AFFC 38 – Brienne VII

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages AFFC 38 – Brienne VII

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    Tybalt Ouestrelin
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    AFFC 38 – Brienne VII
    Au fil des pages – liste des sujets

    AFFC 37, Cersei VIII AFFC 39, Jaime VI

    Dans ce chapitre nous suivons le voyage de Brienne et ses compagnons, il se décompose en plusieurs moments : le parcours à travers la campagne et les pendus, l’arrivée à l’auberge tenue par les enfants et le combat terrible avec le « Limier » et ses hommes.

    Un voyage bucolique

    Nous avions quitté Brienne après la confession de sa vie auprès du doyen de l’île de Repose, elle se promettait alors de mourir pour sa cause s’il le fallait.
    Et l’incipit nous parle déjà d’un cadavre.

    Ils tombèrent sur le premier cadavre à un mille du carrefour.

    On sait déjà presque tout avec cette phrase : il va y avoir d’autres cadavres et on va se retrouver à un carrefour, peut-être même un carrefour fameux.
    Et en suivant, quelques détails, l’arbre a été comme frappé par la foudre. Doit-on comprendre que Lord Béric et ses compagnons sont responsables du pendu ? La suite de la description est sordide, les charognards font leur œuvre. Un festin sans doute.
    Du sel a été glissé dans la bouche du malheureux, on imagine tout de suite qu’il s’agit d’une malédiction : tu auras le sel et le pain mais seras quand même tué.

    La route de Brienne se poursuit en compagnie de Pod, Hyle et septon Meribald, et désormais des cadavres des pendus que l’on retrouve tous les 100 pas. Petite remarque arboricole, le mélèze est un pin, et j’ai du mal à me figurer comment on peut pendre quelqu’un à ce genre d’arbres qui ne fait pas beaucoup de grosses branches qui seraient capables de soutenir le poids d’un homme. Mais on sait que la végétation de Westeros n’est pas tout à fait la même que la nôtre.
    Les pendus sont méconnaissables et la troupe finit par réaliser qu’il s’agit là d’hommes en rupture de ban, venant de tous les camps et rassemblés pour le sac de Salins.
    Brienne a lu dans un livre que

    Avec un arbre pour potence, tous les hommes sont frères.

    Avez-vous des idées du-dit livre ?

    On note là aussi que les cadavres ont été dépourvus de leurs armures, armes et bottes, toujours pratiques en temps de guerre et peut-être qu’il y a un lien avec le plan de la Fraternité.

    L’Auberge

    Avant d’arriver à l’auberge, elle nous ait raconté. Présente depuis des centaines d’années, sa dernière occurrence bâtie l’est depuis Jaehaerys. Elle s’est appelée Deux Couronnes, L’auberge du Carillonneur, Dragon Quincaille, L’auberge de la Rivière. Et évidemment tous ces noms ont une histoire et la maison est tenue par les descendants d’un chevalier estropié, Jon Heddle. On devine que c’est un lieu bien connu des lecteurs, l’Auberge du carrefour, où il se passe tellement d’événements importants qu’on se demanderait si l’endroit n’est pas un ancien site sacré, magique. Je relève aussi l’histoire d’une enseigne à l’effigie d’un dragon noir devenu rouge après un passage dans le Trident avant d’échouer sur l’île de Repose, d’où nos compagnons viennent. Je laisse libre cours aux théories qui peuvent vous venir.

    Après cette introduction historique, décidément ce septon nous est bien utile, on découvre l’auberge intacte, c’est l’occasion de nous rappeler que nos amis étaient précédemment passés par Salins, dévastée, et qu’une femme les avait envoyé vers l’auberge : à Salins ils ne trouveraient ni gîte, ni couvert.
    En approchant de l’auberge, on entend le son d’une forge (un chef ennemi qui armerait toute sa horde?), on note des chevaux dans les écuries, des gamines qui trainent, l’endroit est vivant.
    Les voyageurs sont accueillis par Saule, une gamine de 11ans, petite cheffe de la bande, en l’absence de sa grande sœur Jeyne. Ils sont interrogés car ici ne passent que des moineaux et des canailles.
    C’est alors que Renly apparaît à Brienne. Choquée elle l’appelle Monseigneur et se raisonne, la ressemblance est frappante mais ce n’est pas Renly, des détails ne la trompent plus. Le lecteur reconnaît alors Gendry, le bâtard de Robert.
    Les présentations faites on découvre que la maison est tenue par des dizaines de gamins, certains armés.
    Brienne se pose la question de la suite de son aventure, vers où aller ? A l’est il y a le Val, à l’ouest Vivesaigues, vers le nord, Winterfell, mais vers le sud elle pourrait aussi renoncer à toute cette histoire et retourner auprès de son père, en passant par Port-Réal pour se faire consoler par Jaime. En attendant il est l’heure de diner, elle se décidera plus tard et nos héros descendent dans la salle commune. Brienne se demande si Saule pourrait être plus qu’elle ne le dit, voire Arya – enfin elle se rend compte que tout n’est pas toujours ce qu’il semble être et que beaucoup avancent cachés, et en même temps je me demande si ça n’est pas un indice de l’auteur pour les lecteurs peu avertis : il y a des personnages qui ne sont pas ce qu’ils prétendent ! – le septon prépare avec des enfants la bouillie d’avoine et ser Hyle s’inquiète des tâches de sang qui imbibent le plancher, où l’on reconnaît l’endroit ou le Limier-Sandor s’est battu. Mais dans la discussion, il en profite pour proposer une nouvelle fois un mariage à Brienne, d’un ton badin et séducteur mais on ne peut plus sérieux.
    Brienne finit par s’éclipser pour discuter avec Gendry, elle tente de savoir s’il sait qu’il est le bâtard du roi Robert. Mais leur discussion est interrompue ; quelqu’un vient.

    Le combat

    Des cavaliers approchent alors que l’averse tombe drue. Des vilains, dont l’un est un colosse à la face blanche et terrifiante. L’un d’eux porte le heaume du Limier, et Brienne a deviné de qui il s’agissait, même s’il ne sera pas nommé. Elle compte, ils sont sept et elle est seule, mais au chapitre précédent elle reprochait à d’autres de n’avoir pas tout fait, de ne s’être pas sacrifiés pour une cause juste. Et les enfants sont toujours une juste cause. Le choix n’en est donc pas un.
    Brienne provoque le Limier qui fonce sur elle, mais elle parvient à toucher sans heurt pour elle. La danse continue et elle se remémore alors les mots de son maitre.

    Les hommes te sous-estimeront toujours. (…) Patience et vigilance.

    Brienne tue le Limier-Rorge. Mais Mordeur, le colosse à la face blafarde, se jette sur elle. Il lui fracture le crâne en la faisant chuter sur une pierre. Sur elle, il tente de lui dévorer la gorge, seulement armée de ses poings elle le frappe tant qu’elle peut. Mais Mordeur n’est pas un humain c’est un monstre : une boule de pâte blanchâtre et molle, aussi lourd qu’un cheval, il ne parle pas il glapit, il siffle, il gronde. Brienne parvint à l’éventrer de sa dague, mais il lui fracasse alors le nez, brise son avant-bras et tente de lui arracher la tête. Le massacre n’est pas terminé, pourtant on entend que ser Hyle entre dans la bataille, mais Brienne, meurtrie est au bord de l’évanouissement, son agresseur lui mange le visage.

    Je ne peux pas mourir encore

    Pourtant on ne voit plus ce qui pourrait la sauver. Brienne sombre, et sa dernière image est celle de l’épée-langue immense de Mordeur, rouge, humide et luisante qui s’approche. Si la thématique du viol est souvent présente pour Brienne, on en a là, il me semble, une terrible illustration.

    Le chapitre s’arrête là. Que va-t-il advenir de nos amis ? Et pendant ce temps-là, que fait Jaime ? Nous allons le découvrir très vite car, pour l’anecdote, Brienne ici sépare Cersei et Jaime au moins dans l’ordre des chapitres.

    Après ce chapitre on est toujours dans l’espoir d’une happy end mais il faut bien dire que la situation de Brienne est mal entamée, si elle survit ce sera au prix de blessures importantes et pour aller où ? Dans ce chapitre elle se rend finalement compte que sa quête avec cette méthode est vaine, le petit bonheur la chance tourne mal et elle pourrait très bien aller dans toutes les directions. « Heureusement » pour elle, le prochain chapitre devrait la remettre dans le droit chemin…

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 mois et 1 semaine par R.Graymarch.

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    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #194377
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    On retourne à Brienne et ça sent la mort dès le début

    They came upon the first corpse a mile from the crossroads.

    He swung beneath the limb of a dead tree whose blackened trunk still bore the scars of the lightning that had killed it. The carrion crows had been at work on his face, and wolves had feasted on his lower legs where they dangled near the ground. Only bones and rags remained below his knees . . . along with one well-chewed shoe, half-covered by mud and mold.

    Deuxième corps et scène amusante où le lion a perdu sa tête et Pod la refuse

    The dead man’s skull was still inside it, along with some worms and beetles. “Good steel,” he pronounced, “and not too badly dinted, though the lion’s lost his head. Pod, would you like a helm?”

    “Not that one. It’s got worms in it.”

    “Worms wash out, lad. You’re squeamish as a girl.”

    Brienne scowled at him. “It is too big for him.”

    “He’ll grow into it.”

    “I don’t want to,” said Podrick. Ser Hyle shrugged, and tossed the broken helm back into the weeds, lion crest and all.

    Beaucoup d’infos ensuite avec tous ces pendus mais on ne le saura qu’après

    On the gallows tree, all men are brothers. Brienne had read that in a book, though she could not recall which one.

    Serait-ce l’oeuvre de Dondarrion (mort depuis un bail mais toujours présent)

    These were evil men, Brienne reminded herself, yet the sight still made her sad. She forced herself to look at every man in turn, searching for familiar faces. A few she thought she recognized from Harrenhal, but their condition made it hard to be certain.

    Meribald fait ensuite un topo sur l’auberge du carrefour et tous ces changements de nom. Bien entendu, le dragon qui fait du bruit puis change de couleur c’est assez rigolo

    On leur refuse l’accès mais un bruit de forge les intrigue. Et ils se retrouvent devant des enfants bien petits. Saule les accueille (plus ou moins) et Brienne voit un fantôme… Renly

    Renly. No hammerblow to the heart could have felled her half so hard. “My lord?” she gasped.

    “Lord?” The boy pushed back a lock of black hair that had fallen across his eyes. “I’m just a smith.”

    He is not Renly, Brienne realized. Renly is dead. Renly died in my arms, a man of one-and-twenty. This is a only a boy. A boy who looked as Renly had, the first time he came to Tarth. No, younger. His jaw is squarer, his brows bushier. Renly had been lean and lithe, whereas this boy had the heavy shoulders and muscular right arm so often seen on smiths. He wore a long leather apron, but under it his chest was bare. A dark stubble covered his cheeks and chin, and his hair was a thick black mop that grew down past his ears. King Renly’s hair had been that same coal black, but his had always been washed and brushed and combed. Sometimes he cut it short, and sometimes he let it fall loose to his shoulders, or tied it back behind his head with a golden ribbon, but it was never tangled or matted with sweat. And though his eyes had been that same deep blue, Lord Renly’s eyes had always been warm and welcoming, full of laughter, whereas this boy’s eyes brimmed with anger and suspicion.

    Bien entendu c’est Gendry.

    On note que c’est Hyle qui joue le rôle du sidekick/élément comique du groupe :

    “Hanging seems your favorite sport in these parts,” said Ser Hyle Hunt. “Would that I had some land hereabouts. I’d plant hemp, sell rope, and make my fortune.”

    /

    “They could call it Crossbow Inn,” Ser Hyle suggested.

    On se répartit les chambres et Brienne annonce qu’elle va filer à l’anglaise

    Come the morrow she meant for the two of them to strike out on their own. Septon Meribald was going on to Nutten, Riverbend, and Lord Harroway’s Town, but Brienne saw no sense in following him any farther. He had Dog to keep him company, and the Elder Brother had persuaded her that she would not find Sansa Stark along the Trident. “I mean to rise before the sun comes up, whilst Ser Hyle is still sleeping.” Brienne had not forgiven him for Highgarden . . . and as he himself had said, Hunt had sworn no vows concerning Sansa

    Pour la destination, c’est plus compliqué. Là aussi Brienne est à la croisée des chemins

    They had come to the crossroads, quite literally; the place where the kingsroad, the river road, and the high road all came together. The high road would take them east through the mountains to the Vale of Arryn, where Lady Sansa’s aunt had ruled until her death. West ran the river road, which followed the course of the Red Fork to Riverrun and Sansa’s great-uncle, who was besieged but still alive. Or they could ride the kingsroad north, past the Twins and through the Neck with its bogs and marshes. If she could find a way past Moat Cailin and whoever held it now, the kingsroad would bring them all the way to Winterfell.

    Or I could take the kingsroad south, Brienne thought. I could slink back to King’s Landing, confess my failure to Ser Jaime, give him back his sword, and find a ship to carry me home to Tarth, as the Elder Brother urged. The thought was a bitter one, yet there was part of her that yearned for Evenfall and her father, and another part that wondered if Jaime would comfort her should she weep upon his shoulder. That was what men wanted, wasn’t it? Soft helpless women that they needed to protect?

    “Ser? My lady? I asked, where are we going?”

    “Down to the common room, to supper.”

    Brienne se demande si Saule pourrait être Arya (pas bête), Hyle repère les taches de sang au sol et on reparle de Sandor. Hyle se montre suffisamment odieux pour que Brienne ne change pas ses plans

    “Children should be wrapped in swaddling clothes and hung upon the wall until the girls grow breasts and the boys are old enough to shave.”

    “I feel sorry for them. All of them have lost their mothers and fathers. Some have seen them slain.”

    Hunt rolled his eyes. “I forgot that I was talking to a woman. Your heart is as mushy as our septon’s porridge. Can it be? Somewhere inside our swordswench is a mother just squirming to give birth. What you really want is a sweet pink babe to suckle at your teat.” Ser Hyle grinned. “You need a man for that, I hear. A husband, preferably. Why not me?”

    “If you still hope to win your wager—”

    “What I want to win is you, Lord Selwyn’s only living child. I’ve known men to wed lackwits and suckling babes for prizes a tenth the size of Tarth. I am not Renly Baratheon, I confess it, but I have the virtue of being still amongst the living. Some would say that is my only virtue. Marriage would serve the both of us. Lands for me, and a castle full of these for you.” He waved his hand at the children. “I am capable, I assure you. I’ve sired at least one bastard that I know of. Have no fear, I shan’t inflict her upon you. The last time I went to see her, her mother doused me with a kettle of soup.”

    A flush crept up her neck. “My father’s only four-and-fifty. Not too old to wed again and get a son by his new wife.”

    “That’s a risk . . . if your father weds again and if his bride proves fertile and if the babe’s a boy. I’ve made worse wagers.”

    “And lost them. Play your game with someone else, ser.”

    “So speaks a maid who has never played the game with anyone. Once you do you’ll take a different view. In the dark you’d be as beautiful as any other woman. Your lips were made for kissing.”

    “They are lips,” said Brienne. “All lips are the same.”

    “And all lips are made for kissing,” Hunt agreed pleasantly. “Leave your chamber door unbarred tonight, and I will steal into your bed and prove the truth of what I say.”

    “If you do, you’ll be a eunuch when you leave.” Brienne got up and walked away from him.

    On passe à Gendry qui dit vénérer R’hllor. Brienne tente d’enquêter sur lui de manière peu discrète mais cela ne donne rien

    “You have black hair and blue eyes, and you were born in the shadow of the Red Keep. Has no one ever remarked upon your face?”

    “What’s wrong with my face? It’s not as ugly as yours.”

    “In King’s Landing you must have seen King Robert.”

    He shrugged. “Sometimes. At tourneys, from afar. Once at Baelor’s Sept. The gold cloaks shoved us aside so he could pass. Another time I was playing near the Mud Gate when he come back from a hunt. He was so drunk he almost rode me down. A big fat sot, he was, but a better king than these sons of his.”

    They are not his sons. Stannis told it true, that day he met with Renly. Joffrey and Tommen were never Robert’s sons. This boy, though . . . “Listen to me,” Brienne began.

    Oh zut, l’interruption par la venue « d’amis » pour Gendry (en fait, pas du tout). Brienne évalue la situation avec justesse mais le combat va être compliqué

    Old Ser Goodwin was long in his grave, yet she could hear him whispering in her ear. Men will always underestimate you, he said, and their pride will make them want to vanquish you quickly, lest it be said that a woman tried them sorely. Let them spend their strength in furious attacks, whilst you conserve your own. Wait and watch, girl, wait and watch. She waited, watching, moving sideways, then backwards, then sideways again, slashing now at his face, now at his legs, now at his arm. His blows came more slowly as his axe grew heavier. Brienne turned him so the rain was in his eyes, and stepped back two quick steps.

    Un combat sous la pluie, on se croirait dans Les Sept Samouraïs !

    Brienne se débarrasse de son adversaire quand Mordeur (1e fois qu’on a un nom car en primolecture je n’avais pas forcément deviné qui c’était) lui tombe dessus. Cela s’engage très mal, son seul espoir est d’être sauvée par Hyle. Sauf que cela ne viendra pas de là. Brienne se sent partir mais en même temps ne sent pas de douleur (l’adrénaline ?)

    She could feel herself spiraling down into the dark. I cannot die yet, she told herself, there is something I still need to do.

    Biter’s mouth tore free, full of blood and flesh. He spat, grinned, and sank his pointed teeth into her flesh again. This time he chewed and swallowed. He is eating me, she realized, but she had no strength left to fight him any longer. She felt as if she were floating above herself, watching the horror as if it were happening to some other woman, to some stupid girl who thought she was a knight. It will be finished soon, she told herself. Then it will not matter if he eats me. Biter threw back his head and opened his mouth again, howling, and stuck his tongue out at her.

    Quant à la fin, je trouve l’auteur un peu fourbe.

    It was sharply pointed, dripping blood, longer than any tongue should be. Sliding from his mouth, out and out and out, red and wet and glistening, it made a hideous sight, obscene. His tongue is a foot long, Brienne thought, just before the darkness took her. Why, it looks almost like a sword.

    Un peu facile après coup de comprendre que c’est vraiment une épée et que le combat est gagné mais Brienne était en état de mal percevoir (et tuer Mordeur ne veut pas dire que le combat est terminé), du coup je trouve que c’est un peu une entourloupe où il met du suspense et peut finir comme il veut, suivant comment ça l’arrange.

    A part ça, un chapitre qui avance peu tout de même

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    #194380
    Tybalt Ouestrelin
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    C’est rigolo cette « épée-langue » je ne l’ai pas du tout lue comme une véritable épée qui le transperce, j’y ai vu quelque chose de plus horrifique et hallucinatoire car Brienne tombe dans les pommes, mais c’est vrai que, maintenant que tu le dis, c’est probablement une véritable épée, même si ça n’invalide pas totalement ce que j’avais compris non plus : la vision est bien horrible.

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    #194387
    Oiseleur
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    Dans ce chapitre, c’est une forêt de pendus. Hyle en vient à songer à se reconvertir en vendeur de cordes.

    Avec Gendry nous avons un nouvel adepte de R’hllor. À voir si le dieu rouge va réussir à faire progresser sa flamme dans Westeros.

    Au combat je me demande ce que faisait Gendry, Podrick et Hyle et s’ils sont intervenus, à quel moment ?

    Juste après que Brienne a remporté son duel et ne se retrouve aux prises avec Mordeur ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 2 semaines par R.Graymarch.
    #194409
    Lapin rouge
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    I cannot die yet, she told herself, there is something I still need to do.

    Tiens, je ne l’avais jamais remarqué, mais ce passage fait écho aux derniers mots de Jetboy, un personnage du premier tome de la saga Wild Cards :

    I can’t die yet. I haven’t seen the Jolson Story.

    Quant à la fin, je trouve l’auteur un peu fourbe.

    It was sharply pointed, dripping blood, longer than any tongue should be. Sliding from his mouth, out and out and out, red and wet and glistening, it made a hideous sight, obscene. His tongue is a foot long, Brienne thought, just before the darkness took her. Why, it looks almost like a sword.

    Un peu facile après coup de comprendre que c’est vraiment une épée et que le combat est gagné mais Brienne était en état de mal percevoir (et tuer Mordeur ne veut pas dire que le combat est terminé), du coup je trouve que c’est un peu une entourloupe où il met du suspense et peut finir comme il veut, suivant comment ça l’arrange.

    Je trouve au contraire cette fin magistrale : comment transformer une image cauchemardesque en happy end (très provisoire, certes). Je ne comprends pas ton argument sur le fait que l’auteur peut finir comme il veut.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #194410
    DJC
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    Ah j’osais pas l’écrire (vu que je ne contribue plus trop à la relecture, sur ce tome), mais perso aussi cette épée-langue est une image de fin qui me surprend et me marque beaucoup par son originalité, son coté visuel, son côté « c’est bon le calvaire est fini pour cette fois ». Ca m’a fait pareil en relecture, et moi non plus je comprends pas trop ton argument Gray. Alors que tout le reste que tu écris depuis des mois, vraiment, j’ A-DO-RE et je souscris à TOUT 🙂

    C’est + pour la fin du chapitre suivant de Brienne, que je te rejoins. Ou la fois où Arya se prend un coup de hache par Sandor à la fin des Noces Pourpres (voire la mort de Jon).. GRRM nous laisse avec ça, et après il fait ce qu’il veut.. alors que pour lui aussi, sur tout le reste, je souscris à TOUT également hihi (ou presque !!)

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 2 semaines par R.Graymarch.
    #194412
    R.Graymarch
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    En primolecture, on peut se dire que c’est une vraie épée qui tue donc son agresseur (et la sauve au moins temporairement car on ne sait pas comment le combat se passe dans le reste de l’auberge) ou alors que Brienne hallucine dans la douleur (compréhensible au vu des circonstances) et qu’elle est quasi certainement morte.

    En primolecture je crois me rappeler que pour moi elle était morte et à la relecture je trouve encore que c’est dur d’espérer autre chose. Je suppose que GRRM avait choisi le futur immédiat de Brienne mais je n’en suis pas sûr. Donc en effet un peu comme le coup de hache sur le crâne d’Arya, je trouve le procédé malhonnête et bas, ce qui émousse ma confiance de lecteur.

    Mais si je suis le seul idiot à avoir cru Brienne morte au combat, tant pis pour moi.

     

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    #194416
    Lapin rouge
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    On peut dire cela de tous les cliffhangers, où le héros semble quasiment voué à une mort certaine en fin de chapitre (ou d’épisode, ou de tome), avant qu’une circonstance inattendue ne le sauve in extremis au début du chapitre (ou de l’épisode, ou du tome) suivant. On peut trouver le procédé éculé, mais je te trouve sévère quand tu le qualifies de « malhonnête et bas ». C’est plus une bonne grosse ficelle de feuilletoniste.
    Et encore, le procédé me semble bien plus finement utilisé là que chez beaucoup d’autres. D’une part, comme je le disais, l’image de fin de chapitre est saisissante, même si tu crois à la mort de Brienne. D’autre part, celle-ci ne sera pas vraiment sauvée au chapitre suivant : certes elle échappera aux morsures du cannibale, mais pour se retrouver prisonnière et encore menacée de mort (mais n’anticipons pas).

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    #194418
    Eridan
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    Le cliffhanger et la licence poétique qui achèvent ce chapitre ne me dérangent pas. En terme de fourberie d’écriture, je suis beaucoup plus dérangé par les « extériorisations de PoV » mais on en parlera dans ADWD avec Victarion ! ^^

    L’image est forte, elle fonctionne bien … Et j’aime d’autant plus que la symbolique est très forte. On peut déjà penser à toute la symbolique des épées qui accompagne le parcours de Brienne depuis ACOK. On peut aussi penser à la métaphore d’un sexe violeur comme l’évoque Tybalt. On peut aussi penser à Illumination, qui est « l’épée rouge des héros » … pas étonnant dès lors que cette « épée » soit précisément maniée par un adorateur de R’hllor. Sauf que comme Illumination, l’épée-langue s’avère n’être qu’une illusion ! ^^ On apprend le fin mot dans le prochain chapitre :

    « Il est mort. Gendry lui a transpercé l’échine avec une pointe de pique. »

    AFFC, Brienne VIII.

    Bref, j’aime beaucoup ! ^^

    (Ceci étant dit, je repars lire le chapitre ! 😛 )

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #194419
    Céleste
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    J’ai relu ce chapitre alors que j’en ai quelques uns de retard pour essayer de comprendre votre discussion. Finalement je vais faire mon retour ^^. Déjà qu’à Claquepince la symbolique « dernier héros » était très présente je trouve, c’est avec ce chapitre qu’on peut en être convaincu. Dans les chapitres de Brienne, on nous parle de la quête du dernier héros, de la longue nuit. Le dernier héros cherchait les Edlf, il avait des compagnons, un cheval, un chien et une épée en acierdragon durant la longue nuit où les zombies mangeaient les gens. Bien sûr, on n’a pas le même récit, mais des éléments sont présents, et comme toujours en matière de symbolique ce sont les conclusions qui ne sont pas évidentes à faire ^^.

    Je partage avec vous mes réflexions :

    Le groupe de compagnon tombe sur des enfants (pas de la forêt hihi). Brienne rencontre Gendry, un forgeron qui a pour dieu, le Dieu Rouge, on renforce ici l’association entre le Ferrant et le Dieu Rouge. Il y a des choses à dire aussi sur Robert et sa caractérisation ici mais bon, je dirai juste que Brienne fait la distinction entre Robert et Renly par la force et en déduit que Gendry est le fils de Robert. La force  dans la saga est une fonction du Guerrier (l’autre étant le courage) dans l’Étoile à Sept branches, et une fonction du Ferrant dans une prière de Davos.

    Brienne se bat contre un chien censé être mort, un zombie quoi, et se fait littéralement manger par un autre avant de se faire sauver par un forgeron qui utilise une arme. Brienne est sur le point de mourir, elle n’a plus de force pour se battre et se laisse partir, elle est quasiment morte.

    Ce qu’on peut supposer c’est qu’il est possible que le dernier héros ait été tué par des zombies durant sa quête, puis sauvé par quelque chose d’équivalent à Gendry ici. Je vais pas trop m’avancer en supposition parce qu’à l’époque il n’y avait pas d’adorateur de Rh’llor. Cela dit je note que c’est ce qu’il se passe avec Béric et certainement Jon, qui ont à l’instar de Brienne de la symbolique AA/Dernier Héros.

    Ce qu’il faut peut-être comprendre c’est que le dernier héros a été ressuscité ou sauvé de la mort par un « prêtre » EdlF, ce qui est le cas de Mains-Froides, d’ailleurs pour beaucoup de lecteurs il est le dernier héros des légendes ou du moins un de ses compagnons.

    Pour sauver Brienne, il faut tuer un chien. Pour sauver Mains-Froides il a peut-être fallu tuer son animal s’il était change-peau, ce que je pense. Pour sauver Jon, il faudra peut-être tuer Fantôme.
    Pour Jon et Brienne, la personne qui les sauve est associée à la maitrise du feu : prêtresse rouge, forgeron adorateur du Dieu Rouge.
    Pour Mains-Froides, c’est censé être Bran ou du moins un Bran, à savoir qu’en tant que bâtisseur, artisan, etc., on est dans une fonction du Ferrant également.

    Brienne n’a pas fini son voyage de dernier héros, je pense qu’il y a encore à dire sur le prochain.

    Symboliques mises à part, les combats de Brienne sont particulièrement bien écrits, je suis à fond dedans à chaque fois.

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #194420
    Yfos
    • Terreur des Spectres
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    merci pour cette relecture.

    Du sel a été glissé dans la bouche du malheureux, on imagine tout de suite qu’il s’agit d’une malédiction : tu auras le sel et le pain mais seras quand même tué.

    C’est ce que j’ai cru aussi, au début mais Hyle Hunt explique

    « Ça, ce sont les types qui ont saccagé Salins »

    ce qu’ils avaient tous deviné

    (pas moi)

    Avant d’arriver à l’auberge, elle nous est racontée… Je laisse libre cours aux théories qui peuvent vous venir.

    j’ai un problème de chronologie entre le moment ou Lord Darry fait détruire l’enseigne au dragon noir suite à la première rebellion Feunoyr (vers 196-197) et celui où les gens perdirent tout souvenir du dragon. À ce moment

    « Il y avait aussi là l’embarcadère d’un bac, ce qui permettait aux voyageurs de traverser jusqu’à Lord Herpivoie-Ville et Murs-blancs »

    château détruit en 212, 15 ans après. Il devait quand même y avoir 2-3 personnes qui se souvenaient de la précédente enseigne à ce moment.

    On note là aussi que les cadavres ont été dépourvus de leurs armures, armes et bottes, toujours pratiques en temps de guerre et peut-être qu’il y a un lien avec le plan de la Fraternité.

    Il pourrait être intéressant de noter les blasons des pendus qui n’en ont pas été dépouillés (hache Cerwyn?  saumon Mouton? scarabée Bettley?)

    ser Hyle s’inquiète des tâches de sang qui imbibent le plancher, où l’on reconnaît l’endroit ou le Limier-Sandor s’est battu.

    Le neveu de Masha Helle, qui avait tenté de rouvrir l’auberge avec des putains, était encore vivant au moment de ce combat. A-t-il été tué (par un Lord) car Polliver et Titilleur sont morts dans son auberge?

    scène amusante où le lion a perdu sa tête et Pod la refuse

    Les hommes de Yoren s’étaient posés moins de questions au moment de récupérer des armes.

    Mais si je suis le seul idiot à avoir cru Brienne morte au combat, tant pis pour moi.

    Nous sommes au moins deux.

    Hyle se montre suffisamment odieux pour que Brienne ne change pas ses plans

    Il n’exagère pas totalement en disant des enfants

     » quatre seraient un poignée. Dix feraient déjà trop »

    Presque une prémonition de la fin de Kevan.

    Tyrion a précédemment dit plus ou moins à Sansa

    « dans le noir je suis le chevalier des Fleurs »

    Au combat je me demande ce que faisait Gendry, Podrick et Hyle et s’ils sont intervenus, à quel moment ?

    Les ennemis sont sept, de quoi occuper plusieurs personnes et Hyle Hunt est entré dans la lutte à un moment.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 2 semaines par Yfos.
    #194430
    Eridan
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    Il pourrait être intéressant de noter les blasons des pendus qui n’en ont pas été dépouillés (hache Cerwyn? saumon Mouton? scarabée Bettley?)

    Brienne le résume simplement : « Des hommes en rupture de ban, comprit-elle subitement, la lie d’une douzaine d’armées, les rognures des lords. » Peu importe qui ils ont servi autrefois, ces hommes ont désertés. Et une fois devenus hors-la-loi, ils s’en seraient pris à Salins. (Je ne sais pas s’ils ont eu un procès très équitable, qui a permis de prouver leur culpabilité, cela dit.) Ca semble confirmé par le fait qu’ils portent des capes rouges Lannister, grises Stark ou bleues (Tully ? Frey ?)
    L’autre possibilité, à laquelle elle ne songe pas, c’est que dans le lot, il pourrait y avoir des hommes de Tarly. C’est probable vu la composition.

    « Brienne distingua des haches (Cerwyn, Dustin), des flèches (Sarschamp ou Norridge), pas mal de saumons (Mouton), un pin (Mollen plus que Tallhart), une feuille de chêne (rappel du Rouvre), des scarabées (Bettleys), des coqs de combat (Swyft), la hure d’un sanglier (rappel Crakehall), une demi-douzaine de tridents (Cardon ou Teague). »

    Après, n’oublions pas qu’en dehors des blasons de la haute noblesse que nous connaissons, il y a aussi des blasons plus obscurs parfois (nobliauds, chevaliers errants) que nous ne connaissons pas en détails. Certaines armes rappellent des armoiries connues … Ce qu’il faut retenir au final, c’est que tous se retrouvent ici, pendus sur un pied d’égalité, qu’ils viennent du Nord, de l’Ouest, du Bief ou du Conflans.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #194437
    DJC
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    Mais si je suis le seul idiot à avoir cru Brienne morte au combat, tant pis pour moi.

    Ah j’avais pas compris ce point dans ton argumentaire, en effet je sais pas pourquoi mais je n’ai pas du tout pensé à sa mort, plutôt qu’elle serait tombée dans les vapes, suite à la situation ou au lexique. Ptet’ même je me suis dit « han tous ces chapitres chiants pour la faire mourir là, no way!! », ou alors j’ai regardé tout de suite s’il n’y’avait pas un autre chapitre de Brienne d’ici la fin du tome huhu 🙂

    PS : merci à chacun pour vos éclairages, c’est très riche !

    #194458
    Liloo75
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    Merci Tybalt pour ce commentaire du chapitre de Brienne.

    On peut dire que cela commence mal (avec tous ces pendus…) et que cela se termine mal pour l’héroïne du chapitre.

    Tybalt Ouestrelin wrote: Du sel a été glissé dans la bouche du malheureux, on imagine tout de suite qu’il s’agit d’une malédiction : tu auras le sel et le pain mais seras quand même tué. C’est ce que j’ai cru aussi, au début mais Hyle Hunt explique « Ça, ce sont les types qui ont saccagé Salins » ce qu’ils avaient tous deviné (pas moi)

    Moi non plus, je n’avais pas compris la symbolique du sel. J’étais prête à accepter volontiers la théorie sur la violation des droits de l’hôte, et son châtiment par pendaison.

    L’histoire de l’Auberge du carrefour est très instructive (merci à Septon Meribald). J’ai mis un moment à me souvenir que cette scène se déroulait là-bas. Mais où donc pourrait bien avoir lieu un tournant crucial dans la narration ??

    On devine que c’est un lieu bien connu des lecteurs, l’Auberge du carrefour, où il se passe tellement d’événements importants qu’on se demanderait si l’endroit n’est pas un ancien site sacré, magique.

    C’est sûrement un ancien cimetière indien. Je pense que la symbolique de l’appellation actuelle consiste à faire comprendre au lecteur qu’à ce lieu,  les principaux protagonistes de la saga se trouvent à un tournant de leur histoire. Dans mes souvenirs, Lyanna serait passée par cette auberge avant de rejoindre Rhaegar.

    Avec un arbre pour potence, tous les hommes sont frères. Avez-vous des idées du-dit livre ?

    J’ai fait des recherches, et il s’agit d’un des proverbes de Westeros. Je ne sais pas si le livre existe vraiment dans l’univers de GRR Martin, ou bien s’il est juste mentionné là pour nous dire qu’il y a une source à ce dicton.

    A l’arrivée à l’auberge, c’est un peu la cour des miracles pour nos compagnons. Enfin, ils sont les bienvenus car ils apportent de la nourriture.

    La rencontre entre Brienne et Gendry est saisissante. Elle croit voir Renly (l’oncle de Gendry) et se met à l’appeler « monseigneur ». Il faut un moment de réflexion à Brienne et une comparaison physique détaillée entre les deux hommes pour qu’elle accepte que Renly ne se tient pas devant elle. Je note que Brienne a conservé des souvenirs très précis de la physionomie et de l’allure de Renly, preuve de son attachement à son ancien roi.

    Un homme parait soudainement s’intéresser à Brienne, ser Hyle Hunt. J’ai trouvé sa démarche assez malvenue. Outre le fait qu’il est l’un des instigateurs du pari sur la virginité de Brienne au sein de la Garde Arc-en-Ciel, il ne cache pas son intérêt pour Torth, ce qui constitue sa motivation première pour épouser Brienne.

    Mais le mariage n’est pas en tête des préoccupations de Brienne, même si elle songe qu’elle pourrait retourner chez son père si sa quête est infructueuse. Hyle a sa réponse et elle est sans ambiguïté.

    A un moment, j’ai vu dans la façon dont Meribald parle de Brienne, une allusion à Jeanne d’Arc. Il la présente ainsi à Saule : « Lady Brienne est une vierge guerrière qui a entrepris une quête ».

    Son point de vue est assez juste. Je ne sais si la principale intéressés aurait pu dire mieux.

    La dernière scène est assez terrifiante. Brienne parvient à abattre Rorge-Limier, grâce à sa dextérité à l’épée et à son apprentissage qui lui permet de profiter de la croyance en sa supériorité et de la vanité d’un adversaire masculin. Elle va même jusqu’à se moquer de lui, en lui susurrant « saphirs », comme un hommage à Jaime qui l’avait ainsi préservée d’un viol par les hommes de Varshé Hèvre (ASOS 32 – Jaime IV).

    Mais alors que le lecteur est presque soulagé, voilà que Mordeur arrive, et se jette littéralement sur elle. Il ressemble à une grosse sangsue qui ne veut pas lâcher Brienne. Il lui brise les os, la mord. C’est un véritable cauchemar.

    Je ne me souviens plus si en primo lecture j’avais cru que Brienne était morte. Je crois avoir surtout pensé qu’il était dommage qu’un tel personnage nous quitte maintenant. Mais avec GRR Martin, je m’attendais à tout.

    Le chapitre s’arrête là. Que va-t-il advenir de nos amis ? Et pendant ce temps-là, que fait Jaime ? Nous allons le découvrir très vite car, pour l’anecdote, Brienne ici sépare Cersei et Jaime au moins dans l’ordre des chapitres.

    Bien vu !

     

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 2 semaines par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #194468
    Eridan
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    A un moment, j’ai vu dans la façon dont Meribald parle de Brienne, une allusion à Jeanne d’Arc. Il la présente ainsi à Saule : « Lady Brienne est une vierge guerrière qui a entrepris une quête ».

    Point important, en effet ! Podrick ne sait jamais s’il doit l’appeler « ma dame » ou « ser » . ^^ La présentation de Meribald est identique à celle des appendices « une pucelle engagée dans une quête » , ce qui me laisse penser qu’une fois de plus, Meribald traduit le pdv de GRRM ! ^^

    Ca peut rappeler Jeanne d’arc … ou les valkyries, ou la déesse de la guerre Athéna … C’est finalement un trope assez courant de faire de la « femme qui se dédie à la guerre » une « femme qui n’est pas touchée par l’amour » .

    Elle va même jusqu’à se moquer de lui, en lui susurrant « saphirs », comme un hommage à Jaime qui l’avait ainsi préservée d’un viol par les hommes de Varshé Hèvre (ASOS 32 – Jaime IV).

    D’autant plus savoureux que c’est Rorge lui-même qui menaçait d’être le premier violeur … Que ce soit avec Rorge, Titilleur ou Lysa Arryn, Martin a un don certain pour mettre en place des paiements, je trouve ! ^^

    J’ai fait des recherches, et il s’agit d’un des proverbes de Westeros. Je ne sais pas si le livre existe vraiment dans l’univers de GRR Martin, ou bien s’il est juste mentionné là pour nous dire qu’il y a une source à ce dicton.

    Dans mon souvenir, on n’en a plus entendu parler depuis.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #194469
    Méliwesh
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    Pour sauver Mains-Froides il a peut-être fallu tuer son animal s’il était change-peau, ce que je pense.

    : je me souviens avoir lu la partie du forum consacrée à ce personnage, mais je ne me souviens pas d’hypothèse concernant le fait qu’il ait été un change-peau. Pourrais-tu me dire quels indices te le font penser s’il te plaît ? Comme beaucoup, l’identité / le passé de ce personnage me titille (mais dans le bon sens du terme :))

    #194470
    Tybalt Ouestrelin
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    Pour ce qui est du sel, j’ai bien noté après que Salins était mentionné. J’ai maintenu mon hypothèse car, d’une certaine façon tous les pilleurs bafouent les droits de l’hôte. Et sinon vous pensez que le sel est pour Salins (Saltpans en VO)? Je trouve que ça fait d’une pierre (de sel) deux coups.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #194478
    Yfos
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    Il pourrait être intéressant de noter les blasons des pendus qui n’en ont pas été dépouillés (hache Cerwyn? saumon Mouton? scarabée Bettley?)

    Brienne le résume simplement : « Des hommes en rupture de ban, comprit-elle subitement, la lie d’une douzaine d’armées, les rognures des lords. » .

    Je ne parlais pas des hommes pendus, en effet en rupture de ban comme expliqué par Septon Meribald mais de leur tenue.

    Certains ont été dépouillés, les autres non. Logiquement, s’ils ont tous été pendus par des hommes impliqués dans le Plan de la Fraternité, les tenues de l’ouest auraient dû être plus fréquemment pillées. Il devrait donc en rester moins.

    #194482
    Céleste
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    Pour sauver Mains-Froides il a peut-être fallu tuer son animal s’il était change-peau, ce que je pense.

    : je me souviens avoir lu la partie du forum consacrée à ce personnage, mais je ne me souviens pas d’hypothèse concernant le fait qu’il ait été un change-peau. Pourrais-tu me dire quels indices te le font penser s’il te plaît ? Comme beaucoup, l’identité / le passé de ce personnage me titille (mais dans le bon sens du terme :))

    C’est essentiellement se poser la question : Comment est-il devenu un zombie en ayant garder son esprit intact ? C’est la même question qu’on se pose pour Jon Snow : Comment va t-il être ressuscité en gardant son esprit intacte (pas comme Béric) ? La réponse pour Jon est que probablement après sa mort il commencera sa seconde vie dans Fantôme et lorsqu’il sera ressuscité « quelqu’un » expulsera l’esprit Jon-Fantôme dans le corps de Jon. C’est surement ce qu’il s’est passé avec Mains-Froides, il dira d’ailleurs que c’est (un) Brandon Stark qui l’a rendu ainsi, on peut imaginer que c’est Bran qui fera l’action pour Jon.

    En terme d’indices, il y en a pas tellement mais cela explique sa proximité avec les vervoyants et les Edlf, ça explique qu’il parle la Vraie Langue et qu’il montre énormément de respect à son animal lorsqu’il le tue.

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #194504
    Lapin rouge
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    Merci de poursuivre l’échange sur Mains-Froides dans le topic dédié (dans lequel je copie les 2 posts ci-dessus).

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #194565
    Sandor is alive
    • Patrouilleur du Dimanche
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    C’est un peu le chapitre des retrouvailles: entre Brienne et le fantôme de Renly, puis les survivants de la bande de la chèvre, entre le lecteur et tout ce beau monde ainsi qu’avec l’auberge. J’ai bien aimé l’histoire de celle-ci, résumée par Meribald. Un peu de lore ça fait toujours plaisir.

    Impossible de me souvenir si je pensais Brienne morte en première lecture, mais j’ai du me dire qu’avec GRRM tout était possible (même si elle méritait une fin plus digne). La fin est quoiqu’il en soit sujette à interprétation et aurait pu déboucher sur un tout autre résultat.

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