’autrice, qui m’a un peu trop poussé à le comparer. Ou encore l’onirisme un peu trop présent dans le roman, qui n’est pas forcément ce à quoi je suis le plus réceptif. En tout cas j’ai bien senti que je n’accrochais pas à 100%.

    Reste quand même les personnages, j’ai aimé leurs histoires personnelles, ainsi que celle qu’ils vont vivre ensemble. Comme d’habitude, la construction, notamment psychologique, des personnages est très réussie. Et je dois dire que la fin m’a quand même plutôt touché.

    Il n’ira donc pas dans mon top, mais je ne suis pas mécontent de l’avoir lu.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #212422
    DNDM
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3256

    J’ai eu la chance de recevoir le premier tome (sur deux) de l’adaptation en bande dessinée du Roi des Fauves, par David Chauvel, Sylvain Guinebaud et Lou, adapté du roman d’Aurélie Wellenstein.

    J’ai beaucoup aimé ma lecture, certes ce n’est pas trop une surprise car, sans être mon préféré, j’avais aimé le roman, mais je trouve en tout cas l’adaptation réussie. Je serai bien incapable de dire s’il y a des différences dans l’histoire (notamment l’utilisation des flash-backs), mais tout s’enchaîne bien, sans temps mort et sans avoir l’impression non plus que tout est précipité pour faire tenir la moitié du récit en 64 pages. Les dessins m’ont plu, et il y a un travail très intéressant sur la couleur.

    C’était frustrant de s’arrêter à mi-chemin, et j’ai hâte de lire la deuxième moitié !

     

    J’ai lu les deux tomes du Roi des Fauves version adaptation BD. C’était sympa, direct, précis et concentré, donc plein de bons points. , Mais en version BD, j’ai l’impression qu’on n’arrive pas à capter ce qui fait apparemment la force du livre, si j’en crois vos retours:

    l’intérêt du livre est bien ailleurs. Il est dans les sentiments du personnage principal, dans son ressenti, dans sa souffrance, dans sa lutte. L’autrice a transmis toute sa rage et sa colère à son texte, et on le ressent de la première à la dernière page.

    On a ici un ton très sombre, avec des personnages qui luttent de toutes leurs forces pour leur survie, pour sauvegarder leur identité, d’une manière très humaine et que j’ai trouvé très émouvante.

    on ressent malgré tout que Aurélie Wellenstein a mis beaucoup d’elle même dans ce livre, dans le désir d’humanité de notre protagoniste, dans sa lutte incessante contre sa condition naissante de Berserkir et contre le monde extérieur glacé et hostile.

    Je suis resté tout du long un peu distant de ces personnages, j’ai jamais vraiment réussi à entrer en résonnance avec eux autant que je l’aurais voulu, et je n’ai pas vraiment ressenti ce ton rageux et désespéré. On sent pourtant à plusieurs moments que c’est ça qui est recherché, mais non, pour moi y’avait toujours une distance. Et c’est probablement du au médium BD, qui empêche d’entrer vraiment sous la peau des personnages.

    Autre truc un peu dommage, en BD: les paysages vides et désolés, ça fait des pages assez simples graphiquement, donc sans grand intérêt. Alors que pourtant, le reste (découpage, personnages…) est plutôt très bien fait.

    (Note après avoir refeuilleté le livre: y’a aussi des pages entières de têtes-qui-parlent, surtout dans le premier tome. On sent vraiment que l’œuvre a d’abord été pensée pour être un livre, et pas une BD)

    Pas sûr, par contre, de comprendre ce que Drozo voulait dire en le comparant avec Vita Nostra, qu’il ne me serait pas du tout venu à l’idée de comparer au Roi des Fauves.

    Le Roi des Fauves est fort sympathique et j’aime bien l’ambiance. Le récit est simple et va droit au but, ce qui change de toutes les grosses sagas de Fantasy qui vont dans tout les sens, et cette simplicité est rafraichissante. Pareil, j’ai beaucoup aimé la fin. Reste que malgré tout ça, je trouve le roman assez oubliable. Il faut dire que dans le même registre, j’avais lu il y a quelques années le roman Vita Nostra, des Diachenko, qui reprend tout ce que Le Roi des Fauves a essayé de faire, mais en le poussant plus loin, en étant bien plus radical et marquant…. C’est le genre de roman où la comparaison avec le Roi des Fauves est inévitable, et malheureusement pas en faveur du livre de Wellenstein. Sans doute que j’aurais mieux apprécié le Roi des Fauves si je n’avais pas lu Vita Nostra.

    Mais bon, comme Vita Nostra est une expérience de lecture extrêmement étrange qui je pense parle différemment à chaque lecteur…

    Bref, pour en revenir à ce dyptique BD, sympa, mais je en suis pas sûr qu’il arrive à traduire ce qui fait la force du livre d’origine. Mais je tenterai d’autres livres d’Aurélie Wellenstein à l’occasion, le côté épuré et direct de l’œuvre m’a convaincu qu’elle maîtrise ce qu’elle fait.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 4 jours par DNDM.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

2 sujets de 31 à 32 (sur un total de 32)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.