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House of the Dragon 1 X 05 : Nous éclairons la voie

Alicent dans une belle robe verte

Après un début de saison très réussi (à mes yeux), cet épisode, le dernier avec le casting « jeune », vient conclure le premier arc et amorcer la suite. Et c’est encore une belle réussite (toujours à mes yeux), malgré une première et une dernière scène très décevantes (c’est quand même dommage).

Bonjour lady Rhea, au revoir lady Rhea

L’épisode s’ouvre sur le vol d’un corbeau. Noires ailes, noires nouvelles, on le sait, et cela préfigure déjà la conclusion de cette première scène. On y découvre lady Rhea Royce, la femme de Daemon, dont il ne cesse de se plaindre depuis les premiers épisodes. Présentée comme une femme indépendante, cavalière, chasseuse, elle envoie paître son cousin ser Gerold Royce et s’échappe en toute liberté, au galop, dans la lignée des femmes fortes qu’on nous a appris à apprécier.
Cependant, alors que les prises pendues à sa selle s’additionnent et qu’elle rentre vers son château, un étrange homme encapuchonné apparaît au milieu de son chemin. Il ne s’agit de nul autre que son cher et tendre mari, qu’elle accueille par des mots doux et des paroles tendres Daemon, qu’elle asticote, jusqu’à paniquer, faire cabrer son cheval, tomber et s’ouvrir le crâne. De façon vraiment nulle, si je puis me permettre. Daemon n’a rien dit, rien fait. Une fois au sol, elle le provoque une dernière fois (« I knew you couldn’t finish », une référence à l’impuissance de Daemon qui semble nous être suggérée au gré des épisodes ?) pour qu’il l’achève.
J’avoue que cette scène m’a laissé extrêmement dubitatif. Déjà, d’où sort Daemon ? Comme ça, à pied, dans une vieille cape ? Est-ce qu’il est arrivé au château pendant que Rhea était à la chasse ? Et ensuite, Rhea qui tombe toute seule et s’ouvre la tête, j’ai trouvé ça honnêtement tout pété, si vous me passez l’expression.

Bienvenue à Marée Haute

Enchaînons vite sur autre chose, et découvrons ensemble Marée Haute (High Tide), le siège des Velaryon sur leur île de Lamarck (Driftmark). Comme pendant tout l’épisode, les différents thèmes du jour vont s’entremêler : la politique (avec le mariage à venir, et la succession), l’amour (avec les relations de Rhaenyra et de Laenor), et la santé (Viserys <3).

La politique

Si lord Lyonel Fort (Lyonel Strong), nouvelle Main du Roi (quel bon choix <3), n’apprécie pas trop que lord Corlys ne vienne pas les accueillir, Viserys semble peu s’en soucier. Une nouvelle forme d’humiliation / aveu de faiblesse pour le roi ? C’est peut-être ainsi que certains peuvent le voir, comme Corlys, qui l’accueillera sur son trône et prendra son temps pour se lever, ou pour Rhaenys qui lui dira plus tard que le fait que le roi vienne jusqu’à eux pour demander le mariage était déjà une marque de faiblesse. Pour Viserys, je pense qu’il s’agit surtout de faire avancer ce sujet qui lui prend la tête ; il me semble au-delà de ces détails un peu puérils.
La proposition de mariage est faite : Rhaenyra épousera Laenor. Corlys tente de négocier un roi Velaryon, mais se fait rembarrer par Viserys : il accepte que les enfants portent le nom de leur père, mais à leur montée sur le trône, ils reprendront le nom Targaryen, fin de la négociation. Une nouvelle fois, je trouve que Viserys apparaît fatigué et blasé des petites tentatives de Corlys.
L’affaire est entendue, même si Rhaenys, en privé, s’ouvrira de ses doutes auprès de son mari : elle craint pour la vie de Laenor, et de ses éventuels enfants. Elle pense qu’une guerre, ou a minima des tensions, sont inévitables lors de la succession à venir. Corlys lui assure qu’il ne se laissera pas faire, avec sa grosse flotte et ses gros dragons (qui ne sont pas à lui mais passons), c’est un gros balèze, et après tout il fait tout ça pour elle, sa belle princesse spoliée de ses droits. Elle essaie de lui expliquer qu’en fait, elle s’en fout de ça, que le trône, elle est passée à autre chose, et qu’elle préfèrerait que son fils ait une belle vie, mais Corlys, il a des trop gros biscotos, ça l’empêche un peu d’entendre ce genre d’arguments.

L’amour

Nous allons faire un peu mieux connaissance avec Laenor, qu’on avait croisé au conseil de guerre Velaryon puis sur son dragon pendant les troubles contre la Triarchie. Lorsqu’on l’aperçoit, il croise le fer avec un beau jeune homme, ser Joffrey Lonbec (Lonmouth) (il faudra attendre un peu (beaucoup) pour avoir son nom dans l’épisode, vous me permettrez de le nommer dès maintenant, ça me simplifiera la vie).
On le retrouve sur la plage avec Rhaenyra (qui s’est faite refuser l’entrée de la salle du trône, on n’allait pas parler de son mariage en sa présence quand même), et ils s’avouent mutuellement leur non-attirance. Leur mariage va pouvoir commencer sur de bonnes bases, celles d’un arrangement entre adultes consentants : ils feront leur devoir, puis se laisseront vivre leur vie tranquillement, et pourront manger ce qui leur plaît coucher avec qui ils veulent. Papa Corlys ajoute une petite couche homophobe à son personnage fort et viril, mais ça tombe bien, on ne lui demande pas vraiment son avis.
Enfin, deux scènes se font miroir, pour conclure cette excursion insulaire : Laenor embrasse Joffrey (Naaaaaan, c’est son amant ? (En vrai je me moque, mais je trouve que la caractérisation de l’homosexualité de Laenor a été mille fois mieux traitée que ne l’avait été celle de Renly et Loras dans GoT : non seulement on nous a d’abord présenté le personnage indépendamment de ça, mais ensuite, on nous a informé de la situation subtilement, par les enjeux qu’elle représente, avant de nous montrer des bisous (et même ça, c’est quand même moins ridicule que le rasage d’aisselles et les bruits de bouche, mais ce n’est que mon humble avis))), et lui présente la situation, qui lui convient parfaitement. Joffrey en est ravi, et se demande qui est son équivalent côté Rhaenyra. Belle transition donc sur Rhaenyra, et Criston qui s’approche en tunique ; mais le résultat de leur conversation, quand elle lui présente similairement la situation, est tout autre. Criston venait lui faire une déclaration d’amour / demande en mariage / proposition de fuite ; il a finalement très mal cerné la princesse, contrairement à ce qu’il lui annonce en arrivant, et se fait poliment rembarrer.

La santé

Ce voyage n’est pas de tout repos pour notre bon roi : il vomit sur le bateau, puis ne cesse de tousser ; sa faiblesse physique est visible et, pendant leur entrevue, Corlys ne cesse de lui proposer de s’asseoir. Enfin, avant de repartir, on apprend qu’il a dû aller faire une sieste pour se reposer…

Retour à Port-Réal

La politique

Pendant que le roi et la princesse sont en voyage, la reine ne s’ennuie pas.
Elle fait d’abord ses adieux à son père (bon débarras), sous une pluie battante faisant écho aux larmes qui coulent sur ses joues. Sa tristesse ne l’empêche toutefois pas de l’affronter, de l’accuser d’avoir trop cherché à pousser Aegon en héritier et d’avoir ainsi mérité son sort. Otto, comme en miroir aux paroles de Rhaenys (oui, ok, c’est plutôt Rhaenys en miroir à Otto si on prend les choses dans l’ordre de l’épisode) prétend alors qu’il a fait ça pour la paix du royaume, car Rhaenyra ne sera jamais acceptée par les Sept Couronnes, ce qui provoquera inéluctablement une guerre – et qui la forcera à tuer Aegon pour protéger sa légitimité. Mouais. Si vous voulez mon avis, c’est un peu facile de se dédouaner comme ça et de dire que tout était écrit, quand il a été le premier à jeter de l’huile sur le feu quand il était en position pour étouffer les troubles avant qu’ils ne se déclenchent, en faisant bloc derrière Rhaenyra, mais bon, un peu d’hypocrisie n’a jamais tué personne mon bon Otto.
Alicent a également une conversation devant le barral avec Larys Fort, qu’on avait croisé brièvement pendant la chasse, et qui vient ici prendre plus d’importance. Car si sa technique d’approche à base de conversation florale est peut-être à revoir, on ne peut que constater ensuite que notre nouvelle queen des petites fouines semble in da place : sa gestion des sous-entendus est magistrale, sa façon de distiller les informations critiques l’air de ne pas y toucher, de semer le doute dans l’esprit de la reine… Priceless. Du grand art. Autour de moi, j’ai parfois entendu se plaindre jusqu’à présent qu’il manquait d’un personnage de type Littlefinger, cette scène laisse à penser qu’on pourrait avoir trouver son successeur (ou son prédécesseur, suivant comment on voit les choses).

L’amour

Suite aux révélations de Larys concernant la consommation de thé de lune de Rhaenyra, Alicent remet en doute la confiance qu’elle lui avait accordée. Elle décide donc de convoquer Criston qui, en tant que bouclier lige de la princesse, devrait pouvoir la renseigner sur la validité des rumeurs sur Daemon. Cependant, le chevalier se méprend sur l’objectif de la pêche aux informations de la reine, et lui confesse ses propres errements – probablement ravi de cette occasion pour lui de chercher à expier sa faute, qui semble beaucoup plus le travailler depuis qu’il a réalisé que Rhaenyra ne fuirait pas le pays pour vivre à ses côtés.
Alicent, choquée par cette information à laquelle elle ne s’attendait pas, ne sait pas encore quoi en faire, et va devoir prendre le temps d’y réfléchir. Ce qui la choque le plus n’est pas clair : que Rhaenyra ait fauté ? Que Rhaenyra ait corrompu un chevalier ? Que Rhaenyra lui ait menti, au moins par omission ? Elle pourrait décider d’être rassurée par l’absence de faute entre Rhaenyra et Daemon, et donc par le fait qu’elle n’ait pas provoqué la chute de son père à tort, mais ça ne semble pas la démarche qu’elle s’apprête à choisir…

La santé

Viserys, à peine arrivé au Donjon Rouge, chute de sa carriole. On le retrouve en bien mauvais état, entouré du Grand Mestre Mellos, qui le noie sous les sangsues, et de Mestre Orwyle, qui tente – en vain – de proposer des méthodes alternatives à base de plantes.
Viserys, visiblement très affaibli, s’interroge auprès de Lyonel sur son règne, son héritage, l’image qu’il restera de lui. Conscient que sa fin s’approche, il regarde sa vie avec, vraisemblablement, une pointe de regret. La Main, qui reste visiblement la personne la plus sensée du royaume, essaie de lui faire voir qu’un règne de guerre et de batailles, bien que plus « chanson-génique », n’est pas forcément un accomplissement.

Vive les mariés !

La politique

Le banquet d’ouverture des festivités nuptiales est l’occasion de tout un jeu politique, avec tous ces nobles rassemblés. Une grande partie des interactions passe par de nombreux jeux de regards, avec les enjeux imbriqués les uns dans les autres, sur une construction rythmée par les entrées dans le hall puis par la musique du bal. Essayons de récapituler.
Les premières familles nobles à avoir notre attention sont les Lannister et les Hightower. Lord Jason, toujours aussi insupportable et sexiste, se fait joliment rembarrer par Rhaenyra sous le regard amusé de son père. Puis ser Gerold Royce vient doubler les Hightower pour rappeler son existence, avant d’être coupé dans l’exposition de ses griefs par l’arrivée de la délégation Velaryon.
Les Velaryon, en effet, sont les invités d’honneur. On a vu juste avant un grand nombre de navires rappeler la puissance de leur flotte, ainsi que deux dragons arriver à Port-Réal (probablement Meleys, la dragonne de Rhaenys, et Fumée-des-Mers (Seasmoke), celui de Laenor). Maintenant, la foule s’écarte devant eux, et le roi et la princesse se lèvent pour les accueillir, sous l’œil appréciateur de Joffrey et le regard noir de Criston.
C’est alors à Daemon d’entrer, sous les murmures de la foule. Visiblement invité surprise, un siège lui est rajouté à la table royale, à laquelle il s’installe sans un mot. Ser Gerold en profitera, pendant le bal, pour venir l’affronter, et l’accuser de la mort de Rhea, mais il se fera manger tout cru par Daemon, qui retourne la situation en réclamant l’héritage de Roche-aux-runes (Runestone) sous les regards fatigués de Lyonel et Viserys.
Enfin, alors que Viserys entame son discours de bienvenue, l’arrivée de la reine l’interrompt. Dans une belle robe verte (la couleur des Hightower pour appeler leurs bannerets à la guerre, nous informe diligemment Larys), elle traverse la salle et vient s’installer, après avoir froidement salué Rhaenyra (qu’elle appelle « belle-fille » pour la première fois, il me semble, actant probablement la rupture de leur amitié). Elle quittera la table dès qu’elle en aura l’occasion, après la première danse, pour retrouver son oncle, le lord Hightower, qui l’assurera de son soutien.

L’amour

La première danse entre Rhaenyra (et sa magnifique coiffure parsemée de pierres précieuses) et Laenor marque le début des hostilités dans le domaine relationnel. Tout le monde les scrute attentivement : Criston et Joffrey, bien sûr, toujours construits en miroir, mais également Laena et Daemon.
Laena invite d’ailleurs Daemon à danser. L’enfant des premiers épisodes a bien grandi, et semble moins réticente à approcher le prince qu’elle ne l’était pour le roi. Daemon rentre dans son jeu, même si à la première occasion, il retrouve Rhaenyra. Oncle et nièce se chinent sous le regard peu appréciateur de leur frère/père, qui ne peut que constater que la tension entre ces deux là existe bel et bien.
En parallèle, Joffrey a repéré Criston : il a reconnu la moue boudeuse et le regard noir de l’amant assistant au mariage de la personne aimée. Amusé, il en informe Laenor, heureux de cet équilibrage des secrets entre lui et Rhaenyra (même si bon, il semble que le secret de Laenor soit moins bien caché, vu que tout le monde semble avoir l’info) ; puis il décide d’aller se présenter à Criston : entre amants secrets d’un couple royal, ils ne peuvent que bien s’entendre, et vont pouvoir en rigoler ensemble, non ?
Non. Vraiment pas.
La foule s’agite, des mouvements de panique se déclenchent, Laena est bousculée, Laenor prend un coup, Rhaenyra, jetée à terre, est sauvée par ser Harwin (l’autre fils de Lyonel).
Cette dernière provocation a achevé de faire vriller le beau Criston, qui pète complètement un câble, et massacre littéralement le pauvre Joffrey, réduisant son visage en charpie. Oups. (Si avec ça, il ne prend pas des points au racluromètre, je pense qu’on pourra conclure sans doute possible que l’auteur est un vendu <_<)

Le dénouement

Voilà donc la dernière scène. Si vous êtes toujours là, vous vous souvenez peut-être que je l’ai annoncé : il s’agit de ma deuxième déception de l’épisode.
On assiste en effet en parallèle au mariage, qui se tient finalement dans la précipitation, en petit comité, au milieu des restes du banquet – et qui se termine sur Viserys qui s’effondre ; et à la tentative de suicide de Criston, devant le barral, interrompue par l’irruption d’Alicent.
Et je ne comprends pas.
Pourquoi soudain précipiter le mariage ? Et le tenir là, au milieu des restes de nourriture, avec encore les flaques de sang en arrière plan ? J’imagine que le but est d’impacter Laenor, mais honnêtement, je ne vois pas la logique dans l’univers.
Pourquoi Criston est-il encore en liberté, avec ses armes et son manteau blanc ? Il vient d’assassiner le suivant du futur roi-consort, pendant un banquet royal, devant toute la noblesse, mettant en danger la princesse, et on le laisse comme ça aller tranquillement se suicider ?
Pourquoi Alicent est-elle soudain là, alors que son mari, le roi, vient vraisemblablement de s’effondrer ? Elle s’est dit que plutôt que le veiller, elle allait aller voir si par hasard un chevalier déprimé n’était pas en train de s’ouvrir le ventre dehors ?

Conclusion

Quel dommage que cette première et cette dernière scènes soient si décevantes, car c’est par ça qu’on rentre dans l’épisode, et ça qu’on en garde à la sortie ! Le dénouement, en particulier, m’a paru extrêmement bancal et artificiel ! Cependant, si je le regarde dans son ensemble, c’était pourtant un très bon épisode. Toute la scène du banquet, en particulier, m’a emporté, avec son rythme, et la tension qui grimpait progressivement. Une nouvelle fois, les dialogues et les interactions entre personnages me régalent, et j’ai découvert mon nouveau chouchou (que je ne vais probablement pas tarder à détester), lord Larys Fort.
La rupture entre Rhaenyra et Alicent semble désormais actée, cette dernière passant à l’action et recrutant des alliés ; je ne sais pas de combien sera le prochain saut dans le temps, mais j’ai hâte de découvrir quelle sera la situation, et comment elle va évoluer !

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à commenter, ou à venir en discuter sur le forum, avec ou sans spoilers des livres !

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5 Comments

  1. Je ne comprends absolument pas tes interrogations Jon concernant cet épisode, magistral encore une fois du début a la fin. Il est tout à fait logique que Daemon aille se débarrasser de sa femme afin d’en hériter et d’être libre, et tout autant de précipiter le mariage vu ce qui vient de se passer et surtout l’état de santé du roi qui se détériore a toute vitesse.

    • Je pense que le roi aurait pu attendre les 7 jours prévus à l’origine. On parle quand même du mariage de l’héritière du royaume, qui se fait entre le pain et le fromage (enfin le sang et le rat) ^^’

    • Je pense que pour ma part que la précipitation du mariage s’explique par le fit que le roi veut sceller au plus vite l’union de sa fille et se débarrasser du sujet. Trop événements (dialogue Rhaenyra/Daemon, « altercation » entre les amants) émaillent cette première soirée font qu’il perçoit des obstacles à son plan, donc autant battre le fer quand il est chaud.

  2. Chapeau pour ce parfait résumé avec l’humour en prime

  3. J’ai pensé la même chose que Ti’tio au sujet de la précipitation du mariage : Viserys les surveille tout de même comme du lait sur le feu Rhaenyra et Daemon, on le voit clairement réagir quand il voit le dernier geste de son frère, interrompu par le début de la bagarre…Manquerait par plus que Daemon la prenne au mot (Corlys ne le prendrait pas vraiment bien…), le roi veut sceller au plus vite cette union…

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