[Auteur] Jay Kristoff

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  • #209834
    Nymphadora
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    Un nouveau sujet, pour parler des oeuvres de l’auteur australien Jay Kristoff.

    Nous avons hier parlé du premier tome de sa trilogie Nevernight en MMA :

    Un roman qui nous a bien plu dans l’ensemble, avec l’impression de lire les aventures d’Arya Stark dans l’école des assassins Sans-Visage ^^

    D’autres avis sur le forum : l’avis de Quintus ; l’avis de Sooyemds.

    ~~ Always ~~

    #209839
    Nymphadora
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    Et du coup mon avis version plus courte et écrite sur ce premier tome de Nevernight : Une lecture efficace et addictive. Une fois lancée dans la lecture (au bout d’une bonne cinquantaine de pages quand même, car le début est poussif), j’étais à fond et me suis beaucoup amusée avec ce livre. Je lirai la suite avec voracité je pense.

    Il ne faut pas être trop regardant : si on creuse, on se rend vite compte que l’univers de fantasy est sympathique mais n’est pas utilisé à son plein potentiel (la magie des ombres en particulier est brouillonne à mes yeux, elle fonctionne un peu quand l’auteur en a besoin), et que le système de flashbacks est efficace mais pourrait être mieux distillé.

    Mais surtout, on lève parfois très haut les yeux à la lecture de certaines descriptions des corps féminins ou du désir féminin : on sent clairement que ce livre a été écrit par un homme et qu’il a projeté tous ses fantasmes d’ado dans son héroïne. Ca en devient parfois vraiment risible.

    Mais il n’empêche que cette histoire d’école d’assassin est ultra prenante, et ultra popcorn. On a un peu l’impression de suivre une vision fantasmée du parcours d’Arya Stark chez les sans-visages, et c’est très fun. On s’intéresse aux personnages, on est surpris par les plot twists, et il y a pleins de chouettes trouvailles qui rendent l’école ultra vivante. Ajoutons à ça des passages assez sanguinolents qui fonctionnent très bien, et on a une sorte de « blockbuster » : un livre fun, prenant, sans prise de tête, qui divertit.

    ~~ Always ~~

    #209861
    Liloo75
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    Et du coup mon avis version plus courte et écrite sur ce premier tome de Nevernight : Une lecture efficace et addictive. Une fois lancée dans la lecture (au bout d’une bonne cinquantaine de pages quand même, car le début est poussif), j’étais à fond et me suis beaucoup amusée avec ce livre. Je lirai la suite avec voracité je pense.

    Je suis tombée dessus à la bibliothèque. Alors je l’ai emprunté !

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #210172
    Liloo75
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    J’ai terminé le tome 1 de Nevernight.

    J’ai adoré. Les 750 pages ont été bues comme du petit lait. J’ai beaucoup aimé l’univers et ses personnages.

    C’est amusant parce que j’ai trouvé les protagonistes féminins plus valorisés, mieux décrits que leurs homologues masculins. Sachant que l’auteur est un homme, eh bien chapeau.

    Mais surtout, on lève parfois très haut les yeux à la lecture de certaines descriptions des corps féminins ou du désir féminin : on sent clairement que ce livre a été écrit par un homme et qu’il a projeté tous ses fantasmes d’ado dans son héroïne.

    Oh la la, je ne m’attendais pas à ces scènes chaudes…qui ne m’ont pas déplu finalement ^^

    L’intrigue est prenante, les flash-back permettent de mieux comprendre Mia, sa volonté (sa rage ?) et ses motivations.

    La magie des ombres m’a fascinée. Et la découverte progressive de « l’école » est bien amenée.

    Bref, je me suis éclatée. Et j’ai attaqué le tome 2 🐈‍⬛

    PS : entre nous, Arya fait pâle figure face à Mia, non ? 😁😉

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #210625
    Liloo75
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    Nevernight, tome 2, Les Grands Jeux, de Jay Kristoff

    Nous avions laissé Mia vainqueuse des Luminatii qui ont tenté d’éliminer l’Eglise rouge. Elle a réussi à tuer Remus, l’un des trois noms sur sa liste (avec Scaeva le consul du sénat et le grand cardinal Duomo). Il lui reste par conséquent deux hommes à abattre.
    Avant de mourir, lord Cassius a fait d’elle une Lame de Notre-Dame du Saint Meurtre. Mia est devenue ainsi l’un des maîtres assassins qui agit au nom de l’Eglise rouge.
    Et voilà que nous la retrouvons en plein désert. Mais au nom de Niah que fait-elle là, seule, alors que des marchands d’esclaves sillonnent ces terres stériles en quête d’hommes et de femmes dont ils comptent faire des serviteurs à leur merci ? Des esclaves qui sont destinés à devenir des gladiatii dans des fosses de combat.
    Mia voudrait-elle se faire enlever, volontairement, dans le but de pouvoir atteindre ses ennemis dont les noms figurent encore sur sa liste?
    Je n’en dis pas plus, pour ne pas vous gâcher le plaisir de découvrir les aventures sanglantes de Mia.
    Comme pour le 1er tome, le second, Les Grands Jeux, suit deux trames narratives. La première escorte une Mia enlevée par une marchande d’esclaves afin de faire d’elle une combattante destinée à être revendue. Et la seconde nous conte comment Mia en est arrivée là, quelles ont été ses premières missions en qualité de Lame. Et surtout, nous allons au devant de révélations…
    Après un démarrage un peu lent, nous entrons dans le vif du sujet et nous découvrons l’univers des gladiatti, de leurs maîtres, et des enjeux que représentent ces jeux du cirque. La référence à la Rome antique est ici évidente. Entendons-nous bien, dans les péplum, j’aime les engrenages politiques, mais les combats dans l’arène ce n’est pas trop mon truc. Je craignais qu’il y ait beaucoup de combats, avec force détails. Que nenni, les scènes d’actions ne sont présentes que pour pimenter la sauce. L’enjeu principal se situe autour de la quête de vengeance de Mia. Car si elle sort victorieuse de ce guêpier, elle pourrait bien avoir l’opportunité d’atteindre ses cibles.
    Mia est toujours accompagnée de l’ombre chat, son premier passager, mais également d’Eclipse, la non-louve qui s’est jointe à elle à la mort de Cassius. Comme vous pouvez l’imaginer, le chat et la louve s’entendent…comme chien et chat, nous promettant de belles réparties salées.
    Une fois que l’on est entré dans la danse avec Mia, c’est parti, plus rien ne peut nous arrêter de chevaucher à ses côtés, comme une ombre de l’enténébrée.
    Nous découvrons de nouveaux personnages, hauts en couleur et des anciens font leur retour.
    Que dire d’autre sinon que j’ai adoré poursuivre ces aventures aux côtés de Mia.
    L’ouvrage nous réserve quelques belles surprises. Sur les quatre grandes révélations, j’en avais deviné deux, ce qui n’a nullement gâché mon plaisir. Certaines peuvent être pressenties par le lecteur attentif.
    Ah, lisez les notes en bas de page, cela peut effrayer au départ, mais elles sont souvent croustillantes.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
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    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #210949
    Liloo75
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    Nevernight, tome 3, L’Aube Obscurede Jay Kristoff

    (Avis à consulter pour ceux qui ont déjà dévoré les tomes 1 et 2 )

    Nous voilà parvenus au troisième volet de la saga Nevernight. Et comme l’auteur nous l’avait annoncé dès le tome 1, le dernier est celui de la mort. La mort de l’héroïne, la mort de Mia ? impensable pour le lecteur qui s’est attaché à cette fille pâle, pleine de ressources et que la vie n’a pas épargnée. Et pourtant, il va bien falloir s’y résoudre.

    Voyons voir, où en étions-nous restés à la fin du tome 2 ? Mia a gagné Les Grands Jeux de Sepulcra, elle a tué le cardinal Duomo, mais le consul Scaeva est toujours en vie. L’homme qu’elle pensait avoir assassiné n’était qu’une doublure.

    Mia se retrouve en fuite, avec un frère qu’elle a arraché aux bras de son géniteur. Le petit Jonnen est toujours en vie, Scaeva l’ayant élevé comme son fils.

    Mia a trouvé de nouveaux alliés, notamment avec ses amis gladiatii qu’elle a sauvés de l’esclavage. Elle a toujours auprès d’elle le vieux Mercurio, son père spirituel, Ashlinn, son amante de cœur et…quelqu’un d’autre (j’omets volontairement certains événements pour ne pas vous spoiler ^^).

    Nous découvrons assez vite que l’Eglise rouge est pourrie jusqu’à la moëlle et qu’elle est devenue une secte de profiteurs au service du consul (elle est censée être une secte d’assassins au service de divers clients).

    Ne parvenant pas à mettre la main sur Mia, l’Eglise décide d’enlever son “père” Mercurio, et de le ramener jusqu’à Notre-Dame du Saint-Meurtre.

    Il s’agit en réalité d’un piège destiné à attirer Mia et ses amis dans un lieu où elle sera vulnérable.

    Nous approchons également de la vraie nuit, et à l’occasion de celle-ci, les pouvoirs de Mia sur les ombres devraient se trouver décuplés (mais pas uniquement les siens, malheureusement).

     

    Je dois avouer que je craignais un peu ce dernier tome, la peur d’être déçue, la peur que tout cela finisse mal ou pire…que cela ne se termine pas.

     

    Eh bien, toutes mes craintes se sont envolées à la lecture de L’Aube Obscure. Les aventures de Mia sont toujours aussi passionnantes à suivre. Sa bande d’acolytes, ses amis, ses amours, ses passagers et ses ennemis sont autant de personnages fascinants. De plus, le système de magie est riche et cohérent. On comprend ce qui se passe à chaque étape. Ici le “tais-toi c’est magique” n’a pas sa place.

    Il y a de l’action, mais aussi de l’émotion, des retournements de situation qui maintiennent un suspense quasi permanent et qui font que les 895 pages se boivent comme du petit lait. L’allusion n’est pas anodine, il y a un chat noir sur la couverture, le passager Gentilhomme, et il n’est pas là pour rien (ah, celui-là, je l’adore !).

     

    Que dire de plus, sinon que j’ai passé trois semaines épatantes, sanglantes, émouvantes, jouissives en compagnie de Mia et de tous les autres.

     

    Je suis arrivée au bout de la saga en regrettant que cela se termine. J’aurais voulu continuer à vivre cette histoire (mais il paraît que Jay Kristoff en a écrit d’autres, alors tous les espoirs sont permis).

     

    J’ai éprouvé une réelle satisfaction, en tant que lectrice et en qualité de Femme, comme si je venais de lire un bouquin de philosophie et que j’en retirais des enseignements.

     

    Alors, je n’aurais qu’un conseil : courrez vite lire la saga Nevernight !

     

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
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    #211725
    Liloo75
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    Après Mia, j’ai décidé de suivre les aventures de Gabriel de León, le Lion Noir, un Saint d’Argent. Quésaco ? me direz-vous.

    Eh bien, Jay Kristoff a réinventé la mythologie du vampire. Ici, ils sont regroupés en quatre principales maisons, chacune avec ses particularités, ses compétences spéciales. Et depuis la mort du jour, une ombre plane en permanence sur l’humanité, le soleil n’est plus vraiment présent, les couleurs ont viré au gris. Les vampires ont conquis presque tous les territoires et leur emprise sur les humains va grandissant.
    Parmi les buveurs de sang, certains sont des bâtards, mi-hommes mi-vampires, issus d’une union entre une humaine et un vampire. Ce sont des demi-sangs et ils sont les meilleurs pourfendeurs de vampires. Avantagés par leur hérédité, et formés au sein d’ordres de moines guerriers, ils apprennent à combattre les vampires, et à protéger l’humanité. Ceux qui ont acquis un certain niveau sont qualifiés de Saints d’Argent. Car l’argent (tatouages, épées, dagues, etc.) a le pouvoir de blesser et de tuer les vampires.
    Gabriel de León est l’un d’entre eux. Ayant découvert tardivement sa véritable nature, il va intégrer l’Ordre de San Michon (je précise qu’il s’agit d’une sainte) et devenir un initié, en d’autres termes, un apprenti.
    La vie n’est pas facile pour lui, outre le fait que son père n’appartenait pas à l’une des grandes castes de vampires, ce qui fait de lui un marginal, son caractère impulsif, sa langue bien pendue ne facilitent pas son intégration.

    L’histoire se déroule sur trois trames distinctes : d’une part, son apprentissage à San Michon et sa rencontre avec Astrid une jeune novice dont il va tomber amoureux, d’autre part, sa quête, 17 ans plus tard, en compagnie d’un groupe recherchant le Graal qui selon la prophétie doit ramener le jour, et enfin la ligne temporelle actuelle, trois ans après la deuxième.

    Gabriel est le prisonnier de Jean-François, un historien qui veut recueillir son témoignage et écrire la biographie du dernier Saint d’Argent, pour son impératrice. On devine alors que les choses se sont gâtées pour les hommes et les Saints d’Argent.
    Gabriel se prête au jeu et nous raconte sa vie. A son rythme et dans l’ordre qui lui sied (toujours aussi entêté le Gabriel).

    Le bouquin fait 951 pages. Je dois avouer que je redoutais un peu la longueur de l’histoire. En réalité, la variété des trames, la multiplicité des personnages (ils sont nombreux mais ce n’est pas le Trône de Fer, c’est gérable sans wiki), les informations distillées au fur et à mesure, les rebondissements, permettent au lecteur de ne pas s’ennuyer et de trouver un intérêt renouvelé à chaque changement d’époque.
    Un peu comme dans un thriller nous découvrons ce qu’est devenu le gamin de 15 ans qui ne connaissait presque rien sur ses origines, et comment il a acquis ses galons et sa réputation.

    Il y a toute une partie de l’histoire que j’ai sentie venir, en étant attentive aux détails. Ce qui ne m’a pas empêchée d’être bouleversée lors de la révélation.
    Les personnages sont bien dessinés, le lecteur s’attache à eux, et je dois avouer que j’ai pleuré plusieurs fois, étreinte par la douleur ou l’injustice subie par certains d’entre eux.
    Ah oui, une autre de mes craintes portait sur la religion, très présente (et ce n’est franchement pas ma tasse de thé). Finalement, que vous soyez croyant ou pas, je pense que ce n’est pas gênant. Il n’y a pas de prosélytisme ici. Il y a des hommes et des femmes qui se battent pour leurs valeurs, certains ont la foi, d’autres pas. Et ce sont leurs actes qui les définissent, comme dirait vous savez qui.

    Bref, j’ai beaucoup aimé ce livre et je conseille cette lecture prenante, qui nous amène à nous questionner sur les raisons qui nous poussent à agir et à évoluer, toujours.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

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