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Obsidienne, le il y a 3 années et 8 mois.
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Tristesire
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Sinon, l’ordre de lecture (si tu veux avoir tout complet) c’est : -Premier cycle de l’Assassin Royal (tomes 1 à 6 en découpés, 1 et 2 en intégrale) -Cycle des Aventuriers de la Mer -Deuxième cycle de l’Assassin Royal (tomes 7 à 13 en découpés, 3 et 4 en intégrale) -Cycle de la Citée des Anciens -Troisième cycle de l’Assassin Royal (tomes 14 à 19 en découpés)
Merci @drozo . Ça fait un bout de temps déjà que j’ai envie d’attaquer cette saga mais, je me suis souvent posé la question de l’ordre dans lesquels les lire. Donc, re-merci pour la liste. ^^
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Grendel
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J’avais lu l’assassin royal (premier cycle) avant AGOT, et c’était ma référence en matière de fantasy à l’époque. Je n’ai jamais lu les aventuriers de la mer mais j’avais poursuivi avec le deuxième cycle de l’assassin royal que j’avais apprécié (même si je ne me rappelle, au final, que de quelques scènes :/) et j’ai découvert l’an dernier il me semble qu’il y avait un troisième cycle.
J’en ai commencé la lecture au début de l’été, et avais fait une petite pause à un moment donné… la soudaine profusion de personnages, très peu différentiables de mon point de vue, m’avait un peu saoulé… et j’ai réalisé il y a peu qu’il s’agissait du cross-over avec les aventuriers de la mer que je n’avais pas lu. Je me suis forcé à reprendre ma lecture, histoire d’en connaître le fin mot, pas plus tard qu’avant hier, mais j’avoue que le passage des vivenefs ne me passionne pas… il doit me manquer trop de références, je pense.
C’est dommage, car toute la première partie du cycle m’avait passionné. J’ai donc hâte d’en voir la fin !
Spoiler:DroZo
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Orion
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Après de long mois, j’ai enfin fini les sagas de Robin Hobb qui se déroulent dans le monde des Anciens. Je les ai lu dans l’ordre donné par DroZo et je me suis gardé les deux petites nouvelles « prélude » pour la fin.
J’avais déjà donné mon avis sur le premier cycle il y a quelques temps. Je vais donc faire pareil pour la suite.
Les aventuriers de la mer
Cette partie est au début assez surprenante car non seulement elle abandonne les personnages de la saga précédente mais aussi son style d’écriture, on oubli le narrateur unique pour passer à une dizaine de POV. De plus avec les descriptions des lieux, des personnages et de leur societé, j’ai eu également l’impression de changer d’époque. Alors que l’assassin royal décrit un monde un peu similaire à la fin du Moyen-âge et à la Renaissance, j’ai trouvé que les ADLM m’évoquait plus le 18ème voir parfois le 19ème siècle. Cela est plus ou moins expliqué dans le texte par le fait que les personnages évoquent régulièrement le pays de la première saga comme un royaume de barbares arriérés. Je me suis fait à tous ses changements mais seulement après pas mal de pages.
Un autre changement, c’est clairement les personnages moins manichéens que dans la première saga. Enfin il y a quand même clairement des gentils et des méchants (excepté Kennit que l’on a tout du long du mal à situer) mais ils sont cette fois pas à l’abri de se remettre en question et ils ont droits à de belles évolutions. L’autre grand point positif pour moi, c’est l’immersion dans le monde de la marine marchande et de la piraterie. Ce n’est à la base pas vraiment ma tasse de thé. En réalité si ce n’était pas la suite de l’assassin royal, jamais je n’aurais lu ce bouquin et pourtant j’ai adoré cet univers, ca m’a forcé de temps en temps à chercher des termes marin dans mon dico et j’ai lu eu l’impression de refermer le dernier tome en ayant appris pas mal de choses. J’ai également apprécier la façon dont l’auteure à traiter l’esclavage. Il est dénoncer tout du long et elle décrit assez bien l’horreur qu’il engendre, néanmoins elle ne fait pas pour autant de tous les esclaves des saints.
Dans les points négatifs, je mettrais que c’est peu long à partir au début de la saga et qu’à l’inverse comme pour la première partie de l’assassin royal, je trouve que la fin va très (trop) vite avec certaines facilités scénaristiques. Et bien sur il y à également tous les chapitres des serpents de mer… Ils sont longs, fastidieux et au final ils n’apportent pas grand chose.
L’assassin royal second cycle.
On aborde le second cycle avec deux sentiments. La tristesse d’abandonner l’univers des aventuriers de la mer et la joie de retrouver celui de Fitz. On se découvre alors plus sentimental que ce que l’on aurait imaginé.
On s’y attend un peu car on comprit maintenant que c’est le style de Robin, le récit met du temps à démarrer. Avec le recul on comprend que c’est aussi grâce à ces débuts poussifs que l’on arrive si bien à rentrer dans les personnages.
Je ne vais pas vraiment m’étendre sur cette partie car elle elle reprend vraiment les codes de la première. Je l’ai pour ma part préféré à la précédente. On est dans un monde désormais bien construit, on connait très bien la plupart des personnages et du coup Robin Hobb fait ce qu’elle ce pour quoi elle excelle, elle nous fait ressortir d’énormes émotions. Aussi bien des fou-rires que des larmes, je pense que les personnes qui prennent le bus avec moi pour aller travailler me prennent désormais pour un mec très bizarre ou du moins psychologiquement instable.
A noter que j’ai également trouvé la fin mieux ficelée que sur les deux précédentes sagas.
Les cités des Anciens
Cette partie reprend l’histoire des Aventuriers de la mer, là où l’on l’avait laissé mais avec toutefois de nouveaux personnages (les précédents bien que parfois présent sont désormais secondaires).
L’idée de base est intéressante car elle permet en partie de nouveaux points de vue sur les événements précédents, néanmoins je dois avouer que c’est la saga pour laquelle j’ai le moins accroché. J’ai apprécier les personnages d’Alise et Sédric, qui ont tous les deux une très belle évolution mais beaucoup moins les gardiens qui sont peut être trop nombreux ou pas assez contrastés. J’ai passé les trois quarts des livres à devoir retourné au sommaire pour réussir à différencier Alum de Boxter ou de Lecter. J’ai eu peu l’impression que l’intrigue autour de Thymara, de Kanaï et Tatou ne mène au final pas à grand chose et il en ait un peu de même pour la relation Thymara-Sintara.
La fin est encore plus rapide que celle des ADLM et que la première partie de l’assassin. Elle m’a laisser sur ma faim. Dans les points positifs il y a tout de même l’univers des dragons qui est assez bien traité. J’ai apprécié de pouvoir suivre leur croissance et de pouvoir en apprendre d’avantage sur eux.
Avec un peu de recul j’ai l’impression que cette partie est là principalement pour préparer le terrain du Fou et l’assassin.
Le fou et l’assassin.
On attaque cette saga avec un peu de fébrilité car on sait que c’est la dernière. Il y a toujours ce plaisir de retrouvé Fitz, le fou et tous les personnages plus ou moins secondaire que l’on adore. J’ai même eu le plaisir de revoir brièvement ma chère Patience…
Bon j’ai apprécié cette partie, déjà car elle fait le lien entre toutes les précédentes sagas. La rencontre des différents personnages est assez bien amenée. On s’attend dès le début à la mort de certains personnages et on se sait juste pas quand cela va arriver. J’ai trouvé que ca permettait de créer un certaine tension lors de la lecture.
On apprend peu à peu à découvrir Abeille, la progéniture de ce bon vieux Fitz. En digne fille de son père, on a régulièrement envie de lui mettre des claques. Alors oui, je sais, on frappe pas les enfants…
Beaucoup d’émotion encore pour moi dans cette partie, notamment cette soirée où d’un coté Fitz voit sa vie bouleversée par Elianna (dommage d’ailleurs que ce perso ne soit pas plus exploité) et où en même temps se déroule les événements de Flétribois.
J’ai également apprécié les nouveaux personnages secondaires. Comme Persévérance, le nouveau Sam Gamegie. Lents et Evite sont également des personnages interessants même si cette dernière est abandonné comme une vieille chaussette en cours de route par l’auteure.
La trame principale qui tourne autour du passé du Fou est plutôt bien pensé et j’ai plutôt apprécier le monde de Clerres.
Bon voilà, il reste la fin… Pour le coup elle n’a pas la rapidité des sagas précédentes. J’ai encore du mal à savoir si je l’ai apprécié ou pas. Elle m’a en tout cas touché et je pense que ca en fait du coup plutôt une bonne fin. Il est également vrai que l’on a, à la fin de cette saga quasiment les réponses aux questions que l’on c’est posé au cours des différents récits et vu la longueur de ces derniers c’est quand même un très bon point.
Ce que je retiens de toutes ces lectures c’est vraiment les émotions que j’ai ressenti tout au long de l’histoire. C’est vraiment la force de l’écriture de Robin Hobb. Il est vrai que son univers et bien moins riche que celui de GRR Martin mais elle arrive à créer de magnifiques personnages y compris les secondaires. Bref c’est une lecture que je recommande vivement et que dont je suis certain de replonger un jour ou l’autre. En attendant je tente de passer à autre chose mais ce n’est pas si facile que ça…
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années par
Orion.
Obsidienne
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J’avais calé assez vite sur « L’Assassin Royal » à cause de quelques incohérences.
Je viens, au hasard des propositions de ma médiathèque, de me plonger dans « Les Cités des Anciens » et je suis à fond dedans !
Je confirme qu’on entre sans problème dans ce monde, même sans avoir rien lu d’autre dessus !Ce qui m’a accrochée au début (et ne m’a pas lâchée !) ce sont toutes les idées inventives sur les particularités des dragons (et leurs interactions avec les humains) les bateaux…
Le côté « parcours initiatique » est parfois un peu longuet ; cependant, la distillation, mine de rien, de réflexions sur « la différence » (aspect physique, homosexualité) la sexualité (choix et consentement, responsabilité) l’amour et ses multiples facettes…est intéressante.Le poids des « non -dits » aussi, incite à la réflexion…
Comme on voit, c’est clairement ciblé « jeunes adultes » ! Cependant, bien qu’ayant passé l’âge, je lis avec plaisir… et je sens que je vais revenir aux autres éléments de la saga !-
Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 8 mois par
R.Graymarch.
"Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
" Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)
Peil
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