ADWD 03 – Daenerys I

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages ADWD 03 – Daenerys I

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    Tybalt Ouestrelin
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    ADWD 03 – Daenerys I
    Au fil des pages – liste des sujets

    ADWD 02, Tyrion I ADWD 04, Jon I

    Alors que le précédent chapitre se termine par l’évocation d’un Targaryen, plus robuste, plus doux et aux droits plus légitimes que tous les prétendants actuels, l’enchainement nous fait retrouver Daenerys.
    Il ne s’agit sans doute pas de la personne évoquée par Illyrio mais le primolecteur ne peut pas encore le savoir.

    Un conseil d’urgence au milieu de la nuit

    En attendant nous sommes avec Daenerys. Daenerys ? Mais si souvenez-vous, une de plus qu’on a perdu de vue depuis une intégrale. Elle avait viré Jorah et décidé de s’installer à Meereen pour gouverner ; c’est là qu’on la retrouve et visiblement, gouverner ça n’est pas de tout repos.

    Elle entendait le mort gravir les marches.

    La figure de style est jolie, on se croirait presque dans un film d’horreur ou de zombie. Daenerys est réveillée au milieu de la nuit, son nouveau commandant, Selmy, est à ses côtés. La Khaleesi a été tirée d’un rêve d’une porte rouge. Elle n’a pas pris le temps de se vêtir et porte seulement une peau de lion blanc offerte par feu Drogo.
    Si on l’a réveillée c’est pour lui montrer le corps martyrisé d’un Immaculé assassiné par les Fils de la Harpie, une faction que l’on découvre ainsi.
    L’Immaculé, eunuque, était allé de faire cajoler dans une maison de plaisirs en dehors de ses heures de service. On apprend au passage que la moitié des affranchis qui la suivaient venaient de Yunkaï et qu’ils avaient été formés à la prostitution, emploi bien vite retrouvé lorsqu’on a le ventre vide. La nourriture d’ailleurs se fait rare, tandis que la chair abonde.
    Les assassins de Bouclier Loyal, lui ont enfoncé les organes génitaux d’un bouc dans la gorge. Daenerys comprend alors que la guerre n’est pas terminée, malgré la prise de la ville. Elle envoie alors ses Immaculés en quête d’indices et des coupables. Mais Selmy l’avertit, personne ici n’est vraiment doué pour cet ouvrage. On se rend alors compte que son armée est bonne pour prendre des cités mais pas forcément pour les garder. D’ailleurs au-delà de ses murs, l’esclavage n’est pas aboli et la Reine a envoyé des forces pour mettre les villages au pas. Daario, lui, a été envoyé pour négocier avec les Lhazaréens afin de rouvrir les routes commerciales.
    Mais pour l’heure, il faut se préparer pour le moment le plus important de la journée, recevoir des plaignants.

    Les préparatifs

    Viserion la regarde. Le dragon blanc et or est un flemmard qui se prélasse au soleil, mais il grandit, et lui et ses frères deviennent sauvages et s’enhardissent. Daenerys s’en culpabilise mais malgré tout elle n’a pas le temps pour s’occuper d’eux. Finalement, il part en volant et Daenerys peut retrouver Irri et Jhiqui pour enfiler un tokar ghiscari. Ce chapitre est plein de nouveaux personnages et de nouveaux mots, et celui-là est assez représentatif de la cité : impossible à mettre seul et nécessitant une précaution extrême pour ne pas choir dès qu’on essaie de mettre un pied devant l’autre, il est un signe ostentatoire de puissance et de richesse. Si Daenerys avait voulu le bannir, elle en a été dissuadée par ses conseillers qui lui ont rappelé que sans cela, elle serait toujours considérée comme une étrangère.
    Mais Daenerys porte également une couronne à l’effigie de ses trois dragons, symboles de sa puissance à elle. La couronne est lourde, et lui rappelle une citation d’un de ses ancêtres.


    On ne doit pas porter la couronne sans peine.

    Et elle se demande si ça n’était pas un des cinq Aegon qui avait dit ça (ça pourrait aller avec le cinquième non?), on a alors une subtile évocation du sixième qui ne le sera jamais (?), fils de Rhaegar assassiné au sein de sa mère.
    Elle fait alors le décompte ; il n’y a plus qu’elle de sa famille, et comme tous les autres elle est une cible. La Mère repense alors à tous ces enfants, 163, cloués le long de la route de Yunkaï. En représailles, elle avait fait clouer un nombre identique de Grands Maîtres, où comment se faire des alliés pour les nuls. D’autant que la leçon, en plein milieu de la ville, va sentir longtemps. Elle s’étonne dès lors que les habitants lui résistent. Elle impose l’affranchissement généralisé. Ils le font mais rengagent leurs anciens esclaves avec des salaires qui dégradent leurs conditions de vie et ceux qui ne seraient plus bons au service, qui, visiblement trouvaient toujours un foyer chez les Grands Maitres, étaient désormais jetés à la rue qui gonflait donc de mendiants.

    La séance

    Daenerys retourne dans sa salle du trône et y est accueillie par Reznak et Skahaz. Deux conseillers que tout oppose. Reznak sent bon, est mielleux et cherche toujours à préserver les Grands Maitres, tandis que Skahaz est bourru, direct et prône la radicalité. Si les Meereeniens étaient connus pour leurs coiffures extravagantes, Skahaz a lancé une nouvelle mode en se rasant la tête pour montrer son allégeance à la Reine. On l’appelle le Crâne-ras et il est considéré comme le pire des traitres pour les Fils de la Harpie. On peut d’ailleurs se demander ses motivations, au-delà d’une ambition opportuniste, son engagement total pourrait être de la folie dans une ville où les couteaux sont acérés, ou alors une couverture parfaite pour un double-espion ? On ignore tout de la politique avant Daenerys, peut-être que les Kandaq (la famille de Skahaz) ont des intérêts à faire tomber les familles esclavagistes. Skahaz propose d’ailleurs de continuer de tuer en représailles des assassinats. Et Reznak s’y oppose doucereusement.

    La séance peut commencer, Daenerys rejoint son trône et traverse la foule bien scindée entre affranchis et maîtres.
    On débute alors par l’envoyé d’Astapor qui offre des chaussons trop petits en gage de l’amour du maitre de la cité, Cleon, ancien boucher. C’est une occasion pour nous parler du devenir des deux cités : Astapor subit la famine et Yunkaï a tout rétabli après la défaite contre Daenerys : l’esclavage et une armée.
    Vient ensuite Hizdahr zo Loraq, un homme puissant et fabuleusement riche qui vient pour la sixième fois présenter sa demande de rouvrir les arènes de combat. Daenerys refuse et plaide même sa cause à sa place tellement elle a bien compris son argumentaire. Reznak lui souffle qu’il y aurait possibilité de récolter des taxes sur les gains. Mais c’est toujours non et l’élégant Hizdahr s’en va, alors qu’il pourrait être un prétendant séduisant.
    C’est au tour du cousin de la Grâce Verte de s’approcher, et celui-ci comme beaucoup demande de l’argent. En effet, le sac de la ville par les esclaves en révolte, les affranchissements généralisés, ont entrainé un certain nombre de bris et de manques à gagner. Il faut alors arbitrer et rendre justice. Les situations sont souvent délicates, comme celle de ce garçon dont la famille a été massacrée pendant le sac et qui n’a plus rien. Mais l’amnistie ayant été décrétée pour cette sombre nuit, il n’obtiendra rien. Il se précipite alors sur la Reine mais s’effondre, les pieds pris dans son tokar. Il est relâché mais désormais la haine le guide.
    Les requêtes se succèdent et les fesses de notre héroïne s’ankylosent. Son Chevalier l’invite à déléguer plus de tâches.
    Les derniers requérants sont là pour se faire payer le prix de leurs bêtes dévorées par les dragons. Vous vous souvenez, ceux qui grandissent. On suppose que certains viennent gratter quelques pièces à peu de frais. Pourtant l’un d’eux reste là, hébété. Daenerys l’interpelle, il semble hagard, perdu. Il vide son sac de jute et l’on découvre des os calcinés. La proie a été dévorée par le dragon noir. L’horreur envahit l’assemblée, il s’agit des ossements d’un enfant.

    Voilà un chapitre qui nous plonge dans l’univers de la grande cité ghiscari et qui pose les enjeux à venir pour Daenerys : gérer la ville et ses dragons. En primolecture, j’ai été complètement perdu avec les nouveaux personnages de cet arc et à la fin de l’intégrale je ne savais jamais lequel était le Crâne-Ras. Je vous laisse donc le champ libre pour vos commentaires et analyses de ce chapitre qui me semble êrte surtout introductif.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #196319
    R.Graymarch
    • Vervoyant
    • Posts : 9948

    Retour à Daenerys, ça faisait longtemps. Je sais que l’arc de Meereen est touffu mais si on y fait attention, c’est assez passionnant et en « miroir » (ou parallèle) avec Jon pour l’apprentissage du pouvoir/l’exercice du pouvoir. Allez, on y va.

    Ca commence mal

    She could hear the dead man coming up the steps.

    On apprend que la Harpie tue la nuit des Immaculés, et on apprend aussi des coutumes dothrakies sur les morts (tout en nous rebalançant des infos sur les persos tertiaires car après tout le précédent chapitre de Daenerys, c’était il y a 10 ans)

    Khaleesi,” whispered Irri, “you must not touch the dead man. It is bad luck to touch the dead.”

    “Unless you killed them yourself.” Jhiqui was bigger-boned than Irri, with wide hips and heavy breasts. “That is known.”

    “It is known,” Irri agreed.

    Quand Ver Gris et Barristan interviennent, on en apprend plus des circonstances de la mort. L’immaculé n’est pas mort en service

    “Your Grace,” Ser Barristan said, “there was a harpy drawn on the bricks in the alley where he was found …”

    “… drawn in blood.” Daenerys knew the way of it by now. The Sons of the Harpy did their butchery by night, and over each kill they left their mark. “Grey Worm, why was this man alone? Had he no partner?” By her command, when the Unsullied walked the streets of Meereen by night they always walked in pairs.

    “My queen,” replied the captain, “your servant Stalwart Shield had no duty last night. He had gone to a … a certain place … to drink, and have companionship.”

    “A certain place? What do you mean?”

    “A house of pleasure, Your Grace.”

    A brothel. Half of her freedmen were from Yunkai, where the Wise Masters had been famed for training bedslaves. The way of the seven sighs. Brothels had sprouted up like mushrooms all over Meereen. It is all they know. They need to survive. Food was more costly every day, whilst the price of flesh grew cheaper. In the poorer districts between the stepped pyramids of Meereen’s slaver nobility, there were brothels catering to every conceivable erotic taste, she knew. Even so … “What could a eunuch hope to find in a brothel?”

    “Even those who lack a man’s parts may still have a man’s heart, Your Grace,” said Grey Worm. “This one has been told that your servant Stalwart Shield sometimes gave coin to the women of the brothels to lie with him and hold him.”

    J’ai bien aimé le côté expert en criminologie pour Barristan

    “Is it known how many attackers fell upon Stalwart Shield?”

    “This one does not know. Many.”

    “Six or more,” said Ser Barristan. “From the look of his wounds, they swarmed him from all sides. He was found with an empty scabbard. It may be that he wounded some of his attackers.”

    Le temps s’assombrit

    “This is the first of my soldiers they have slain.”

    “The first,” Ser Barristan warned, “but not the last.”

    I am still at war, Dany realized, only now I am fighting shadows. She had hoped for a respite from the killing, for some time to build and heal.

    Mais Daenerys n’a que ses Immaculés et ce sont des soldats, pas des hommes faits pour du travail de police. Au passage, on a aussi plein d’infos sur ce qu’il se passe « au loin » et c’est vraiment bien amené

    Dany’s rule was tenuous at best. Thousands of slaves still toiled on vast estates in the hills, growing wheat and olives, herding sheep and goats, and mining salt and copper. Meereen’s storehouses held ample supplies of grain, oil, olives, dried fruit, and salted meat, but the stores were dwindling. So Dany had dispatched her tiny khalasar to subdue the hinterlands, under the command of her three bloodriders, whilst Brown Ben Plumm took his Second Sons south to guard against Yunkish incursions.

    The most crucial task of all she had entrusted to Daario Naharis, glib-tongued Daario with his gold tooth and trident beard, smiling his wicked smile through purple whiskers. Beyond the eastern hills was a range of rounded sandstone mountains, the Khyzai Pass, and Lhazar. If Daario could convince the Lhazarene to reopen the overland trade routes, grains could be brought down the river or over the hills at need … but the Lamb Men had no reason to love Meereen. “When the Stormcrows return from Lhazar, perhaps I can use them in the streets,” she told Ser Barristan, “but until then I have only the Unsullied.”

    Après un passage avec ses dragons, Daenerys s’habille pour recevoir : tout est dans le symbole, et tout est bien inconfortable

    Wound too loose, it was like to fall off; wound too tight, it would tangle, trip, and bind. Even wound properly, the tokar required its wearer to hold it in place with the left hand. Walking in a tokar demanded small, mincing steps and exquisite balance, lest one tread upon those heavy trailing fringes. It was not a garment meant for any man who had to work. The tokar was a master’s garment, a sign of wealth and power.

    Dany had wanted to ban the tokar when she took Meereen, but her advisors had convinced her otherwise. “The Mother of Dragons must don the tokar or be forever hated,” warned the Green Grace, Galazza Galare. “In the wools of Westeros or a gown of Myrish lace, Your Radiance shall forever remain a stranger amongst us, a grotesque outlander, a barbarian conqueror. Meereen’s queen must be a lady of Old Ghis.” Brown Ben Plumm, the captain of the Second Sons, had put it more succinctly. “Man wants to be the king o’ the rabbits, he best wear a pair o’ floppy ears.”

    Il en est de même pour la couronne qui raidit sa nuque et lui fait mal. Cela lui rappelle le roi Aegon, mais lequel. Ainsi que Aegon (qu’on vient de quitter ou presque au chapitre précédent)

    If he had lived, I might have married him. Aegon would have been closer to my age than Viserys.

    Daenerys prend peur car elle sait qu’on lui en veut. Et elle envisage l’extrême, un court instant

    Yet some days she feared that she had not gone far enough. These Meereenese were a sly and stubborn people who resisted her at every turn. They had freed their slaves, yes … only to hire them back as servants at wages so meagre that most could scarce afford to eat. Those too old or young to be of use had been cast into the streets, along with the infirm and the crippled. And still the Great Masters gathered atop their lofty pyramids to complain of how the dragon queen had filled their noble city with hordes of unwashed beggars, thieves, and whores.

    To rule Meereen I must win the Meereenese, however much I may despise them.

    On nous présente Reznak et Shakaz (que je confonds toujours). Y a beaucoup de b quand même

    Skahaz had an odious face—a beetled brow, small eyes with heavy bags beneath them, a big nose dark with blackheads, oily skin that looked more yellow than the usual amber of Ghiscari. It was a blunt, brutal, angry face.

    Et encore des infos balancées nonchalemment.. trop, vraiment

    “You have no lack of enemies, Your Grace. You can see their pyramids from your terrace. Zhak, Hazkar, Ghazeen, Merreq, Loraq, all the old slaving families. Pahl. Pahl, most of all. A house of women now. Bitter old women with a taste for blood. Women do not forget. Women do not forgive.”

    Shakaz est le vengeur, Reznak le conciliateur

    “Your Grace has not asked for my counsel,” said Skahaz Shavepate, “but I say that blood must pay for blood. Take one man from each of the families I have named and kill him. The next time one of yours is slain, take two from each great House and kill them both. There will not be a third murder.”

    Reznak squealed in distress. “Noooo … gentle queen, such savagery would bring down the ire of the gods. We will find the murderers, I promise you, and when we do they will prove to be baseborn filth, you shall see.”

    Ensuite, c’est le temps des complaintes. Ironiquement aucun cadeau ne sera approprié (mais elle devra faire semblant). Les apparences, encore

    Les pantoufles de Cleon d’Astapor sont trop petites mais cela sert surtout à avoir des nouvelles d’Astapor (pas très bonnes).

    Irri slid the slippers onto Dany’s feet. They were gilded leather, decorated with green freshwater pearls. Does the butcher king believe a pair of pretty slippers will win my hand? “King Cleon is most generous. You may thank him for his lovely gift.” Lovely, but made for a child. Dany had small feet, yet the pointed slippers mashed her toes together.

    Au moins il ne demande pas le mariage mais « juste » une alliance offensive. Dany refuse

    The Butcher King had restored slavery to Astapor, the only change being that the former slaves were now the masters and the former masters were now the slaves.

    Ensuite vient Hizdahr, perso important pour la suite (surtout qu’on nous dit qu’il est déjà envisagé comme époux). Là aussi cela fait longtemps qu’il vient et l’auteur en profite pour que ce soit Daenerys qui lui récite son discours, c’est très efficace

    “Why, it must be because you have no other purpose but to plague me. How many times have I refused you?”

    “Five times, Your Magnificence.”

    “Six now. I will not have the fighting pits reopened.”

    “If Your Majesty will hear my arguments …”

    “I have. Five times. Have you brought new arguments?”

    “Old arguments,” Hizdahr admitted, “new words. Lovely words, and courteous, more apt to move a queen.”

    “It is your cause I find wanting, not your courtesies. I have heard your arguments so often I could plead your case myself. Shall I?” Dany leaned forward. “The fighting pits have been a part of Meereen since the city was founded. The combats are profoundly religious in nature, a blood sacrifice to the gods of Ghis. The mortal art of Ghis is not mere butchery but a display of courage, skill, and strength most pleasing to your gods. Victorious fighters are pampered and acclaimed, and the slain are honored and remembered. By reopening the pits I would show the people of Meereen that I respect their ways and customs. The pits are far-famed across the world. They draw trade to Meereen, and fill the city’s coffers with coin from the ends of the earth. All men share a taste for blood, a taste the pits help slake. In that way they make Meereen more tranquil. For criminals condemned to die upon the sands, the pits represent a judgment by battle, a last chance for a man to prove his innocence.” She leaned back again, with a toss of her head. “There. How have I done?”

    Ensuite on a Grazdan qui demande de l’argent suite à la mort d’Elza (que moi aussi j’avais oubliée). Daenerys lui refuse. Puis on a plein de gens et Daenerys rend des décisions plutôt sensées mais pas toujours populaires. Le cas le plus marquant est celui de ce garçon qui trouve la décision injuste (et la fin résonne douloureusement en ces jours de 2023)

    I am queen over a city built on dust and death. Dany had no choice but to deny him. She had declared a blanket pardon for all crimes committed during the sack. Nor would she punish slaves for rising up against their masters.

    When she told him, the boy rushed at her, but his feet tangled in his tokar and he went sprawling headlong on the purple marble. Strong Belwas was on him at once. The huge brown eunuch yanked him up one-handed and shook him like a mastiff with a rat. “Enough, Belwas,” Dany called. “Release him.” To the boy she said, “Treasure that tokar, for it saved your life. You are only a boy, so we will forget what happened here. You should do the same.” But as he left the boy looked back over his shoulder, and when she saw his eyes Dany thought, The Harpy has another Son.

    Le début de l’après-midi est plus loufoque

    In the afternoon a sculptor came, proposing to replace the head of the great bronze harpy in the Plaza of Purification with one cast in Dany’s image. She denied him with as much courtesy as she could muster. A pike of unprecedented size had been caught in the Skahazadhan, and the fisherman wished to give it to the queen. She admired the fish extravagantly, rewarded the fisherman with a purse of silver, and sent the pike to her kitchens. A coppersmith had fashioned her a suit of burnished rings to wear to war. She accepted it with fulsome thanks; it was lovely to behold, and all that burnished copper would flash prettily in the sun, though if actual battle threatened, she would sooner be clad in steel. Even a young girl who knew nothing of the ways of war knew that.

    Elle est un peu désespérée et elle en a marre des symboles

    The slippers the Butcher King had sent her had grown too uncomfortable. Dany kicked them off and sat with one foot tucked beneath her and the other swinging back and forth. It was not a very regal pose, but she was tired of being regal. The crown had given her a headache, and her buttocks had gone to sleep.

    Montée en tension quand on apporte du bétail brûlé par les dragons. Il y a sans doute du faux là dedans mais pas facile de déterminer où, donc difficile de nier un dédommagement aux personnes lésées. Surtout qu’on va vers le pire

    Some claims were false, she did not doubt, but more were genuine. Her dragons had grown too large to be content with rats and cats and dogs. The more they eat, the larger they will grow, Ser Barristan had warned her, and the larger they grow, the more they’ll eat.

    Et là, paf, fin de chapitre (en crescendo), on apporte les os d’un enfant (et encore un point pour Barristan).

    “Are you deaf, fool?” Reznak mo Reznak demanded of the man. “Did you not hear my pronouncement? See my factors on the morrow, and you shall be paid for your sheep.”

    “Reznak,” Ser Barristan said quietly, “hold your tongue and open your eyes. Those are no sheep bones.”

    No, Dany thought, those are the bones of a child.

    Honnêtement, il y a beaucoup de reprécisions par rapport à la dernière fois qu’on a vu Daenerys, beaucoup d’infos balancées mais ça reste vraiment bien. Et on voit bien que pour Daenerys, c’est compliqué, il n’y a pas vraiment de solutions, même guidée par de bonnes intentions.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #196329
    Sandor is alive
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    Merci pour la présentation.

    J’étais assez impatient de relire les chapitres de Daenerys car la première fois… je n’avais pas aimé. Tout me semblait centré sur la Harpie et les grands maîtres, j’avais l’impression que l’intrigue ne progressait pas ou très peu. Jusqu’à la fin où, tout de même, il se passe quelque chose. Et puis tous ces noms en z m’avaient perdu.

    En relecture j’ai plutôt apprécié ce chapitre. Il résume ce qui s’est passé à Meereen depuis ASOS et plante bien le décor. La jeune reine doit apprendre à gouverner et se rend compte qu’elle a peu de conseillers fiables et capables (heureusement qu’il y a Ser Barristan).

    Et puis il y a ce coup de théâtre final où elle comprend que les dragons aussi vont demander de l’attention sous peine de devenir incontrôlables.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 mois et 3 semaines par R.Graymarch.
    #196334
    Oiseleur
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    Ce chapitre qui nous montre la résistance des partisans de la harpie contre Daenerys. Et nous introduit une reine portant des oreilles de lapin pour chercher à s’approprier les symboles de pouvoirs meereniens.

     

    Le tokar me fait penser à la toge antique romaine.

    #196345
    Liloo75
    • Fléau des Autres
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    Merci Tybalt pour cette présentation du chapitre de Daenerys.

    Je dois avouer qu’en primolecture j’avais du mal à démêler les intrigues meereeniennes, et plus encore les noms de personnages issus du pays de Ghis, qui sonnent de manière si semblable.

    La relecture nous replonge dans les affaires de pouvoir, de cour et nous donne à voir évoluer les dragons. Les petits animaux cracheurs de feu ont bien grandi.

    Daenerys a adopté les coutumes de Meereen, afin de se faire accepter comme gouvernante. Elle porte notamment le tokar, un long vêtement inconfortable qui symbolise la richesse de celui qui en dispose, car il faut avoir des serviteurs pour le revêtir. Il faut également savoir marcher avec, donc en avoir une certaine habitude. Les « nouveaux riches » peuvent se remarquer à leur absence de maitrise de cette tenue.

    J’ai d’abord pensé au sari indien, qui est également une longue pièce d’étoffe à enrouler autour du corps. Mais dans le cas du tokar, ce vêtement est mixte, il n’est pas réservé aux femmes.

    La séance publique nous permet de découvrir les quémandeurs. Parmi eux, se tient Hizdahr zo Loraq, un noble et riche meereenien. Il vient plaider la cause de la réouverture des arênes de combat. Et a priori ce n’est pas la première fois qu’il tente de convaincre Daenerys de faire revivre cette tradition de Meereen. Elle connaît ses arguments par cœur et les lui vend avec une belle tirade qui devrait la persuader elle-même. Toutefois, la réponse sera encore non. Daenerys ne veut pas de cette pratique qu’elle juge barbare sur ses terres.

    En revanche, elle observe Hizdahr et se dit qu’il pourrait faire un époux convenable si elle souhaite asseoir son pouvoir à Meereen. Il plaît à Daenerys, même si elle aimerait le voir changer de coiffure (Daario non plus n’est pas mal en terme de tenue et coiffure exotiques 😉).

    En fond de toile se dessine les manigances des Fils de la Harpie, une faction qui n’hésite pas à tuer pour montrer son opposition à la présence de Daenerys. Je crois qu’il va nous falloir du temps pour découvrir qui ils sont ou du moins qui ils pourraient être. D’après le Crâne-ras, il ne faut pas chercher bien loin, et regarder du côté des pyramides…

    Le chapitre se conclut par une note dramatique. Un enfant a été dévoré par Drogon, et le père vient montrer tout ce qu’il en reste à Daenerys.

    Les dragons grandissent eux aussi, ils ont besoin de manger de plus grosses proies et bientôt, ils auront besoin d’être montés et dressés. L’exercice du pouvoir devra céder la place, à un moment donné, à la domination des dragons.

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 mois et 3 semaines par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #196374
    Céleste
    • Pas Trouillard
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    Merci Tybalt pour ton analyse et à toutes et tous pour vos commentaires.

    Elle entendait le mort gravir les marches.

    La figure de style est jolie, on se croirait presque dans un film d’horreur ou de zombie. Daenerys est réveillée au milieu de la nuit,

    Je trouve aussi. Le chapitre s’ouvre avec le thème de la mort et quoi de mieux pour l’illustrer ? Un avatar du Dieu Multiface bien sûr ^^. Daenerys porte les attributs du Lion de la Nuit, un avatar du Dieu Multiface :

    Daenerys Targaryen l’attendait sur le banc d’onyx qu’elle avait élu pour trône.

    Et plus loin :

    — Il est mort pour moi. » Daenerys serra sa peau de lion contre sa poitrine.

    Assise sur un banc noir et vêtue de sa peau de lion, elle ressemble aux représentations du Lion de la Nuit :

    Son plus proche voisin était un homme à tête de lion qui occupait un trône d’ébène. – AFFC, Arya VII.

    Daenerys pensera à la mort de Rhaegar et celle de Viserys ce qui rappelle deux des trois visions du premier triplet des visions des Nonmourants : « mère des dragons, fille de la mort ».

    En parlant des Nonmourants, Daenerys les évoquera en citant les trahisons qu’elle doit vivre. Elle associe Mirri à la trahison pour le sang (et elle se trompe peut-être). Mais si Daenerys joue le rôle du Lion de la Nuit alors Drogo joue celui de la Jouvencelle de Lumière, celle qui s’est détournée du monde après la Trahison du Sang :

    Drogo, qui lui avait offert la peau qu’elle portait, la tête et la fourrure d’un hrakkar, le lion blanc de la mer Dothrak. L’oripeau était trop grand pour elle et exhalait une odeur de moisi, mais il donnait à Daenerys l’impression d’avoir encore auprès d’elle son soleil et ses étoiles.

    Ou plus simplement, lorsque le Lion de la Nuit est présent, il n’y a plus ni soleil, ni étoiles, c’est la Longue Nuit.

    (précision : la Jouvencelle de Lumière n’est pas l’astre du soleil à proprement parler, elle représente le jour terrestre)

    Parler de la prophétie des Nonmourants dans ce chapitre n’est pas anodin car Daenerys mentionne également Aegon comme vous l’avez dit et la vision du dragon de tissu prend tout son sens dans cet intégrale.

    On apprend que Viserion et Drogon se sont déjà battus. Daenerys porte sa fameuse couronne :

    Irri alla chercher sa couronne, ouvragée à l’effigie du dragon à trois têtes de sa maison. Il présentait des anneaux d’or, des ailes d’argent, trois têtes d’ivoire, d’onyx et de jade

    On remarque que les trois têtes ont les couleurs des dragons de Daenerys mais aussi celles des pièces du jeu de cyvosse. Habituellement faites d’ivoire et d’onyx, on peut trouver un jeu dont les pièces sont faites d’ivoire et de jade.

    En ajoutant à cela le fait que Viserion et Drogon se sont déjà battus, on peut supposer un affrontement ou une opposition entre Viserion (ivoire) et Drogon (onyx), et également entre Viserion (ivoire) et Rhaegal (jade). C’est à dire quelque chose qu’on pressentait déjà : Daenerys risque de perdre Viserion et de devoir l’affronter…

    Daenerys porte ses oreilles de lapin. Même si la couleur a son importance, on avait appris à Astapor que la frange est un signe de hiérarchie.

    C’était aux franges du tokar que se distinguait la position sociale de chacun, tenait-elle du capitaine Groleo. Dans cette pièce vert frais située tout en haut de la pyramide, il y avait deux négriers frangés d’argent, cinq d’or, et un seul, le Grazdan doyen, frangé de grosses perles blanches qui tintaient doucement dès qu’il s’agitait sur son siège ou bougeait un bras. ASOS, Daenerys

    La position sociale la plus haute est représentée par un tokar à franges de perles, ce que Daenerys ne porte pas, pour le moment :

    Les grandes oreilles qu’elle choisit ce jour-là étaient tissées de lin blanc transparent, avec une frange de glands dorés.

    Je trouve que ce chapitre est très bien construit et il y a tant à dire… mais ce message est déjà beaucoup trop long, je m’arrête donc là ^^

     

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #196377
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
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    Merci Céleste pour tous ces liens que tu fais et qui éclairent d’un jour nouveau certaines choses, dont ce lion dont je ne savais que faire alors qu’on sent bien qu’il n’est pas là par hasard. Ton commentaire ne m’a pas paru long, au contraire on en veut encore !

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #196414
    Yfos
    • Terreur des Spectres
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    Merci de nous avoir montré comment Daenerys se débrouille durant cette dure journée de dirigeante.

    On apprend au passage que la moitié des affranchis qui la suivaient venaient de Yunkaï et qu’ils avaient été formés à la prostitution, emploi bien vite retrouvé lorsqu’on a le ventre vide

    Elle impose l’affranchissement généralisé. Ils le font mais rengagent leurs anciens esclaves avec des salaires qui dégradent leurs conditions de vie et ceux qui ne seraient plus bons au service, qui, visiblement trouvaient toujours un foyer chez les Grands Maitres, étaient désormais jetés à la rue qui gonflait donc de mendiants.

    Plutôt déprimant comme constat. Avant, ils étaient prostitués sous la contrainte de l’esclavage, ils le sont maintenant sous celle de la faim, pas par choix. Même chose pour les serviteurs. Il n’y a pas de salaire minimum et une dissymétrie de pouvoir entre les anciens maîtres et leurs serviteurs.

    Signe avant coureur que d’autres demanderont à retrouver leur ancienne fonction sous la même contrainte ?

    Mais Selmy l’avertit, personne ici n’est vraiment doué pour cet ouvrage[l’enquête].

    Le travail de « maître des chuchoteurs » ne s’improvise pas, quoi qu’en pense Cersei.

    Daenerys s’en culpabilise mais malgré tout elle n’a pas le temps pour s’occuper d’eux [les dragons].

    Elle devrait pourtant peut-être se charger de cette tâche qu’elle ne peut pas déléguer contrairement à d’autres et, pour avoir le temps nécessaire, suivre le conseil de Barristan Selmy

    « Vous devriez permettre à vos conseillers d’endosser une plus grande part de vos fardeaux »

    ce qu’un dirigeant doit savoir faire.

    Si Daenerys avait voulu le [le tokar] bannir, elle en a été dissuadée par ses conseillers qui lui ont rappelé que sans cela, elle serait toujours considérée comme une étrangère.

    Elle apprend progressivement à savoir distinguer ce qui est essentiel de ce qui ne l’est pas. Bannir une marque d’esclavage, oui, une marque de richesse, pourquoi, si tout le monde à droit de porter le tokar ? La possibilité, c’est autre chose.

    La position sociale la plus haute est représentée par un tokar à franges de perles, ce que Daenerys ne porte pas, pour le moment

    A-t-elle oublié ce que lui a dit Groleo ? Hizdahr, lui, en porte.

    et l’élégant Hizdahr s’en va, alors qu’il pourrait être un prétendant séduisant.

    Elle commence quand même à y réfléchir.

    Et a priori ce n’est pas la première fois qu’il tente de convaincre Daenerys de faire revivre cette tradition de Meereen.

    C’est beau de faire revivre les traditions, surtout que la réouverture des arènes l’enrichirait.

    En représailles, elle avait fait clouer un nombre identique de Grands Maîtres

    Je ne me rappelle plus comment ils ont été choisis. On parle des Pahl, famille dont tous les hommes adultes sont morts, trois d’entre eux cloués sur la place. Comment se fait-il que, dans d’autres familles certains adultes aient survécu et pas chez eux. Règlement de comptes ?

    En primolecture, j’ai été complètement perdu avec les nouveaux personnages de cet arc et à la fin de l’intégrale je ne savais jamais lequel était le Crâne-Ras.

    Parce que Reznak et Skahaz ne sont pas une seule et même personne ???

    Cette relecture m’a appris à les différencier : l’un est conciliant, l’autre radical.

    Shakaz est le vengeur, Reznak le conciliateur

    On peut d’ailleurs se demander ses motivations, au-delà d’une ambition opportuniste,

    sa proposition d’épouser Daenerys en est sans doute un signe. Pas sûr que « je répudie la précédente pour ça» l’aide à se faire bien voir d’elle. Et il n’est sans doute pas un bon choix.

    Les derniers requérants sont là pour se faire payer le prix de leurs bêtes dévorées par les dragons. Vous vous souvenez, ceux qui grandissent

    Je ne sais pas à quelle fréquence ont lieu les audiences mais une bête par dragon et par jour (même si seul Drogon en mange une en entier, peut-être que les autres en tue une par jour même s’ils ne la mangent que partiellement), ça peut mener à pas loin de 23 environ en une semaine.

    Pourquoi ne les nourrit-elle pas directement de mouton ? les dragons préfèrent chasser ? Que les éleveurs soient moroses, même payés, peut s’expliquer. Ce ne sont pas des bêtes errantes qui mangent une bête occasionnellement mais des dragons qui reviennent très régulièrement. Déprimant pour un éleveur

    #196576
    Céleste
    • Pas Trouillard
    • Posts : 703

    Merci Céleste pour tous ces liens que tu fais et qui éclairent d’un jour nouveau certaines choses, dont ce lion dont je ne savais que faire alors qu’on sent bien qu’il n’est pas là par hasard. Ton commentaire ne m’a pas paru long, au contraire on en veut encore !

    Merci pour les mots gentils et les encouragements, le Lion de la Nuit je l’avais repéré à la première lecture mais je ne savais pas quoi en faire non plus ! C’est en lisant ton ouverture de chapitre que j’ai compris qu’il s’inscrivait dans un de ses thèmes, celui de la mort.

    A-t-elle oublié ce que lui a dit Groleo ? Hizdahr, lui, en porte.

    Je ne sais pas, j’ai l’impression qu’elle est comme Jon Snow elle ignore les attributs du pouvoir et leur impacte sur les gens. Cela dit, elle a trois dragons ^^. Je me souviens qu’elle portera des perles à son mariage, c’est peut-être une manière pour l’auteur de nous dire qu’elle sera considérée comme leur reine seulement à partir de ce moment là.

    Si Hizdahr porte des perles sur la frange de son tokar c’est pour signifier qu’il occupe la position la plus haute de sa famille, de sa pyramide et/ou une des positions les plus hautes de Meereen. La couleur de son tokar est quant à elle le blason de sa famille, la couleur de sa pyramide.
    Toutefois avec Hizdahr c’est difficile à dire si tout cela est correct car il cherche à impressionner et plaire à Daenerys. Daario s’est bien teint la moustache en violet par exemple. Ou alors, c’est pour cette raison (pyramide et tokar mauve) qu’un Loraq a été choisi pour le mariage avec Daenerys.

    Shakaz est le vengeur, Reznak le conciliateur

    C’est une bonne manière de voir les choses je pense. Mais Shakaz est aussi celui qui dit la vérité et Reznak celui qui ment. Et Daenerys le sait au fond d’elle mais elle ne peut accepter les méthodes de Shakaz.

    On débute alors par l’envoyé d’Astapor qui offre des chaussons trop petits en gage de l’amour du maitre de la cité, Cleon, ancien boucher.

    Daenerys aura énormément de prétendant dans cette intégrale, ils vont chercher à lui plaire, etc. Au moins Cleon apporte un cadeau ^^. Les souliers trop petits font penser à Cendrillon. Ils sont trop petits pour Daenerys, elle n’est donc pas la reine idéale pour Cleon et on s’en rejouit.

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

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