ADWD 29 – Jon VI

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    Liloo75
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    ADWD 29 – Jon VI
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    Ce chapitre fait suite à celui dans lequel Jon Snow s’était rendu à la Mole et avait recruté soixante-trois sauvageons pour servir la Garde de Nuit, au grand dam de Bowen Marsh.

    Dans cet épisode, nous allons découvrir bien des facettes de Jon Snow. Il va devoir prendre ses responsabilités en qualité de lord Commandant. Il va également affronter un adversaire plus habile que lui à l’épée. Ensuite, nous verrons Jon, le frère de la petite Arya, et enfin, le zoman, en compagnie de la femme rouge.

     

    Le lord Commandant

    Cette fois-ci, Jon doit braver la désapprobation de ser Alliser. Celui-ci est envoyé par le lord Commandant, en patrouille au nord du Mur. Il fait partie d’une des trois équipes de trois patrouilleurs qui partent en reconnaissance au-delà du Mur.

    Thorne prend cette décision comme une sanction personnelle, il soupçonne Jon de l’envoyer la mort. Ce qui, au fond, est peut-être vrai, mais je ne pense pas que cela soit sa motivation première. Jon souhaite réellement dépêcher des patrouilleurs au nord du Mur pour savoir ce qui s’y passe. Et faire partir Thorne en expédition, c’est aussi une façon de l’éloigner de lui.

    Ser Alliser sera placé sous l’autorité de Dywen, un patrouilleur expérimenté qui connait parfaitement la forêt hantée. D’ailleurs, ce dernier a hâte de partir et de se retrouver sur la route.

    A ser Alliser qui se moque de lui en le nommant : « bâtard », Jon lui répond posément qu’il a les compétences requises pour cette mission, puisqu’il a été maître d’armes à Châteaunoir pendant des années.

    Jon est en progrès dans la gestion de ses émotions. Il pourrait en vouloir à Thorne qui ne l’a jamais porté dans son cœur et qui l’a affublé du sobriquet de lord Snow. Plus récemment, ce sont Thorne et Slynt qui l’ont jugé comme un tourne-casaque, après son retour de chez les sauvageons, et qui l’avaient envoyé à une mort certaine en le désignant comme porte-parole de la Garde et comme assassin de Mance Rayder.

    Jon Snow semble avoir dépassé tout cela, même si quelque part en mandatant Thorne pour cette mission au-delà du Mur, il l’envoie vers un danger mortel. Jon se fait la réflexion que ser Alliser demeure son frère même s’il ne l’apprécie pas.

    Quand il observe les neuf cavaliers qui quittent le Mur, il les désigné ainsi :

    Huit braves, songeait-il, et un… Ma foi, nous verrons bien.

    On sent là que Jon ne désire pas poser un jugement définitif sur Thorne.

     

    Nous apprenons par la suite que les deux commandants des principaux forts (Tour Ombreuse et Fort-Levant) avaient réclamé des renforts. Jon a décidé de leur envoyer dix hommes à chacun, en prélevant sur l’effectif des sauvageons récemment recrutés à la Mole.

    Tous deux (respectivement ser Denys Mallister et Cotter Pyke), ne vont pas manquer de se plaindre. Le plus drôle, c’est Cotter Pyke qui fait écrire par son mestre qu’il ne veut pas de sauvageons, parce qu’il n’a pas confiance en eux, et de conclure qu’il en veut plus que dix. Il souhaite donc obtenir plus de sauvageons ? ☺

    Edd n’est pas mal non plus avec son rêve dans lequel il était le lord Commandant « sans un moment de répit » et que Jon le servait. Il est parfois plus difficile de diriger que d’être un simple exécutant.

    Dans leurs courriers les deux commandants font part de mouvements de sauvageons. Tant sur la côte à l’est, d’où ils espèrent pouvoir s’échapper par la mer, que près des Gorges où il possible de franchir le Mur.

     

    Jon rejoint la cour de Châteaunoir, pour y retrouver Emmett-en-Fer qui entraine les recrues. Emmett est le nouveau maitre d’armes de Châteaunoir, depuis que Jon Snow est lord Commandant.

    Jon songe au passé, à ses propres entraînements à l’épée dans la cour de Winterfell, avec ser Rodrik.

    Jon pense à tort que Rodrik Cassel a été tué par Theon lors de la prise de la forteresse des Stark. En réalité, c’est Ramsay Snow qui a assassiné le maître d’armes de Winterfell, et incendié le château.

    « Tous mes souvenirs sont empoisonnés », songe-t-il.

    Sa maison ravagée, ses frères morts, son père assassiné, sa jeune sœur disparue, Jon a le sentiment d’avoir perdu tout ce qui lui était cher. De ce fait, il a le sentiment que tous ses souvenirs, mêmes les plus heureux, sont entachés par les malheurs qui se sont abattus sur la maison Stark.

    Néanmoins, tout n’est pas perdu. Bran et Rickon sont toujours en vie. Leurs loups trottent à leurs côtés. Et Arya est bien vivante, Jon va en avoir la preuve très bientôt…

     

    Le bretteur

    Jon demande à Emmett-en-fer de lui choisir trois bons éléments. Il a envie de s’entrainer à l’épée. En réalité, Jon a besoin de se défouler, de décharger son adrénaline accumulée. Et il pense qu’un entrainement avec des novices va le requinquer.

    Emmett choisit trois hommes venus du Val d’Arryn. Jace, ainsi que les jumeaux Arron et Emrick. Ils sont arrivés à Châteaunoir juste après le départ de l’expédition menée par le Commandant Mormont. Ils ne sont donc pas véritablement des débutants.

    Jon se fait équiper de tout un attirail protecteur avant d’affronter ses adversaires du jour. Pour ferrailler, il dispose d’une épée bâtarde qui avait été fabriquée par Donal Noye avant de mourir. Jon regrette le vieil armurier. Il a su défendre valeureusement le Mur lors des attaques des sauvageons. Pourtant, il n’était pas un patrouilleur. C’est bien la preuve que tout homme, quel que soit son corps, a son utilité sur le Mur. Voilà qui devrait amener Jon à faire preuve de plus d’ouverture d’esprit et de plus de modestie.

    Jon fanfaronne un peu en réclamant les trois novices d’Emmett en même temps, il veut les affronter tous les trois. Il parvient à les mettre au tapis sans trop de difficultés. Il en profite pour leur asséner quelques vérités sur le combat à l’épée et la menace des spectres qui viennent du nord du Mur.

    Jon s’en sort avec un bleu à la cuisse ; mais ce n’est rien en comparaison avec ce qui l’attend. En effet, le Seigneur des Os a assisté à la scène et il provoque Jon. Celui-ci ne peut pas refuser le combat.

    Jon n’est pas au courant, mais le relecteur sait que Clinquefrac n’est pas celui dont il a l’apparence. Il s’agit en réalité de Mance Rayder, qui n’a pas été conduit au bucher, mais dont la physionomie a été modifiée par la magie de Mélisandre.

    Nous retrouvons un clin d’œil à cet échange dans le dialogue entre Jon et Clinquefrac :

    Stannis n’a pas brûlé l’homme qu’il fallait.

    Le sauvageon lui lança un sourire avec une bouche de chicots bruns et cassés. Il a brûlé çui qu’i devait brûler, devant tout l’ monde. On sait tous c’qu’on doit faire, Snow. Même les rois.

    Oui, même les rois d’au-delà du Mur savent ce qu’ils ont à faire. Mance sait très bien que c’est Clinquefrac qui a été sacrifié à sa place. Et c’est désormais Mance qui se retrouve devant Jon, avec tous les attributs du Seigneur des Os, grâce à la magie de la femme rouge.

    Jon va devoir combattre non pas Clinquefrac, mais Mance Rayder, qui constitue un adversaire beaucoup plus redoutable que le Seigneur des Os. C’est une toute autre gageure qui l’attend.

    Une fois débarrassé de ses os et revêtu d’une armure, Clinquefrac apparaît tout de suite plus grand et plus fort. Jon tente de se persuader que c’est un effet produit par l’armure, mais en réalité c’est le puissant physique de Mance Rayder qui transparaît derrière la magie de Mélisandre.

    Mance-Clinquefrac choisit de se battre sans bouclier, avec une grande épée.

    Le duel tourne rapidement à l’avantage de Clinquefrac. Non seulement le sauvageon est puissant, mais de surcroît il se déplace avec une agilité inattendue. Et malgré le poids de son épée, il ne semble pas se fatiguer.

    Jon n’a bientôt plus de bouclier, pulvérisé sous les coups de son adversaire. Et il ne parvient pas à prendre l’avantage sur Clinquefrac.

    Il tente alors de le prendre par surprise et les deux hommes se retrouvent à terre. Mais même là, Clinquefrac se révèle plus puissant que Jon. Il le colle au sol et lui cogne la tête, comme pour lui signifier qu’il est le vainqueur de ce combat. Il lui lance :

    Si j’avais un poignard, i’vous manqu’rait un œil à l’heure qu’il est.

    Mance fait-il référence implicitement à l’attaque de l’aigle d’Orell au-delà du Mur ?

    L’oiseau avait lacéré le visage de Jon, devant Clinquefrac. Et Jon s’était rendu ainsi, le visage ensanglanté, devant Mance Rayder qui l’attendait de pied ferme au Poing des Premiers Hommes (ASOS 16 – Jon II).

    Tocard et Emmett-en-Fer se précipitent pour éloigner le Seigneur des Os de leur lord Commandant. Jon est sonné, mais il refuse de s’avouer vaincu. Les frères de Jon veulent punir Clinquefrac, pour son attitude et sa menace à peine voilée.

    Jon ne désire pas sanctionner Clinquefrac, il a reçu une leçon ce jour, et cela pourra lui être utile face à un véritable adversaire. Encore un des enseignements du regretté Rodrik Cassel. Jon, en fin observateur, fait remarquer à ses hommes que Clinquefrac avait bel et bien un poignard à la ceinture. Il aurait pu s’en servir, mais il ne l’a pas fait.

    Une question qui me tarabuste : depuis quand Clinquefrac est-il expert en combat à l’épée ?

     

    Le frère d’Arya Stark

    Ils sont interrompus par l’arrivée de Clydas, porteur d’un courrier, cacheté de cire rose…cela sent la lettre en provenance de Fort-Terreur, et plus précisément de Ramsay Snow (heu…Bolton, je ne m’y fais pas).

    La lettre annonce la chute de Moat Cailin, et le sort réservé aux Fer-nés qui tenaient la citadelle. Elle est signée par Ramsay, sire de Corbois, et contresignée par lady Cerwyn, lady Dustin, quatre Ryswell et un Omble. Il s’agit d’Hother Omble, découvert aux côtés de Ramsay par Schlingue (ADWD 13 – Schlingue I).

    Ce sont les mêmes signataires que ceux de la lettre reçue par Asha : Bolton et ses nouveaux alliés (ADWD 27 – L’épouse rebelle).

    On peut se demander pourquoi Ramsay a signé la lettre “sire de Corbois” et non pas “sire de Winterfell”, comme dans la lettre reçue par Asha ? Seigneur de Winterfell a plus d’allure que sire de Corbois, surtout pour une lettre adressée au fils de Ned Stark. Sauf, évidemment, si la lettre n’a pas été écrite par Ramsay. Je crois que Stannis est assez fin stratège pour tenter de manipuler Jon Snow avec cette vraie fausse lettre (Cf. l’analyse de DNDM dans le chapitre intitulé L’épouse rebelle).

    Roose Bolton invite ses vassaux à venir se présenter devant lui, et à renouveler leur allégeance envers la Couronne (aux Lannister en réalité).

    Mais la partie la plus importante de cette missive, aux yeux de Jon, est l’annonce qui suit : « et de célébrer les noces de son fils avec … ».

    Le lecteur sait déjà que Ramsay doit épouser Arya Stark, ou plutôt la fausse Arya, alias Jeyne Poole. Mais Jon n’a jamais eu connaissance de ce projet, et il se laisse submerger par l’émotion :

    Son cœur lui parut s’arrêter un instant. Non ce n’est pas possible, elle est morte à Port-Réal, avec Père. 

    Le malaise de Jon est tellement visible, que Clydas lui demande s’il est souffrant. Jon a oublié tout à coup que Clinquefrac lui a fichu une raclée devant ses hommes. Il est bouleversé. Non seulement sa sœur qu’il croyait morte est en vie, mais elle doit épouser ce tortionnaire de Ramsay.

    Nous avions vu dans le chapitre de Davos à Blancport (ADWD 20 – Davos III), que dans le Nord, chacun connaît la réputation de Ramsay, chacun sait avec quelle cruauté il a traité son épouse défunte, Donella Corbois.

    La rumeur a dû courir jusqu’au Mur, et Jon doit trembler de tout son être pour sa petite sœur, son Arya.

    Les souvenirs refont surface dans la mémoire de Jon, il revoit Arya telle qu’elle était avant son départ pour la Garde. Petite, maigrichonne, avec « sa frimousse barbouillée et ses cheveux emmêlés. »

    Arya a bien changé depuis lors. Jon ne l’a plus revue depuis deux ans. Il imagine que les Bolton se chargeront de la rendre présentable et de l’apprêter pour le mariage.

    Mais Jon ne parvient pas à concevoir l’idée de savoir sa sœur mariée et dans le lit de Ramsay. Cela lui est insupportable.

    En revanche, il connaît bien Arya, il sait que dans pareille situation, « aussi effrayée qu’elle puisse être, elle n’en montrera rien. S’il essaie de poser la main sur elle, elle résistera. »

    C’est bien vu, Jon a pratiqué le tempérament d’Arya, il sait qu’elle ne se serait pas montrée docile.

    Le proverbe dit qu’il faut connaître avant d’aimer.

    Emmett-en-Fer intervient pour lui demander l’âge de sa sœur. Jon le sait précisément, mais à la place, il répond :

    Je n’ai pas de sœur.

    Cette seule phrase lui coûte énormément. Plus loin, face à Mélisandre, il pensera que :

    Les mots étaient des couteaux.

    Voilà qui contenterait lady Catelyn, pense-t-il. Mais lady Cœurdepierre a sans doute d’autres préoccupations aujourd’hui. Peut-être serait-il surpris par la façon dont le perçoit sa défunte belle-mère, désormais.

    De retour dans ses appartements, ses pensées dérivent à nouveau vers Arya, sa petite sœur, quoi qu’il puisse dire à ses frères ou à Mélisandre. Il voudrait lui venir en aide, il voudrait aussi écrabouiller la gorge de ce Ramsay. Mais il ne peut pas, il a prêté un serment, il est un frère juré de la Garde et la Garde de Nuit ne prend pas parti. Ah, foutu serment !

    Si seulement Jon pouvait le contourner. Mais il n’est pas encore prêt. Rendez-vous dans ADWD 70 – Jon XIII. Comme l’a si bien dit mestre Aemon, l’amour est la mort du devoir.

    Jon pense que son sang est noir. « Noir comme un cœur de bâtard ». Encore cette histoire de bâtardise qui revient comme une ritournelle dans l’esprit de Jon. Néanmoins, le noir est bien sa couleur. En sa qualité de fils de Rhaegar Targaryen, il devrait être vêtu de noir et arborer un blason avec le dragon rouge, sur fond noir. Même son ombre est …noire.

    Contrairement à ce qu’il croit, Jon n’est pas le bâtard de Ned Stark, il est le fils de Rhaegar et de Lyanna. Arya est sa cousine.

    Jon se souvient d’Aiguille, l’épée qu’il avait offerte à Arya, tout en lui livrant sa première leçon : « Frappe-les avec le bout pointu. »

    Mais si elle tente de s’en prendre à Ramsay, cela pourrait lui être fatal.

    Jon ignore que Arya a appris à utiliser Aiguille. Elle est capable de se défendre, de tuer même, si son intégrité physique est menacée.

    Si la véritable Arya se retrouvait poussée de force dans le lit de Ramsay, elle parviendrait sans nul doute à se débarrasser de ce fiancé gênant. Elle n’aurait même pas besoin d’une lame, sa connaissance des poisons pourrait suffire.

    Mais Jon ne connait pas les nouveaux talents de sa sœur. Qu’en penserait-il s’il la retrouvait après son passage chez les Sans-Visage ? Je gage qu’il serait si heureux de la revoir, qu’il en oublierait ce qu’elle a pu accomplir pour survivre. A ce propos, lorsque, plus tôt dans le récit, Arya a des craintes au sujet de ce que sa famille pourrait éprouver vis à vis d’elle et de ce qu’elle est devenue, elle exprime des appréhensions vis-à-vis de certains de ses proches, mais pas vis-à-vis de Jon.

    Le corbeau interrompt les pensées de Jon. Il l’appelle :

    Snow (…) Snow, Snow.

    Jon sort dans la cour, et y retrouve Fantôme, qui est revenu à Châteaunoir en catimini. Fantôme, cet animal blanc comme la neige.

     

    Jon, la sorcière et la mécanique du cœur

    Jon parait perdu :

    Où est-ce que je vais ? Qu’est-ce que je fais ?

    Un froid mordant le saisit lorsqu’il sort dans la cour de Châteaunoir. Il fait glacial et de tristes pensées l’assaillent. Il contemple alors la forteresse :

    Ma demeure. Mon foyer. Mon commandement. Une ruine.

    Fantôme ressent la détresse de son maître (de son double plutôt) et vient se frotter contre lui. Jon perçoit alors toutes les odeurs, tous les bruits de la nuit, grâce aux sens décuplés de son loup. Jon dispose en réalité des mêmes facultés que Bran pour fusionner avec son loup, il lui faut juste l’accepter, s’accepter pour ce qu’il est au fond de lui, un zoman.

    Quelqu’un se tient derrière lui, et l’espace d’un instant, il croit voir Ygrid dans la nuit, avec ses cheveux de feu.

    Mais ce n’est pas elle. Jon prend conscience qu’il s’agit de Mélisandre et il se demande comment il a pu la confondre avec Ygrid. Physiquement, les deux femmes ne se ressemblent pas. Et même si la femme rouge n’a pas de ride (“le clair de lune (…) lavait les années de son visage”), Jon a conscience qu’elle est plus âgée qu’il n’y parait.

    Jon constate que ses mains sont nues, et que par ce froid elle pourrait avoir des lésions irréversibles. Mais la prêtresse brûle d’un feu sacré, elle brûle de l’intérieur, le froid du Nord n’a pas de prise sur elle.

    Elle explique à Jon que : “seul le cœur importe”. Il ne doit pas se désespérer :

    Votre sœur n’est pas perdue pour vous.

    La femme rouge a compris d’où vient le désarroi de Jon. C’est la nouvelle du mariage de sa sœur avec Ramsay Bolton qui le bouleverse autant.

    Jon lui fait la même réponse qu’à Emmett, il n’a pas de sœur. Le fait que la femme rouge lui parle d’Arya ne lui convient pas. Il songe :

    Que sais-tu de mon cœur, prêtresse. Que sais-tu de ma sœur ?

    Jusqu’à présent, Jon n’a jamais cru dans les pouvoirs de Mélisandre. Et le fait qu’elle vienne se mêler de ses sentiments et de sa petite sœur le contrarie.

    Jon pourrait reprendre à son compte la formule de Ygrid : “T’y connais rien, Mélisandre”.

    Néanmoins, c’est le moment que choisit la femme rouge pour lui sortir sa prophétie de la fille en gris sur un cheval agonisant. Une fille qui fuit un mariage qu’on veut lui imposer. Et qui file vers le Mur pour y trouver refuge.

    Cela pourrait tellement coller avec Arya. Sauf que celle que doit épouser Ramsay n’est pas la véritable Arya, c’est Jeyne Poole habillée en fille Stark.

    La fille en gris qui vient vers Châteaunoir ne fuit pas Ramsay, mais son cousin auquel elle refuse d’être mariée, vendue, c’est Alys Karstark.

    Mélisandre a pleinement conscience qu’avec une telle prédiction elle va toucher Jon Snow au cœur. Cette petite sœur qui n’a pas de nom, il y tient le lord Commandant.

    Elle poursuit sa tentative de séduction (aurait-elle volontairement pris l’apparence de Ygrid pour approcher Jon Snow ?) en se rapprochant de Fantôme, et en l’attirant à elle. Le loup n’a pas peur de la femme rouge. Sent-il le feu en elle ? Il devine peut-être qu’elle brûle du même feu que lui, avec sa fourrure blanche et ses prunelles rouges ?

    Jon a remarqué que Mélisandre porte un rubis qui scintille autour de son cou. Il lui évoque un troisième œil. Comme la Corneille ?

    Faut-il y voir un signe de Brynden Rivers ?

    Près du Mur, au-delà du Mur, la magie domine. Mélisandre incite Jon à faire usage de son pouvoir de zoman. Elle sait qu’il y a de la puissance en lui, et chez son loup. Un peu comme Varamyr, Mélisandre pressent que Jon ferait un zoman extraordinaire. Si seulement il ne s’obstinait pas à résister :

    “Je ne suis pas un loup” pense-t-il.

    Néanmoins, il ne peut pas s’empêcher de demander le mode d’emploi :

    Et comment le ferais-je ?

    Mélisandre se lance alors dans la présentation des pouvoirs supposés du Maître de la Lumière, la capacité qu’il aurait donnée aux hommes et aux femmes de créer de la lumière ou des ombres. Cette démonstration est bien pratique car au moment où elle parle d’ombres, celle de Jon Snow, sous la clarté de la lune, se projette sur la Mur :

    En vous donnant son baiser, la lune a gravé sur la glace une ombre de vingt pieds de haut.

    Jon ne peut que constater qu’elle a raison, son ombre se détache sur le Mur, haute et noire.

    Désormais, Jon ne songe plus qu’à la prophétie, celle de la fille en gris, qui est en route pour le Mur. Sa petite sœur, Arya.

    Jon se surprend à penser, sans doute pour la première fois, que la prêtresse a du pouvoir. Il veut y croire, même s’il se méfie encore.

    Mélisandre enfonce le clou, avec une deuxième prédiction, celle-ci porte sur la mort de trois des neuf hommes qu’il a envoyés au-delà du Mur. Si ces hommes meurent, dans les circonstances qu’elle décrit, elle pense que cela constituera une preuve de ses pouvoirs.

    Prenez ma main, répéta-t-elle, et laissez-moi sauver votre sœur.

    Il est facile de manipuler un homme qui désire une chose, et Jon Snow, assurément, souhaite sauver Arya. Finalement, la prêtresse en sait des choses sur son cœur.

    Plus tard, Mélisandre trouvera un moyen d’aller récupérer Arya-Jeyne à Winterfell. Il lui faudra tenir ses promesses.

     

    En mémoire de notre frère DroZo.

    A toi DroZo, je dédie ce commentaire de chapitre dont je t’avais parlé la semaine dernière, avec Jon Snow, au bord de l’évanouissement, inquiet pour sa sœur qui est sensée épouser Ramsay Bolton, ayant déjà oublié qu’il vient de se prendre une correction dans la cour de Châteaunoir.

    Tu le sais, je défendrai toujours la cause de la petite Arya, à laquelle je suis tellement attachée (et tu en connais le motif).

    Et je porterai haut les couleurs de Stannis, roi légitime de Westeros. Il n’est pas Azor Ahai, mais il est le seul vrai roi de Westeros, assurément.

     

     

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #199538
    R.Graymarch
    • Vervoyant
    • Posts : 9928

    Le chapitre commence avec Jon qui envoie trois groupes de trois patrouilleurs au delà du Mur. Alliser en fait partie et il n’est pas du tout content (faut dire que le passé avec Slynt, et le piaf de Mormont qui en rajoute une couche n’aident pas vraiment)

     Ser Alliser only said, “You would like me to refuse. Then you could hack off my head, same as you did for Slynt. I’ll not give you that pleasure, bastard. You’d best pray that it’s a wildling blade that kills me, though. The ones the Others kill don’t stay dead … and they remember. I’m coming back, Lord Snow.”

    Au fond de lui, Jon est quand même un peu inquiet. Et il pense à Benjen qui est toujours porté disparu. Retour avec Edd pour un peu d’humour

    “I had a frightening dream last night, m’lord,” Dolorous Edd confessed. “You were my steward, fetching my food and cleaning up my leavings. I was lord commander, with never a moment’s peace.”

    Jon did not smile. “Your nightmare, my life.”

    Et puis des lettres : les deux commandants des forts principaux demandent des hommes que Jon n’a pas. Et pas des sauvageons. Jon est dans une situation compliquée où même en faisant le max, il ne fait que des mécontents

    Emmet s’entraîne et Jon se remémore Winterfell et sa chute. Beaucoup de nostalgie et de sales souvenirs (ce sera pire à la fin du chapitre). Et on rajoute la dernière arme de Donal Noye là dessus. Jon fait un combat contre une nouvelle recrue. Jusqu’à ce que Clinquefrac le provoque. Et là forcément quand on connait le fin mot de l’histoire (ce que je ne savais pas en primolecture), ça a un sens très différent.

    “Stannis burned the wrong man.”

    “No.” The wildling grinned at him through a mouth of brown and broken teeth. “He burned the man he had to burn, for all the world to see. We all do what we have to do, Snow. Even kings.”

    rkflfkfl… gasp

    Once clad in mail and plate, the Lord of Bones seemed to stand a little straighter. He seemed taller too, his shoulders thicker and more powerful than Jon would have thought.

    Argh

    By rights the two-handed greatsword should have been a deal more cumbersome than Jon’s longsword, but the wildling wielded it with blinding speed

    aveuglante, hein ? ^^ Jon se dit que son adversaire va se fatiguer, ne va pas tenir le rythme et en fait il se trompe. Et en plus, il le rate tout le temps (effet du glamor ou juste Jon qui n’est pas aussi bon qu’il le voudrait)

    The wildling always seemed to be moving away or sliding sideways, so Jon’s longsword glanced off a shoulder or an arm.

    Et Jon perd mais son opposant ne le tue pas alors qu’il aurait pu (ce que Jon remarque). Je me demande pour quelle raison Mance a voulu corriger Jon

     “Release him.” Jon tossed the helm to Hop-Robin, who dropped it.

    “My lord,” said Iron Emmett, “he threatened your life, we all heard. He said that if he had a dagger—”

    “He does have a dagger. Right there on his belt.”

    Scène suivante avec Clydas qui apporte une missive : Ramsay va épouser Arya, ouch.

    By now she’d be eleven, Jon thought. Still a child. “I have no sister. Only brothers. Only you.” Lady Catelyn would have rejoiced to hear those words, he knew. That did not make them easier to say.

    Jon s’éloigne et retrouve Fantôme puis repense à Ygritte, sauf que c’est Mélisandre !

    When he turned he saw Ygritte.

    She stood beneath the scorched stones of the Lord Commander’s Tower, cloaked in darkness and in memory. The light of the moon was in her hair, her red hair kissed by fire. When he saw that, Jon’s heart leapt into his mouth. “Ygritte,” he said.

    “Lord Snow.” The voice was Melisandre’s.

    Surprise made him recoil from her. “Lady Melisandre.” He took a step backwards. “I mistook you for someone else.” At night all robes are grey. Yet suddenly hers were red. He did not understand how he could have taken her for Ygritte. She was taller, thinner, older, though the moonlight washed years from her face.

    Et là, Mélisandre le teste en disant qu’elle en sait beaucoup.

    “The heart is all that matters. Do not despair, Lord Snow. Despair is a weapon of the enemy, whose name may not be spoken. Your sister is not lost to you.”

    “I have no sister.” The words were knives.

    La relation Mélisandre-Fantôme est aussi troublante

    She gazed at Ghost. “May I touch your … wolf?”

    The thought made Jon uneasy. “Best not.”

    “He will not harm me. You call him Ghost, yes?”

    “Yes, but …”

    Ghost.” Melisandre made the word a song.

    The direwolf padded toward her. Wary, he stalked about her in a circle, sniffing. When she held out her hand he smelled that too, then shoved his nose against her fingers.

    Jon let out a white breath. “He is not always so …”

    “… warm? Warmth calls to warmth, Jon Snow.” Her eyes were two red stars, shining in the dark. At her throat, her ruby gleamed, a third eye glowing brighter than the others. Jon had seen Ghost’s eyes blazing red the same way, when they caught the light just right. “Ghost,” he called. “To me.”

    The direwolf looked at him as if he were a stranger.

    Jon frowned in disbelief. “That’s … queer.”

    “You think so?” She knelt and scratched Ghost behind his ear. “Your Wall is a queer place, but there is power here, if you will use it. Power in you, and in this beast. You resist it, and that is your mistake. Embrace it. Use it.”

    I am not a wolf, he thought. “And how would I do that?”

    “I can show you.” Melisandre draped one slender arm over Ghost, and the direwolf licked her face.

    Mélisandre est d’accord que la magie c’est dangereux mais elle fait une pirouette

    A sword without a hilt is still a sword, though, and a sword is a fine thing to have when foes are all about.

    On boucle avec Mélisandre qui annonce la mort des patrouilleurs envoyés récemment et qu’elle peut sauver sa soeur

    “You do not believe me. You will. The cost of that belief will be three lives. A small price to pay for wisdom, some might say … but not one you had to pay. Remember that when you behold the blind and ravaged faces of your dead. And come that day, take my hand.” The mist rose from her pale flesh, and for a moment it seemed as if pale, sorcerous flames were playing about her fingers. “Take my hand,” she said again, “and let me save your sister.”

    Fin de chapitre un peu énigmatique : et si Mélisandre avait raison et pouvait aider Jon. Et si elle se trompait ? Même de bonne foi…

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #199593
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1837

    Merci pour cette relecture

    A ser Alliser qui se moque de lui en le nommant : « bâtard », Jon lui répond posément qu’il a les compétences requises pour cette mission, puisqu’il a été maître d’armes à Châteaunoir pendant des années.

    Visiblement ser Allister n’a jamais patrouillé. C’est étonnant que cela n’ait jamais été demandé à un soldat de métier.

    Mais lui, au moins, semble se préoccuper des Autres ce qui n’est pas le cas de certains frères.

    Tous deux (respectivement ser Denys Mallister et Cotter Pyke), ne vont pas manquer de se plaindre. Le plus drôle, c’est Cotter Pyke qui fait écrire par son mestre qu’il ne veut pas de sauvageons, parce qu’il n’a pas confiance en eux, et de conclure qu’il en veut plus que dix. Il souhaite donc obtenir plus de sauvageons

    Ces demandes et les récriminations sont étonnantes. Ils ont pourtant constaté que ChâteauNoir manquait aussi d’hommes et qu’il y a peu de chances que de nouveaux soient arrivés vu le contexte. Et, concernant Cotter Pyke, c’est un fer-né. Je pense qu’ils étaient nombreux à ne pas lui faire confiance à son arrivée.

    «

    Je me demande pour quelle raison Mance a voulu corriger Jon

    Pour éviter qu’il ne prenne trop confiance en lui après avoir battu 3 novices ?

    La lettre annonce la chute de Moat Cailin, et le sort réservé aux Fer-nés qui tenaient la citadelle. Elle est signée par Ramsay, sire de Corbois, et contresignée par lady Cerwyn, lady Dustin, quatre Ryswell et un Omble

    Je ne comprends pas trop pourquoi Ramsay envoie à la Garde de Nuit une lettre expliquant que son père convoque tous ses seigneurs féaux à Tertre Bourg. Les hommes de la Garde ne sont pas concernés. C’est pour montrer sa puissance ?

    Néanmoins, c’est le moment que choisit la femme rouge pour lui sortir sa prophétie de la fille en gris sur un cheval agonisant. Une fille qui fuit un mariage qu’on veut lui imposer. Et qui file vers le Mur pour y trouver refuge.

    Là je suis un peu perdue. À quel moment Mance Rayder est-il envoyé à Winterfell ? Avant, après ? Et quelle est sa mission initiale ? S’il part avant la réception de la lettre, ce n’est pas pour sauver « Arya » dont le sort est inconnu. Si c’est après, Melisandre a déjà prédit son évasion. Alors, pourquoi l’envoyer ? Et, à l’arrivée d’Alys, Mance est déjà parti il me semble.

    Mélisandre enfonce le clou, avec une deuxième prédiction, celle-ci porte sur la mort de trois des neuf hommes qu’il a envoyés au-delà du Mur. Si ces hommes meurent, dans les circonstances qu’elle décrit, elle pense que cela constituera une preuve de ses pouvoirs.

    Vu la situation de l’autre côté du mur, il y a de fortes chance pour que la première partie de sa prédiction (trois des hommes tués) se réalise. Être une bonne voyante n’est pas nécessaire pour le deviner. Jon s’en doute lui-même

    Il n’était pas facile d’envoyer des hommes dans la nature en sachant qu’il y avait de bonnes chances pour qu’ils ne reviennent jamais 

    S’ils ont été tués, ils seront sûrement blafards. La seule circonstance qui pourrait faire foi, ce sont leur yeux. Seront-ils aveugles ou auront-ils les yeux bleus ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par Yfos.
    #199600
    Liloo75
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    Là je suis un peu perdue. À quel moment Mance Rayder est-il envoyé à Winterfell ? Avant, après ? Et quelle est sa mission initiale ?

    C’est un peu plus tard dans le récit, après que la Garde a retrouvé trois des patrouilleurs morts, sans yeux, comme l’avait prédit Mélisandre.

    Edit. J’ai retrouvé le chapitre, c’est ADWD 32 – Mélisandre.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par R.Graymarch.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #199603
    Obsidienne
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    • Posts : 1044

    Merci pour ces commentaires.

    Moi, c’est au sujet des lettres que je suis perdue : les commentaires, tant sur celle de ce chapitre que sur celle du chapitre de « L’Epouse Rebelle » , font beaucoup d’allusions autour de « manipulations » de ces missives…
    Eclairez-moi, siouplait !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par R.Graymarch.

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #199605
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    Je ne pense pas que ce soit le topic pour discuter en détails de toutes ces lettres

    J’imagine qu’on en a déjà abondamment parlé sur des topics spécifiques (ou sinon, lis le livre de DNDM pour avoir les faits et sa version). Ou tiens sur le blog, article de DroZo sur la guerre du Nord perdue ou pas, avec aussi la grande conspiration nordienne.

    Mais sinon il y a plein d’éléments louches dans ces lettres (les destinataires et les émissaires) avec du poker menteur au carré ce qui fait qu’on gratte pour savoir ce qui est vrai ou pas.

    Car Ramsay souhaite manipuler Jon et le Nord, Roose manipuler Stannis et vice-versa avec les agents doubles qu’on connaît et qu’on bourre d’intox, le rôle des mestres et notamment Clydas. Etc (Manderly, Frey…)

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par R.Graymarch.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
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    #199607
    DJC
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Pour mieux comprendre ces lettres, je pense qu’il suffit d’attendre le prochain tome 🙂

    #199611
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3521

    Pour mieux comprendre ces lettres, je pense qu’il suffit d’attendre le prochain tome 🙂

    😄😁 tu veux dire TWOW ?

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #199625
    DJC
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    Ouiiii huhu 😀

    #199734
    Liloo75
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    Fin de chapitre un peu énigmatique : et si Mélisandre avait raison et pouvait aider Jon. Et si elle se trompait ? Même de bonne foi…

    Je pense que Mélisandre veut réellement aider Jon. Elle s’est trompée de bonne foi au sujet de la fille en gris, qu’elle a vu dans les flammes, et qu’elle pense être Arya. Alors qu’il s’agit d’Alys Karstark qui fuit son propre mariage et qui espère trouver de l’aide auprès du fils de Ned Stark.

    La question est de savoir pourquoi elle souhaite absolument aider Jon ? Dans quels buts cherche-t-elle à le convaincre que ses pouvoirs, ses visions, sont tangibles ?

    Après tout, à ses yeux, Azor Ahai réincarné c’est Stannis. Nous n’en sommes pas encore au chapitre dans lequel elle voit Jon Snow dans les flammes lorsqu’elle demande le champion de la Lumière.

    Je m’interroge sur ce qu’elle attend de Jon à ce moment de l’histoire.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines et 5 jours par Liloo75. Raison: Espace

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #199864
    Yfos
    • Terreur des Spectres
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    C’est un peu plus tard dans le récit, après que la Garde a retrouvé trois des patrouilleurs morts, sans yeux, comme l’avait prédit Mélisandre. Edit. J’ai retrouvé le chapitre, c’est ADWD 32 – Mélisandre.

    merci d’avoir cherché.

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