AGOT 51 – Arya IV

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    Liloo75
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    AGOT 51 – Arya IV
    Au fil des pages – liste des sujets

    AGOT 50, Eddard XIV AGOT 52, Sansa IV

    La jeune fille qui tenait une épée ensanglantée

     Dans le chapitre précédent, lord Eddard est piégé par les Lannister et leurs alliés de circonstances. Et tandis que ses hommes sont en train de se faire massacrer, passés au fil de l’épée dans la salle du trône, Arya tient une épée de bois et danse avec Syrio Forel.

    La fille qui devrait être morte

    Arya ne sait pas encore dans quel pétrin se trouve son père. Elle s’entraine avec son maître à danser, Syrio Forel. Tous deux s’affrontent avec des épées de bois. Visiblement, Arya est en progrès, car à un moment donné elle a failli, failli seulement, toucher Syrio. Mais face à un adversaire de l’envergure de Syrio Forel, l’exploit n’en est pas moins tangible.

    Finalement, c’est Syrio qui fait mouche, et Arya est touchée. « Voilà une fille morte » lui dit-il.

    Arya proteste. Elle l’accuse d’avoir triché. Il avait dit « gauche » et a frappé à « droite ». Syrio se défend, si Arya avait mieux observé son bras, elle aurait su la direction qu’il allait prendre. Le secret, c’est de « voir », pas seulement regarder. Il lui raconte alors comment il est devenu la première épée de Braavos. C’est son sens de l’observation qui lui a valu d’être désigné par le Grand Amiral. Encore une histoire de chat, entre Arya et Syrio. Après Balerion, la terreur noire du Donjon Rouge, voici le gros chat jaune du Grand Amiral de Braavos. Un simple « gouttière », mais bien nourri et aux oreilles raccourcies pour s’être trop battu. Ce n’était pas une bête exotique et cela Syrio Forel l’a vu.

    Arya approuve la leçon du jour : il faut voir avec les yeux. Car le cœur ment, paraît-il, et la tête joue des tours. Elle se réjouit lorsque Syrio lui annonce qu’une fois de retour à Winterfell, elle pourra s’entrainer avec Aiguille, une véritable épée. Elle saute de joie à cette perspective. Elle va pouvoir montrer à Jon tout ce qu’elle a appris.

    Mais Jon devra probablement attendre plus longtemps que prévu. Cinq soldats Lannister, menés par ser Meryn Trant, de la Garde royale, entrent dans la pièce.

    L’homme qui n’aimait pas les jeunes filles

    Ser Meryn Trant demande à Arya de le suivre et prétend que son père veut la voir. Syrio Forel se méfie d’emblée, et veut savoir pourquoi lord Eddard enverrait des gardes Lannister quérir sa fille ? Arya proteste à son tour. En vain. Trant évoque son rang de Garde royal pour être obéi. Arya réplique que Jaime Lannister, le Régicide, appartenait aussi à la Garde du roi Aerys. Trant ne supporte pas cet affront et ordonne à ses hommes d’attaquer ; Syrio ne compte pas les laisser s’emparer d’Arya, il plaide la cause de la jeune fille, puis passe à l’action lorsqu’il comprend qu’il ne saura pas raisonner des hommes de leur espèce.

    Ils avaient sous-estimé la première épée de Braavos. Mal leur en a pris. Syrio montre alors toute l’étendue de son talent. Lui seul, armé d’une épée de bois, va danser comme Arya ne l’a jamais vu faire, et mettre en déroute les cinq gardes Lannister.

    Après l’avoir vu défaire le premier garde, Trant demande à ses hommes de tuer Syrio. Celui-ci prie Arya de partir. Elle lui répond dans un murmure : « prompt comme un daim », l’un de ses enseignements.

    Arya observe alors les soldats Lannister, elle les voit avec les yeux, elle remarque toutes les failles dans leurs tenues : ils n’ont que du cuir pour recouvrir leurs jambes, pas de protection sur les mains et pas de visières sur leurs casques. Syrio Forel a probablement repéré ces défauts. Après avoir brisé les doigts du premier assaillant, il perfore un œil au troisième, il en assomme un autre, écrase le genou de l’avant dernier et le cinquième meurt la glotte brisée.

    Syrio enjoint à nouveau Arya à s’enfuir. Mais avant de partir, elle observe l’ultime adversaire de Syrio : Meryn Trant. Elle voit l’armure du garde royal. Il n’y a pas de failles dans sa cuirasse, contrairement aux cinq autres. Elle comprend que Syrio est condamné, elle le supplie de s’enfuir, mais il lui répond que : « la première épée de Braavos ne fuit pas ». Cela fait écho à la réplique de ser Gerold devant la tour de la Joie, à Dorne, dans le rêve de son père Ned Stark : « la Garde ne s’enfuit pas ». Exception faite, qu’ici l’honneur n’est pas dans le camp de la Garde royale.

    Arya demeure sur place jusqu’à ce que l’épée de bois de Syrio vole en éclats. « Te voilà morte » lui avait-il répété pendant l’entrainement. En réalité, c’est Syrio qui va mourir aujourd’hui.

    La jeune fille dans le palais où rode la mort

    Ici encore, Arya est en fuite, comme lorsqu’elle essayait d’échapper à ses poursuivants dans les catacombes. Et une fois de plus, elle va démontrer qu’elle sait de faire preuve de sang-froid, de sens pratique et de capacité d’adaptation. Elle va maitriser sa peur, apprendre à élaborer des stratégies, pour mieux échapper à ses adversaires, car désormais ses ennemis vont prendre la forme d’êtres de chair et de sang, qui voudraient la voir morte ou en prison.

    Arya se dérobe par les cuisines. Dans sa tête, elle se répète comme un mantra tous les enseignements de Syrio Forel.  Elle tient toujours à la main son épée de bois dérisoire. Sa première intention est de monter, afin de rejoindre la tour de la Main, en espérant y trouver son père. Mais c’est ce que vont penser ses adversaires, alors elle choisit habilement de descendre vers le cellier. Toutefois, elle se retrouve dans un cul de sac. Elle doit changer de trajectoire et prévenir son père, le mettre en garde contre le danger qui le guette ; Elle remonte alors jusqu’au niveau du sol.

    En chemin, elle trouve un homme de lord Eddard, mort. Elle se souvient de sa première visite dans les catacombes et des menaces de l’homme à la barge jaune (Illyrio Mopatis) à l’encontre de la Main du Roi. Elle regarde la tour de la Main, et tend l’oreille. De là-haut viennent des bruits de combats. Elle comprend alors qu’elle est en danger, seule et sans arme véritable hormis son bâton d’entraînement. Syrio est probablement mort. Arya a peur, mais elle continue à avancer malgré les difficultés.

    Elle se déplace le plus discrètement possible au sein du Donjon Rouge, et se retrouve aux écuries. Sur place, elle découvre Hullen, l’écuyer de Winterfell, qui est agonisant : « il faut avertir le seigneur ton père » lui dit-il dans un dernier souffle. Puis un palefrenier, assassiné lui aussi, et trois gardes des Stark. Desmond enfin, git au sol. Il lui avait assuré qu’il protègerait lord Eddard, et qu’un homme du Nord en vaut dix du Sud. Mais il n’a réussi à défaire qu’un seul Lannister, qui est tombé près de lui. Arya n’a plus personne sur qui compter. Elle n’a même plus sa louve à ses côtés. Nymeria aurait pu la défendre en cas de danger, mais elle a dû la mettre en fuite pour la protéger de l’ire des Lannister.

    Les hommes de lord Eddard se préparaient sans doute à quitter le Donjon Rouge. Elle doit partir également et tenter de rejoindre Winterfell. Au milieu des affaires de voyage, elle retrouve son coffre. Elle se met à genou, et ce n’est pas le crottin de cheval au sol qui la rebute (alors que Sansa ne peut même pas rentrer dans une écurie tant l’odeur l’incommode). Arya se moque de se salir, elle n’est pas une « lady » au fond d’elle.

    Dans son coffre, elle trouve pêle-mêle : une robe brodée par sa mère (souvenir de l’affection que lui porte Catelyn), une gourmette en argent qui pourra lui être utile si elle parvient à la revendre. Et surtout, elle cherche Aiguille, l’épée offerte par Jon Snow. Elle la retrouve enveloppée précieusement dans de la soie.

    Surgit alors un palefrenier. Arya pense de prime abord qu’il va l’aider à seller son cheval. Mais en réalité, il a l’intention de la capturer et de l’offrir à la Reine en échange d’une récompense. Lui sait déjà que lord Eddard est aux arrêts ; Il veut la forcer à le suivre, mais Arya a la main sur la poignée de son épée. Elle connaît un moment d’affolement, les leçons de Syrio se sont envolées. Seule la première leçon, donnée par Jon, lui revient à l’esprit : « frappe les d’estoc ». Alors, Arya frappe avec le bout pointu. Elle tue ainsi son premier homme, le transperçant de bas en haut avec Aiguille.

    Le palefrenier se vide littéralement, laissant Arya découvrir toute l’horreur du visage de la mort. Elle reste seule avec son épée ensanglantée à la main.

    Elle doit fuir, c’est certain désormais.

    Dans un premier temps, elle pense à seller sa jument, mais elle songe que toutes les issues doivent être gardées et que cette fois-ci, elle ne pourra pas se faire passer pour un garçon aussi facilement que la dernière fois. Elle revêt alors un manteau qui cachera son épée, enroule quelques vêtements de voyage et part à pied. Elle a l’idée de repasser par les catacombes, qu’elle nomme « le caveau des monstres » en référence aux crânes de dragons présents. Elle prendra le même chemin que lorsqu’elle poursuivait Balerion, le matou noir.

    Sur son trajet, elle doit traverser la cour, avec les manteaux d’or qui la surveillent. La peur la saisit, mais il lui semble entendre une voix qui lui dit : « la Force est avec toi, à jamais ». Ha, non ! mauvaise saga « Calme comme l’eau qui dort, silencieux comme une ombre », c’est la voix de Syrio (ou la sienne probablement), et cela suffit à la calmer.

    Elle maîtrise ses angoisses et parvient à traverser la cour sans se faire repérer. Au passage, elle vole deux cierges au septuaire, avant d’entamer la descente dans les catacombes, car elle se souvient de l’obscurité qui y règne.

    Elle erre un long moment, cherchant son chemin, avant de trouver le soupirail qui mène aux oubliettes.

    Cette fois, les monstres ne lui font plus peur. Les dragons lui paraissent familiers ; Leurs ombres suivent Arya du regard. Ils ne tentent pas de la retenir comme lors de sa dernière visite. Une des dents noires du monstre était alors venu se ficher dans ses vêtements.

    Arya décide de prendre Aiguille en main :

    « La lame paraissait bien frêle, et les dragons bien gros ».

    Mais cela n’a pas vraiment d’importance. Peut-être les dragons ont-ils deviné que c’est un descendant des Targaryen qui a offert la fine épée à Arya ? Les dragons ne lui veulent pas de mal, Arya en a l’intuition.

    Elle poursuit sa route dans le noir, un cierge dans une main pour éclairer ses pas, l’épée dans l’autre. A partir de là, elle se souvient parfaitement du chemin emprunté la dernière fois.

    Elle craint de voir ressurgir le spectre du palefrenier qu’elle a occis : « les doigts recourbés en griffes et les paumes encore sanguinolentes ». Il ne manque que les yeux bleus, et l’on croirait la description d’un mort vivant ressuscité par les Autres. Mais aucun risque qu’il se soulève ici, les Autres n’hantent pas (encore) le Donjon Rouge.

    Les cryptes de Winterfell, miroir des catacombes du Donjon Rouge ?

    Les catacombes lui font penser aux cryptes de Winterfell, qui sont plus sinistres encore. Peut-être y songe-t-elle pour se rassurer. Penser à la maison, c’est apaisant.

    Elle se souvient d’un épisode où elle se trouvait avec Robb, Sansa et Bran dans les cryptes ; Bran était le plus jeune alors. Ils avaient été impressionnés par la vue des sépultures des anciens rois Stark, avec leurs épées de fer. Robb les avait conduits devant les tombes de Rickard Stark, Brandon et Lyanna, puis jusqu’à leurs propres emplacements qui les attendaient tout au bout de l’allée. Quand soudain, un spectre était sorti du caveau, poussant un cri terrifiant. Sansa s’était enfuie en hurlant, Bran s’était cramponné à la jambe de Robb. Arya en vraie guerrière s’était mise à frapper le spectre, et à lui reprocher d’avoir fait peur au petit. Puis, tout le monde s’était mis à rire. Arya n’avait pas eu peur, elle avait été la première à reconnaître Jon Snow, le visage maculé farine. Elle l’avait vu avec les yeux ?

    Dans ce souvenir, l’on entrevoit déjà les caractères des enfants Stark. Robb et Jon (sans doute instigateurs de cette mascarade) font preuve d’une vraie complicité, Bran est encore jeune et facilement impressionnable, Sansa, effrayée par les contes de Vieille Nan, prend la fuite dès l’apparition du spectre. Arya se bat tout de suite, elle affronte le danger. En réalité, je pense qu’elle a reconnu Jon immédiatement.

    Il n’y a pas que dans les tréfonds du Donjon Rouge que se cachent des dragons. Winterfell également en a abrité un pendant longtemps, caché non pas sous la farine mais sous la neige.

    « The kings are under the snow ! Snow Ned ! » s’était écrié Robert en visite à Winterfell. Oui, dans le château du Nord, s’est longtemps caché un Dragon, le dernier descendant de Rhaegar Targaryen.

    La mise en perspective des catacombes du Donjon Rouge et des cryptes de Winterfell qui pouvaient se laisser deviner dans la chapitre précédent d’Arya, est clairement établie ici.

    Les vieux Rois de l’Hiver et leurs épées de fer. Sont-elles toutes en fer ces épées ?

    Le chapitre se termine sur la phrase suivante : « Elle plongea résolument vers le fond des ténèbres où là-bas, loin, très loin, la précédait l’écho mat de ses propres pas ».

    Je reste persuadée qu’Arya devra descendre dans les derniers niveaux des cryptes de Winterfell, afin de récupérer une épée oubliée, une épée en acierdragon ?

    Cette réminiscence a redonné confiance à Arya, elle ne craint plus ni l’obscurité, ni les spectres. Elle sait au fond d’elle-même qu’elle va rentrer à la maison. La seule question c’est quand ? Elle est même prête à tuer le palefrenier à nouveau, s’il le faut.

    Ce parcours lugubre au sein du Donjon Rouge préfigure le chemin que devra suivre Arya tout au long de la saga. Une route dangereuse, où elle devra faire face au danger, à la solitude, où elle devra élaborer des plans pour rester en vie. Une route où la mort la guette à tous les carrefours. Que ce soient les membres de sa famille qui vont mourir, les amis rencontrés en cours de route et qui vont périr parfois eux aussi, les personnes qu’Arya devra tuer elle-même pour survivre. Et au bout du chemin, la Demeure du Noir et du Blanc où Arya va apprendre (peut-être) à devenir un Sans-Visage et à donner la mort.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 6 mois par Liloo75.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 6 mois par Liloo75.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 6 mois par R.Graymarch.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 6 mois par Eridan. Raison: mise en forme

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #141754
    R.Graymarch
    • Vervoyant
    • Posts : 9879

    Si le chapitre précédent brisait totalement nos illusions de « tout va bien se passer », là, tout s’accélère. Et pourtant cela commence tranquillement : une leçon de danse (enfin) avec ce mystérieux Syrio qui donne aussi des leçons de vie. L’entraînement parait beaucoup plus « normal » que marcher sur les mains ou attraper des chats.

    Et puis Meryn arrive, tente de s’imposer à l’esbroufe mais Syrio n’y croit pas puis Arya lui rappelle le régicide. Dur de ne pas les apprécier dans ses moments là. Syrio, pour sa première apparition en vrai, devient quelqu’un de marquant, pour ses faits d’armes mais aussi pour sa répartie

    « You are quick, for a dancing master » said Ser Meryn
    « You are slow, for a knight » Syrio replied

    Arya n’arrive pas à partir même si Syrio lui demande poliment, tout en se battant. Elle se rend compte que Syrio est bien plus fort qu’il ne le montrait. « The first sword of Braavos does not run » sera le dernier mot qu’on lira de Syrio. Arya se rend finalement compte qu’elle doit partir. Je trouve hyper puissante cette phrase « Sobbing, Arya spun and ran »

    Après, c’est un peu la panique. L’auteur arrive vraiment bien à nous faire entrer dans la tête d’Arya qui pense à plein d’options, évalue les plus ou moins raisonnables, combat la peur avec plus ou moins de succès. Arya fait plutôt les bons choix, réussit son jet en TOC (Trouver Objet Caché) pour récupérer Aiguille. Et là, son premier meurtre. Pour se défendre certes mais c’est le début de la pente vers l’inhumanité. « with a wild, hysterical strength ». Le lecteur est souvent de son côté car on comprend ses raisons (et son âge), et pourtant…

    Puis elle s’enfuie, se calme, est un peu « dans son élément » (en se rappelant les cryptes de Winterfell)

    Her footsteps sent soft echoes hurrying ahead of her as Arya plunged deeper into the darkness

    Into the darkness… Et elle ira se sauver physiquement et se perdre mentalement. Ce n’était que le premier pas, il y en aura bien d’autres

     

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    #141789
    Yfos
    • Terreur des Spectres
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    Merci Liloo pour ce descriptif.

    c’est le début de la pente vers l’inhumanité.

    C’est également le premier démenti à l’assertion selon laquelle

    « le loup solitaire meurt mais la meute survit »

    Toute la meute censée les défendre a été tuée pendant qu’Arya, loup solitaire, est parvenue à s’enfuir.

    Elle tentera d’autres meutes mais, contrairement à sa louve, sans beaucoup de succès.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par Yfos. Raison: oubli
    #141801
    Ser Aemon Belaerys
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 896

    Il est vrai qu’on ressent bien comment Arya à la fois « panique » car elle ne sait pas quoi faire et comment elle garde quand même une grosse dose de sang froid pour un enfant qui voit tous ceux qu’elle connait mourir autour d’elle. Elle réagit en « loup Stark », pense à récupérer Aiguille et fuir pour éviter les combats.

    À la relecture, j’ai trouvé Syrio très très bad ass et c’est un personnage très charismatique pour le peu de temps de présence qu’il a dans la saga. Par contre, j’ai du mal à m’imaginer qu’il survive à son combat avec Meryn Trant, et « devienne » Jaqen, mais c’est un autre débat.

    Le principal événement d’Arya, c’est qu’elle tue pour la première fois. Elle tue un jeune palefrenier, pas un garde armé qui se jette sur elle, mais le résultat est le même, elle doit éliminer une menace à sa survie. Elle culpabilisera plus tard en se demandant si Jon et Robb voudraient toujours d’elle comme soeur malgré cela, montrant quand même qu’il lui reste de l’humanité, au moins pour le moment.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par R.Graymarch.

    -"Comment veux-tu mourir, Tyrion, fils de Tywin ?"
    - "Dans mon lit, à l’âge de 80 ans, le ventre plein de vin et ma queue dans la bouche d’une pute. "

    #141804
    R.Graymarch
    • Vervoyant
    • Posts : 9879

    Par contre, j’ai du mal à m’imaginer qu’il survive à son combat avec Meryn Trant, et « devienne » Jaqen, mais c’est un autre débat.

    Non mais y a pas vraiment de débat en fait ^^

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    #141826
    Emmalaure
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 996

    Bravo Liloo pour ta belle présentation. Ma relecture de ce chapitre n’est pas assez récente pour que je puisse réagir tout de suite, mais j’ai vu que tu soulevais plusieurs points sur lesquels j’avais envie de blablater, comme les jeux de miroir entre les cryptes de Winterfell et les caves du Donjon Rouge (forcément, c’est un de mes dadas ^^) !

    #141835
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3475

    Bravo Liloo pour ta belle présentation. Ma relecture de ce chapitre n’est pas assez récente pour que je puisse réagir tout de suite, mais j’ai vu que tu soulevais plusieurs points sur lesquels j’avais envie de blablater, comme les jeux de miroir entre les cryptes de Winterfell et les caves du Donjon Rouge (forcément, c’est un de mes dadas ^^) !

    Merci Emmalaure 😉. J’attends avec impatience ton point de vue sur ce chapitre.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #141910
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3475

    Artwork by John Picacio

     

    PS : je voulais mettre un dessin fait maison, mais je n’ai pas réussi à l’insérer…

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #141911
    R.Graymarch
    • Vervoyant
    • Posts : 9879

    La FAQ (en haut à droite si tout n’est pas cassé) en général et le site zupimages sont tes amis.

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    #141916
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3475

    Merci Gray, je vais essayer avec Zupimages.

    Arya (crédits : Liloo75's daughter)

    J’ai réussi à insérer un lien grâce à Casimages. C’est un dessin de ma fille CG. Vous reconnaîtrez l’inspiration « manga »  🙂

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par Eridan. Raison: mise en forme
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 6 mois par Eridan. Raison: (re)mise en forme ^^

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
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