[PMB2] Tour 0

  • Ce sujet contient 8 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Aspics des sables, le il y a 3 années et 5 mois.
9 sujets de 1 à 9 (sur un total de 9)
  • Auteur
    Messages
  • #144080
    Ser Aemon Belaerys
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 896

    Chacun d’entre vous a reçu un email avec son affiliation, son rôle et son grade. Si vous n’avez rien reçu faites le moi savoir.

    Je dévoile ci-dessous les informations publiques, c’est à dire l’identité des 5 membres du Conseil Restreint, et les grades des 15 autre participants.

    Merci aux équipes de me désigner qui sera l’émissaire Tyrell et l’émissaire Stark.

    Bonne partie à tous !

    N’hésitez pas à me poser vos questions !

    -"Comment veux-tu mourir, Tyrion, fils de Tywin ?"
    - "Dans mon lit, à l’âge de 80 ans, le ventre plein de vin et ma queue dans la bouche d’une pute. "

    #144098
    Yohrot
    • Pas Trouillard
    • Posts : 707

    Bonne chance à tous !

    Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé.
    Tywin Lannister ou Nicolas Machiavel, je ne sais plus.
    Fantôme de DOH 7 pour venger le meilleur des Stark.
    Les roses sont les plus belles, PMB.

    #144102
    Ser Aemon Belaerys
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 896

    Pour information, le tour 0 se terminera jeudi 5/11 soir 20h, et le tour 1 durera 3 jours, jusqu’à dimanche 8/11 à 20h. En attendant, un peu de RP…

    C’est essoufflé que Ser Aemon arriva devant Aron Santagar, le maître d’armes du Donjon Rouge. Rouge par la honte et d’avoir couru en remontant les escaliers :

    « Maître ! Maître ! J’ai perdu le trousseau des clefs de la réserve d’arme ! Je n’arrive pas à remettre la main dessus ! Il faut absolument que nous changions toutes les serrures ! »

    « Nous n’avons pas le temps de remplacer toutes les serrures de toutes les réserves. » répondit Ser Aron « Le roi Robert vient de revenir en ville avec sa nouvelle Main, et je dois ranger et recompter tout le stock de sa Grâce Robert, sachant que je me suis rendu compte qu’il manque déjà un poignard. »

    « Mais comment allons nous faire ? Il serait dangereux que n’importe qui puisse prendre une arme ! »

    « Postez des gardes devant les réserves d’armes ! J’ai remarqué plein de nouveaux arrivants à la suite du Roi et de la Main qui se sont installés dans la capitale, je ne doute pas que vous puissiez y recruter quelques personne en quête de gloire ! Prenez-en une dizaine, et quelques chevaliers ça fera bien pour le prestige, et mettez un capitaine à leur tête, ça devrait suffire. Pendant ce temps je vais prévenir le Conseil Restreint pour demander une râh-lonj bude-jet-terre pour avoir de nouvelles serrures. »

    -"Comment veux-tu mourir, Tyrion, fils de Tywin ?"
    - "Dans mon lit, à l’âge de 80 ans, le ventre plein de vin et ma queue dans la bouche d’une pute. "

    #144199
    Ser Aemon Belaerys
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 896

    Voici l’annonce des émissaires :

    • Pour les Stark : Fitz
    • Pour les Tyrell : Caracole le Troubadour

    -"Comment veux-tu mourir, Tyrion, fils de Tywin ?"
    - "Dans mon lit, à l’âge de 80 ans, le ventre plein de vin et ma queue dans la bouche d’une pute. "

    #144200
    Yohrot
    • Pas Trouillard
    • Posts : 707

    Vous auriez pu au moins vous faire passé pour des Lannister pendant un jour, c’est à la mode. ^^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 5 mois par Yohrot.

    Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé.
    Tywin Lannister ou Nicolas Machiavel, je ne sais plus.
    Fantôme de DOH 7 pour venger le meilleur des Stark.
    Les roses sont les plus belles, PMB.

    #144225
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4246

    Le Lord Commandant avait écrit une adresse au peuple de Port-Réal, que la Garde Royale afficha dans toutes les places de la ville :

    Oh toi, l’ami,
    Oh toi, le frère,
    Toi, qui viens de baiser la main de mon Seigneur,
    Toi, qui viens de lui jurer fidélité et de lui donner ton arme,
    Mais toi, qui caches une dague dans les plis de ta tunique ;
    Toi, qui déverses des paroles mielleuses et affables,
    Mais toi, qui caches un venin mortel dans ta bouche ;
    Toi, qui te courbes pour faire la révérence,
    Mais toi, qui attends le moment pour dégainer ;
    Sache que ton châtiment sera terrible !
    Tu n’auras nulle part où te cacher,
    Ni dans les maisons de vices que tu aimes tant,
    Ni dans les fanges des bas-fonds d’où tu viens.
    Ton nom sera effacé des mémoires,
    Jusqu’à la septième génération tu seras maudit.
    Ta félonie infâme tu regretteras,
    Car le jour où nous te condamnerons,
    Tu n’auras pas droit à l’exécution des honorables !
    Nous te refuserons l’épée, tu n’auras que la corde.
    La corde réservée aux vils, aux gueux, aux sans-noms.
    Et nous laisserons ton corps pendu au gibet,
    Au pied du Donjon Rouge, nous regardons,
    Des jours et des jours, des décades s’il le faut,
    Les corbeaux se repaître de ta chair,
    Et les vers se complaire dans ton cadavre putride.
    Tes membres corrompus se détacheront,
    Emportés par des meutes de chiens galeux,
    Qui les déchireront et les disperseront,
    Pour les offrir aux rats maîtres des immondices.
    Tu retourneras là d’où tu n’aurais pas dû sortir.

    #144233
    Caracole le Troubadour
    • Éplucheur de Navets
    • Posts : 23

    Du haut de son canasson amaigri, Caracole, le troubadour, celui qui s’autoproclamait le chevalier au Luth, de la Treille jusqu’à Culpucier, écrivant ses lais à l’épée autant qu’à l’encre noire, pénétra dans la capitale le menton haut et fier. C’est que tout pouilleux qu’il était, l’aède avait une réputation à tenir et sa fierté était sans pareil. Sans se préoccuper des remugles inégalés qui régnaient dans le quartier des bouchers de Port-Réal, Caracole bifurqua en direction des tanneurs, avant de poursuivre plus loin, encore et toujours, jusqu’au port. Partout où il posait les yeux, il ne voyait que la foule qu’il fendait du haut de sa monture. Souvent défraîchis et affamés, il observait les badauds d’un regard circonspect. Ils évoluaient dans la fange qui tapissait les rues nauséabondes de la cité depuis tant d’années qu’ils en étaient habitués. Caracole, pourtant, plissait toujours un peu le nez en débarquant dans la capitale. A plusieurs reprises, il aperçu même des soldats nordiens qui profitaient certainement d’une pause non méritée pour batifoler parmi la faune sudiste.

    « Tiens, tiens, tiens… » murmura Caracole en plissant des yeux.

    Fidèle à son habitude, il se dirigea vers la Fieffée Catin, un établissement des plus populaires pour qui savait croquer la vie à pleine dents. Et il fallait dire que Caracole était de ceux-là ! L’auberge – car s’en était une – semblait bondée. Avec vue sur le port, elle était régulièrement assaillie par les matelots de passage autant que par les voyageurs venus de tout Westeros. Caracole déposa sa jument efflanquée aux écuries, puis se dirigea d’un pas vif et d’une humeur chantante à l’intérieur de l’établissement. A l’extérieur pourtant, près de la porte, une missive placardée attira l’attention du ménestrel. Se penchant vers l’avant tel une fougère, Caracole s’empressa d’en lire le contenu. Des menaces pour les Stark, des menaces pour les Tyrell, des menaces pour le monde entier !

    « Tiens, tiens, tiens !!! » s’exclama-t-il.

    Et ils essayaient d’être poétiques, en plus ! Hélas, les rimes étaient rares mais la prose relativement qualitative. En tout cas, le message était limpide. Etait-ce le Lord Commandant lui-même qui s’amusait à se prendre pour plus érudit qu’il ne l’était ? Caracole ne put retenir un ricanement, avant de détacher l’affiche du mur, la rouler en boule et la balancer sur les pavés.

    Ah, ces Lannisters… Toujours le mot pour rire. Voilà qui allait ravir Robert, à n’en point douter ! Caracole se glissa dans l’ouverture de la porte et pénétra dans l’établissement. Déjà, les effluves de bière renversées, de viande à la menthe et de vin, de soupe de champignon et de tourte au pigeon, tout ce méli-mélo gustatif venait titiller les narines du beau parleur. Il commanda une mousse, ainsi qu’un peu de soupe pour bien faire, avant d’observer, par la fenêtre à laquelle il était accoudée, l’effervescence qui donnait docks une allure de fourmilière. Ainsi donc, Cersei n’avait pas perdu de temps… Et les Stark comptaient, eux aussi, se battre pour les faveurs de leur belle. L’âme d’artiste de Caracole réclamait une réponse que son corps n’était pas en mesure de lui répondre. Son estomac grognait et son corps maigrichon réclamait un regain d’énergie. Aussi, ses pensées toujours tournées en direction du Donjon Rouge, la bariolé s’empressa de se remplir la panse. Voilà des semaines qu’il se contentait de viande de cheval séché et de quelques pommes… Un peu de chaleur lui ferait du bien. Lorsque son estomac fut rassasié, Caracole extirpa Espérance de son sac et penché en équilibre sur sa chaise, se mit à pincer quelques cordes négligemment en laissant son esprit vagabonder. Voilà qui n’était pas bon pour les affaires. Si Olenna l’avait envoyé à la capitale pour veiller secrètement sur sa petite-fille, ce n’était déjà pas un hasard. Mais voir autant de défiance envers Hautjardin à peine les pieds dans la ville portuaire le laissait dubitatif. La vie de Margaery était-elle menacée ? Jusqu’où iraient les Lannister et leurs caniches ? Les Stark… Pouvait-on faire confiance aux Stark ? Peu à peu, l’évidence se fit jour. Caracole venait de mettre les pieds dans une fourmilière. Et, en trublion qu’il était, il n’avait plus qu’un choix à faire ; donner un coup de pied dedans !

    Se hissant sur sa table, le troubadour manqua de basculer vers l’avant en posant son pied sur son assiette. Se rééquilibrant tant bien que mal, le comédien épousseta la poussière qu’il avait récolté sur la route et repositionna son couvre-chef. C’est qu’il fallait faire bonne mesure ! Vérifiant qu’aucun homme du guet ne se tenait sur place, Caracole se racla la gorge, bomba le torse comme un coq et fit résonner quelques notes bruyantes dans la grande salle. Quelques têtes, déjà, se tournaient vers lui. Rien de plus grisant que cet instant où les simples clients se transformaient en auditoire !

    « Oyez, oyez, bande de rustres ! » s’exclama le ménestrel en balayant son regard parmi la foule.

    Matelots, épées-liges, marchands et pèlerins s’étaient amassés dans l’établissement. Un public éclectique, tout ce qu’il appréciait. Il inspira profondément et se lança :

    « Il était une catin,

    Qu’on appelait Cerbère,

    Suçait le roi Robert,

    Du soir jusqu’au matin !

    Elle lissait ses moustaches,

    Aussitôt le lait bu,

    D’un air des plus bravaches,

    Se moquait du cornu !

    Menacée de toutes parts,

    Elle sortait vite les crocs,

    Arpentait les remparts

    Avec tous ses blaireaux !

    Des conseillers fétiches

    Qu’en voulaient à son cul

    Envoyaient leurs caniches

    Tabasser dans les rues

    Quelques hères et madones,

    Voyageurs solitaires,

    Arborant d’aut’ blasons

    Que celui de la lionne ! »

    Peu à peu, le reste de l’auberge frappait la mesure. Certains ricanaient, d’autres levaient leurs verres. Nombreux, aussi, fixaient Caracole d’un air maussade ou tout simplement méfiant. Le troubadour aperçut une tête connue de lui, accoudé au comptoir. Il termina sa chanson paillarde.

    « Pas conne, la Beauté

    Qui portait une Rose

    Invita les clandés

    A révéler leur cause !

    Aussi lions, écoutez,

    Ne servez pas l’opprobre,

    Je vais vous raisonner,

    Faites-moi donc confiance !

    Venez donc chuchoter,

    Il est temps d’être sobre !

    Vous pouvez me causer,

    Faites fi de toute méfiance !

    Les lions promettent la mort,

    La Rose le pardon,

    Car quand le chat te mord,

    La rose, elle, sent si bon…

    Offrez-lui allégeance,

    Vous s’rez récompensé

    Faites-moi donc confiance,

    Vous s’rez pas trucidés ! »

    Caracole termina son appel en sautant à pieds joints dans la foule, sous le regard désespéré du tenancier. Etait-il des lions, celui-là, pour faire autant la gueule ? Il fallait avouer que la petite chansonnette du troubadour n’allait pas l’aider à trouver les bonnes grâces du Donjon Rouge, mais n’était-ce pas du peuple dont il avait besoin pour remplir ses chambres ? Et qui venait plus du peuple que le barde dépenaillé qui s’en allait entre les clients euphoriques. Les sonnettes graveleuses font toujours leur effet et, souvent, leur air est fredonné dans les rues dès le lendemain passé. Ainsi, les choses étaient claires. Si les Lannister menaçaient sa maîtresse, Caracole ferait de même, pour le meilleur… et pour le pire ! Sautillant de table en table, le conteur se jeta en direction de la figure qu’il avait reconnu.

    « Aaah ! Fitz, mon bon loustic ! Si j’avais cru te voir ici, hmm ? »

    Il donnait déjà des coups de coude taquins à celui dont l’allégeance n’était plus à vérifier. Commandant un verre de vin, Caracole en huma le parfum puis plongea son regard dans celui du défenseur du Nord.

    « Fitz, mon chou… Si nous discutions, toi et moi ? »

    Je n'ai jamais modifié la vérité ! N'insultez pas mon art ! Non, disons juste que... Hum, j'embellis l'Histoire.

    #144237
    Hosco
    • Éplucheur de Navets
    • Posts : 12

    Hosco Waters portait des habits des plus simple. Il venait d’entrer à Port-Réal à pied, il tenait une mule qui portait ses quelques bagages. Hosco venait pour la première fois la capital. Il était à la fois émerveillé et effrayé.

    #144330
    Aspics des sables
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1054

    Bienvenue aux nouveaux joueurs et très bonne partie à tous 😊

    (il y a du beau monde)

    Que la plus perspicace des belles remporte !

9 sujets de 1 à 9 (sur un total de 9)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.