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Aspics des sables, le il y a 1 année et 1 mois.
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Ædianys
- Exterminateur de Sauvageons
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Les Loups de l’Hiver ont jusqu’à mardi 4 avril à 22h pour me faire parvenir leurs ordres par mail avec comme objet « [DOH10] Tour 2 – Assassinats ».
Le compte rendu de cette phase pourrait avoir lieu plus tôt si tous les ordres ont été envoyés avant cette date, et que le Fantôme l’y autorise.
S’ils sont encore vivants, Ben-les-Os, Abel, le Vervoyant et les éventuels Schlingues peuvent également me faire part de leurs demandes durant cette phase. Abel et le Vervoyant pourront faire leur demande plus tard dans le tour s’ils le souhaitent.
La maison Manderly possède 21 influences et la maison Omble en possède 22.
Doran plays to win, whether at cyvasse or the game of thrones.
« We princes make our careful plans and the gods smash them all awry. »
[DOH9] La Harpie étourdie
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CloudEater
- Frère Juré
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CloudEater Omble avait finalement survécu, et il s’en réjouissait. Il avait survécu la nouvelle vague d’attaques meurtrières qui avaient sévi dans le château, et fait perdre la vie à deux de ses frères et soeurs, regrettés, mais déja oubliés, l’instant animal poussant à se concentrer sur la survie.Sa situation au sein de sa famille s’était nettement amélioré, ou bien alors, seule sa perception avait changé.
Contre toute attente, frère Buveur ne lui en voulait pour son dernier verre fini, ce dernier lui avait même proposé de déguster un délicieux ChateauNeuf de Dorne, sorti d’une de ses multiples cachettes.Après main efforts, les liens de sa maison s’était resserrés, ses sœurs, frères et cousins ne se regardaient plus en chien de faïence, attendant de voir qui allait dénoncer qui, se craignant les uns les autres, mais réfléchissaient maintenant en clan, en tentant de prendre les décisions collégialement.Dans Winterfell par contre, la situation était terrifiante. Les meurtres se poursuivraient, nul ne semblait avoir pris en compte l’avertissement lancé par son sagace frère Niels. Les factions semblaient plus nombreuses que jamais, le climat poussait à la division plus qu’à la confiance et la fraternité. Ce n’est pas demain la veille qu’on attrapera ces meurtriers, si l’on se tire tous dans les pattes, on va finir pas tous y passer, se disait-il pour se donner confiance, en s’apprêtant à prendre la parole au milieu du réfectoire, un jour ou tout le monde était présent, car le gruau avait été remplacé par trois jeunes porcs farcis pour le repas, dans une tentative vaine des grands vassaux d’apaiser les esprits mécontents.Sœurs & Frères…Ne voyez vous pas que nous allons dans une impasse ?La division nous affaiblit et les esprits mal intentionnées en profitent pour s’en donner à cœur joie.Frère Niels le Sagace a bien tenté de vous avertir, mais au travers des grands vassaux, qui n’ont visiblement pas pris ces dires au sérieux…La situation est simple.Le château est infesté de parts et d’autre par des êtres visant à renverser le pouvoir en place, au prix du sang si il le faut. Nous sommes tous des cibles. Nos guerres internes nous paralysent, et sont une aubaine pour nos ennemis qui se nourrissent de nos hésitations.A l’heure actuelle, peu collaborent avec les grands vassaux, car ont pour priorité la gloire de leurs familles.
A ces braves, prêts et désireux de se battre pour Lord Bolton, peut-on demander de trahir leur famille ?NON, NON et RE-NON car alors il seraient moins que des sous-hommes.Alors comment faire ?A situation simple, réponse simpleIl nous suffit de mettre un terme à cette guerre et aucune armistice n’est envisageable, la paix devra s’obtenir par la victoire totale d’un des deux camps, avec la relégation de l’autre à des sous tâches de gardes des poules et des cochons.Ensuite, nous serons en mesure de panser les blessures, se rassembler et de faire front unis, face à nos ennemis communs, les couards rebelles qui se cachent dans les ombres.Le camp Omble, puisqu’il n’a pas pu compter sur les représentants de lord Bolton pour prendre les mesures qui s’imposaient, … , en appelle au peuple et A TOUS LES LOYALISTES LOYAUX à leur camp, quelle que soit leur maison.Tant qu’une guerre existera entre les maisons, trop peu de joueurs travailleront de concert avec Roose et les GV qui les représenteront.Pendant ce temps, les loups gagnent en influence et gravissent les échelles de notre armée.Nulle collaboration ne sera possible tant qu’une maison n’a pas remporté la guerre, la priorité des GV (élus démocratiquement par le peuple (ou pas)) devrait être d’y mettre fin !Si vous ne voulez pas qu’on perde tous la partie avec les loups en seuls vainqueurs, alors que les GV éliminent en justice des Manderly, et qu’on fasse tous élire des représentants Omble à la tête de notre armée !Si les GV ne font pas ce choix de soutenir une des maisons, alors c’est à vous, loyalistes loyaux de le leur imposer !Rassemblez vous, et déterminez ensemble ce qui est bon pour vous.Et si vous vous posez la question du pourquoi des Omble plutôt que des Manderly ?
Qui préférez vous avoir à vos cotés, lorsque Stannis passera nos remparts ?De petits hommes qui sentent le poisson, ou bien des géants briseurs de chaines, capables de tuer un chevalier à mains nues ?Et quelle famille a tenté, à plusieurs reprises, de vous avertir du risque d’un non choix, quand l’autre ne se préoccupe pas du sort commun ?La maison Omble est bien sûre prête à échanger avec vous pour établir une stratégie si vous le désirez.-
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par
CloudEater.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par CloudEater.
Ædianys
- Exterminateur de Sauvageons
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La soldate Yfos était encore là, agenouillée auprès de ceux qui les avaient quittés brusquement il y a de ça quelques nuits. Ses larmes coulaient le long de ses joues, mais il ne semblait pas l’avoir vu. Lui aussi avait regretté ces morts. Il avait beau avoir vécu tant de batailles, vu tant d’amis mourir, Ser Sandrenal y était toujours sensible. Peut-être était-ce cette envie de ne pas se préoccuper des différences entre les deux maisons, peut-être même qu’il s’agissait d’un signe que son cœur lui n’avait pas gelé dans ces vents incessants ? Ou bien simplement avait-il été sensibles aux émois des filles de Ser Serena, elle aussi ayant vu tant de choses avant sa mort…
Il ne savait pas quoi ressentir, là, à observer peut-être la seule qui, comme lui, était allé rendre hommage aux morts. Pourtant il ne partageaient pas la même foi ni les mêmes baraquements, mais peut-être quelque chose de bien plus intime. Ses réflexions s’arrêtèrent nettes lorsqu’il entrevu un sourire sur le visage de celle qui quelques minutes auparavant pleurait à chaudes larmes.
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Le capitaine DonCelmar avait entrainé Ser Dicka à l’écart après un échange houleux dans la grand salle. Le ton était monté d’un cran lors d’une dispute sur les mesures à prendre et les consignes à suivre. La maison Omble entière y avait prêté attention, et tous se demandaient ce que chacun voulaient réellement. Ser Dicka abrutissait tout le monde de ses tirades plus folles les unes que les autres, et nombre étaient ceux qui reprochaient au capitaine DonCelmar de refuser de ses mêler aux moins gradés de la maison. Lorsque les deux s’éclipsèrent discrètement, Ser Corondar prit peur et craignant le pire, il les seconda, et décida de les suivre à pas feutré.
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Le capitaine Flokki était d’humeur maussade. « Quel intérêt d’être capitaine, si c’est pour continuer à devoir mener des tours de gardes. Effectifs réduits, effectifs réduits, je t’en donnerai moi des effectifs réduits. Et même pas qu’on a droit à des meilleurs choix à la cantine puisque tout le monde à de la viande. Si y avait pas ces salops de loups, ils peuvent être sûrs que leur tour de garde je l’aurai collé à ct’ivrogne de Buveurdelatreille. Pff, même pas capable de punir correctement les soldats qui ne faisaient pas leur travail. Et à quoi ça servait donc d’être adjoint s’il n’avait aucun pouvoir, hein ? ». Soudain, il s’immobilisa, il avait vu une ombre se déplacer plus loin sur le mur d’enceinte.
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Il aurait juré que le froid était devenu encore plus froid dernièrement. Des frissons parcouraient son échine sans cesse, si bien qu’il s’était juré d’aller voir les réserves de fourrures dès le lendemain matin. La charge de capitaine qui lui avait été imposée par les Grands Vassaux pesait lourd sur ses seuls épaules. Après tout, ses deux prédécesseurs étaient mort, l’un assassiné par les Loups, l’autre exécuté par les Bolton. Et maintenant, il n’y avait même plus deux capitaines dans sa maison pour se serrer les coudes… ou bien pour s’enfoncer la tête dans du gruau. Après tout, c’était peut-être le capitaine Homaël lui même qui s’était débarrassé de son collègue Yunyuns… Tant mieux, je n’ai rien à craindre alors, pensa-t-il en accélérant quand même le pas.
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« Mais qu’est-ce qu’il y a enfin Marcassin ? Pourquoi t’es tout agité comme ça ? C’est parce que c’est la pleine lune c’est ça ? Tu devrais plutôt être content, ça veut dire qu’on ne risque rien, puisqu’on peut tout voir cette nuit. Tu devrais te détendre au lieu de grogner comme ça. Quoi, qu’est-ce que tu veux me montrer ? Arrête de me tirer la botte, je vois bien que tu veux me montrer quelque chose. » Tandis que Lysandre (Aerolys) se démenait avec Marcassin, le ciel s’assombrit brusquement, et la lune rassurante s’effaça derrière des nuages particulièrement sombres…
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Ser Sandrenal n’avait pas osé s’approcher. Le recueillement est quelque chose de sacré, même si je ne comprends pas ses coutumes, pensa-t-il. Peut-être est-ce une croyance que la joie devait prendre le pas sur la tristesse ? Après tout, il fallait bien passer à autre chose, et la mort ne peut toujours nous imposer une tristesse. Il n’empêche que la soldate Yfos avait remplacé les larmes par un sourire doux, quasiment chaleureux dans cette tempête de neige que subissait le château. Elle avait l’air tellement heureuse… et c’est en arborant un sourire magnifique qu’elle s’étala sur le côté. Dans sa poche, il trouva un mot : « Je suis vraiment désolée Yfos. » Sur le papier pourtant conservé au sec, il remarqua la trace d’une larme.
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Il avait bien fait de les suivre. La discussion avait continuée à l’extérieur, et ne s’était pas refroidie malgré la température glaciale de l’air. Quel spectacle avaient-ils donné aux hommes dans la grand salle, c’était sûrement pour ne pas creuser d’avantage de divisions qu’ils l’avaient quittée. Mais Ser Corondar s’était justement décidé à stopper net ces dissensions qui n’alimentaient que le camp de Stannis, et dont les cornes de brume continuaient de sonner au beau milieu de la nuit. Il était donc intervenu.
Après tout, il y avait-il une autre personne assez responsable dans la famille Omble pour réaliser cette tâche ? Il avait réussi à apaiser le débat, et peut-être même que les deux voix de la famille Omble pourront se réconcilier un jour. Ils s’étaient séparés et étaient repartis chacun de son côté. Enfin un problème de résolu, pensa Ser Corondar, je peux maintenant enfin souffler. La pierre qui s’était détachée de la tour voisine ne lui en laissa pas l’occasion. Il mourut sur le coup.
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Il était dorénavant sur ses gardes. « Foutus loups » murmura-t-il dans sa barbe. « Montre-toi, qui que tu sois, et on te réservera peut-être un sort aimable. » Il n’entendait rien, et ne voyait plus rien. « Foutus nuages, on se croirait dans le cul d’un cheval. » Un frisson. Il se retourna d’un coup et aperçu de nouveau l’ombre se faufilant. Une corne de brume. Un éclat argenté. Tout fut confus. Une bousculade. Il chuta sur le sol du rempart. Il l’avait repoussé. Il devait reprendre ses esprits, vite et avertir les autres. Pas besoin de courir après l’ombre, le capitaine Flokki avait compris de qui il s’agissait.
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Le ciel s’était assombri, et le vacarme de l’avant-garde de Stannis l’empêchait de percevoir quoique ce soit. Pourtant Denys Stone avait la désagréable sensation d’être observé. Non. Pas observé, suivi. Il se mit à courir. Courir bien plus vite. Il les entendait maintenant, il ne pouvait plus cacher leurs pas. À moins que ce soit son imagination ? Alors qu’il continuait de jeter des regards en arrière, il s’écrasa le visage contre une poutre de l’écurie.
Lorsqu’il reprit conscience, ses sens furent agressés par deux sensations nouvelles : l’odeur du purin, et des aboiements vigoureux qui provenaient de là d’où il était venu. Il n’était pas seul, et cela faisait moins d’une minute qu’il s’était cogné. Il pouvait encore les surprendre. Mais en arrivant sur place, il ne trouva qu’une unique plume rouge sang, par terre sur la doux duvet neigeux. Aucune trace ni de ses assaillants, ni des chiens qui s’étaient tut aussi vite qu’ils étaient apparus.
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« Moins vite Marcassin, mais où est-ce donc que tu veux m’emmener ? Tu sais bien que c’est dangereux le château la nuit. On devrait pas être dehors, en plus il fait complètement noir maintenant. Le bois sacré, sérieusement ? Tu veux faire une promenade à cette heure-ci ? Allez, vient t’es pas sérieux, je te ramène directement dans la chambre, et tu seras… » Il se tut. Plus loin, pendu à un arbre, se balançait un corps. Sur ses gardes, Ser Lysandre (Aerolys) se rapprocha lentement, l’épée au clair et le flambeau à la main. Quand il ne fut qu’à quelque mètres, il reconnu le soldat Abso Lem. Accroché à son cou pendait une pancarte sur lequel était écrit « D’autres suivront. »
Les joueurs Yfos, Corondar, Abso Lem ont été assassinés. Un assassinat contre le joueur Flokki a échoué, et Corbeau Rouge a été protégé d’un assassinat par Ben-les-Os.
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Flokki
- Éplucheur de Navets
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Flokki était furieux. La tentative d’assassinat sur sa personne avait échoué, mais cela ne signifiait pas que le coupable allait s’en sortir impuni. Il avait repéré l’ombre qui avait tenté de le tuer, et avait commencé à la poursuivre dans les couloirs sombres de la forteresse.
La nuit était tombée depuis longtemps, mais cela n’empêchait pas Flokki de courir aussi vite que possible pour rattraper sa cible.
Il arriva finalement dans une ruelle étroite et sombre, où l’ombre s’était arrêtée. Flokki était sur ses gardes, l’épée à la main et prêt à se battre. Il était déterminé à trouver le coupable et à le mettre hors d’état de nuire.
L’ombre sortit de l’obscurité et Flokki reconnut immédiatement Abso Lem le visage ensanglanté. Il venait manifestement lui aussi de passer une sacrée soirée. Sans un mot, Flokki se lança à l’attaque. Abso tenta de se défendre, mais Flokki était plus rapide et plus fort.
Abso, affaibli, se mit à genoux, le souffle court et le regard fixe. Flokki se tint devant lui, l’épée pointée vers sa gorge.
« Pourquoi ? » demanda Flokki, la voix emplie de colère et de tristesse. « Pourquoi as-tu essayé de me tuer ? »
Le garde ne répondit pas, les yeux fixés sur le sol. Flokki comprit que l’homme ne parlerait pas. Il soupira et abaissa son épée.
« Tu as choisi ton destin », dit-il. « Je suis navré que cela ait dû finir ainsi. »
Flokki tourna les talons et s’éloigna, laissant Abso gisant aux côtés d’un chêne; Il était satisfait de savoir que le coupable avait été puni, mais il était également triste que cela ait dû finir ainsi.
[HRP]Bon évidemment ce n’est pas moi qui ai tué Abso (même si vous pouvez le croire 😉 ) mais je trouvais ça chouette de faire un rp vengeance. [HRP]
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par
Flokki.
Aspics des sables
- Pisteur de Géants
- Posts : 1054
La mise en place des pronostics, la création d’un topic dédié à la Maison Omble, des MP très sympas, des hommages à Ser Serena, de nouveaux assassinats… j’ai raté beaucoup de choses !
Je vais essayer, dans la semaine, de prendre le temps (n’ayant plus actuellement d’ordinateur, je galère à écrire via mon téléphone portable 😅) de répondre aux MP et faire un RP pour venir accueillir, à regret, Yfos, mon amie loutre ❤️, au paradis bleu.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Aspics des sables.
CorbeauRouge
- Frère Juré
- Posts : 52
Aspics des sables
- Pisteur de Géants
- Posts : 1054
Alors que le Fantôme (et ses loups) semble tenter un coup de poker, je viens tardivement écrire le dernier RP de Ser Serena, cette dernière étant touchée par le chagrin – et la mort – de la soldate Yfos.
Alors que Ser Serena sortait détendue de son bain, les articulations moins douloureuses, elle entendit du bruit dans la cour. Quelque chose clochait, son expérience de chevalier le lui disait.
Elle enfila précipitamment sa tenue d’entraînement – sale mais suffisamment protectrice pour ne pas rechigner à la remettre – et elle quitta la chaleur et le confort de sa chambre.
Lorsqu’elle arriva dans la cour, elle distingua un mouvement et se lança à la poursuite de l’ombre qui en était à l’origine.
Je suis trop vieille pour ces c*nneries, se dit-elle en percevant le retour fulgurant de ses douleurs, il est plus que temps que j’aille frapper à la porte du Mestre Worgen pour voir s’il peut me faire un onguent pour les diminuer, la retraite n’étant pas, au vu des évènements, d’actualité !
Était-ce l’intensité de ces dernières qui fit qu’elle ne veilla pas à ses arrières, elle ne le saura jamais, elle se vit juste trébucher après avoir reçu un violent coup derrière la nuque et tomber la tête la première dans un tonneau.
Si la dernière odeur qu’elle sentit fut celle du gruau, sa dernière pensée fut, elle, pour ses filles. Pourvu, pensa-t-elle, qu’elles arrivent à survivre, il faut être bien sournois pour tuer une femme de mon âge comme ça !
Cela faisait plusieurs jours que Ser Serena avait perdu la vie et qu’elle errait à Winterfell, ne sachant pas comment faire pour atténuer le chagrin de ses filles.
Elle avait espéré que sa mort leur permettrait de vivre leur vie et qu’elles s’autoriseraient enfin à penser aux hommes. D’autant qu’elle avait bien perçu le regard que portait Ser Sandrenal sur Sigrid. Mais ce n’était apparemment pas le cas. Peut-être avec le temps, se dit-elle.
Alors qu’elle se dirigeait vers le Bois sacré – afin de tenter de réconforter la soldate Yfos qui s’y recueillait, pleurant les morts à chaudes larmes -, elle reconnut le son qui l’avait poussée, ce soir-là, à quitter sa chambre. Oubliant que, de par son statut d’esprit, elle ne pouvait pas l’aider, elle se précipita à ses côtés.
Elle sut qu’elle avait échoué à la protéger lorsqu’elle la vit lui sourire, seul un mort pouvant en voir un autre. Il ne lui restait donc plus qu’à l’accompagner.
En quittant le Bois sacré, elle aperçut ses trois filles qui s’y dirigeaient. Au moment où elles la croisèrent, instinctivement, elles s’arrêtèrent, semblant sentir sa présence.
Satisfaite de ce moment privilégié, de cet au-revoir improvisé, elle rattrapa Yfos et disparut, avec elle, dans la tempête.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Aspics des sables.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Aspics des sables.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Aspics des sables.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Aspics des sables.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Aspics des sables.
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