ASOS 40 – Arya VII

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    Ysilla
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    ASOS 40 – Arya VII
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 39, Tyrion V  ASOS 41, Bran III

    Houlà mes soeursfrères, c’est chaud là, très chaud…aurai-je terminé avant minuit ? 😂 Que je sois de corvée de patates si je ne tiens pas ma promesse…Je ne vous livre pas une présentation ciselée, je vous prie d’être indulgents.

    On avait laissé Arya au chapitre 35, à l’intérieur de la colline creuse, sous le choc de la victoire inattendue de Sandor Clegane et la réapparition tout aussi inopinée du pourtant agonisant Béric Dondarrion.

    Or, le chapitre suivant d’Arya déroute le lecteur en commençant ex abrupto et in medias res par l’attaque de la Fraternité lancée sur un septistère tenu par des membres des Pitres Sanglants, sans que l’on sache dans les premières lignes ce qu’il est advenu ni d’un Clegane, vainqueur absous du meurtre de Mycah mais bien mal en point, ni d’un Béric Dondarrion décidément increvable, comme le veut sa légende. Mais patience, les explications viendront plus tard dans ce chapitre, en apparence moins haletant que le précédent et plutôt disparate (on passe de l’attaque d’un septistère à la réapparition surprise de Sandor Clegane en passant par les confidences de Béric Dondarrion et l’allégeance de Gendry à la Fraternité.) Les réminiscences de ce qui s’est passé sous la colline creuse ajoutées à la perception d’Arya à chacune des étapes du chapitre permet d’en relier les différents épisodes sans oublier les petits cailloux pour le futur que sème, mine de rien, GRRM.

    Le septistère

    Au lecteur donc, de combler l’ellipse narrative entre les chapitres 35 et 40 : Sandor Clegane, spolié de son or, a dû être, comme promis, relâché ; Arya et Gendry ont dû quitter la colline creuse, cagoulés comme à leur arrivée, en route pour Vivesaigues où la Fraternité compte toucher une rançon contre la remise d’Arya.

    De la même façon, le lecteur peut supposer que sur leur route, les hors-la-loi tombent sur le septistère. C’est la première fois, me semble-t-il, qu’une communauté religieuse masculine vouée au culte des Sept, semblable aux couvents de notre monde, est évoquée dans la saga. Ce qui a provoqué un petit flou lexical dans la traduction, the wooden walls of septry ayant été malencontreusement traduit par les murs de bois du septuaire.

    On se souvient que Clegane avait cyniquement provoqué les membres de la Fraternité en les affublant du sobriquet infâmant des Braves Compaings. Cette parole malheureuse fait le lien avec notre chapitre où nous retrouvons Les Pitres Sanglants retranchés (ou plutôt cloîtrés 😋😉) dans le septistère attaqué par la Fraternité. Et on ne peut pas dire que Clegane ait vraiment tort : la Fraternité est réellement une compagnie courageuse.

    L’assaut est raconté par Arya mise l’abri ainsi que Gendry à l’orée d’un bois. Comme d’habitude, Arya regrette de se trouver à l’écart des combats.

    Elle repéra Ned également, combattant aux côtés de Béric Dondarrion. Ce n’est pas juste, il est à peine un peu plus vieux que moi, on aurait dû me laisser me battre.

    Elle oublie que sa vie de rançonnée est précieuse et mettons au crédit de la Fraternité la volonté de ne pas exposer la vie de ceux qui n’en font pas partie et qu’elle a pris sous sa protection comme Gendry et Arya. Ce qui n’est pas le cas du tout jeune Édric Dayne, en sa qualité d’écuyer de Béric Dondarrion.

    Quand on pense aux dangers qu’il court en permanence, on s’étonne que la Maison Dayne des Météores ait encore un héritier, sans compter les secrets qu’il détient sans doute à son insu. Arya a aussi conscience que le combat exige la discipline :

    C’était une bataille qui se livrait, et, sur le champ de bataille, tu n’as qu’à obéir, c’est tout.

    Ce que je retiens de la description de l’assaut, c’est la froideur attentive de tueuse d’Arya qui ne perd pas une miette des agonies et des morts des Pitres et y prend du plaisir.

    Anguy munissait ses flèches aussi bien de poinçons que de têtes larges. Un poinçon vous crevait même la plate massive. je vais apprendre à tirer à l’arc, se promit Arya. Elle adorait se battre à l’épée, mais ce qu’elle voyait achevait de l’en convaincre, les flèches, c’était drôlement chouette aussi.

    À noter que la V.O. est plus neutre que la version française : (she could see) how arrows were good too.

    Il n’en demeure pas moins qu’Arya se montre impitoyable :

    Tuez-les tous, songea-t-elle avec férocité. Elle se mordit la lèvre jusqu’au sang. Tuez-les tous sans exception. / Kill them all, she thought fiercely. She bit het lip so hard she tasted blood. Kill every single one.

    De toute façon, je n’ai nulle envie de compatir au sort des Pitres Sanglants du septistère et à celui de Utt, septon de pacotille et vrai pédophile assassin.

    Le procès des Braves Compaings survivants est comme un écho assourdi du procès du Limier : accusations et témoins des atrocités commises aboutissent à un procès tel que le conçoit la Fraternité : les hors-la-loi ne font pas plus de quartier que les soudards de tous bords qui sillonnent le Conflans :

    Chacun n’en fut pas moins dénudé puis chanvré puis pendu.Tom Sept-cordes joua sur sa harpe un air bien funèbre en leur honneur, et Thoros implora le Maître de la Lumière de rôtir leurs âmes jusqu’à la fin des temps.

    Un arbre pitre, se dit Arya, tandis qu’ils oscillaient, blafards et fardés de rouge sinistre par l’incendie qui ravageait le septistère.

    La routine impitoyable de la Fraternité rappelle les accusations de Sandor Clegane dans le chapitre 35 :

    Je suis pareil que vous. La seule différence est que je ne mens pas sur ce que je suis. Alors, tuez-moi mais ne me traitez pas d’assassin, là, quand vous ne faites que vous dire les uns les autres que votre merde ne pue pas.

    l’envers du retour chez les vivants ( j’aurais pu écrire l’enfer)

    On ne fait qu’entrevoir Béric Dondarrion lors de l’assaut du septistère : c’est Thoros de Myr qui a lancé la première vague des troupes, Béric menant la deuxième vague en soutien (parce qu’encore affaibli par son retour difficile dans le monde des vivants ? )

    Du fond du vacarme monta la voix de lord Béric, et les fossés, les cendres déversèrent le reste de sa bande, lame au poing.

    je signale au passage une curiosité de traduction : des cendres qui déversent des hommes constitue une image si incongrue qu’il faut se pencher sur la V.O. :

    From out of the ditches and trees the rest of his band came pouring, steel in hand.

    Les cendres du traducteur s’avèrent être en réalité des arbres. Plus logique, non ? On va dire que ce jour-là, Sola avait fumé sa moquette et que les cendres sont tombées sur le texte.

    Si le chapitre n’offre pas d’avancée narrative en termes d’action, il permet d’en savoir davantage sur l’insaisissable Béric et la réalité dépasse tout ce que peut en dire sa légende : après avoir été fendu en deux de l’épaule au sternum et vomissant le sang à gros bouillons, il est donc revenu d’entre… quoi ? Va-t’en savoir, dûment soigné par le prêtre rouge Thoros de Myr.

    Si Lim préfère s’en tenir à une guérison pure et simple (mais y croit-il vraiment ?), l’entretien de Thoros et de Béric ne laisse place à aucun doute : Dondarrion est mort six fois et six fois le prêtre rouge l’a ramené à la vie. Thoros lui-même ne s’explique pas la soudaine apparition de ce don qu’il attribue à une grâce spéciale de R’hllor, tombée on ne sait comment sur lui, le prêtre quasi défroqué qui menait ripaille et beuveries à la cour de Robert.

    Je m’emplis la bouche de feu et lui insufflai les flammes par la gorge dans les poumons, le cœur et l’âme. L’ultime baiser, cela s’appelle, et maintes fois j’avais vu nos vieux prêtres l’administrer aux fidèles serviteurs du Maître à l’heure du trépas. Je l’avais moi-même donné une fois ou deux, comme y sont tenus tous les prêtres. Mais jamais jusque-là je n’avais senti tressaillir un mort sous l’influx du feu, jamais vu se rouvrir ses yeux. Ce n’est pas moi qui le ressuscitai, madame, c’est le Maître. R’hllor n’en a pas encore terminé avec lui.

    J’ai noté que , d’après la chronologie de la saga, Thoros ramène pour la première fois Béric Dondarrion à la même époque où Viserys Targaryen succombe sous de l’or fondu. Pure concomitance des événements sans doute mais, comme chacun sait :  seule la mort peut acheter la vie. Ce sacrifice-là a-t-il suscité le don de Thoros ?

    Même si Thoros met son don sur le compte de la foi  (mais lors du premier retour, Thoros avait tout du mécréant, donc son raisonnement de croyant pèche , si j’ose dire), le processus ressemble à de la magie, laquelle a un prix : Béric est davantage un mort revenu sous les apparences d’un vivant plutôt qu’un vivant arraché à la mort. En témoigne le fait qu’il ne mange pas ni ne dort – toutes caractéristiques des vivants –  et qu’il oublie peu à peu tout ce qui a fait sa vie d’homme d’avant : notamment la localisation de son château mais il se rappelle encore son nom, le visage de sa fiancé…

    Je ne saurais aujourd’hui retrouver ce château ni te dire de quelle teinte était la chevelure de cette femme. Qui me fit chevalier, mon vieil ami ? Quels furent mes mets favoris ? Tout cela s’estompe. J’ai parfois le sentiment d’être né sur l’herbe sanglante de tel bosquet cendreux, la saveur du feu sur la langue et la poitrine criblée comme une passoire. Serais-tu ma mère, Thoros ? 

    Ça n’a rien à voir , mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser au « je suis ton monstre » adressé par Mains-Froides à  Bran…encore une histoire de revenant.

    Que ce soit par le froid ou le feu, le retour au monde des vivants n’est pas une promenade de santé, à moins que Thoros ne pratique son art que très imparfaitement ou sur un cadavre impropre à un retour impeccable ? Mélisandre partage avec Béric certains traits qui peuvent faire penser qu’elle est une morte revenue. Il semble que son passé d’esclave lui revienne fugitivement mais contrairement à Béric, elle ne cherche pas à se rappeler son ancien moi et ne montre pas la lassitude de Béric – parce qu’elle n’est morte qu’une seule fois ?

    En tout cas, Béric est en passe de devenir personne. De personne à Arya, il n’est qu’un pas que je franchis.

    Arya, elle, ne voit dans les confidences de Béric et Thoros qu’une formidable et inespérée opportunité de faire revenir son père. La tueuse s’efface, laissant de nouveau place à la petite fille gentiment naïve qu’elle est encore. Une petit fille qui perd encore et toujours ses appuis, ses repères et mêmes ses vengeances.

    Le duel sous la colline creuse l’a privée de la mort de Sandor Clegane, Thoros la frustre d’un retour à la vie de son père, elle craint d’être rejetée par son frère et sa mère et voilà que Gendry s’éloigne en prêtant allégeance à la Fraternité. Il est temps pour elle de trouver un autre guide et pour le plus grand plaisir du relecteur, voilà que Sandor Clegane pointe de nouveau sa vilaine trogne à la recherche un peu vaine de son or.

    Je ne peux terminer la présentation du chapitre dont j’ai laissé à votre sagacité de nombreux points sans évoquer tout ce qui pour le relecteur préfigure la suite :

    Le massacre du septistère et le tuez-les tous d’Arya, toute à sa joie mauvaise fait songer à la jubilation sinistre de Walder Frey lors de Noces Pourpres , annoncées par les pluies de Castamere entonnées par Tom des sept .. C’est dans ce chapitre que sont citées pour la première fois des paroles de la chanson.

    À ce propos je en suis pas certaine que le  » à sec de chansons humides  »  du traducteur soit du plus bel effet. Comique involontaire ? À court de … aurait été de meilleur aloi. Arya voudrait faire revenir à la vie son père sans savoir que c’est sa mère que Béric fera revenir. Quant aux Pitres pendus par la Fraternité, ils annoncent ceux de Lady Coeurdepierre.

    Je suis bien consciente d’avoir rédigé une présentation bancale et souffreteuse mais au moins je n’aurai pour une fois pas rendu un pavé exhaustif dont j’ai le secret 😂 auquel les contributeurs peinent à rajouter quoi que ce soit.

    Je lirai avec plaisir vos contributions, sans oublier de rattraper tout le retard que j’ai accumulé depuis ma longue absence. J’ai parcouru très rapidement le blog et les topics..pff, il s’en est passé des choses…

    23h 19 … j’ai effectivement créé le topic au jour dit…mais bon, il s’en faut de peu !

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #172524
    R.Graymarch
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    On retourne vers Arya qui est entre de « bonnes » mains et va revenir auprès de son frère (sweet summer child)

    Le début accroche tout de suite

    The man on the roof was the first to die.

    Anguy tire de loin et fait souvent mouche. Arya reste à l’écart (et ça l’énerve) et très fan des arcs.

    Arya hated being left behind like she was some stupid child, but at least Gendry had been kept back as well. She knew better than to try and argue. This was battle, and in battle you had to obey.

    En primolecture, on doit sans doute noter que les ennemis ressemblent beaucoup aux gens croisés avec Varshé. Je note que Thoros reconnait Utt.

    Le châtiment des fautifs vient rapidement

    One of the crossbowmen kept shouting, “I soldier, I soldier,” in a thick Myrish accent. Another offered to lead his captors to gold; a third told them what a good outlaw he would make. Each was stripped and bound and hanged in turn. Tom Sevenstrings played a dirge for them on his woodharp, and Thoros implored the Lord of Light to roast their souls until the end of time.

    A mummer tree, Arya thought as she watched them dangle, their pale skins painted a sullen red by the flames of the burning septry. Already the crows were coming, appearing out of nowhere.

    Arya en veut toujours à Sandor et surtout à la fraternité qui l’a laissé partir
    Arya had not feared Septon Utt as much as she did Rorge and Biter and some of the others still at Harrenhal, but she was glad that he was dead all the same. They should have hanged the Hound too, or chopped his head off. Instead, to her disgust, the outlaws had treated Sandor Clegane’s burned arm, restored his sword and horse and armor, and set him free a few miles from the hollow hill. All they’d taken was his gold.
    J’avais oublié ce passage avec les septons. On nous rappelle les ravages de la guerre, quel que soit le camp qui passe.
    “Before the war we were four-and-forty, and this was a prosperous place. We had a dozen milk cows and a bull, a hundred beehives, a vineyard and an apple arbor. But when the lions came through they took all our wine and milk and honey, slaughtered the cows, and put our vineyard to the torch. After that . . . I have lost count of our visitors. This false septon was only the latest. There was one monster . . . we gave him all our silver, but he was certain we were hiding gold, so his men killed us one by one to make Elder Brother talk.”

    On a un petit combat verbal sur les us et coutumes à adopter

    “Enough, Lem,” Lord Beric commanded. “Beneath their roof we will honor their rules.”

    “The sun will not cease to shine if we miss a prayer or two,” Thoros agreed mildly. “I am one who would know.”

    On arrive ensuite au mystérieux Dondarrion qui ressuscite. Je note l’habile parallèle « wound/Hound ». Lem est très enthousiaste sur leur prêtre et ses pouvoirs magiques mais Béric l’est beaucoup moins (la réalité n’est pas si belle) et il l’envoie ailleurs

    “A wound,” said Lem Lemoncloak. “A grievous wound, aye, but Thoros healed it. There’s never been no better healer.”

    Lord Beric gazed at Lem with a queer look in his good eye and no look at all in the other, only scars and dried blood. “No better healer,” he agreed wearily. “Lem, past time to change the watch, I’d think. See to it, if you’d be so good.”

    “Aye, m’lord.” Lem’s big yellow cloak swirled behind him as he strode out into the windy night.

    On a le détail des morts de Béric et le prix à payer pour revenir…

    “Can I dwell on what I scarce remember? I held a castle on the Marches once, and there was a woman I was pledged to marry, but I could not find that castle today, nor tell you the color of that woman’s hair. Who knighted me, old friend? What were my favorite foods? It all fades. Sometimes I think I was born on the bloody grass in that grove of ash, with the taste of fire in my mouth and a hole in my chest. Are you my mother, Thoros?”

    Cela n’empêche pas Arya de se renseigner pour son père (bien tenté^^). Je note aussi que Thoros est lié à la vie (enfin la résurrection) quand Mélisandre est plus liée à la mort (même si elle clame le contraire)

    Le destin d’Arya n’est pas au beau fixe : elle sera rançonnée

    “Your father was a good man,” Lord Beric said. “Harwin has told me much of him. For his sake, I would gladly forgo your ransom, but we need the gold too desperately.”

    Arya a toujours peur que ses mauvaises actions aient des conséquences et que sa famille ne veuille pas payer

    Arya didn’t know how much Robb would pay for her, though. He was a king now, not the boy she’d left at Winterfell with snow melting in his hair. And if he knew the things she’d done, the stableboy and the guard at Harrenhal and all . . . “What if my brother doesn’t want to ransom me?”

    “Why would you think that?” asked Lord Beric.

    “Well,” Arya said, “my hair’s messy and my nails are dirty and my feet are all hard.” Robb wouldn’t care about that, probably, but her mother would. Lady Catelyn always wanted her to be like Sansa, to sing and dance and sew and mind her courtesies. Just thinking of it made Arya try to comb her hair with her fingers, but it was all tangles and mats, and all she did was tear some out.

    /

    Lord Beric sighed. “Then I will send you to Lady Smallwood for a time, or perhaps to mine own castle of Blackhaven. But that will not be necessary, I’m certain. I do not have the power to give you back your father, no more than Thoros does, but I can at least see that you are returned safely to your mother’s arms.”

    “Do you swear?” she asked him. Yoren had promised to take her home too, only he’d gotten killed instead.

    “On my honor as a knight,” the lightning lord said solemnly.

    Puis, on passe encore à des chansons : “The Mother’s Tears,” “When Willum’s Wife Was Wet,” “Lord Harte Rode Out on a Rainy Day,” and then “The Rains of Castamere.”

    C’est à ce moment là que Gendry propose de rester comme forgeron, ce qui énerve Arya

    Arya bit her lip. He means to leave me too

    On tente de le dissuader mais en vain, et Béric le fait chevalier.

    Et là, qui débarque ? Sandor, toujours provoc

    “What’s become of the sentries I posted?”

    Clegane’s mouth twitched. “Those two blind men? Might be I killed them both. What would you do if I had?”

    On se demande pourquoi d’ailleurs. Pour le pognon (qu’il dit). Et là, Béric déconstruit le mythe de la joyeuse bande de brigands

    “We’re outlaws. Outlaws steal. It’s in the songs, if you ask nice Tom may sing you one. Be thankful we didn’t kill you.”

    Mais Sandor veut de l’or et pas un papier. La conversation est tendue et je me suis demandé si Sandor ne cherchait pas le combat (et la mort) car il provoque beaucoup

    “The boy has a mouth on him, I see. Why believe them and not me? Couldn’t be my face, could it?” Clegane glanced at Arya. “You going to make her a knight too, Dondarrion? The first eight-year-old girl knight?”

    “I’m twelve,” Arya lied loudly, “and I could be a knight if I wanted. I could have killed you too, only Lem took my knife.” Remembering that still made her angry.

    “Complain to Lem, not me. Then tuck your tail between your legs and run. Do you know what dogs do to wolves?”

    Sandor s’en va après une comparaison sur les méfaits des forces en présence sur les récoltes. Et on discute de l’origine de l’or (et Anguy qui a tout claqué)

    Béric est sans doute dans le vrai sur le motif de retour de Sandor

    “The Hound has lost more than a few bags of coin,” he mused. “He has lost his master and kennel as well. He cannot go back to the Lannisters, the Young Wolf would never have him, nor would his brother be like to welcome him. That gold was all he had left, it seems to me.”

    On parle de tuer le cheval, par arc, cf le début du chapitre. Mais Béric est contre, suite au jugement (la classe !)

    Lord Beric shook his head. “Clegane won his life beneath the hollow hill. I will not rob him of it.”

    Arya a encore peur de l’abandon (on la comprend)

    Jaqen was gone, though. He’d left her. Hot Pie left me too, and now Gendry is leaving. Lommy had died, Yoren had died, Syrio Forel had died, even her father had died, and Jaqen had given her a stupid iron penny and vanished.

    Au matin, Béric paye les septons en métal argent (la classe)

    Lord Beric thanked them for the night’s lodging and the meal, and gave them a bag of silver stags to help rebuild. Harwin, Likely Luke, and Watty the Miller went out scouting, but neither wolves nor hounds were found.

    Le chapitre se termine alors qu’Arya balance encore une pique à Gendry qui ose l’abandonner

    “If you want to be some stupid outlaw knight and get hanged, why should I care? I’ll be at Riverrun, ransomed, with my brother.”

    There was no rain that day, thankfully, and for once they made good time.

    Un chapitre qui vaut beaucoup pour les éléments sur Béric, ses actions, et le retour de Sandor !

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #172541
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1872

    Je note aussi que Thoros est lié à la vie (enfin la résurrection) quand Mélisandre est plus liée à la mort (même si elle clame le contraire)

    Je me suis posée la question de l’apparente dichotomie entre ces deux prêtres rouges mais après réflexion, je ne pense pas que Thoros soit lié à la vie malgré sa capacité à faire revenir maintes fois Béric.

    D’abord en vertu du principe dans ASOIAF que tout se paie et spécialement la vie (on voit ce système d’échange vie contre mort à l’oeuvre avec Mirri Maz Duur et Jaqen H’ghar) ; c’est pour cette raison que j’avais supposé par pure spéculation qu’une mort (laquelle ? celle de Viserys, concomitante au premier retour de Béric ?) avait permis la vivification du don chez Thoros et par conséquence les nombreux retours de Béric.

    Ensuite, parce que Béric n’est pas régénéré par le souffle de R’hllor (à supposer que R’hllor ait quelque chose à y voir) : ses retours ne sont pas une renaissance, c’est pour cette raison que je peine à employer le mot résurrection. Pour moi, c’est un cadavre ranimé avec un esprit qui s’effiloche au fur et à mesure des différents retours.

    C’est ce qui me fait dire que même si Thoros se conçoit comme lié à la vie, il commerce avec la mort, comme Mélisandre. Il y a aussi une curieuse remarque de Béric dans le chapitre : il demande à Thoros s’il ne serait pas sa mère, ce qui évoque Mélisandre mettant au monde une ombre.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par Ysilla.

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    #172555
    DJC
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Je ne vous livre pas une présentation ciselée, je vous prie d’être indulgents

    Wow, que serait le résultat, sinon ? 🙂 Bravo à toi 🙂

    Pour ma part, j’avais aussi été intéressé en primo-lecture sur l’aspect mort-vivant croissant chez Beric, mais même à la 2e lecture je n’ai pas fait le lien ni avec Melissandre, ni avec Mains Froides, ni avec LadyCDP (alors que ça pourrait paraître évident), jusqu’à en perdre de l’intérêt pour le sort d’Arya 🙂 Même si son prochain chapitre est excellent sur ce point (et de nombreux autres) !

    Cette relecture est décidément TRES riche 🙂

    #172572
    Emmalaure
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 996

    Merci Ysilla pour la présentation !

    Il y avait un petit détail qui m’intriguait et je crois avoir trouvé ma réponse : il s’agit du « mummer tree » – « l’arbre pitre » – auquel sont pendus les Pitres sanglants :

    Each was stripped and bound and hanged in turn. Tom Sevenstrings played a dirge for them on his woodharp, and Thoros implored the Lord of Light to roast their souls until the end of time.
    A mummer tree, Arya thought as she watched them dangle, their pale skins painted a sullen red by the flames of the burning septry.

    Pour une fois, je n’ai rien échafaudé de croustillant, je pense seulement à un easter egg, une référence à une autre oeuvre écrite plusieurs années avant ASOIAF : The summer tree (l’Arbre de l’été), premier tome de la trilogie de Guy Gavriel Kay (qui avait aidé Christopher Tolkien à la rédaction du Silmarillion), la Tapisserie de Fionavar. Bon, on peut quand même aller chercher un chouïa plus loin que le simple clin d’oeil, puisque l’Arbre d’été est un arbre magique auquel quelqu’un doit se sacrifier (en « entrant » dedans) pour rétablir un équilibre saisonnier (en gros). Et on a dans ASOIAF un apprenti vervoyant avec son fidèle loup Eté.
    Je dois avouer que j’avais lu cette trilogie il y a déjà bien longtemps, mais je n’en garde que très peu de souvenirs à part que c’était assez foutraque. Je me souviens que j’avais préféré le flippant vieil arbre de la Vieille forêt chez Tolkien, et ses terrifiants huorns dévoreurs d’orcs. D’ailleurs, c’est toujours à eux que je pense quand on parle des arbres dans ASOIAF !

    #172684
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
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    Pour moi, c’est un cadavre ranimé avec un esprit qui s’effiloche au fur et à mesure des différents retours.

    Je suis assez d’accord avec cette idée, ce qui m’en amène une autre : qu’en sera-t-il de la résurrection/réanimation de Jon Snow ? Est-ce que ce sera le même procédé (ce que je pense depuis sa mort) – auquel cas on aura un Jon un peu mort-vivant pour combattre les Autres – ou est-ce que ce sera un « vrai » baiser de R’hllor ? Par vrai j’entends LE phénomène de ressucitation qui n’est ensuite que reproduit (et donc abâtardi par exemple sur Béric) ou juste symbolisé (sur tous les cadavres mais sans intention de leur rendre la vie).

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #172686
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1872

    je pense seulement à un easter egg, une référence à une autre œuvre écrite plusieurs années avant ASOIAF : The summer tree (l’Arbre de l’été), premier tome de la trilogie de Guy Gavriel Kay

    L’imaginaire des arbres est l’un des plus riches qui soit. Que GRRM, par référence littéraire, ait joué sur la paronymie summer/ mummer me plaît bien.
    Je sais, @emmalaure, que tu es sensible à la symbolique et aux jeux de miroirs dans ASOIAF : 

    Un arbre pitre, se dit Arya, tandis qu’ils oscillaient, blafards et fardés de rouge sinistre par l’incendie qui ravageait le septistère. Déjà survenaient, comme nés du néant, les corbeaux.

    As-tu remarqué que la description des pendus de l’arbre pitre caricature la représentation d’un barral ? Sans parler de l‘arrivée des corbeaux.

    Question réminiscence d’arbres, la pendaison des Pitres m’a renvoyée à un de mes manuels d’histoire de lycée : on y trouvait la reproduction d’une eau-forte de Jacques Callot datant de 1633 :

    Qui sait ? Peut-être GRRM connaît-il cette gravure ?
    L’eau-forte est accompagnée d’un sizain en alexandrins, qu’on croirait écrit tout exprès pour les Pitres Sanglants :

    À la fin ces voleurs infâmes et perdus

    Comme fruits malheureux à cet arbre pendus

    Montrent bien que le crime horrible et noire engeance

    Est lui-même instrument de honte et de vengeance

    Et que c’est le destin des hommes vicieux

    D’éprouver tôt ou tard la justice des cieux.

    [edit] Je viens de lire ton post, @nicedem :

    qu’en sera-t-il de la résurrection/réanimation de Jon Snow ? Est-ce que ce sera le même procédé (ce que je pense depuis sa mort) – auquel cas on aura un Jon un peu mort-vivant

    Vu que je suis une grand fan de Jon-qui-ne sait-rien, qu’il me serait désagréable qu’il soit une réplique de Béric Dondarrion !😥 Du coup, je serais volontiers en désaccord avec moi-même et je renierais ce que j’ai écrit sur le cadavre revenu Béric.😋

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par Ysilla.

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #172706
    R.Graymarch
    • Vervoyant
    • Posts : 9916

    (ressucitation, c’est osé^^)

    De ce qu’on voit dans la saga (arrêtez moi si je me trompe), jusqu’ici personne ne revient « comme neuf » de la mort (ni en mode Gandalf le blanc). Ce serait un peu décevant, sauf super bonnes explications, que Jon ait une dérogation

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #172709
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1872

    jusqu’ici personne ne revient « comme neuf » de la mort (ni en mode Gandalf le blanc).

    Tue pas mon rêve, Gray ! 😂 Pas JonJon, noooooon !😂

    Mais le Mur, ça conserve son Targaryen (cf. Mestre Aemon) et puis Béric meurt à chaque fois et rien ne dit au dernier chapitre de Jon dans ADWD qu’il soit mort de chez mort comme Béric. Tant qu’il y a d’la vie… 😋et puis si son esprit se refugie dans Fantôme, son retour sera différent de ceux de Béric dont l’esprit est resté à chaque fois dans son corps…

    Je ne dis pas que Jon reviendra intact et fera son Lazare…

    Je rame, je rame, je rame, je rame, je rame…😂

    Parce que franchement Béric au bout de six vies et LCDP, ça donne pas envie.

     

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #172727
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 548

    (ressucitation, c’est osé^^)

    Oui, bon c’était un peu volontaire, on peut coller tellement de choses à Jon, qu’une référence christique, pourquoi pas ? 😉

    Blague à part outre les fautes d’orthographe on utilise le terme résuscitation en réanimation. On peut peut-être voir une « technique » approchant avec un esprit dans Fantôme qui reviendrait une fois le corps en condition de le recevoir… Bon bref, on a hâte de voir ce qu’il en adviendra !

    Je me dis quand même que cet arc Thoros/Béric est là pour nous préparer à Mélisandre/Jon.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #173264
    Emmalaure
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 996

    Je sais, @emmalaure, que tu es sensible à la symbolique et aux jeux de miroirs dans ASOIAF :

    Un arbre pitre, se dit Arya, tandis qu’ils oscillaient, blafards et fardés de rouge sinistre par l’incendie qui ravageait le septistère. Déjà survenaient, comme nés du néant, les corbeaux.

    As-tu remarqué que la description des pendus de l’arbre pitre caricature la représentation d’un barral ? Sans parler de l‘arrivée des corbeaux.

    Question réminiscence d’arbres, la pendaison des Pitres m’a renvoyée à un de mes manuels d’histoire de lycée : on y trouvait la reproduction d’une eau-forte de Jacques Callot datant de 1633 :(…)

    Je ne sais pas si GRRM connait cette représentation précise, mais vu son intérêt pour l’histoire, c’est effectivement le genre de représentations qui l’a suffisamment touché pour qu’elle ressorte dans son oeuvre. Au reste, la pendaison fait également partie de l’imaginaire américain – associé aux westerns, aux cow boys, mais je pense également aux lynchages des Noirs.

    Pour revenir aux « mummers », si la traduction en « pitres » sonne bien, elle ne rend pas aussi immédiatement les liens symboliques entre les différents « mummers » qu’on croise dans la saga, et leur dimension de marionnettistes et de créatures « animées » par des « marionnettistes ». Ainsi, Beric est mort la toute première fois au Gué Cabot – le « Mummer’s Ford »; un vervoyant ou un change-peau sont des « mummers » eux aussi (du côté de ceux qui tiennent au moins quelques ficelles), ce qui signifie à mon sens que les protagonistes de ce chapitre ne sont pas aussi libres de leurs actes qu’on pourrait le croire ou qu’eux-même voudraient le croire. L’arbre des pendus visuellement transformé en barral à corbeaux et corneilles est là pour le rappeler, et contribue à faire du Conflans une région à l’image de la Forêt hantée au-delà du Mur (questions subsidiaires : la forêt hantée a-t-elle été autrefois, c’est-à-dire avant et/ou pendant la première Longue Nuit le théâtre d’histoires semblables ?)
    L’exemple de la privation de liberté est poussé très loin avec l’horrible septon Utt, qui ne sait pas résister à ses pulsions criminelles (ça ne le rend pas moins responsable ni moins coupable, hein, et ce n’est pas le jugement moral qui m’intéresse ici !) et est prisonnier de ses « passions », mais de l’autre côté du spectre, on a Beric Dondarrion – très moral et à cheval sur la justice – qui est réanimé à chacune de ses morts sans réellement le vouloir : « le feu consume » est un de ses mantras, si ce n’est son mantra principal, et on comprend que pour lui, l’ultime liberté consisterait à mourir pour de bon et ne pas revenir ; en d’autres termes à « couper le cordon » avec sa « mère » Thoros.
    « Couper le cordon », c’est un thème qui traverse tout le présent tome, depuis Jaime libéré de Vivesaigues et qui finit par choisir d’assumer la charge de Lord Commandant contre son père, jusqu’à Tyrion qui commet un patricide, en passant par Arya qui s’embarque pour l’autre continent, Samwell qui passe du côté des acteurs (même s’il continue de se plaindre de sa lâcheté), Jon qui refuse Winterfell et le Nord, et quasiment tous les autres protagonistes, chacun à leur manière.

    Dans la série « mummers », il ne faudrait pas oublier celui des visions de Daenerys chez les Nonmourants, traduit en « dragon du comédien ». Bref, finalement, c’est toujours la même chose avec GRRM, on tire sur un fil et on s’aperçoit que la pelote est énorme et qu’on n’a pas fini de la dévider

    #174184
    Hizieł
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 179

    Merci pour ton introduction de chapitre Ysilla (à mon sens loin d’être bancale et souffreteuse, pour reprendre tes mots) et à tout le monde pour vos échanges toujours passionnants.

    A l’inverse du chapitre précédent, j’avais très peu de souvenirs de ce chapitre (sauf peut-être Gendry rejoignant la Fraternité), mais comme vous l’avez très bien souligné, je trouve ce chapitre particulièrement intéressant sur ce qu’il présente.

    Tout d’abord les conséquences des nombreux retours à la vie de Béric (aussi bien ceux énoncés par lui que ceux observés par Arya), mais également le récit de Thoros sur son rôle (certes mineur selon ses dires) lors des résurrections.

    On observe aussi la personnalité toujours duelle d’Arya, entre la petite fille esseulée, au fort sentiment d’abandon et qui donnerait tout pour revoir ses proches « Arya bit her lip. He means to leave me too » ; et l’aperçu (certes déjà montré précédemment) de ce qu’elle pourrait devenir ensuite : « Kill them all, she thought fiercely. She bit het lip so hard she tasted blood » ; avec son tic de se mordre la lèvre comme fil rouge.

    Et puis bien sûr, quoi de mieux dans ce chapitre que le Limier qui, après son arrivée, ne cille pas aux différentes menaces que peuvent lui faire les différents membres de la Fraternité, préférant les évacuer d’un rire, mais se tend immédiatement dès qu’Arya évoque Gregor, avec une répartie courte et efficace (que pour le coup je préfère en VF) :

    – Je vous tuerai, la prochaine fois. Je tuerai votre frère aussi !
    – Non. Ses yeux sombres se rétrécirent. « Pas toi, ça.« 

    (en VO :

    « Next time I will kill you. I’ll kill your brother too! »

    De mestre passionné d'archi à archimestre déprimé dans DOH 8 - "Dans l'ombre de la Chat-rpie"
    L'incompris Winni Naz Puur dans DOH 9 - "Tous ceux qui veulent changer Meereen"

    #174247
    Emmalaure
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 996

    Hop, je repasse pour rajouter un truc sur le « mummer’s tree », parce que je crois que j’ai oublié le plus simple (!) : les pendus de l’arbre ici deviennent les pantins qui pendent au bout des fils des marionnettistes. La conséquence immédiate symbolique, c’est que l’arbre est le marionnettiste ou tout au moins sa main (et ça nous renvoie encore une fois aux barrals dont les feuilles rouges sont comparées à des mains).

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