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11 septembre 2024 à 21 h 23 min #207157Yfos
- Terreur des Spectres
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ADWD 62 – Le griffon ressuscité
Au fil des pages – liste des sujets◄ ADWD 61, Le prétendant éconduit ADWD 63, Le sacrifice ► On avait laissé Jon Connington à Volantis auprès de la Compagnie Dorée où il avait été décidé de commencer la reconquête du royaume sans Daenerys. On les retrouve tous à Westeros
La bataille
Cette fois le chapitre ne commence pas après la bataille avec le récit d’un participant : nous sommes plongés au coeur de l’action. Nous assistons à la prise de la Griffonière, château familial des Connington, maintenant aux mains de Ronnet, petit-cousin de Jon Connington et un des fiancés potentiels de Brienne.
La capture est facile. Les gardes présentés ne sont pas très attentifs. La plupart des soldats les plus expérimentés ont peut-être accompagné leur seigneur et se trouvent à Viergétang ne laissant derrière que les plus âgés et les novices si les quatre survivants sont un échantillon représentatif (sur combien on ne le saura pas). De plus
on avait laissé les bois gagner sur les prés devant le château
On se croirait au Mur où, au moins, les portes sont barrées. Et ils n’utilisent pas les prés ? Manque de main d’oeuvre ou est-ce que l’été a été tellement fertile qu’ils peuvent se permettre de s’en passer ?
En tous cas, le châtelet puis le château sont vite pris, notamment grâce aux archers qui, en outre, abattent les corbeaux : aucune information fiable n’atteindra l’extérieur. Kevan Lannister n’apprendra la vérité que dans l’épilogue. Dans Cersei I, il pensera que les troupes servent Stannis. De plus, l’attaque était menée par un homme connaissant parfaitement les lieux. On croirait la prise de Winterfell par Theon. La Compagnie Dorée ne perd que quatre hommes (à comparer aux quatre survivants du château : le contraste est saisissant)
Même les mercenaires reconnaissent que cela a été facile et qu’il ne faut pas penser que ça va continuer
« jamais j’aurais cru que ce serait aussi facile »
« les choses se compliqueront, nous les avons pris à l’improviste »
Aussi réalistes que les Erre au Vent à Astapor.
On se rend vite compte que tout n’est pas aussi simple en apprenant comment s’est passé le débarquement : les troupes ont été déposées un peu n’importe où (ce qui a permis aux Lannister d’obtenir des informations un peu confuses sur une ou plusieurs attaques) et il en manque encore un grand nombre. Ainsi que les éléphants. Heureusement que Connington avait pris la précaution de demander à ce que les archers soient séparés en plusieurs groupes. Il a en effet appris l’importance des armes à distance, contrairement à un roi de France (à Pavie ?) qui, pour ne pas leur laisser la victoire, a chargé et perdu. Bizarre que Harry Paisselande y ait été plutôt opposé : c’est un homme prudent.
Les victoires ne vont pas s’arrêter là. Le château de Vertepierre a été pris un peu par hasard sur l’île d’Estremont. Ce sont des parents de Stannis qui en sont les seigneurs et le lord a récemment épousé Sylva Santagar, l’amie de Arianne Martell.
Deux autres châteaux sont attaqués : Castelpluie de la maison Wylde et Nid de Corbeaux de la maison Morrigen. Si tout se passe bien une grande partie du Cap de l’Ire sera rapidement entre les mains de la Compagnie Dorée. Et c’est plutôt grand comme territoire. De plus, les habitants ne sont pas de chauds partisans des Lannister qui ne les secourront pas.
Si Connington et les siens savent négocier, les hommes des terres de l’Orage ne résisteront pas trop : la plupart des hommes sont partis à la guerre et la loyauté envers la Couronne, devenue surtout Lannister, est moins assurée. Stannis, lui, a dû emmener tout ceux qui lui étaient loyaux. Seuls se battront vraiment ceux ayant un intérêt direct : un membre de la Compagnie Dorée revendiquant leurs terres ou un des voisins de la Griffonière ayant récupéré des terres après la Rebellion.
Connington y veille
«Essayez de ne pas tuer ceux qui n’insistent pas pour mourir. Nous voulons gagner à notre cause les terres de l’Orage et nous n’y parviendrons pas pas un massacre. »
Suite à cela, le demi-mestre Haldon fait un point sur la situation en Westeros. Les parchemins trouvés chez le mestre (au fait, pourquoi l’ont-ils tué?) l’ont bien renseigné : reines emprisonnés, tensions entre Tyrell et Lannister (ah bon?), ces derniers ayant dans les Frey et les Bolton des alliés probématiques, siège d’Accalmie levé par Mace Tyrell. Et surtout fiançailles entre le fils de Doran Martell et Myrcella Lannister. Quel camp le prince de Dorne va-t-il choisir ?
Retour vers le passé
À peine rentré chez lui, Jon Connington prétend vouloir aller prier sur la tombe de son père mais, en fait, monte à la tour pour se rappeler du moment qu’il y a passé avec le Prince Rhaegar. Pour les sentiments qu’il éprouve envers lui, vous pouvez vous référer à cet article de blog.
Il se rappelle la bataille des Cloches durant laquelle il commandait l’armée targaryenne. Robert se cachait à Pierremoutiers. Jon Connington a fait fouiller toute la ville mais ne l’a pas trouvé : le petit peuple protégeait le rebelle qui s’était même dissimulé dans un bordel. Honteux ! Il se reproche son incapacité à le débusquer avant l’arrivée des Stark et Tully et considère qu’il a ainsi provoqué la chute des Targaryen et la mort de son Prince. Il pense que, maintenant, il agirait comme Tywin l’aurait fait : en brûlant la ville, tout ses habitants et Robert.
Je reste dubitative quant à cela : il essaie d’être amical avec ses jeunes cousins et a repêché Tyrion qu’il n’apprécie pas. De plus, je ne suis pas certaine que la guerre aurait cessé avec la mort de Robert : Aerys n’est pas du style à pardonner. Myles a beau avoir dit au sujet de Tywin
« il leur [Lord Stark et Tully] auraient offert le pardon »
Pas évident qu’ils s’y soient fiés et ils auraient pu trouver un autre prétendant. Robert a deux frères et d’autres ont du sang Targaryen : par exemple les Prünh qui en ont deux gouttes ou les Penrose.
Les projets
Il y en a beaucoup.
– Certains suggèrent une alliance avec Stannis . Il se considère comme le roi légitime et l’élu de R’hllor pour sauver le monde : il refusera. Même s’il peut avoir un doute s’il pense qu’il a réellement affaire au fils de Rhaegar.
– Les hommes de la Compagnie Dorée, dont les ancêtres avaient des terres seront récompensés pour leur soutien. Amusant vu que Connington considère que Robert, en lui prenant des terres pour les offrir à ceux qui l’ont aidé, les a volées.
– Il se préoccupe également de ses jeunes cousins, voudrait mieux les connaître. Jusqu’à ce que le fils bâtard de Ronnet le menace. Comme il n’a pas d’enfant et refuse de se marier, ils sont pourtant ses héritiers.
– Une question qu’il ne se pose pas est la loyauté des habitants de la Griffonnière. Les soldats morts ont pourtant peut-être de la famille, des amis alors que peu le connaissent. Même si, au bout de simplement une vingtaine d’années il devrait y en avoir plus. Parmi eux,
un sergent borgne blanchi sous le harnois
Freuxsanglant voit-il les événements à travers lui ? En plus des corbeaux accompagnant le mestre dans sa chute ?
– La composition de la Garde Royale est également un sujet de réflexion. Aegon a nommé Canard et Connington n’est pas d’accord. Pour lui
« il valait mieux garder cet honneur en réserve pour des guerriers de plus grand renom, … et les fils cadets de grands seigneurs dont le soutien leur serait nécessaire dans la lutte à venir »
Aegon n’est pas d’accord. Pour lui
« Canard mourrait pour moi au besoin et voilà tout ce que je demande à ma Garde Royale »
Ceci est plus conforme à ce que voulait la reine Visenya pour la garde d’origine.
-L’attitude de Dorne est au centre des préoccupations. Les fiançailles de Trystan avec Myrcella montrent-elles qu’ils ont choisi leur camp ? Pourquoi ont-ils des troupes à la frontière ?
« Doran Martell doit savoir que le fils de sa sœur est encore vivant »
Tant qu’il ne connaît pas l’opinion de Connington à propos d’Elia
« Elle n’avait jamais été digne de lui [Rhaegar] »
Le problème est que, à part la vengeance, ils n’ont rien à offrir en échange du soutien militaire de Dorne étant donné que Aegon doit se réserver pour Daenerys et que Connington ne veut pas se marier.
– pour prouver sa puissance, Jon Connington veut prendre Accalmie. Par la ruse et on n’en saura pas plus. Sans surprise le prudent Harry Paisselande est contre. D’autant qu’il a perdu ses éléphants. À l’inverse, il met tout de suite en avant la puissance défensive de la Griffonnière
« Cet endroit est capable de résister à vingt fois notre nombre. Et vous dites qu’il y a une issue par la mer ? »
Quelqu’un l’a prévenu que le but n’était pas de prendre un château mais Westeros ?
Aegon, laissé en arrière et qui arrive enfin, apporte son soutien à son tuteur. Mais à une condition : il veut mener l’attaque lui-même.
Ils ne veulent plus utiliser la ruse ? Oui, montrer son courage soudera les hommes autour de lui mais n’est-ce pas un peu imprudent ? Loras, le chevalier des fleurs, a mené l’assaut contre Peyrdragon, causant de très nombreux morts mais ceux qui le critiquent oublient qu’il a fait ça pour que la flotte Redwyne puisse repartir défendre le Bief contre les fer-nés. Rien de tel là.
Chapitre dans lequel, pour changer, beaucoup de choses bougent.
11 septembre 2024 à 21 h 32 min #207158R.Graymarch- Barral
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Oh, du neuf, on a Jon Connington qui est … à Westeros !
C’est l’occasion de faire un petit flash-back bien entendu, juste après une considération tactique et le fait que Jon a mûri
In his youth, Jon Connington had shared the disdain most knights had for bowmen, but he had grown wiser in exile.
Il y a moins de troupes que prévu car les bateaux se sont égarés mais Jon veut garder l’effet de surprise et donc tuer les corbeaux messagers, et ça marche (y a même le mestre qui vole).
(On aurait pu se passer du lancer d’huile par les défenseurs mais bon c’est le cliché. Et au moins, l’huile est froide car ils sont pris par surprise)
Jon profite de la surprise bien entendu mais a une excellente tactique et ses troupes sont disciplinées et ça change tout. C’est la victoire
That was the end of all resistance. What guards remained had thrown down their weapons. And quick as that, Griffin’s Roost was his again, and Jon Connington was once more a lord.
Jon connait les lieux et évite les massacres inutiles
“go through the keep and kitchens and roust out everyone you find. Malo, do the same with the maester’s tower and the armory. Ser Brendel, the stables, sept, and barracks. Bring them out into the yard, and try not to kill anyone who does not insist on dying. We want to win the stormlands, and we won’t do that with slaughter. Be sure you look under the altar of the Mother, there’s a hidden stair there that leads down to a secret bolt-hole. And another under the northwest tower that goes straight down to the sea. No one is to escape.”
Jon prend un moment pour lui mais ne va pas prier son père, il monte au sommet de la tour et pense à Rhaegar (qui avait capté à ce moment là qu’il était très très proche du prince ? Pas moi)
Prince Rhaegar was returning from Dorne, and he and his escort had lingered here a fortnight. He was so young then, and I was younger. Boys, the both of us. At the welcoming feast, the prince had taken up his silver-stringed harp and played for them. A song of love and doom, Jon Connington recalled, and every woman in the hall was weeping when he put down the harp. Not the men, of course. Particularly not his own father, whose only love was land. Lord Armond Connington spent the entire evening trying to win the prince to his side in his dispute with Lord Morrigen.
Pardon mais là j’ai pensé à Sacré Graal.
“Your father’s lands are beautiful,” Prince Rhaegar had said, standing right where Jon was standing now. And the boy he’d been had replied, “One day they will all be mine.” As if that could impress a prince who was heir to the entire realm, from the Arbor to the Wall.
Jon a enfin atteint son but personnel, après… tant d’attente. Mais maintenant, il n’a plus vraiment le temps
But his father and his father’s father had never lost their lands. He had. I rose too high, loved too hard, dared too much. I tried to grasp a star, overreached, and fell.
Cela permet à Jon de se rappeler tout ce qu’il a perdu depuis la bataille des cloches et ce qui est arrivé pour « son » fief.
Je ne cite pas tout le passage sur la bataille des Cloches mais pour moi c’est un des points forts de la saga, et ce qui caractérise fortement Jon Connington. Il aurait pu gagner la guerre mais a choisi la voie de l’ego (et de la mansuétude aussi) et il a perdu. Alors que Tywin aurait été plus pragmatique (et moins humain).
For years afterward, Jon Connington told himself that he was not to blame, that he had done all that any man could do. His soldiers searched every hole and hovel, he offered pardons and rewards, he took hostages and hung them in crow cages and swore that they would have neither food nor drink until Robert was delivered to him. All to no avail. “Tywin Lannister himself could have done no more,” he had insisted one night to Blackheart, during his first year of exile.
“There is where you’re wrong,” Myles Toyne had replied. “Lord Tywin would not have bothered with a search. He would have burned that town and every living creature in it. Men and boys, babes at the breast, noble knights and holy septons, pigs and whores, rats and rebels, he would have burned them all. When the fires guttered out and only ash and cinders remained, he would have sent his men in to find the bones of Robert Baratheon. Later, when Stark and Tully turned up with their host, he would have offered pardons to the both of them, and they would have accepted and turned for home with their tails between their legs.”
He was not wrong, Jon Connington reflected, leaning on the battlements of his forebears. I wanted the glory of slaying Robert in single combat, and I did not want the name of butcher. So Robert escaped me and cut down Rhaegar on the Trident. “I failed the father,” he said, “but I will not fail the son.”
Avec les otages, cela se passe moyennement car ils sont récalcitrants. Peu de gens ont connu Jon avant son départ. Et quant aux soldats qu’il reste…
He brought them forward one by one, asked each man his name, then bid them kneel and swear him their allegiance. It all went swiftly. The soldiers of the garrison—only four had survived the attack, the old serjeant and three boys—laid their swords at his feet. No one balked. No one died.
Plutôt un mec bien, ce Jon. Le soir, ils font bombance. Puis Jon parle de la stratégie pour conquérir Westeros (et déjà établir une tête de pont). Il manque des chevaux – et des éléphants. Les infos de Westeros arrivent aussi
“The Lannisters make enemies easily but seem to have a harder time keeping friends. Their alliance with the Tyrells is fraying, to judge from what I read here. Queen Cersei and Queen Margaery are fighting over the little king like two bitches with a chicken bone, and both have been accused of treason and debauchery. Mace Tyrell has abandoned his siege of Storm’s End to march back to King’s Landing and save his daughter, leaving only a token force behind to keep Stannis’s men penned up inside the castle.”
Connington sat. “Tell me more.”
“In the north the Lannisters are relying on the Boltons and in the riverlands upon the Freys, both houses long renowned for treachery and cruelty. Lord Stannis Baratheon remains in open rebellion and the ironborn of the islands have raised up a king as well. No one ever seems to mention the Vale, which suggests to me that the Arryns have taken no part in any of this.”
Et puis il y a Dorne, la clé de tout (enfin, on verra)
“We could scarcely have timed our landing better. We have potential friends and allies at every hand.”
“But no dragons,” said Jon Connington, “so to win these allies to our cause, we must needs have something to offer them.”
“Gold and land are the traditional incentives.”
“Would that we had either. Promises of land and promises of gold may suffice for some, but Strickland and his men will expect first claim on the choicest fields and castles, those that were taken from their forebears when they fled into exile. No.”
“My lord does have one prize to offer,” Haldon Halfmaester pointed out. “Prince Aegon’s hand. A marriage alliance, to bring some great House to our banners.”
Oui mais si Aegon doit épouser Daenerys (euh…). Donc il reste qui en négo… ah ben Jon peut aussi être à marier. Cela l’enchante moyennement, notamment car il est malade (mais au fond de moi, je me dis que ce n’est pas le seul élément)
Jon reste seul avec du mauvais vin pour se soigner
He dare not let the greyscale become known. Queer as it seemed, men who would cheerfully face battle and risk death to rescue a companion would abandon that same companion in a heartbeat if he were known to have greyscale. I should have let the damned dwarf drown.
Jon réunit son conseil restreint (oui j’exagère) et les Volantains se sont échoués à Estremont. Jon veut laisser Aegon derrière mais ce dernier n’est pas d’accord (tu m’étonnes^^). Le bilan n’est pas mauvais
“If Peake and Rivers are successful, we will control the better part of Cape Wrath,” argued Strickland. “Four castles in as many days, that’s a splendid start, but we are still only at half strength. We need to wait for the rest of my men. We are missing horses as well, and the elephants. Wait, I say. Gather our power, win some small lords to our cause, let Lysono Maar dispatch his spies to learn what we can learn of our foes.”
Connington gave the plump captain-general a cool look. This man is no Blackheart, no Bittersteel, no Maelys. He would wait until all seven hells were frozen if he could rather than risk another bout of blisters.
Le prochain but c’est Accalmie qui est plus compliquée à prendre. Jon accepte d’attendre 10 jours.
On finit avec Aegon qui a commencé à constituer sa garde royale
The prince sat. “We’ve been talking with Strickland and Flowers. They told us about this attack on Storm’s End that you’re planning.”
Jon Connington did not let his fury show. “And did Homeless Harry try to persuade you to delay it?”
“He did, actually,” the prince said, “but I won’t. Harry’s an old maid, isn’t he? You have the right of it, my lord. I want the attack to go ahead … with one change. I mean to lead it.”
Aegon est pressé. Mais Jon aussi
Gros coup de fraîcheur pour ce chapitre, ça avance beaucoup.
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais14 septembre 2024 à 17 h 39 min #207179Liloo75- Fléau des Autres
- Posts : 3689
Merci pour ces commentaires. On retrouve Griff, ou plutôt Jon Connington, qui a réussi à reprendre son fief ancestral à Westeros.
Ce chapitre nous permet de découvrir l’homme qu’est réellement Jon Connington. Dans les chapitres de Tyrion, nous l’avions perçu comme quelqu’un d’intransigeant et de peu chaleureux.
Tout homme a ses faiblesses, ses passions, et celle de Jon portait le nom de Rhaegar Targaryen.
Ses pas le mènent vers le septuaire, mais il ne compte pas prier, ils lui permettent de monter au sommet de la plus haute tour de la Griffonière et de se souvenir de la visite que lui avait rendue le prince Rhaegar lorsqu’il était un jeune homme. Tous deux c’étaient tenus là-haut et avaient regardé les terres appartenant aux Connington.
(qui avait capté à ce moment là qu’il était très très proche du prince ? Pas moi)
Moi non plus, à la relecture cela parait évident, de prime abord les indices sont trop disséminés au sein du chapitre : la harpe aux cordes d’agent, les larmes des femmes, la couleur des yeux de Rhaegar, d’un violet très sombre…
Pour lord Jon ce retour est une sorte de pélerinage sur les traces de son passé, à un moment où il était heureux, où il pouvait côtoyer son ami, le prince. Mais cette béatitude n’a pas duré longtemps. Le souvenir de la bataille des Cloches revient le hanter. Cet échec qui a lui a fait perdre ses terres et sa vie d’alors.
Aerys n’était pas du genre à pardonner à sa Main une erreur de stratégie. A Pierremoûtiers, Jon n’est pas parvenu à capturer Robert Baratheon qui s’y cachait avec la complicité des habitants de la cité. Il a menacé, soudoyé, mais rien n’y a fait, ce coquin de Robert avait fini par trouver refuge dans un bordel. Pour le lecteur qui connaît bien Robert Baratheon, cela n’a rien de surprenant, mais Jon Connington n’était pas homme à envisager que Robert puisse se cacher dans un lieu de luxure, au milieu de femmes.
Jon a longtemps cru qu’il avait fait tout ce qui était humainement possible pour mettre la main sur Robert, et que sa condamnation à l’exil n’était pas méritée. Sur ce dernier point, il a sans doute raison, toutefois, il aurait été possible de faire plus pour prendre Robert. Myles Tignac, le capitaine général de la Compagnie Dorée, lui expliquera plus tard que Tywin Lannister n’aurait pas hésité à mettre le feu à la ville et à crâmer tous ses habitants, quitte à ne récolter que des cendres de Robert.
Ce souvenir pèse toujours lourd sur son cœur car non seulement il a failli à son roi, il a perdu ses terres et a été condamné à l’exil, mais il a surtout permis à Robert de vivre et de tuer Rhaegar au Trident.
Lord Jon porte en lui la culpabilité d’avoir fait défaut à son prince. D’où son dévouement sans bornes envers celui qu’il pense être Aegon, le fils de Rhaegar.
Je me demande comment il réagira le jour où il découvrira que Griff le Jeune n’est probablement pas le fils de son cher Rhaegar.
Pour le moment, il en parait convaincu, puisqu’il veut faire prévenir immédiatement le prince de Dorne que son neveu, le fils d’Elia Martell, est en vie.
Oui mais si Aegon doit épouser Daenerys (euh…). Donc il reste qui en négo… ah ben Jon peut aussi être à marier. Cela l’enchante moyennement, notamment car il est malade (mais au fond de moi, je me dis que ce n’est pas le seul élément)
Oui, je les trouve tous un peu tous un peu trop sûrs d’eux au sujet du mariage de Daenerys et d’Aegon. Connaissant la mère des dragons, je l’imagine mal se lier par mariage à son neveu sans rechigner et partager le trône avec lui. D’autant plus que c’est elle qui a des dragons, c’est donc elle qui est en position de force, même si Aegon amène une armée…et des éléphants.
Haldon fait remarquer à Jon que lui aussi peut se marier, il est un bon parti avec ses terres et son nom ancien. Mais Jon Connington ne désire pas se marier. Il a sans doute des motifs très personnels.
Et au surplus, il est un homme en sursis. Nous dévouvrons à la fin du chapitre qu’il a contracté la grisécaille. S’il veut asseoir Aegon sur le trône de fer, il doit agir vite et concentrer ses forces sur la conquête du royaume.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines et 6 jours par Liloo75.
- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.15 septembre 2024 à 10 h 36 min #207193Oiseleur- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 308
Jon Connington a contracté la grisécaille durant son altercation avec les hommes de pierre.
Il a préféré ne pas s’amputer pour ne pas porter le stigmate de la grisécaille et se faire abandonner.
S’il se marie, c’est probable que sa condition sera révélée. Et ça il ne le veut pas.
De plus il est parti de l’hypothèse haute de sa longévité avec la grisécaille.
Pour autant, elle semble déjà bien progresser.
Jon sera probablement abandonné par ses compagnons et Aegon dès que sa condition de grisécailleux sera connue.
Ceci explique aussi le caractère précipité de l’invasion.
Le fait qu’Aegon joue la carte meneur d’hommes en partant en première ligne pour Accalmie peut lui assurer une autonomie vis à vis de l’autorité de Jon Connington, menacé par sa maladie.
Après, la prise de Peyredragon par Loras Tyrell peut faire peur.
Mais l’avantage c’est que la garnison d’Accalmie puisse être prise par surprise.
Après tout Accalmie n’est plus assiégée depuis que Mace Tyrell est reparti pour Port Réal.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 semaines et 5 jours par R.Graymarch.
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