Donner à son enfant un prénom issu de la saga

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  • Ce sujet contient 92 réponses, 41 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Macaria, le il y a 4 années et 5 mois.
30 sujets de 31 à 60 (sur un total de 93)
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  • #74955
    Mélusine
    • Pas Trouillard
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    Euh…. si Reine, c’est un prénom ! J’en connais deux d’ailleurs. Génération nées dans les années 1950 !

    C’était une boutade, après l’énumération des prénoms qui peuvent avoir un sens comme Rose, Clémentine, Olivier, etc,  j’ai rajouté Reine car Khaleesi est un également un titre.

    Moi j’en ai connu une qui était née dans les années 70.

    #74964
    Crys
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1596

    « Tu t’appelles Ramsay parce qu’on a toujours su que t’étais un bâtard. »…. Ouais, non en fait je vais éviter les prénoms de la saga XD

    #74976
    Chat-qui-boite
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 380

    Avec les Dylan il y a eu aussi les Kévin…Moi aussi j’ai préféré donner un prénom de la série à mon chien. Il y a assez de ségrégation comme ça avec les noms et patronymes qui ne sonnent pas « Français » (avec un béret et une baguette). Il y a aussi les parents sadiques qui ne se rendent pas compte de la difficulté pour écrire son prénom: En maternelle j’ai eu Jean-Baptiste et Marie-Gabrielle qui étaient frère et soeur. A 3 ans on tire la langue pour écrire ça. PS: les Kévin c’étaient souvent des mômes à problèmes…

    Mieux vaut être en retard au paradis qu'en avance au cimetière
    Reste assis au bord de la rivière et tu verras passer le corps de ton ennemi

    #75061
    Yavanna
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 288

    Je crois que là-dessus chacun voit midi à sa porte… En ce qui me concerne, j’ai un prénom rare sans être particulièrement original, et j’en suis très contente ; quand mes parents m’ont raconté qu’ils avaient hésité avec Marie et Chloé (qui sont de très jolis prénoms quoi qu’il arrive), j’ai été soulagée qu’ils aient choisi le mien, parce que j’aurais pas apprécié, je pense, d’avoir un prénom trop répandu (quand je faisais mes études, j’avais une classe avec quatre Julie, trois Juliette, etc). Mon expérience personnelle me pousse donc à apprécier les prénoms originaux, et en particulier les prénoms « inventés », ou d’origine non-française (la dernière fois dans ma rue, il y avait l’anniversaire d’une petite Eowyn, et je trouve ça cool !).

    Là où il faut faire attention, c’est si ça sonne bien avec le nom de famille, parce que ça peut créer des décalages bizarres. En ce qui me concerne je suis complètement dans le topic parce que quand j’aurai des enfants, j’ai bien envie de les appeler Lyanna et Daemon… ^^

    Qui sont en soit des prénoms orignaux sans être complètement décalés avec la réalité. Maintenant, si on a envie d’appeler sa fille Daenerys, je dis, pourquoi pas… Mais mieux vaut être sûr de soi. Si le parent ne se sent pas à l’aise avec le prénom de son enfant, je vous laisse imaginer l’enfant lui-même… Alors que si le parent est fier du prénom qu’il a donné, il pourra l’expliquer à son enfant. D’ailleurs, je crois pas qu’on soit obligé dès tout petit d’expliquer en long en large et en travers le pourquoi du prénom à son enfant : on peut se contenter de lui dire « c’est le prénom d’une héroïne qui chevauche des dragons », et ça suffit bien…

    Pour finir avec le « prénom » Khaleesi et la mode des Dylan, je crois qu’il faut trouver un juste équilibre, de façon à ne pas tomber dans la hype. Par exemple j’ai toujours adoré le prénom Léo (ado bercée à la série « Charmed »), mais en voyant que c’est aujourd’hui le prénom le plus donné aux petits garçons qui naissent, j’ai laissé tomber…

    #75074
    Yunyuns
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1936

    quand j’aurai des enfants, j’ai bien envie de les appeler Lyanna et Daemon

    Autant Lyanna, pourquoi pas, mais « Daemon »… C’est une porte ouverte à toutes les blagues sur Satan, le Diable, la haine, etc, de ses 6 à ses xx ans… Je ne pense pas que ça soit une excellente idée.

    Et pour tous ceux qui auront des prénoms en « -mon », faut espérer que les Digimon ne reviennent pas à la mode ^^.

    Fan n°1 de Victarion Greyjoy, futur Roi des Sept Couronnes.

    #75081
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
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    Je crois que là-dessus chacun voit midi à sa porte

    Tu parles d’or Yavanna…

    Tous les prénoms passent dans la grande lessiveuse du temps et tel prénom à la mode devient désuet à la génération suivante. Ou bien les circonstances tuent « littéralement » des prénoms : du plus terrible au plus amusant, je citerai le sinistre moustachu qui a tué  Adolphe ; Grégory qui demeure jusqu’à ce que l’Affaire tombe dans l’oubli le « petit » Grégory qui a stoppé net la croissance de ce prénom très en vogue à l’époque, et la bébête orange de l’Île aux enfants a plombé Casimir.

    Les seuls points qui méritent attention sont que, pour les prénoms à la mode :

    ils sont un marqueur temporel qui empêchent de tricher avec son âge ! les Nathalie, Brigitte, Pascale, Isabelle, Sylvie, et toute la flopée de Jean-Quelque chose sont nés fin années 50, début 60 ! mais ça n’est pas bien grave.

    ils sont surtout un marqueur social : dis-moi quel est ton prénom et je te dirai d’où tu viens : sauf exception, les Kévin, Donovan, Jennifer, Cindy, Jessie sont issus de milieux populaires.

    Tandis que les Isaure, Sixtine, Isée, Jean-Hughes, Auberi, Josseran, Vianney c’est une autre histoire..et je remarque que si l’on moque volontiers des prénoms prolétaires, on le fait rarement pour des prénoms chez les CSP+.

    Après tout c’est la personne qui fait le prénom : avant l’apparition médiatique du chanteur, qui aurait parié sur Vianney ? Sur le papier Wendy Bouchard ou Cynthia Fleury,ce n’est pas socialement très vendeur et pourtant plus personne ne pense à leur prénom « popu » en écoutant la journaliste et la philosophe.

    Alors même Daemon ne me choque pas, pas plus que les prénoms Ange ou Séraphin. Daemon outre ASOIAF m’évoque plutôt À la croisée des Mondes et même le Daïmon de Socrate avant le démon biblique. Daenerys me va tout comme Vanessa convient à tout le monde alors que c’est un prénom totalement inventé par Jonathan Swift à partir d’un mot valise derrière lequel se cache le nom d’Esther Vanhomrigh / Van-Esse.

    Quant à Khaleesi, un titre compris comme un prénom pourquoi pas ? On a bien César qui n’a jamais été un prénom romain mais un surnom de famille pour devenir un des  titre des empereurs d’où Tsar et Kaiser. Quant à Auguste, autre titre des Empereurs, puis de la Tétrarchie romaine il a d’abord été  pris par Octave et ça veut dire le très Grand …on n’est pas loin de Votre Grandeur, votre Altesse.

    Ça n’empêche de pouffer à certains prénoms avant de bien connaître la personne: j’ai fréquenté une…Cunégonde qu’on appelait Kune/ Kunette et un Fiedelin qu’on appelait …ben Fifi ( on n’a jamais osé Cucu pour Kune).

     

     

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #75344
    Pandémie
    • Fléau des Autres
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    D’après mon expérience personnelle, tomber de 10 000m, ce n’est pas mortel. Vesna Vulovic, hôtesse de l’aire serbe.

    Désolé, mais l’expérience personnelle n’a aucune valeur. Il n’y a aucune garantie que les conditions et le cadre qui ont fait qu’une personne a très bien vécu un prénom très original ou lourd à porter se reproduise pour son enfant. L’influence du prénom sur l’enfant est étudiée depuis le début du 20ème siècle et avérée, à la fois d’un point de vue interne (l’enfant lui-même face à son prénom) et externe (le regard des autres).

    Mon expérience personnelle ne se rapporte pas à mon seul prénom mais à celui de plusieurs centaines de jeunes. En 15 ans, j’ai sans doute eu à faire à un petit millier d’enfants, et il y en avait plusieurs qui vivaient très mal leur prénom. Certains, c’est limite de la maltraitance, j’ai de la peine à comprendre l’état civil (et des fois juste pas de chance, notamment pour les personnes venant de l’étranger). C’est pas beaucoup, allez, 10-20 cas sur mille pour lesquels c’était vraiment une souffrance, quelques dizaines pour lesquels c’était juste pénible. Pour autant, pourquoi prendre le risque?

    Perso, je n’ai jamais compris et ne comprendrai jamais pourquoi vouloir jouer à la roulette avec le bien-être de son enfant pour un kif autour du prénom. M’enfin bref, on est pas à un paradoxe près, c’est pareil pour plein de trucs, on a beau leur prouver par a + b chiffres à l’appui que la quasi totalité des accidents autour des collèges sont causés par des parents-taxi, la plupart restent persuadés que faire le parent-taxi protègera leur enfant des accidents.

    #75354
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
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    l’expérience personnelle n’a aucune valeur.

    Mon expérience personnelle ne se rapporte pas à mon seul prénom mais à celui de plusieurs centaines de jeunes.

    Rien que lire ces deux phrases  dans un même  message  de Pandémie suffit  à me faire démarrer la journée dans la bonne humeur  !

    😂😂😂😂😂😂😂😂

    CQFD = ce que fulmine (Pan)démie.

    Fallait bien  que je trouve un verbe en F 😂

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #75383
    Odeon
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    Tandis que les Isaure, Sixtine, Isée, Jean-Hughes, Auberi, Josseran, Vianney c’est une autre histoire..et je remarque que si l’on moque volontiers des prénoms prolétaires, on le fait rarement pour des prénoms chez les CSP+.

    Pas toujours @ysilla . =3   https://youtu.be/L1N3WXZ_1LM?t=30

    N'est pas mort ce qui à jamais dort et au long des ères étranges peut mourir même la Mort .

    #75425
    Pandémie
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    l’expérience personnelle n’a aucune valeur.

    Mon expérience personnelle ne se rapporte pas à mon seul prénom mais à celui de plusieurs centaines de jeunes.

    Rien que lire ces deux phrases dans un même message de Pandémie suffit à me faire démarrer la journée dans la bonne humeur ! 😂😂😂😂😂😂😂😂 CQFD = ce que fulmine (Pan)démie. Fallait bien que je trouve un verbe en F 😂

    Je savais que j’aurais du marquer l’ironie de l’expérience « personnelle » avec des guillemets ou un smiley. 😅

    Le F, ce serait plutôt pour fataliste. En matière d’éducation, 15 ans d’expérience, une formation professionnelle de base et continue et une littérature scientifique ne parviendront jamais à battre un parent sûr de son fait.

    Bon, là, c’est que le prénom, parce le coup du « moi je m’en suis très bien tiré donc mon enfant aussi » on l’entend sur des sujets bien plus graves: coups, drogue, absentéisme, illétrisme, etc. Donc si le seul truc qui va mal c’est le prénom, c’est que ça ne va pas si mal.😆

    M’enfin,  quand de parents fans du TdF ou enafnts de tels parents viendront avec la problématique, je ne serai pas dépaysé.

    #75431
    Ysilla
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    J’imagine bien ta tête en faisant l’appel dans les prochaines  années : Drogo? présent ! Viserys? Présent ! Naan Drogo…ne renverse pas la solution sur la tête  de ton voisin…..Arya!   arrête de planter ton compas dans ton bureau ! Daenerys, on ne joue  pas  avec le bec  Bunsen et le coeur se dissèque, on ne le mange pas! Jon  fais risette de temps en temps ! Sansa, suis le cours, range ton fer à  lisser dans ton sac. ( celle-là est véridique !!! Expérience perso 😂)

    Mais  franchement en 28 ans de carrière désormais achevée ,  je n’ai jamais rencontré  de prénoms perchés …ou alors mon seuil de tolérance est très  élevé… 😂

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    #75543
    Pandémie
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    Ça doit aussi dépendre de l’âge, du contexte. Je peux pas balancer les pires combos prénoms-noms par respect de la vie privée, mais niveau prénoms: Princesse-Brenda, Milka (comme les chocolats), Cheyenne (la chienne), Dylan (pour une fille). Eléa, quand ton nom de famille est un verbe à l’infinitif, tu évites aussi. Apollon, si tu es court sur patte et grassouillet, c’est pas non plus la meilleur option pour ton fils. Oussama, né fin septembre 2001. Tiji (parce que les parents ont vu T.J. dans une série). J’ai aussi eu une Frédérique (pas évident parce que c’est avant tout masculin), qui a un petit frère qui s’appelle Frédéric:  les parents voulaient un garçon et n’avaient pas d’idée pour une fille et n’étaient pas sûr d’avoir un jour un fils. La tête de la gosse en évoquant le choix de ses géniteurs, je me pense que ça m’a vacciné.

    Enfin bref, peu importe les expériences personnelles, je suis peu être plus confronté à cela parce que j’ai une population d’élèves « à l’âge bête « et d’un niveau socio-culturel peu favorisé (euphémisme), mais l’impact du prénom sur l’enfant est prouvé, donc à partir de là, pourquoi tenter le diable?

    #75565
    FeyGirl
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    Milka (comme les chocolats)

    A la décharge des parents, Milka est effectivement un prénom slave, qui est moins donné aujourd’hui en France à cause des chocolats… Il y a eu un procès il y a quelques années, une boutique de vêtements (de mémoire) qui portait le prénom de la patronne, Milka. Ses enfants lui avait offert le nom de domaine internet Milka… Et les chocolats Milka avaient gagné et récupéré le nom de domaine… Le droit et la morale sont deux choses très différentes…

    Oussama, né fin septembre 2001.

    Dire que les services d’état civil font tout un foin pour un tilde sur un prénom régional, mais là, euh…

    #75566
    Jaqen
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    Juste une petite mise au point, les combos nom-prénom que j’ai cité précédemment viennent d’une source gouvernementale pour faire réfléchir les futurs parents et je ne connaît pas de gens se nommant par exemple Leboeuf-Haché.  J’ai bien aimé cette sensibilisation car si mes ados auraient nos 2 noms, le résultat aurait sonné bizarre!

    #75707
    ThalieGaldan
    • Patrouilleur du Dimanche
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    J’ai aussi eu une Frédérique (pas évident parce que c’est avant tout masculin), qui a un petit frère qui s’appelle Frédéric: les parents voulaient un garçon et n’avaient pas d’idée pour une fille et n’étaient pas sûr d’avoir un jour un fils. La tête de la gosse en évoquant le choix de ses géniteurs, je me pense que ça m’a vacciné.

    Dans ma classe cette année j’ai des jumeaux qui s’appellent Amine et Aminie … Voilà voilà…..

    "- Que deviennent les rêves qui se brisent ?
    - Les rêves ne se brisent pas"
    - Que deviennent les rêves qui se brisent ?
    - Le terreau des rêves à venir"

    "On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poings qu'il vous a donné et à la longueur de temps qu'on met ensuite à en revenir"

    Un jour peut-être, je me remettrai à lire...

    #75793
    Tomcat
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    J’ai aussi eu une Frédérique (pas évident parce que c’est avant tout masculin), qui a un petit frère qui s’appelle Frédéric:  les parents voulaient un garçon et n’avaient pas d’idée pour une fille et n’étaient pas sûr d’avoir un jour un fils.

    C’est marrant mon prénom est la version féminine du prénom que ma mère voulait donner à son fils…. Qu’elle a eu 2 ans plus tard, et pour lequel elle n’avait donc plus de prénom .
    Globalement l’histoire du prénom est probablement aussi marquante pour l’enfant que le prénom lui-même, et si les parents sont bienveillants et expliquent leur choix, y a pas de raison que l’enfant le vive mal.

    Après, d’une région à l’autre, un prénom peut changer de signification. J’ai connu une petite Thaís — prénom d’origine je-sais-plus-où qui voulait dire je-sais-plus-quoi — dans ma campagne, un thaís, c’est un blaireau. Idem avec les Peyot basques (Pierre), par chez moi, un peyot, c’est un vieux bout de chiffon (genre tu fais les vitres avec).
    Et je connais une petite Lyanna… mais j’ai jamais osé demander à la maman si ça avait un lien avec le TdF.
    C’est compliqué les prénoms, c’est risqué, et même en faisant super gaffe, ça peut mal tourner : une Aurélie qui se marie avec un Mr Orélie (du temps où les dames prenaient systématiquement le nom du monsieur). Des fratries de prénoms qui, pris isolément, sont pas pires et qui deviennent surprenants : les jumeaux Léo et Léa (pas terroriste ni anti-terroriste), les frangin(e)s Johnny, Halliday et Laetitia (du vivant du chanteur), un Christophe Colomb (qui sera surnommé toute sa vie Marco Polo), etc…

    Mais déjà, si le seul problème, c’est le prénom, c’est qu’il n’y a que peu de problème .

    "When I'm king in my own right, I'm going to outlaw beets." Tommen. Best manifesto ever.

    #75796
    Aerolys
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    Lors de mes stages en étude notariale, j’ai eu un père et ses deux fils qui avaient les mêmes prénoms mais pas dans le même ordre (genre Michel Patrice Albert, Albert Michel Patrice et Patrice Albert Michel). XD

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #75802
    Mélusine
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    Quand j’étais jeune, 12 ans, il y avait une fille dans mon club de sport qui s’appelait Bérengère, la 1ère fois qu’elle m’a donné son prénom, je me rappelle lui avoir demandé si c’était un surnom? J’avoue avoir du mal avec certains prénoms que je trouve surannés.

    #75827
    Lapin rouge
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    par chez moi, un peyot, c’est un vieux bout de chiffon (genre tu fais les vitres avec)

    Tu fais tes vitres avec un vieux bout de chiffon ? Essaie la micro-fibre !

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #75833
    Nymphadora
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    C’est compliqué les prénoms, c’est risqué, et même en faisant super gaffe, ça peut mal tourner

    D’autant plus qu’un prénom que tu as donné quelques années avant peut tout d’un coup se retrouver en lumière en chanson, via une célébrité etc. pour le pire… Les Alison de ma génération se rappellent encore de leurs années d’école « c’est ma copine à moi », et le traumatisme est bien plus présent que le soucis du marqueur social et générationnel « Kévin ou Dylan » ^^

    ~~ Always ~~

    #75838
    Pandémie
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    Globalement l’histoire du prénom est probablement aussi marquante pour l’enfant que le prénom lui-même, et si les parents sont bienveillants et expliquent leur choix, y a pas de raison que l’enfant le vive mal.

    Certes, Tyrion Tanner aura plus de chances de s’en sortir si Bronn lui explique qu’il a choisi Tyrion parce que son mentor avait le courage et l’intelligence de surmonter l’handicap de sa naissance que si il lui dit qu’il avait envie de se foutre de son patron parce que tout Culpucier était passé sur le corps de Lollys. Mais ça n’empêchera pas que tout le monde ou presque hait Tyrion et les bâtards et que le gamin va morfler toute sa vie.

    Exemple extrême parce qu’on est dans le Trône de Fer, mais il n’empêche que la bienveillance et une bonne explication (ou l’amour pour son enfant, un gros classique) sont un autre gros mythe parental et ne sont pas une garantie pour que cela se passe bien. Il y a plusieurspossibilités pour que cela se passe mal, la première, c’est que l’enfant va un jour sortir du cocon familial bienveillant. Ca peut être la faute à pas de bol, si un prénom devient subitement « maudit » par l’actualité, ou tout simplement parce que les parents sont imprévoyants. Typiquement, parier que l’enfant ne sera jamais moqué. Si ça passe, tant mieux, si cela ne passe pas, bonjour le ressentiment. Dans le TdF, il y a des prénoms qui sont à risque dans ce domaine, d’autres pas du tout. De plus, avec la série, il y a un contexte négativement connoté de série américaine  populaire avec du cul et du sang et des acteurs jouant dans des navets.

    L’autre aspect, c’est que l’enfant n’adhère pas à l’explication. Ce n’est pas parce que nous avons une passion dévorante pour le Trône de Fer que nos gosses vont y adhérer, ils vont peut-être trouver cela nullissime et donc totalement égoïste.

    Donc même avec la meilleure intention du monde, baptiser son fils Daemon ou sa fille Khaleesi est un pari dont on peut se demander s’il en vaut la peine.

    #75842
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    Ca peut être la faute à pas de bol, si un prénom devient subitement « maudit » par l’actualité

    D’autant plus qu’un prénom que tu as donné quelques années avant peut tout d’un coup se retrouver en lumière en chanson, via une célébrité etc

    Pensée pour la petite Elsa, née en 2011 et qui pleure dès qu’on lui parle (encore et toujours) de l’héroïne de La Reine des neiges (2013)

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #75846
    Tomcat
    • Pisteur de Géants
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    mais il n’empêche que la bienveillance et une bonne explication (ou l’amour pour son enfant, un gros classique) sont un autre gros mythe parental et ne sont pas une garantie pour que cela se passe bien

    Ce que je voulais dire, c’est qu’il vaut mieux un prénom original bien expliqué et donné par des parents bienveillants que se retrouver avec un prénom classique mais dont le choix est toxique et/ou mal expliqué. Tout prénom / nom de famille peut être moqué, les gosses sont très forts entre eux pour ça et ça peut toujours mal se passer. Il n’empêche que si l’enfant peut répondre en expliquant son prénom, au moins dans son esprit, il le vivra probablement mieux que si c’est juste « ta mère t’a appelé Djastin parce qu’elle était fan de Justin Bieber ».

    Maintenant, je pense pas que seul le prénom puisse être responsable de troubles sérieux chez l’enfant, il faut que d’autres facteurs se surajoutent.

     

    Pensée pour la petite Elsa, née en 2011 et qui pleure dès qu’on lui parle (encore et toujours) de l’héroïne de La Reine des neiges (2013)

    Libérééééééé, délivrééééé (Ah bah merci hein )

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    #75853
    Tizun Thane
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    le Choix du prénom « original » à tout prix, c’est le corolaire de individualisme qui ronge notre société. On veut tous se distinguer à tout prix, et on finit donc… par tous faire pareil.

    L’exemple des « Khaleesi » donnée à des petites filles est assez parlant. Chacun se croit original, et ça finit en phénomène de mode.

    On ne sait même pas comment Daenerys va finir dans les livres. Héroïne ? Tyran? Entre les deux?

    Un prénom définit celui qui le porte. Il s’ancre dans une histoire, un passé. Expliquer que son prénom vient de la pop culture? Expliquer qu’il s’agit d’un titre imaginaire d’une société barbare et esclavagiste ?

    En résumé, je ne suis pas des masses favorable

    #75861
    Pandémie
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    le Choix du prénom « original » à tout prix, c’est le corolaire de individualisme qui ronge notre société.

    Choix doublement individualiste en plus, puisque non seulement il vise à distinguer l’enfant d’une soi-disant masse de prénoms convenus (alors qu’il suffit de remonter un peu dans les classements de prénoms pour en trouver des centaines différents sans être du grand n’importe quoi), mais en plus à distinguer les géniteurs qui peuvent satisfaire leur passion. Triplement individualiste dans le cas d’un truc à succès même, puisque les parents peuvent afficher combien ils sont à la mode. Allez, je vous rajoute la jeunesse de la petite Khaleesi sur les réseaux sociaux en prime.

    Ce que je voulais dire, c’est qu’il vaut mieux un prénom original bien expliqué et donné par des parents bienveillants que se retrouver avec un prénom classique mais dont le choix est toxique et/ou mal expliqué. Tout prénom / nom de famille peut être moqué, les gosses sont très forts entre eux pour ça et ça peut toujours mal se passer. Il n’empêche que si l’enfant peut répondre en expliquant son prénom, au moins dans son esprit, il le vivra probablement mieux que si c’est juste « ta mère t’a appelé Djastin parce qu’elle était fan de Justin Bieber ».

    Ça peut ôter une partie du ressentiment envers les parents, mais ce n’est en aucun cas un garantie que cela se passe bien autour du prénom. Si je reprens le prénom Dylan pour une fille donné plus haut, les parents, réfugiés du Moyen-Orient, avaient choisi un prénom occidental qui symbolisait leur désir de liberté pour leur fille dans un pays dictatorial et sexiste. Arrivée en Europe, il y a des brouettes de Dylan qui sont des garçons. Pas de bol. Donc outre le problème liés à la migration, elle a du affronter durant son adolescence des problèmes liés à son prénom. On a dû faire de la médiation pour qu’elle ne soit plus la cible de moqueries. Elle y a survécu, elle a plus de 20 ans, mais peste toujours contre les appels cherchant à joindre Monsieur Dylan X.

    Dans le cadre du Trône de Fer, c’est pire, parce qu’il est fort probable que l’enfant n’adhère pas à l’explication, tant les motivations derrière un tel choix sont peu consistantes. Ca reste un livre et une série TV à la mode. Les parents auront beau expliqué pourquoi ils apprécient Daemon, il y a de très forte probabilité que cela ne résiste pas à un enfant qui aura passé sa vie à épeler D_A_E_M_O_N se prononce « démone » et Satna, la salsa su Daemon, hahaha », qui ne verra dans le personnage qu’un bâtard blondin peroxydé jaloux ayant mis un pays à feu et à sang et dans le choix de ses parents qu’un désir égoïste de satisfaire un kif. Perso, Djustin parce qu’on aime Justin Bieber ou Khaleesi parce qu’on aime Emilia Clark, c’est juste un jugement de valeur, je ne vois pas ce qui vole plus haut que l’autre.

    Maintenant, je pense pas que seul le prénom puisse être responsable de troubles sérieux chez l’enfant, il faut que d’autres facteurs se surajoutent.

    Ca ne suffira pas, mais ça peut aisément être la porte d’entrée pour du harcèlement scolaire (qui dépend de bien d’autres facteurs en plus), harcèlement qui peut lui-même conduire avoir des conséquences fâcheuses.

    Encore une fois, il n’y a aucune garantie que cela se passe mal, mais il y a tout de même un paradoxe entre une génération de parents prêts à contrôler le moindre paramètre sanitaire ou sécuritaire de peur que leur enfant se fasse bobo en jouant sur une place de jeu ou ne bouffe une araignée dans la salade à la cantoche, mais totalement j’m’en-foutistes quant au prénom et à d’autres trucs liés à l’image en général, comme les réseaux sociaux ou la protection de la vie privée.

     

    #75893
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1872

    Je trouve que certains avis sont extrêmement sévères…

    Je ne dis pas que j’aurais moi-même souscrit à certains prénoms :

    Les prénoms anglo-saxons me sortent par les trous de nez, personnellement et jamais je n’aurais donné  de tels prénoms à mes propres enfants, mais c’est justement un avis tout personnel qui repose, dans mon cas, sur une sensibilité à la langue et aux sonorités du français et jamais il ne me viendrait à l’esprit de critiquer le choix de parents de donner de donner du Dylan, Jennifer, Kévin et jamais ça n’a influé sur l’avis que je portais sur tel ou tel de mes élèves portant de tel prénoms. Et même la personnalité attachante de tel ou tel m’a fait apprécier tel ou tel prénom du moment qu’il renvoyait au visage d etel ou tel élève. Nolan, bof, bof mais j’ai connu un petit Nolan très très attachiant dont je garde un excellent souvenir.

    Les parents font ce qu’ils peuvent et comme ils veulent ; c’est un fait d’ailleurs très intéressant dans ses implications : le prénom , qui à notre époque, est un des éléments constitutifs de notre identité personnelle est précisément celui qu’on ne choisit pas. Et pan sur notre cher ego, justement !

    Et ce n’est pas une donnée propre à notre époque : porter avant hier le prénom d’un grand-père qui était une tête de con pour tout le village, n’était pas plus facile que de s’appeler hier Johnny parce que maman est fan ou Khaleesi parce que  la famille adore GOT.

    c’est qu’il vaut mieux un prénom original bien expliqué et donné par des parents bienveillants que se retrouver avec un prénom classique mais dont le choix est toxique et/ou mal expliqué. Tout prénom / nom de famille peut être moqué, les gosses sont très forts entre eux pour ça et ça peut toujours mal se passer. Il n’empêche que si l’enfant peut répondre en expliquant son prénom, au moins dans son esprit, il le vivra probablement mieux que si c’est juste « ta mère t’a appelé Djastin parce qu’elle était fan de Justin Bieber ».

    Je suis entièrement d’accord avec Tomcat.

    Et il ne faut jamais oublier que nos propres critique vis-à-vis de tel ou tel prénom en dit long sur nos propres conceptions , blocages ou préjugés qu’on peut se faire renvoyer vite fait bien dans la figure.

    Les prénoms mixtes ne sont pas rares :

    Je pense ici au début du message de Pandémie ( j’approuve évidemment ce que dit Pandémie dans la suite sur les enfants qui portent le même prénom : ce cas relève carrément de la psychiatrie et c’est effectivement inquiétant)

    J’ai aussi eu une Frédérique (pas évident parce que c’est avant tout masculin)

    Le « pas évident »  et « avant tout » en dit  davantage sur sur la gêne que suscite en toi l’usage d’un prénom androgyne que sur le prénom en lui-même somme toute courant et qui à ma connaissance ne suscite pas de polémique.

    Tu aurais été dérangé par l’androgynie du prénom Anne…là oui, tellement il est inusité au masculin de nos jours. Mais oui, Anne a été un prénom masculin qui n’est pas inconnu dans ma région d’origine en la personne d’Anne d’Urfé, lui-même prénommé en l’honneur du connétable Anne de Montmorency et qui dit qu’un jour ou l’autre, Anne au masculin ne reviendra pas au goût du jour ?

    Je me dis que nos propres réactions à l’égard des prénoms nouveaux, inhabituels dans notre milieu social ou culturel sont à apprécier à l’aune de nos propres préjugés et ignorance.

    J’ai toujours su que Milka est un prénom slave, que Donald n’est pas le nom d’un canard et que Bérengère est bien un prénom  – et soyez convaincus que je ne veux être aucunement désobligeante avec les frèressoeurs qui ont évoqué ces exemples, loin de moi cette idée ; car j’ai moi aussi mes propres limites en la matière et comme vous tel ou tel prénom me fera lever un sourcil désapprobateur mais je garde mes préventions pour moi tout en me posant la question parfois dérangeante pour soi : « pourquoi tel prénom m’indispose ?  » prévention sociale, culturelle ou ignorance sont bien souvent au rendez-vous.

    Certes comme le dit Tizun :

    Un prénom définit celui qui le porte. Il s’ancre dans une histoire, un passé.

    Mais ce n’est qu’une demi-vérité ; certes comment peut-on s’appeler Adolphe de nos jours ? (attention point Godwin) ; Comment en ces jours nommer son enfant  Nordhal comme le tueur en série ? Mais là on atteint des limites qui je pense ne sont pas courantes.

    En réalité comme je l’ai dit dans un post précédent, je suis convaincue que c’est l’individu qui fait son prénom. C’est un costume, souvent mal taillé, qu’on reçoit à la naissance, vieillot, ou bizarre, ou d’occase parce porté par un ancêtre, trop grand, trop petit, décousu mais vaille que vaille, on l’investit et il vous va comme un gant.

    Alors, soyez indulgents !

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #75966
    Tizun Thane
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    Mais ce n’est qu’une demi-vérité ; certes comment peut-on s’appeler Adolphe de nos jours ?

    Tu abondes dans mon sens. Un prénom s’ancre dans une histoire.

    En réalité comme je l’ai dit dans un post précédent, je suis convaincue que c’est l’individu qui fait son prénom.

    Pourtant, ce sont les parents qui choisissent le nom. Pourquoi satisfaire son ego de parent au détriment de l’enfant?

    Après tu me cites Nordhal ou Adolphe, mais quel rapport avec la choucroute? Ce ne sont pas des prénoms du TdF.

    #75988
    Jaqen
    • Fléau des Autres
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    Pour alléger l’armosphère, j’ai envie d’imaginer un Sandor qui s’endort en classe!

    #75990
    Yavanna
    • Patrouilleur Expérimenté
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    J’ai pas mal l’impression que Daemon dérange. En fait, c’est un prénom relativement courant dans le monde anglo-saxon (et pas du tout une invention de Martin), et effectivement issu du grec daîmon, qui signifie esprit, entité spirituelle, voir même dieu. C’est ce qui a donné Damien en français. Il existe plusieurs cultures dans lesquelles le terme « démon », ne sert qu’à désigner un être supérieur, sans qu’il soit maléfique, et d’ailleurs le terme d’origine n’avait aucune connotation morale. Qu’il soit porté dans le livre par un type pas tout blanc, je m’en fiche pas mal, parce que c’est le prénom qui plaît, pas le personnage. Quant à épeler, je pense qu’il y a des tas d’autres prénoms qu’il faut épeler tous les jours, ne serait-ce que le très courant Matthieu, qui peut s’écrire de plein de façons différentes. Pour moi qui ai un nom de famille compliqué, que je passe mon temps à épeler, eh bien c’est toujours l’occasion de lier conversation en expliquant mes origines.

    Comme dit plus haut, on peut très bien avoir un prénom courant ou classique, les enfants trouveront toujours à se moquer. C’est pas le prénom finalement qui importe, c’est de savoir comment on vit avec ses propres préjugés. ça coûte rien non plus d’expliquer à son enfant qu’on ne doit pas se moquer des autres à cause de leur prénom, de la même façon qu’on ne doit pas se moquer des autres à cause de leur poids, de leur taille ou de leur couleur de peau…

    Chaque prénom a une histoire, elle peut être simple ou compliquée, et bien sûr il y a des écueils à éviter (comme les associations prénom-nom), mais en-dehors de ça chacun est libre. D’ailleurs, comme de toute façon je n’ai pas encore d’enfants, autant je change d’avis dans deux mois… ^^

    Puis si quelqu’un souffre vraiment de son prénom, il est tout à fait facile et autorisé d’utiliser un surnom dans la vie de tous les jours, et même de s’inscrire à l’école avec un autre prénom… Les quelques cas de vraies souffrances sont regrettables, bien sûr, mais je crois pas qu’on doive « interdire » des prénoms sur la base que peut-être, les camarades se moqueront… Parce que sinon, autant ne pas faire d’enfants, parce qu’il suffit parfois d’être un peu trop grand ou trop petit, avoir les cheveux frisés ou les oreilles décollées pour se faire moquer…

    #76036
    niels
    • Patrouilleur Expérimenté
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    J’ai pas mal l’impression que Daemon dérange. En fait, c’est un prénom relativement courant dans le monde anglo-saxon (et pas du tout une invention de Martin), et effectivement issu du grec daîmon, qui signifie esprit, entité spirituelle, voir même dieu. C’est ce qui a donné Damien en français. Il existe plusieurs cultures dans lesquelles le terme « démon », ne sert qu’à désigner un être supérieur, sans qu’il soit maléfique, et d’ailleurs le terme d’origine n’avait aucune connotation morale.

    Jamais entendu parler d’un Daemon et après quelques recherches ça m’a pas franchement l’air courant. Sans doute son sens d’origine n’a rien de péjoratif, mais les idiots qui s’en moqueront n’auront pas grand chose à foutre de l’histoire derrière. J’ai idée que ce nom entrainera d’office un rejet de pas mal de religieux (et l’explication n’arrangera pas grand chose de ce côté là…).

    Comme dit plus haut, on peut très bien avoir un prénom courant ou classique, les enfants trouveront toujours à se moquer.

    Certes, les enfants sont cruels et n’ont pas besoin de grand chose pour trouver leur souffre douleur, mais ça empêche pas qu’il vaut mieux leur laisser le moins d’opportunité à exploiter de ce côté là, ce n’est pas parce que la vie est rude qu’il faut la compliquer davantage. C’est triste à dire mais on vit dans un monde peuplé de con et même si ça devrait être à eux de s’adapter à l’originalité, si on veut éviter les emmerdes c’est à nous de nous adapter à eux (dans une certaine mesure évidemment). La taille, le poids ou l’ethnie de son enfant on n’y peut rien, le nom par contre le parent est responsable si ça tourne mal.

    Qu’on s’entende bien je ne suis pas en train de dire qu’il faut encourager son enfant à entrer dans le moule et à privilégier sa « survie » à son originalité juste pour éviter les emmerdes, mais il aura déjà suffisamment de difficulté à assumer l’originalité qu’il aura choisit ou que le hasard aura choisit pour lui (et c’est dans ces 2 cas qu’il faut le soutenir), c’est pas la peine de lui en rajouter une sur le dos qu’il n’a pas demandé. Bref je suis de l’avis qu’on doit laisser à son gosse la liberté de mener les combats qu’il aura choisit et qu’on doit le soutenir dans les combats que la nature lui aura imposé, mais que lui imposer d’office un combat à mener pour une une chose aussi anodine qu’un prénom est à mon sens irresponsable.

    Puis si quelqu’un souffre vraiment de son prénom, il est tout à fait facile et autorisé d’utiliser un surnom dans la vie de tous les jours, et même de s’inscrire à l’école avec un autre prénom…

    Mieux vaut prévenir que guérir, s’il en vient là c’est qu’il a déjà souffert de son prénom, le mal est déjà fait, et puis difficile de ne pas finir par développer une honte envers ton prénom si tu dois employer un surnom à la place.

     

     

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