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[Lapin rouge Fléau des AutresPosts : 4584]

Dans le genre « Je-rentabilise-mon-abonnement-Max-en-regardant-de-vieilles-séries-HBO-que-je-ne-connais-pas-encore », et après The Wire, je me suis mis aux Sopranos (6 saisons de 1999 à 2007).

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas l’argument de départ, le voici :

Tony Soprano, gangster italo-américain habitant dans le New Jersey, souffre de crises de panique et doit voir en secret une psychiatre, le docteur Jennifer Melfi. Tony rencontre des problèmes avec sa famille : il est en conflit avec sa femme Carmela, ses deux enfants, Meadow et Anthony Junior, sa mère Livia et son oncle « Junior ». Il doit faire face à des problèmes de succession au sein de la mafia italo-américaine, des vendettas personnelles, et est soumis à la peur constante des espions.

Merci Wikipédia !

J’ai fini la saison 1, et j’avoue être un peu déçu. Je ne vois pas trop où la série veut m’emmener. Chaque épisode constitue presque une histoire en lui-même, mais je ne perçois pas la cohérence d’ensemble. Les rendez-vous avec Melfi sont parfois les moteurs de l’intrigue, et parfois anecdotiques, un épisode va être centré sur tel personnage secondaire, le suivant sur un autre, ou va revenir sur Tony, etc.

Il y a bien sûr une évolution globale au cours de la saison, principalement concernant les rapports entre Tony, sa mère et son oncle. Mais il faut sans doute que je recadre mes anticipations : ce n’est pas The Wire côté mafiosi, c’est une autre approche, moins chorale et avec un ton à la fois plus grinçant et plus comique.

Reste que l’interprétation est top, que les morceaux de musique en bande-son sont très sympas, et puis on est quand même dans le haut du panier en matière d’écriture des personnages et de construction de chaque épisode. Donc je vais poursuivre sans hésitation.

They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.

[DJC Pas TrouillardPosts : 593]

En vieille série, puis-je me permettre de te proposer Six feet under ? 🙂 Je n’ai pas vu les Sopranos, mais The Wire (et Treme!) est parmi mon top

[R.Graymarch BarralPosts : 10540]

Six Feet Under, ma série préférée (on en parlait ailleurs, il y a bien longtemps^^)

J’ai vu The Sopranos lors de sa diffusion. J’ai le sentiment de ne pas avoir le niveau pour vraiment apprécier l’œuvre. Car l’auteur est super fin et rien n’est laissé au hasard (je me souviens d’une chanson de fin d’épisode « I saved the world today », ben ouais). Et c’est une sacrée gageure de « cacher » tout cet aspect derrière un côté « mafieux basique » qui peut attirer des gens venus que pour ça. L’intérêt vient beaucoup de l’évolution des personnages, ou leur stagnation. L’auteur s’attache souvent à nous montrer des côtés affreux de Tony au cas où on viendrait un peu trop à sympathiser avec lui (la liaison avec la psy est quand même un peu irréelle cependant). Team Meadow, bien entendu !

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

[Lapin rouge Fléau des AutresPosts : 4584]

DJC wrote:

En vieille série, puis-je me permettre de te proposer Six feet under ? 🙂 Je n’ai pas vu les Sopranos, mais The Wire (et Treme!) est parmi mon top

Six feet under est dans ma liste de favoris sur Max, je vais y ajouter Treme (4 saisons, 36 épisodes d’une heure, je ne suis pas près de résilier mon abonnement ! ).

R.Graymarch wrote:

Six Feet Under, ma série préférée (on en parlait ailleurs, il y a bien longtemps^^)

J’ai vu The Sopranos lors de sa diffusion. J’ai le sentiment de ne pas avoir le niveau pour vraiment apprécier l’œuvre. Car l’auteur est super fin et rien n’est laissé au hasard (je me souviens d’une chanson de fin d’épisode « I saved the world today », ben ouais). Et c’est une sacrée gageure de « cacher » tout cet aspect derrière un côté « mafieux basique » qui peut attirer des gens venus que pour ça. L’intérêt vient beaucoup de l’évolution des personnages, ou leur stagnation. L’auteur s’attache souvent à nous montrer des côtés affreux de Tony au cas où on viendrait un peu trop à sympathiser avec lui (la liaison avec la psy est quand même un peu irréelle cependant). Team Meadow, bien entendu !

Je n’ai peut-être pas le niveau non plus, parce que pour le moment, je n’ai pas perçu la finesse que tu évoque (même si la série est bien fichue). Quant aux côtés antipathiques de Tony, ben déjà c’est un mafioso, donc à la base quelqu’un qui vit du vol, du trafic, du racket, de la prostitution, etc., donc pas trop recommandable (ce qui n’empêche pas les persos de mafiosi d’être fictionnellement intéressants, cf. les filmographies de Coppola et de Scorsese, par exemple). Mais le voir carrément assassiner de sang-froid un type en l’étranglant, c’est sûr que ça calme.

Team Meadows, je suppose que je comprendrai de quoi il s’agit plus tard…

They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.

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