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Liloo75, le il y a 3 jours et 14 heures.
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Liloo75
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Liloo Waters sortit de la prison de Harren-Ville le pas léger. Elle avait passé deux, trois nuits, dans ce lieu infect et mal fréquenté (il y avait un chien !!!).
L’air frais lui fit le plus grand bien. Elle n’avait qu’une hâte, s’ôter toute cette poussière et cette transpiration qui collaient à sa pâle peau.
Elle avait bien pensé à faire une prière dans l’œildieu pour remercier le Dieu Noyé de l’avoir sortie de cette geôle, mais elle avait envie de quelque chose de plus raffiné.
Une fois de retour sous sa tente, elle commanda des baquets d’eau chaude afin d’alimenter sa baignoire, exhuma des flacons qu’elle avait emportés depuis Port-Réal, du savon et une lotion spéciale pour les cheveux qui fleurait bon l’eau de rose et les clochettes d’argent.Elle s’immergea toute entière dans le bain (on ne perd pas si vite les bonnes habitudes…). Elle relâcha toutes les tensions accumulées ces derniers jours, tout en fixant la cretonne vert-océan de sa tente. Ah, la mer lui manquait…comment pouvait-on vivre loin des mers et des océans ?
Ses pensées l’emmenèrent vers sa consœur nordienne, Lyarra, qui croupissait à son tour dans cette saleté de prison.
Et soudain, dans l’eau du bain, elle entendit une chanson. La musique était mélodieuse, mais en revanche les paroles étaient incompréhensibles. Elles semblaient ânonner des mots sans queue ni tête : “sssse sssu sssoit ssssattr ssser sssle sssard ssssie”.
Liloo émergea brusquement de l’eau. Elle avait compris, c’était clair comme de l’eau de roche, ou plutôt comme de l’eau de bain.
Elle sortit de son bassin, toute ruisselante, se frotta le corps avec une serviette un peu trop rêche à son goût, puis passa une tunique légère.
Elle mit un voile sur sa tête, un espèce de foulard transparent, couleur framboise, très harmonieux avec ses cheveux (mais à la réflexion, cela ne devait pas être très discret…).
Peu importait, il fallait prévenir Steffon, elle avait eu une illumination.Pas de trace dans le camp Velaryon. Mais où pouvait-il bien être ?
Elle traversa le camp des autres factions à la dérobée, aussi rapide qu’une ombre. Les quartiers paraissaient plongés dans une ambiance cotonneuse, à croire que d’aucuns dormaient. Que s’était-il passé la veille au soir ?
Elle avait eu vent du sort du nouveau de la faction Volantaine, un dénommé Denys, un homme élégant, qui avait fini la soirée assommé.
En passant devant une taverne, elle devina sa présence. Elle colla l’oreille et écouta la conversation entre le malheureux et le mestre qui s’occupait de lui. Il semblait entre de bonnes mains. Elle ne put toutefois s’empêcher d’interpeller le mestre : “psst, le loup géant, je peux deviner son nom si cela vous intéresse”.
Le mestre la regarda avec stupéfaction, il ne se savait pas écouté.
Liloo poursuivit : “l’information est payante, évidemment…vous le lui direz quand il ira mieux”.Puis elle disparut dans la rue, et le mestre se demanda s’il ne s’agissait pas d’une apparition mystique née de son esprit.
Liloo longea le campement des Caniveaux, sur la pointe des pieds. Elle lorgna dans les tentes alignées et aperçut Septon Tryonald :
“Psst, merci pour tes conseils, je vais mieux, à plus !”.
Puis elle s’enfuit comme un renard, sous le regard médusé de l’homme d’église.Elle allait bien finir par mettre la main sur Steffon.
[HRP] Lestival m’a donné envie de rédiger un RP, juste pour le fun. Ne cherchez pas de sens caché avec le jeu, il n’y en a pas. Les remerciements sont pour Tybalt, il sait pourquoi 🏨 [HRP]
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Ce sujet a été modifié le il y a 3 mois et 3 semaines par Liloo75.
- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.
Aerolys
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[HRP] Lestival m’a donné envie de rédiger un RP, juste pour le fun. Ne cherchez pas de sens caché avec le jeu, il n’y en a pas. Les remerciements sont pour Tybalt, il sait pourquoi 🏨 [HRP]
[HRP : Ayant vécu une mésaventure à cause d’un rp, je comprends la précision. X) ]
Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.
Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.
Spoiler:Liloo75
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Liloo Waters fouilla dans ses malles et en sortit une large houppelande brune. Aujourd’hui, il n’était pas question de se faire remarquer. Elle vérifia ses nombreuses poches.
Là se trouvaient ses potions, celles ses clients lui réclamaient souvent et qui aidaient à dormir ou qui apaisaient les tourments. Il y avait aussi les filtres d’amour, mais ceux-là, l’habitante de la Baie de la Néra ne croyait guère en leur efficacité. C’était surtout une question de conviction, pour celui qui les prenait.
Liloo disposait également de poudres qui projetaient des nuages de couleurs. Très beaux à voir, parfois impressionnants, mais ce n’était que de la poudre de perlimpinpin. Néanmoins, cela suffisait parfois pour impressionner certaines personnes. Et puis, sa lame, évidemment, elle sortait rarement sans son acier tranchant caché sous ses jupes.Elle pointa le bout de son nez hors de sa tente. Le soleil était voilé par des gros nuages gris, on aurait pu croire que quelqu’un avait posé un filtre sombre pour atténuer les couleurs du jour. Comme si un metteur en scène s’était amusé à tout peindre en sépia.
Les temps étaient cafardeux pour les Velaryon, c’était certain. Tout allait de travers.
Liloo passa à proximité de la prison, là où était retenue sa consoeur originaire du Nord, Lyarra.Elle se glissa contre la façade d’une demeure et resta là, sans bouger, observant ce qui se passait. Immobile, invisible…
Elle vit un homme sortir de la prison, il n’avait pas fière allure mais semblait soulagé d’être libéré. Elle reconnut en lui un habitant des Îles de Fer. Ils partageaient la même religion mais ils ne soutenaient pas le même prétendant.
C’était un partisan des Targaryen.D’ailleurs, c’était un autre de ses acolytes qui venait de le libérer, un certain Aedmond. Il était relativement nouveau celui-ci et il n’avait pas l’air commode. Commode, Commode, c’était un nom autrefois, quelque part, celui qui avait porté ce nom avait mal fini. Encore une vision, elle ne savait pas pourquoi cela lui venait d’un coup.
Elle prêta l’oreille et entendit ses remarques au sujet des Velaryon. De la provocation, elle préféra se taire et laisser couler. Se battre dans la rue n’aurait pas servi son camp. Car Liloo Waters savait se battre, sa mère lui avait appris à manier une épée, mais cela beaucoup l’ignoraient. Personne ne se méfiait de la jeune femme qui passait tant de temps à se vêtir et à se couvrir de bijoux.
Devant la prison, les Targaryen n’étaient pas seuls. Le nouveau courtisan des Volantains, celui si élégamment vêtu, passait par là. Il parlait à un vieux…et à un chat.
Un chat…en voilà une riche idée, se dit Liloo. Et elle fila aussi discrètement qu’elle était venue.[HRP] Motivée par le RP de Lestival, j’ai eu envie d’écrire. Voilà, c’est tout, il n’y a pas de message caché, à part que j’aime les chats
[HRP]- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.Liloo75
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La journée touchait à sa fin et la nuit commençait à recouvrir Ville-Harren de son manteau nuageux.
Il régnait une certaine animation en ville. Liloo Waters entendait les rumeurs d’une fête qui se préparait.
Elle soupira. Ce n’était pas demain la veille que les Velaryon allaient pouvoir organiser une réception.
“Aux abysses les ennuis” dit-elle en se levant soudain. “Je vais aller nager, cela m’éclaircira les idées”.
Elle enfila une tunique de lin et se drapa dans une cape épaisse. Pas besoin d’attirail pour se baigner.Elle rejoignit l’Œildieu d’un pas vif, coupant à travers les champs sans se retourner.
En arrivant sur la berge, elle se débarrassa de ses vêtements d’un geste vif.Liloo plongea dans l’eau sans réfléchir à sa température. Ces eaux douces ne pouvaient pas être plus froides que la mer.
Elle nagea longuement, passant parfois complètement sous l’eau et à d’autres moments, étirant ses bras et ses jambes dans de longues brassées.
Liloo réfléchissait tout en nageant. Elle pensait à Lyarra en prison, au vieil archimestre disparu. Il ne restait plus que Steffon et elle pour représenter la maison Velaryon au sein des factions.Elle s’arrêta soudain. Elle avait entendu une voix. Pourtant il n’y avait personne. En regardant vers le rivage, elle s’aperçut qu’elle s’en était beaucoup éloigné, beaucoup trop peut-être. Peu importait, elle savait nager et le Dieu Noyé veillait sur elle.
Elle entendit la voix de nouveau :
“- Comment fais-tu pour aller toujours si loin ?
– Parce que je n’ai jamais économisé mes forces pour le retour”.
Qui avait parlé ? D’où venaient ces voix, du futur, d’un ailleurs ? C’était là une réponse qu’elle aurait pu donner.
Tout lui parut plus clair alors. Oui, elle savait ce qu’elle allait faire, ce qu’elle devait faire.[RP tour 19]
A suivre…
En revenant au campement, Liloo était tout excitée. Elle alla tout droit vers la tente de son acolyte :
“- Steffon, lève-toi, tu dois te préparer. Il te reste des habits de l’époque où tu travaillais dans la navale, des costumes d’apparat ?
Steffon la regardait d’un air éberlué, ne sachant pas où elle voulait en venir.
“- Oui, je dois avoir des vêtements habillés si c’est ce que tu sous-entends,
– Eh bien, sors-les, ce soir nous allons en mettre plein la vue à tous ceux qui doutent de nous, à ceux qui nous croient fichus,
– Mais Liloo, il ne reste plus que toi et moi. Lyarra est en prison…
– Je sais, raison de plus pour nous montrer”.
Steffon fixa Liloo avec inquiétude :
“- Tes cheveux sont trempés, tu ne peux pas sortir ainsi,
– Pour le moment, c’est certain je ressemble à un chat mouillé, mais lorsque je les aurai séchés et lustrés, ils brilleront comme de l’or. Qui peut en dire autant ?
– Ah, ça c’est sûr” répliqua Steffon en se redressant, motivé à nouveau par l’ardeur de sa camarade.Quelques minutes plus tard, Liloo Waters et Steffon Bassemarée arpentaient la ville en se donnant le bras.
Lui, marchait tête haute dans son bel uniforme cintré, avec de longues manches ourlées de velours bleu nuit. L’épée à sa ceinture, l’œil vif, il avait fière allure le courtisan Velaryon.
Elle, resplendissait dans sa robe de satin vert, ses bijoux d’or et d’argent cliquetant à chaque pas, et ses longs cheveux d’or cascadant sur ses épaules nues.
Les badauds se retournaient sur leur passage, admirant ces deux courtisans de leurs yeux curieux.Un homme se mit alors à les suivre discrètement. Il transportait une harpe, et commença à y faire glisser ses doigts, improvisant une mélodie solennelle, douce, mais porteuse d’espoirs.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 jours et 13 heures par Liloo75.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 jours et 13 heures par Liloo75.
- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
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