Discussion:Aïeule

De La Garde de Nuit
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V.O. : The Crone



Citations des cinq intégrales:


À Peyredragon, devant le roi Stannis et toute sa cour, Mélisandre conduit une cérémonie pour R’hllor, Maître de la Lumière, au cours de laquelle elle fait brûler publiquement les statues des Sept[1]:

 « l’Aïeule avec ses yeux de perles


Dans un modeste septuaire proche du camp du roi Renly, lady Catelyn s'abîme en prières[2]:

 « l’Aïeule aussi ridée que sage. ... 
La beauté irradiait autant de l’Aïeule que de la Jouvencelle, ...
elle se tourna vers l’Aïeule, à qui nombre de ses effigies donnaient une lanterne pour attribut. « Guide-moi, Dame de sagesse, dit-elle. Montre-moi le sentier que je dois suivre, et ne permets pas que je trébuche dans les ténèbres où vont m’aventurer mes pas. »


Sansa va prier au septuaire du Donjon Rouge[3]:

 « Jamais Sansa n’avait vu le sanctuaire bondé à ce point ni si brillamment éclairé ; du haut des verrières se déversaient des échappées d’irisations, de tous côtés scintillaient des constellations de cierges. Si l’autel de la Mère et celui du Guerrier nageaient dans des flots de lumière, le Ferrant, le Père, l’Aïeule et la Jouvencelle étaient également fort sollicités, et quelques flammes vacillaient même sous la figure à moitié humaine de l’Etranger..., car qu’était Stannis Baratheon, sinon l’Etranger venu juger les gens de Port-Réal ? Sansa visita les Sept à tour de rôle, allumant un cierge devant chacun"


 « Catelyn gagna le septuaire et y alluma un cierge devant le Père, en faveur de son propre père, un deuxième devant l’Aïeule qui, la première, avait lâché un corbeau dans le monde en jetant un oeil aux portes de la mort, et un troisième devant la Mère, à l’intention de Lysa et de tous les enfants qu’elles avaient l’une et l’autre perdus."

[4]


Sur un îlot, Davos[5]:

 « Tu as regardé brûler les Sept, à Peyredragon, et tu n’es pas intervenu. Elle a livré au feu la justice du Père et la miséricorde de la Mère et la sagesse de l’Aïeule. Le Ferrant, l’Etranger, la Jouvencelle et le Guerrier, tous elle les a brûlés à la gloire de son dieu cruel, et tu n’as pas bougé, pas ouvert la bouche. Ni rien fait non plus quand elle a tué le vieux mestre Cressen, rien non plus, même alors."


Samwell (avec Vère)[6]:

  « Il y a une chanson que nous chantait notre septon, à mes soeurs et à moi, quand nous étions tout gosses et qu’il était l’heure d’aller nous coucher. "La chanson des Sept", elle s’appelle. » Il s’éclaircit la gorge et chantonna tout doucement : « Le Père, énergique et sévère de traits, Siège en jugeant le bien, le mal. Il pèse nos vies, longues ou brèves, Et il aime les tout petits. La Mère donne le présent de vie, Chaque épouse est sa protégée. Son sourire apaise tous les conflits, Et elle aime ses tout petits. Le Guerrier, dressé devant l’ennemi, Nous préserve, où que nous allions. Epée, pique, arc, écu manie, Et il garde les tout petits. L’Aïeule est très sage et vieille, Elle voit se dérouler nos sorts. Haut brillant d’or sa lampe élève, Et elle guide les tout petits. Le Ferrant, lui, jour nuit ahane A redresser le monde humain. Sont feu clair, marteau, soc ses armes, Et il bâtit pour les tout petits. La Jouvencelle qui danse aux cieux Tout soupir d’amoureux anime. A l’oiseau vol ses grâces enseignent, Et font rêver les tout petits. Les Sept dieux qui nous firent tous Ecoutent si vous appelez. 


Arya[7]:

 « Le lendemain soir, ils trouvèrent refuge sous les décombres calcinés d’un septuaire, dans un village appelé Forlane. De ses vitraux plombés ne subsistaient que des tessons, et le septon chenu qui les accueillit conta que les pillards avaient tout raflé, depuis la couronne d’argent du Père et la lanterne dorée de l’Aïeule jusqu’aux précieuses robes de la Mère. « Ils ont aussi taillé en pièces les seins de la Jouvencelle, et pourtant ce n’était que du bois, commenta-t-il. Et les yeux, les yeux qui étaient en nacre, en lapis, en jais, ils les ont arrachés avec leurs couteaux. Puisse la Mère les avoir en miséricorde, tous tant qu’ils sont.


Tyrion et Sansa[8]:

  Il avait fini par s’habituer aux dévotions nocturnes de son épouse. Elle allait également prier au septuaire royal et y allumait fréquemment des cierges devant la Mère, la Jouvencelle et l’Aïeule. Pour parler sans fard, Tyrion trouvait excessives toutes ces bondieuseries, mais n’aurait-il pas, à sa place, eu tout autant besoin des secours divins ?


mariage[9]:

 « Mère et Aïeule... qu’Hamish vient de se gagner. » Le Harpiste les régala aussi de plusieurs chansons familières. Si Rose d’or s’adressait manifestement aux Tyrell, de même Les Pluies de Castamere visaient-elles à flagorner Père. Jouvencelle, Mère et Aïeule enchanta le Grand Septon


 « Enfant, Davos avait appris des septons à prier l’Aïeule pour la sagesse, le Guerrier pour le courage, le Ferrant pour la force. Mais c’est à la Mère que s’adressaient à présent ses prières, c’est la Mère qu’il conjurait de préserver son cher Devan, son fils, du dieu diabolique de la femme rouge.

[10]


 « -- Jurez-le par les Sept, lui enjoignit ser Illifer le Sans-le-Sol. -- Par les Sept, alors. Je n’ai fait aucun mal à Sa Majesté Renly. Je le jure par la Mère. Puissé-je ne jamais connaître sa miséricorde si je mens. Je le jure par le Père, et je lui demande de me juger avec équité. Je le jure par la Jouvencelle et par l’Aïeule, par le Ferrant et par le Guerrier. Et je le jure par l’Etranger, puisse-t-il me prendre à l’instant si je ne dis vrai. 
Il était midi quand elle entendit des chants s’élever parmi la futaie brune d’arbres dénudés. « C’est quoi, ce boucan ? s’alarma ser Creighton. ŕ Des gens en train de prier. » Brienne connaissait l’hymne. Ils conjurent le Guerrier de daigner les protéger et supplient l’Aïeule d’éclairer leur voie.

[11]


 « Et elle-même aurait été violée cent fois par Zollo, Rorge et Huppé le Louf si Jaime ne leur avait fait gober qu’elle valait son poids de saphirs... « M’dame ? Vous m’avez l’air affligée. C’est à votre soeur que vous êtes en train de penser ? » Le petit moine lui tapota la main. « L’Aïeule vous éclairera la voie pour la retrouver, n’ayez crainte. Et la Jouvencelle veillera sur sa sécurité.

[12]


 « le sobriquet de Douze-Dents. « Mon oncle est avec ses livres ? ŕ Où qu’il serait, sinon ? » Elle était si vieille qu’un septon l’avait un jour soupçonnée d’avoir servi de nourrice à l’Aïeule d’En Haut. Cela remontait à l’époque où la Foi était encore tolérée dans l’archipel de Fer.

[13]


 « Le rouge monta aux joues de Lancel. « Je prie pour vous, cousin. Et pour Sa Grâce la reine. Puissent l’Aïeule la guider dans les voies de la sagesse et le Guerrier prendre sa défense. ŕ Pourquoi diantre aurait-elle besoin du Guerrier ? Elle m’a, moi. » Jaime

[14]


 « Puisse l’Aïeule guider les délibérations avec sa lampe de sagesse en or », ânonna lady Falyse en irréprochable dévote. Ser Balmain

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 « -- Il se peut que la jeune fille dont Podrick vous parlait se trouve avec lui. ŕ Vraiment ? Alors, nous devons prier pour la pauvrette. » Et pour moi, songea Brienne, faites une prière aussi pour moi. Demandez à l’Aïeule de brandir sa lampe et de me guider jusqu’à la lady Sansa, demandez au Guerrier de donner à mon bras la force nécessaire pour la défendre. Elle se garda néanmoins de le dire tout haut ; Hyle Hunt risquait de l’entendre, et il ne se ferait pas faute de tourner en dérision sa pusillanimité de femme. Avec Septon Meribald  ...  

ser Hyle gloussa et dit : « Apparemment, les dieux marchent avec nous..., du moins la Jouvencelle, la Mère et l’Aïeule ! » Podrick se montra si abasourdi que Brienne dut lui signifier que non, qu’il s’agissait là simplement de trois femmes des marais.

[16]


 « mais ser Bonifer ne manquerait sûrement pas de reconstituer son contingent dès qu’il aurait mis la main sur le nombre requis de pieuses recrues. « Je n’y prévois pas de difficulté. L’Aïeule éclairera nos voies, et le Guerrier donnera vigueur à nos bras. » A moins que l’Etranger ne se pointe pour toute votre sacrée clique. Jaime ne savait pas au juste qui diable avait convaincu sa soeur de l’opportunité de nommer ser Bonifer gouverneur d’Harrenhal,

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 « Le Grand Septon conduisit Cersei vers le coin dans lequel l’Aïeule brandissait sa lanterne. Lorsqu’il se mit à genoux devant l’autel, force fut à la reine de s’agenouiller à ses côtés. Par bonheur, ce Grand Septon-ci ne se montrait pas aussi verbeux que l’avait été le gros lard d’avant. Je devrais savoir au moins gré de cela, je suppose.  ...
la Foi ne s’opposerait pas au Targaryen et à ses soeurs, car l’Aïeule avait élevé sa lampe pour lui révéler l’avenir. Si Villevieille prenait les armes contre le Dragon, le feu s’abattrait sur Villevieille, et la Grand-Tour comme la Citadelle et le septuaire Etoilé seraient ravagés et détruits. Lord Hightower était un homme pieux.

[18]


  « <<Lancel>> Consentirais-tu à prier avec moi, Jaime ?  -- Si je prie gentiment, est-ce que le Père me procurera une nouvelle main ? ŕ Non. Mais le Guerrier te donnera du courage, le Ferrant te prêtera des forces, et l’Aïeule te dotera de sagesse. ŕ C’est d’une main que j’ai besoin. » Les sept dieux se dressaient au-dessus des autels sculptés 

[19]


 « si Vère était au courant, si ce n’était pas plutôt Kojja Mo qui lui avait indiqué la conduite à tenir. Tout en respirant le parfum de sa chevelure, il fixa la lanterne qui se balançait au plafond. L’Aïeule en personne ne saurait me guider pour me tirer sans dommage de ce guêpier. 

[20]


Cersei et Margaery[21]:

 « Le Grand Mestre Pycelle a reconnu qu’il vous procurait du thé de lune, et votre Barde Bleu... Si j’étais vous, ma dame, je prierais l’Aïeule de m’accorder la sagesse et la Mère de me faire miséricorde. Je crains que vous n’ayez sous peu un besoin urgent de toutes les deux. » 


Tyrion à Maître Illyrio[22]:

 « La Jouvencelle lui présenta une pucelle aussi souple que le saule, avec des yeux comme de profonds bassins bleus, et Hugor déclara qu’il la prendrait pour épouse. Aussi la Mère la rendit-elle fertile, et l’Aïeule prédit-elle qu’elle donnerait au roi quarante et quatre fils vaillants. Le Guerrier donna force à leurs bras, tandis que le Forgeron façonnait pour chacun une armure de plaques de fer. 


  « Le seigneur mon père me disait toujours qu’un homme doit connaître ses ennemis. Nous comprenons peu de chose des spectres, et moins encore des Autres. Nous avons besoin d’apprendre. » Cette réponse ne leur plut pas. Le septon Cellador tripota le cristal qui pendait à son cou et dit : « Je trouve tout cela très imprudent, lord Snow. Je prierai l’Aïeule de brandir sa brillante lanterne afin de vous guider sur le sentier de la sagesse. » La patience de Jon Snow était à bout. 

[23]


 « — Des piqueuses. — Quelques-unes. Ainsi que des mères, des grand-mères, des veuves et des pucelles… et vous les condamneriez toutes à périr, messire ? — Des frères ne devraient point se disputer, intervint le septon Cellador. Agenouillons-nous et prions l’Aïeule d’éclairer notre voie vers la sagesse. — Lord Snow, annonça le Norroit, où vous avez l’intention de loger vos sauvageons ? Pas sur mes terres, j’espère ? 

[24]


 « Toutes les prières qu’on lui avait apprises enfant revinrent à l’esprit de Cersei dans sa cellule, et elle en inventa de nouvelles, selon ses besoins, sollicitant la Mère et la Pucelle, le Père et le Guerrier, l’Aïeule et le Forgeron. Elle avait même invoqué l’Étranger. 
à septa Unella : « J’ai péché », déclara Cersei. Elle avait la langue lourde en bouche, les lèvres gercées, irritées. « J’ai péché fort gravement. Je le vois, à présent. Comment ai-je pu être si aveugle si longtemps ? L’Aïeule m’a visitée avec sa lampe brandie bien haut et, à sa lumière sacrée, j’ai vu la route que je devais suivre. Je veux de nouveau être propre. Je ne recherche que l’absolution.

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 « Les dieux de Westeros étaient bien loin d’ici ; toutefois, ser Barristan Selmy s’accorda le temps d’une prière silencieuse, demandant à l’Aïeule d’éclairer son chemin vers la sagesse. Pour les enfants, se dit-il. Pour la cité. Pour ma reine. 

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Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

Références[modifier]

en:Crone (the Seven) es:Vieja pt:Velha (7)