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Entretien avec… Lloyd Chéry

Entretien avec… Lloyd Chéry

Lors des Imaginales 2021, la Garde de Nuit a eu la chance de rencontrer des acteurs et actrices de la fantasy et de l’imaginaire en France. Nous avons ainsi pu leur poser quelques questions concernant leur perception de l’œuvre de George R.R. Martin et son impact sur le monde de l’écriture. Dans les semaines qui viennent, nous vous proposerons donc une retranscription de leurs propos passionnants et leurs perspectives uniques sur les écrits du Trône de Fer et sur la série qui en est dérivée.

Pour poursuivre cette série d’articles, voici notre rencontre avec Lloyd Chéry, journaliste culturel connu de tous les fans de Dune pour avoir coordonné un mook sur cet univers, et sa réédition, Tout sur Dune, mais également pour son podcast, C’est plus que de la SF.

Garde de Nuit : Quel est ton rapport à l’œuvre de George R. R. Martin? Comment l’as-tu découverte ?

Lloyd Chéry

Lloyd Chéry : J’ai découvert le Trône de Fer en 2008, à la bibliothèque de Saint-Cloud. À l’époque, il n’y avait que les 12 premiers tomes que j’ai lu d’une traite. Je vous avoue que j’avais aimé le premier volume, mais sans le porter aux nues. Puis j’ai terminé le deuxième roman et j’ai été une première fois surpris par la mort de Ned Stark puis un peu plus tard par les Noces Pourpres. Cette sensation de surprise m’a marqué : je me suis dit “ah tiens, c’est innovant”. Je n’avais pas franchement de lien émotionnel avec les personnages, comme ce que je pouvais ressentir avec Fitz dans L’Assassin Royal de Robin Hobb, mais ça me plaisait et c’était divertissant. L’engouement est venu progressivement.

Le fameux “Sense of wonder”, si important pour se plonger dans une œuvre de fantasy, n’est arrivé qu’avec la série, même si j’ai eu un rapport conflictuel avec elle. Je la jugeais assez cheap, assez faible, comparée aux romans. Je me suis finalement passionné pour le show de HBO quand elle a dépassé les livres. C’est à ce moment-là que je l’ai trouvée géniale. C’est à partir de cette saison-là qu’il y a eu un basculement en moi : je suis devenu de plus en plus fan de la série. J’ai redécouvert la saga. J’ai repris tous les romans. La relecture a été intéressante, parce que c’est là que je me suis dis que c’était très bien. Je fais partie des gens qui ont aimé la dernière saison et la fin de l’aventure. J’entends totalement la déception des fans mais j’ai rarement vibré en attendant la conclusion d’une histoire. En 2021, j’ai revu l’intégralité de la série, en trois semaines, et je l’ai estimée très bonne. Ça m’a aussi permis de me rendre compte que les premières saisons étaient très bien écrites. Revenir sur une œuvre offre la possibilité de changer d’avis sur les choses : vous mûrissez, vous grandissez, et, vous posez un autre regard.

GdN : Lors de la sortie de la saison 8, le Point Pop a fait un hors-série et une série d’articles sur Game of Thrones auxquels tu as beaucoup contribué. Est-ce que c’est toi qui a choisi de travailler sur la série ? Comment est-ce que cela s’est passé ?

Lloyd Chéry : C’est Phalène de La Valette qui a eu l’idée de ce hors-série. Le Point Pop en proposait régulièrement à l’époque. Ce fut assez compliqué. Au début, nous devions avoir les droits des images de la série sauf que HBO ne souhaitait pas que ce hors-série soit perçu comme un produit dérivé. Ils nous ont demandé d’ajouter d’autres articles qui n’avaient rien à voir avec Game of Thrones. On a coupé des papiers et publié des textes sur l’inspiration historique du show. On a également proposé une sélection de romans spéciale Fantasy que j’ai rédigée pour l’occasion. J’ai aussi collaboré en écrivant deux mini-portraits de Joffrey Baratheon et Sandor Clegane, et quelque chose sur la malédiction des Targaryen. Ma participation a été minime, mais très agréable.

GdN : Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours, avant de devenir un incontournable du milieu SFFF ?

Dune, le Mook, sous la direction de Lloyd Chéry

Lloyd Chéry : Incontournable ? Vous y allez fort [rires]. J’ai fait des études de cinéma, licence et master à Paris III, puis un master de journalisme à Cergy Pontoise, en alternance avec Radio France. Je suis passé par France Inter et France Bleu. Ensuite j’ai commencé à piger pour le Point Pop en 2017. Je me suis concentré cette année-là sur les littératures de l’imaginaire et puis j’ai tracé mon sillon sur la science-fiction. Et donc en 2020, j’ai créé le podcast C’est Plus que de la SF et dirigé le Mook Dune. Je me considère avant tout comme un journaliste spécialisé en science-fiction principalement, et un peu en littérature de l’imaginaire. Mais vous savez, je suis toujours dans l’apprentissage d’un genre qui me permet de découvrir et d’analyser des classiques, que j’avais déjà lus, mais que j’ai pu approfondir.

GdN : Tu t’es toujours passionné pour l’imaginaire, même avant cela ?

Lloyd Chéry : J’ai découvert l’imaginaire à l’âge de 14 ans avec Légende de David Gemmell et Les Guerriers du silence de Pierre Bordage. Ensuite, j’ai été bibliothécaire pendant plusieurs années (dans le cadre d’un job d’étudiant) et je m’occupais de ce fond qui réunissait le fantastique, la fantasy et la SF. J’ai commencé à lire beaucoup à ce moment précis. C’est à cette période que j’ai dévoré Le Trône de Fer. Je suis heureux de dire que j’ai connu la saga avant que la série ne sorte ! J’ai terminé les 12 tomes quand on annonçait tout juste qu’il allait y avoir une adaptation.

Au fait, beaucoup de choses me font penser à Dune [dans la dernière saison de GoT] : le personnage de Daenerys Targaryen vit un basculement très proche de celui de Paul Atréides. G.R.R. Martin connaît et a lu Frank Herbert – comme l’a montré Thierry [Soulard] – et il y a des éléments qui font écho entre Dune et Game of Thrones. Je crois que Martin a vraiment rendu hommage à Dune, et qu’il l’assume pas comme Star Wars [rires].

GdN : Est-ce que tu as lu la science-fiction de Martin?

Lloyd Chéry : J’ai lu quelques nouvelles de lui, et j’ai les trouvées très bien. Dans la Maison du Ver par exemple, est excellente. Et j’ai lu le reste des livres qui se passent dans l’univers : Dunk et l’Œuf et Feu et Sang. Quand il sort maintenant une nouveauté, je la lis.

GdN : Comment as-tu vécu la hype Game of Thrones dans le milieu journalistique ?

Lloyd Chéry : Ça a été progressif. Les médias mettent toujours un peu de temps à décoller. La hype est arrivée avec la saison 3 et les Noces Pourpres, qui ont été un séisme télévisuel pour beaucoup de personnes. Moi j’attendais, et je me rappelle avoir vu les téléspectateurs qui perdent la tête sur les réseaux sociaux. Le phénomène débute à ce moment-là, il devient délirant et la presse s’en fait l’écho.

Pour ma part, c’était plaisant : tout le monde regardait et en parlait. La difficulté en revanche était de trouver des gens pour en discuter avec pertinence. Trouver des spécialistes de la littérature anglo-saxonne de fantasy n’est pas évident. Voilà pourquoi j’ai été friand assez rapidement du travail de la Garde de Nuit. Et je me rappelle avoir été avide de vous lire, je trouvais ça génial – avant de vous connaître. Ça m’a été très utile dans la compréhension du texte. Quand je repense à toute cette période, Game of Thrones est remarquable. La série est pour moi un chef-d’œuvre, les livres sont exceptionnels. J’apprécie beaucoup la première traduction de Jean Sola. Faire parler différemment les personnages en fonction de leur classe sociale était une très bonne idée.

Pour revenir sur la série, il y aurait pu y avoir deux ou trois saisons en plus, mais on oublie vite que les showrunners devaient être au bout du rouleau. 10 ans, vous imaginez ? Quand on regarde le documentaire sur les coulisses, on voit le travail titanesque. Donc je n’ai aucune critique à faire sur ce sujet, et je leur suis reconnaissant d’avoir vécu autant d’émotion grâce à la série. Et je trouve bonne la fin douce-amère.

GdN : Est-ce que tu as vu un effet « ruissellement » Game of Thrones vers la fantasy en général ?

Lloyd Chéry : Non, le ruissellement n’existe pas en économie donc ça ne marche pas dans le genre. Peut-être sur The Witcher, la série est arrivée juste après Game of Thrones, et elle a marketé dessus. Par contre, le final jugé comme raté aura un impact sur la suite.

GdN : Est-ce que tu penses que dans le futur, des séries pourront s’inspirer de Game of Thrones, et est-ce que ce ne serait pas une forme de ruissellement ?

Lloyd Chéry : À part les séries estampillées “Game of Thrones”, je ne pense pas. Ce que Game of Thrones a créé, cet évènement pop-culturel qui réunit autant de gens, on ne le voit que tous les 10 ou 15 ans. Il y a eu ce mouvement avec Harry Potter et avec le Seigneur des Anneaux – c’était déjà de la fantasy. En polar, on l’a eu avec Millenium et Da Vinci Code, qui ont fait basculer ce genre dans quelque chose de totalement mainstream. Puis est arrivé Game of Thrones dans les années 2010, qui fait partie d’un phénomène similaire. Récemment, on a eu Squid Game. Ce n’est pas la même chose que Game of Thrones, mais c’est un phénomène intéressant. Le fandom se construit très vite, on en parle partout, une hype générale s’est créée. Squid Game conforte la domination actuelle de la Corée comme un acteur majeur dans la production de contenu culturel, ce que vit le Japon depuis une vingtaine d’années et l’explosion du manga.

GdN : Et que penses-tu des spin-offs de Game of Thrones, House of the Dragon notamment ?

Lloyd Chéry : Je regarderai, je fais partie des bons clients, je pense que ça va être bien, sérieux, et ambitieux. Cependant ce sera compliqué pour HBO, parce que je crois qu’ils ne connaîtront plus ce qu’ils ont vécu avec Game of Thrones. Mais s’ils arrivent à mobiliser suffisamment, à faire comme ce qu’il se passe avec The Mandalorian par exemple, ce sera très bien. Si on veux retrouver une hype similaire, il faudrait sortir dans vingt ans la suite de Game of Thrones avec les comédiens encore vivants.

GdN : As-tu vu une démocratisation de la fantasy, avec Game of Thrones mais même avant avec le Seigneur des Anneaux ? Est-ce que tu vois un battage plus fort autour de ce genre ?

Lloyd Chéry : Oui, il y a un basculement générationnel, notamment grâce au Seigneur des anneaux et à Harry Potter. Nous [Ndlr : Lloyd, et les intervieweurs Nymphadora, Babar des Bois, Eridan et DNDM] sommes de cette génération, et c’est cette génération qui devient décisionnaire. La fantasy est présente, la science-fiction aussi est omniprésente. Je pense qu’on vit un âge d’or pour l’imaginaire, un âge d’or intéressant parce qu’il arrive par petites touches.

GdN : Un âge d’or qui va s’achever, ou qui va se démocratiser et devenir pérenne ?

Lloyd Chéry : Je crois que ça va durer. Le phénomène a déjà 20 ans, il s’autogère et s’autoréférence en permanence. Je pense que le XXIème siècle sera celui de la fantasy et de la science-fiction. En même temps, quand on voit la pandémie, le réchauffement climatique… on vit des événements qui appartiennent aux thématiques de la science-fiction. Et je trouve que les littératures de l’imaginaire permettent de réfléchir à ces questions. Le phénomène va aussi de pair avec l’explosion d’internet, et des communautés de fans.

Game of Thrones a des fans en France, qui sont bien positionnées en termes de place et d’importance. On est loin de Star Wars, mais le fandom de Game of Thrones s’est constitué assez vite. Je compare à Dune par exemple, où il n’y a pas vraiment ça. Il existe des Duniens, qui sont là depuis des années et qui font un travail d’acharnés, mais le fandom de Dune ne s’est pas créé comme celui de Game of Thrones. Sûrement parce que Dune reste une saga complexe, et même si on vit en ce moment une démocratisation de Dune, tout le monde n’y accède pas. C’est encore un des rares titres considéré comme “geek”. Malgré les 2,4 millions d’exemplaires vendus en France, Dune continue d’être une œuvre d’initiés.

GdN : Des prochains projets ?

Lloyd Chéry : Blade Runner, Asimov, Star Trek : il y a tellement de possibilités de magazine-books ! Sur Game of Thrones, tout a été dit, je ne sais pas ce que je pourrais dire de plus. Je peux faire quelque chose de bien, mais ce ne sera pas très inédit, sauf si j’ai les showrunners, ou les acteurs. Franchement, je pense qu’il faut laisser tranquille Game of Thrones. Tout a été très bien dit par d’éminents confrères. Pour Dune, rien n’existait, donc c’était quelque chose d’innovant. Avec Pygmalion, on a déjà discuté pour savoir si un mook sur l’Assassin Royal serait envisageable, rien n’a été fait sur cette saga. Ça m’intéresse de travailler sur des œuvres sur lesquelles il n’y a pas grand-chose, et pour lesquelles on peut avoir accès aux auteurs (enfin presque).

Pour aller plus loin : on est face à un projet qui coûte cher. Un Mook coûte entre 100 000 à 120 000 euros à produire, je compte la fabrication de l’ouvrage. De tels projets sont des projets onéreux. C’est une des clés du succès : le lecteur doit se rendre compte qu’on y met les moyens. Mais les éditeurs peuvent être frileux en contrepartie. En proposant un mook sur une série connue, je limite le risque parce qu’il y a déjà une fanbase ; mais même avec cela, si je veux faire quelque chose d’inédit, en payant bien tout le monde, c’est très compliqué de dire “banco on y va”.

Avec Dune, j’ai vendu 18 000 exemplaires et cela reste une aventure exceptionnelle. Je suis très reconnaissant à ce succès. On a eu Villeneuve qui était là. On a vécu un moment incroyable. L’idée serait de faire aussi bien intellectuellement et formellement que sur Dune, et ce sera tout l’enjeu. Je pense que quand on prend le lecteur pour quelqu’un d’intelligent et quand on investit dans le projet, on peut montrer que la pop-culture, la fantasy ou la science-fiction, c’est génial et c’est de la vraie littérature ; on peut en parler de façon intelligente, tout en étant grand public, et ça peut fonctionner. Mon ambition c’est de continuer à mettre en avant ces littératures-là et les gens qui la créent.

GdN : On ne parle que d’œuvres anglo-saxonnes, est ce que tu crois qu’on est près à avoir une grande saga française avec une adaptation ?

Lloyd Chéry : Je pense qu’on ne sait pas faire en France ! On a très peu de films de science-fiction ou de fantasy à notre actif, et c’est très compliqué à produire. Heureusement concernant la littérature on sait faire ! Nous avons eu la saga du Passe Miroir vendue à 500 000 exemplaires : nous n’avions pas vu de tels chiffres depuis les années 2001 en fantasy. Il faut revenir à Pierre Bottero ou Erik L’Homme pour voir des chiffres aussi impressionnants. Pourquoi n’avons-nous pas plus de succès ?

Il y a une part de mystère évidemment mais il y a aussi des problématiques structurelles. Nous avons un problème de surproduction, et il faudrait que les éditeurs mettent plus en avant certaines œuvres. Malheureusement, un bouquin anglo-saxon sera toujours considéré comme supérieur à un français en fantasy ou science-fiction : c’est un cliché qui a la vie dure. Les moyens manquent pour mettre en avant les œuvres de l’imaginaire francophones ; le budget alloué à leur promotion est très faible tout comme les avances pour les auteurs qui ont un temps assez limité pour produire un texte. Les médias parlent très peu des livres de genre. Il y a aussi un manque d’ambition dans l’édition et aussi dans les productions audiovisuelles. On n’a pas le savoir-faire pour faire éclore des énormes succès sauf en jeunesse et young adult.

Heureusement, J’observe une nouvelle génération de personnes qui souhaitent faire des choses et faire bouger les lignes. Je vais faire une comparaison. J’adore le manga Kingdom. Il raconte l’unification de la Chine. Il présente beaucoup de stratégies et deux types de généraux : les purs et durs stratèges, qui prévoient sur le long terme, et les généraux instinctifs, qui arrivent à créer, à enflammer le moral des troupes sur le champ de bataille. Je pense que le plus important sur ce genre de projet là, c’est de savoir créer le feu. Et quand on voit le système économique de l’imaginaire français, on est facilement découragé. Mais c’est possible, nous devons donc garder cette flamme.

GdN : Bientôt un Lloyd éditeur ?

Lloyd Chéry : Oh non, je ne pense pas avoir la patience d’accompagner un auteur tout au long du processus et puis je suis mauvais pour retravailler les textes. Je réfléchis plutôt à trouver un système qui permettrait de produire des mooks plus facilement, l’idée de mon label C’est Plus que de la SF est d’être une sorte d’agence éditoriale qui ferait des beaux livres et des podcasts ainsi que de la communication.

GdN : Dans C’est plus que de la SF, tu abordes aussi régulièrement la culture japonaise : mangas, anime, Ghibli, etc.. Un mook sur une saga japonaise, cela te semble envisageable ?

Lloyd Chéry : Ce serait intéressant, mais faire quelque chose avec le Japon est long, très long. Si j’ai un projet avec un mangaka, je pense que cela représentera deux ans de travail, avec 6 mois de validation au moins du Japon. Les Japonais vérifient tout et ne rigolent pas avec le copyright. Mais j’y songe aussi et le sujet a déjà été évoqué avec deux très gros éditeurs de manga. Après pour être honnête, le vrai enjeu est d’arriver à créer un événement. Le Mook Dune a fonctionné parce que c’était un événement qui faisait rêver les gens. Si je produis trop de livres, je perds ce petit truc qui fait qu’on s’arrête pour regarder. Donc l’idée serait de proposer quelque chose tous les deux ans, il faut susciter l’attente et l’envie et surtout peaufiner son projet pour qu’il soit le plus complet. Bref, tout cela se travaille, mais c’est très excitant !

GdN : Une dernière question… Quelle lecture conseillerais-tu à la Garde de Nuit – hormis bien sûr le Mook Dune ?

Lloyd Chéry : En fantasy française, je recommande le dyptique de La Tour de Garde de Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier. Pour les amateurs de fantasy américaine, il faut lire Les Maîtres Enlumineurs de Robert Jackson Bennett. En science-fiction, je conseille La Nuit du Faune de Romain Lucazeau, et Notre Part de Nuit de Marianna Enriquez pour ceux qui aiment le fantastique.

Propos recueillis par Nymphadora, Babar des Bois, Eridan et DNDM

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Compte collectif de La Garde de Nuit.

2 Comments

  1. Merci pour cette interview. Lloyd Chéry est vraiment un personnage atypique dans le monde de la SF.
    Il dit qu’il a aimé la série GoT, et particulier les dernières saisons. Peu de gens tiennent ce type de discours (ou osent le tenir 😉). Et cela lui a donné envie de relire les livres ! Je crois que ceux qui ont été les plus déçus par la fin de la série sont ceux qui ont (comme moi) commencé par les livres. Nos attentes étaient très (trop) grandes, je crois.
    Je suis d’accord sur le parallèle avec Dune. J’ai relu les trois premiers tomes cet été et j’y ai trouvé des liens avec le Trône de fer. J’ai même rêvé que Jon Snow était le Kwisatz Haderach 😄
    Je retiens sa short list de recommandations littéraires. Je pense que je vais continuer la saga des Maitres enlumineurs.

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