Vos derniers films

[Daniel Éplucheur de NavetsPosts : 10]

Bonjour à tous. Moi j’ai vu Anora la semaine dernière, le dernier Sean Baker. L’actrice principale Mikey Madison y est incroyable ; elle porte le film à bout de bras avec une intensité dingue. C’est cru, drôle, profondément touchant… Baker a ce talent rare pour filmer les marges de l’Amérique sans jamais tomber dans le misérabilisme. Deux heures et demie qui filent sans qu’on s’en rende compte.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 2 semaines par R.Graymarch. Raison: titre en italique

[R.Graymarch BarralPosts : 10584]

La Venue de l’avenir de Cédric Klapisch

Comme indiqué sur le message de son dernier film, j’ai beaucoup aimé Klapisch.. et puis c’est devenu moins bien. Mais En corps, m’a redonné espoir (Salade grecque, moins)

Là on a un film avec 2 timelines : une de nos jours où une trentaine de personnes « descendant de la même ancêtre » (et ne se connaissant pas) sont conviées pour décider de ce qu’ils font de la ruine normande (y a un projet de construction). Oui, c’est un départ de scénario de Cthulhu. Et l’autre timeline, c’est justement la vie de cette ancêtre âgée de 21 ans vers 1895.

J’ai trouvé ça moyen, malgré de jolis moments. Faut dire que je ne suis pas convaincu de Suzanne Lindon et elle porte toute la partie « 1895 ». Pas vraiment convaincu par le who’s who de tous les gens connus rencontrés même si je comprends pourquoi c’est là. J’ai préféré la partie contemporaine avec ces 4 représentants, très archétypaux, qui apprennent à se connaître. Des fois, c’est pas vraiment subtil quand on compare la « vilaine » influenceuse futile et sans cervelle, à la « gentille » artiste guitare+voix, bien dans ses baskets. Il reste quand même de jolis moments, une avec Zinedine Soualem qui est très émouvant. Et Pomme qui est très juste. Le rapport entre un grand-père et son petit fils aussi, ainsi que la « création » d’une famille (thème très klapischien). Ca reste mince

EDIT : le passage entre les époques est pas si mal fait mais je doute de l’intérêt du truc (Lone Star de John Sayles, c’est mieux). Probablement pour voir l’enquête en 2025 sur Adèle, en parallèle de son parcours que l’on « voit ». 1895 parait aussi bénéficier d’une vision très fantasmée (le who’s who précédemment mentionné, mais aussi les bordels avec ses prostituées au grand coeur, les gens qui vous hébergent, donnent du boulot très facilement…)

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 2 semaines par R.Graymarch.

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3834]

R.Graymarch wrote:

La Venue de l’avenir de Cédric Klapisch

Je l’ai vu également, jeudi dernier. Ce n’est pas le film de l’année, mais j’ai passé un bon moment.

Il y a des scènes assez émouvantes, qui fonctionnaient bien pour moi.

J’ai beaucoup aimé la façon de filmer Paris. Les transitions passé/présent étaient très réussies.

R.Graymarch wrote:

Il reste quand même de jolis moments, une avec Zinedine Soualem qui est très émouvant. Et Pomme qui est très juste.

+1

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3834]

Hot Milk de Rebecca Lenkiewicz.

Rose (Fiona Shaw) est en fauteuil roulant depuis des années. Sa fille, Sofia (Emma Mackey), vit avec elle et l’aide dans tous les gestes de la vie quotidienne.

Ensemble, elles se rendent en Espagne, où Rose consulte un professeur (Vincent Perez) réputé pour ses méthodes peu orthodoxes (et ses tarifs exorbitants).

Le film retrace le séjour de Rose à Almeria, les rencontres de Sofia avec les quelques habitants qui résident près du logement qu’elles louent, et les histoires de famille qui se dessinent petit à petit. Il y avait de bonnes idées, je pense que cela aurait pu être traité autrement.

Le film m’a paru long (pourtant il ne dure que 1H40), je me suis ennuyée (j’avais deviné une partie de l’intrigue assez vite). Les acteurs sont bons, mais à par cela…je ne recommande pas ce film.

Peut-être est-il plus adapté à un public qui aime le contemplatif, bref, pas pour moi ^^

Spoiler:

Et le film ne finit pas … c’est assez dérangeant, j’ai entendu le public se plaindre dans la salle

 

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[Nymphadora VervoyantPosts : 8722]

Life of Chuck de Mike Flanagan avec notamment Tom Hiddleston, adapté d’une nouvelle de Stephen King.
Un film très charmant. Totu en poésie. Mais sur lequel je pense que ça vaut le coup de ne rien savoir avant de le voir : le plaisir de la découverte du thème profond du film est une grosse partie de l’expérience.

La Venue de l’avenir de Cédric Klapisch : mif-mouf. Il y a de belles images de Paris, et Pomme, mais au dela de ça, j’ai trouvé ça poussif et très très gros sabots.

Partir un jour, d’Amélie Bonnin. J’ai beaucoup aimé cette comédie musicale plus profonde qu’il n’y paraît. Juliette Armanet est très bonne dans le premier rôle, et ça marche très bien, avec beaucoup de charme et une approche du désir d’enfant qui change un peu. Je trouve sourtout ça totalement fou et jouissif que ça ait fait l’ouverture de Cannes et que les journalistes ciné d’Hollywood aient eu droit à du K-Maro et Axelle Red xd

~~ Always ~~

[R.Graymarch BarralPosts : 10584]

Life of Chuck de Mike Flanagan

J’y suis allé à l’aveugle et je n’ai rien compris

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[DNDM Fléau des AutresPosts : 3210]

Nymphadora wrote:

Life of Chuck de Mike Flanagan avec notamment Tom Hiddleston, adapté d’une nouvelle de Stephen King.
Un film très charmant. Totu en poésie. Mais sur lequel je pense que ça vaut le coup de ne rien savoir avant de le voir : le plaisir de la découverte du thème profond du film est une grosse partie de l’expérience.

R.Graymarch wrote:

Life of Chuck de Mike Flanagan

J’y suis allé à l’aveugle et je n’ai rien compris

XD

Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

[Schrö-dinger Pas TrouillardPosts : 564]

DNDM wrote:

Nymphadora wrote:

Life of Chuck de Mike Flanagan avec notamment Tom Hiddleston, adapté d’une nouvelle de Stephen King. Un film très charmant. Totu en poésie. Mais sur lequel je pense que ça vaut le coup de ne rien savoir avant de le voir : le plaisir de la découverte du thème profond du film est une grosse partie de l’expérience.

R.Graymarch wrote:

Life of Chuck de Mike Flanagan J’y suis allé à l’aveugle et je n’ai rien compris

XD

J’ajoute mon grain de sel sur Life of Chuck de Mike Flanagan en disant que j’ai adoré le film ! Très beau et touchant, ça a bien marché sur moi. Et fun fact, j’avais lu la nouvelle de Stephen King et j’avais pas aimé (alors que que je suis bien fan de l’auteur), comme quoi !

Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3174]

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Translator

 

J’ai vu Amélie et la Métaphysique des tubes cette après-midi. J’ai beaucoup aimé (au point où je pense emprunter le livre dont il est tiré la semaine prochaine à la bibliothèque).

Il y a certains points qui m’ont fait penser à de l’autisme chez Amélie (mais, je préfère prendre des pincettes avec ça (entre les clichés sur l’autisme et le fait que je me base aussi sur mon propre cas, il y a de fortes chances pour que je tape à côté (même si j’ai cru lire que Amélie Nothomb se déclarait autiste (si elle l’affirme, je la crois))).

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[R.Graymarch BarralPosts : 10584]

En première ligne (Heldin) de Petra Volpe (qui avait réalisé L’Ordre divin/Les Conquérantes/Die göttliche Ordnung)

Floria (Leonie Benesch, oui celle de La Salle des profs) est infirmière de nuit dans un hôpital suisse. On suit une de ses nuits alors que son service est en sous effectif

On est limite dans le champ du documentaire car on a une « tranche de vie » plutôt qu’un film avec une intrigue. C’est cohérent avec le propos du film qui est de montrer ce qu’il se passe et de dire qu’on manque de soignants (et que beaucoup démissionnent très vite). Benesch est quasi de tous les plans et sa maîtrise des gestes est impressionnante, on croit (enfin moi j’y connais rien^^) qu’elle est infirmière.

Je me suis demandé un peu où on allait mais la réalisatrice noue des fils et cela prend beaucoup de sens vers la fin, quand on connait mieux les protagonistes. Ca s’approche (un peu) du thriller à force sur des trucs du genre « mais ça fait combien de temps qu’elle a dit qu’elle apporterait un analgésique à une patiente ?? »

Enzo, film de Laurent Cantet, réalisé par Romain Campillo à la mort de ce dernier

A 16 ans, Enzo issu d’un milieu très aisé du sud-est de la France mais a du mal avec l’école alors il a choisi de faire un CAP Maçonnerie où il n’est pas très bon mais côtoie des ouvriers, notamment ukrainiens.

C’est un film bizarre car le pitch de base (jeune individu qui cherche sa place, rapport de classe) fait très Cantet, mais la suite qui est davantage dans l’émotion fait plus penser à Campillo. Avantage ou inconvénient, je ne sais pas vraiment mais ça rend l’exercice intéressant et… périlleux.

Enzo n’est pas un personnage bien sympathique (et ses parents sont ultra compréhensifs, et aussi assez inquiets quant à son avenir et à ce qu’il veut). Son interaction avec les Ukrainiens et l’écho de la guerre là bas, et, encore, sa « place » dans le groupe et dans le monde, est plutôt bien… mais je trouve qu’il manque quelque chose pour que j’adhère complètement.

La photo et les décors sont somptueux

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[R.Graymarch BarralPosts : 10584]

Rapaces, 2e film de Peter Dourountzis (après Vauriens en 2020, pas vu)

On suit une équipe de journalistes de Détective (ouais….) qui est sur des cas sordides. Notamment un père et sa fille stagiaire (Sami Bouajila et Mallory Wanecque) sur la disparition d’une jeune fille aspergée à l’acide.

Ca commence assez mouaif mais le final permet d’oublier tout ça et d’être sur une très bonne impression. Le début est un peu lent et part un peu dans tous les sens mais a le mérite de bâtir des relations entre les journalistes, leur métier, les liens. La 2e moitié est bien plus enlevée avec une excellente montée/gestion de la tension. Au final, dans le genre thriller, on reste sur une impression bien solide, comme je l’écrivais plus haut, grâce à la fin

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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[Elthaïn Éplucheur avec un ÉconomePosts : 41]

Pareil, et j’ai tellement apprécié que je suis parti en pleine séance, chose que je ne fais que très rarement.

Sinon, je sors du dernier film-événement : Superman, par James Gunn. Alors, globalement j’ai bien apprécié (pour un film de super héros – c’est bien mieux que la plupart de ceux que j’ai vu ses dernières années). Le seul hic : c’est un film de James Gunn, et j’ai l’impression qu’il s’est auto-restreint dans son humour décapant. Et ça m’a manqué, oui. Je ne sais pas si le mélange des deux serait passé, et je me demande si Gunn a eu peur du résultat, mais au final, ça donne un bon Superman mais un film de Gunn honnête.

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