[DOH10] Tour 4 – Assassinats

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  • #190408
    Ædianys
    • Exterminateur de Sauvageons
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    Les Loups de l’Hiver ont jusqu’à mardi 18 avril à 22h pour me faire parvenir leurs ordres par mail avec comme objet « [DOH10] Tour 4 – Assassinats ».

    Le compte rendu de cette phase pourrait avoir lieu plus tôt si tous les ordres ont été envoyés avant cette date, et que le Fantôme l’y autorise.

    S’ils sont encore vivants, Ben-les-Os, Abel, le Vervoyant et les éventuels Schlingues peuvent également me faire part de leurs demandes durant cette phase. Abel et le Vervoyant pourront faire leur demande plus tard dans le tour s’ils le souhaitent.

    La maison Manderly possède 18 influences et la maison Omble en possède 14.

    Doran plays to win, whether at cyvasse or the game of thrones.
    « We princes make our careful plans and the gods smash them all awry. »
    [DOH9] La Harpie étourdie

    Spoiler for NOARLAAAK !!!

    #190472
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4266

    La couverture en cuir était durcie par le temps. Dame FeyGirl ouvrit avec précaution le livre qu’elle avait trouvé dans la bibliothèque, derrière des parchemins recouverts de poussière. « Contes et Légendes du Bief ». Le titre lui avait évoqué des champs fertiles, un printemps éternel et une douceur de vivre ressemblant à l’Eden pour tout habitant du Nord ; elle s’était emparé de ce trésor et enfermée dans sa chambre où un feu crépitait dans l’âtre.

    « En ce temps-là, chaque monticule était un royaume et chaque chef de castel était un roi. »

    Dame FeyGirl s’installa plus confortablement dans le fauteuil et rapprocha le verre de vin sombre.

    « Le chef des Manderly s’était installé dans une vieille forteresse construite en un temps où les hivers étaient courts. Fier et orgueilleux, il gardait près de lui une cour nombreuse et bruyante.

    « Un jour, après avoir écouté des récits glorieux sur une lointaine guerre, il lui prit l’envie d’avoir un héraut qui proclamerait ses hauts faits d’armes. Personne n’osa souffler au chef Manderly qu’aucuns haut fait d’armes n’était à proclamer.

    « Le chef Manderly nomma un de ses neveux héraut de la maison Manderly. Ce jeune homme, fils d’un cousin impécunieux, marmonna des paroles de contentement. Agé de seize ans révolus, il arborait un blason de main bleue à six doigts sur gueule d’or.

    « Le chef Manderly lui intima l’ordre de conter les exploits de son armée. Mais des exploits, il n’y en avait point. Le héraut, tremblant pour sa vie, inventa des combats imaginaires où son chef terrassait des dragons aussi grands qu’une montagne et aussi puissants qu’une tempête d’automne. Le chef sourit et s’endormit sur son trône trop petit pour son poids.

    « Arriva alors en la forteresse un autre héraut. Ombrageux, peu disert, il avait erré depuis les contrées du Nord. ‘Je représente la maison Omble’ dit-il. »

    Dame FeyGirl eut un hoquet. Est-ce que les anciens et nouveaux dieux l’avaient guidée vers ce livre à dessein ?

    « Le héraut du chef Omble était accompagné d’étranges félins que personne n’avait jamais vu. Grands, au pelage clair, leurs crocs mesuraient le bras d’un homme fait. La cour du chef Manderly gardait ses distances vis-à-vis de ces créatures extraordinaires.

    « ‘Tu as menti, clama le héraut Omble au jeune neveu de son hôte. Tu as menti, et toi et tes successeurs seront maudits jusqu’au treizième !’. Le héraut Omble repartit d’où il était venu avec ses félins menaçants.

    « Trois soirs plus tard, la vieille forteresse résonna d’un cri strident. On venait de retrouver le corps du héraut au blason à la main bleue. Personne ne sut comment il trouva la mort, mais tout le monde parla de la malédiction des hérauts Manderly.

    « Tout le monde, sauf le chef Manderly.

    « Il était le chef, pardi !

    « Il lui fallait un héraut, pardi !

    « Il nomma un nouveau héraut : le pupille du maître d’armes, qui, disait-on, descendait de petits bonhommes verts très sages qui parlaient en mélangeant les mots dans les phrases. Le deuxième héraut marmonna des paroles de contentement. 

    « Le soir même, obéissant aux ordres, il conta les exploits du chef Manderly terrassant des Krakens aux tentacules plus larges que le fleuve qui traversait la plaine. Le chef sourit et s’endormit sur son trône trop petit pour son poids.

    « Trois soirs plus tard, on retrouva le corps du deuxième héraut Manderly, descendant des petits bonhommes verts. Personne ne sut comment il trouva la mort, mais tout le monde parla de la malédiction des hérauts Manderly. »

    Dame FeyGirl reposa le vieux livre sur son giron. Est-ce que le présent était écrit dans le passé ? Elle se massa les paupières et reprit la lecture.

    « Le chef Manderly, têtu comme tous les chefs Manderly avant lui, nomma un nouveau héraut. Cette fois-ci, il choisit un cousin de son oncle, un guerrier fier et farouche. Le troisième héraut marmonna des paroles de contentement.

    « Le soir même, obéissant aux ordres, il conta les exploits du chef Manderly terrassant les Autres par-delà le mur du Nord. Le chef sourit et s’endormit sur son trône trop petit pour son poids.

    « Trois soirs plus tard, on retrouva le corps du troisième héraut Manderly, guerrier fier et farouche. Personne ne sut comment il trouva la mort, mais tout le monde parla de la malédiction des hérauts Manderly.

    « La cour retint son souffle. Peut-être que la raison reviendrait dans la forteresse, et que le chef comprendrait que, puisqu’il n’avait jamais fait la guerre, il ne pouvait pas avoir un héraut pour conter ses exploits ?

    « Mais le chef Manderly nomma un nouveau héraut. Une nièce qui, disait-on, avait incité son mari à commettre un crime. »

    Dame FeyGirl exulta. « Haha ! Je la tiens ! Je connais son secret ! »

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année par FeyGirl.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année par FeyGirl.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année par FeyGirl. Raison: le paragraphe avec le kraken avait sauté, snif
    #190494
    Ædianys
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 852

    Les quatre capitaines étaient réunis autour d’une même table. Les rangs s’étaient clairsemés, les simples soldats étaient montés en grades bien plus vite qu’il n’aurait été raisonnable, et voilà que même les simples soldats venaient à manquer…

    « GRELOTTE ÇA PIQUOTTE ! s’exclama le capitaine Aiglon

    — Nan mais franchement moi j’y comprends rien à votre jeu…

    Flokki, tu sais bien qu’il vient d’Essos, là-bas il font un peu tout n’importe comment, reprit le capitaine DonCelmar

    — Bon, est-ce qu’on se ferait pas un jeu à boire plutôt ? Avec les tartelettes au citron de Dame Feygirl, ça nous fera un bon encas avant d’aller dormir, proposa le capitaine Valten.

    — Je suis désolé les gars, mais j’ai plus l’âge pour ça, moi je vais aller dormir, passez une bonne soirée quand même, et merci pour la compagnie ! »

    Le capitaine DonCelmar quitta ses compères, et monta rejoindre ses appartements…

     

    « C’est dommage, on commençait à peine à s’amuser, se lamenta Aiglon.

    — Ouais, bah c’est pas tout ça, mais moi je dois aussi partir, je dois aller m’occuper des chevaux, répondit Valten. Pauvre bêtes, au train où vont les Grands Vassaux, ils auront plus personne pour leur donner à manger.

    — Pff, capitaine mes fesses oui, c’est pas en supprimant les soldats qu’on supprime leurs problèmes. Bon vent, nous on va rester ici à continuer l’apéro. N’est-ce pas capitaine Aiglon ? »

    Flokki fit un clin d’œil à ce dernier qui sortit illico presto une bouteille de son meilleur vin de sous sa robe, tandis que Valten sortit en direction des écuries…

     

    DonCelmar fut réveillé par un bruit sourd. Puis un autre. On toquait à sa porte.

    « J’arrive, qui vient essayer de me réveiller en plein milieu de la nuit, bon dieux de grmblblbl. Aiglon, mais qu’est-ce que vous faites-ici mon garçon, allez vous coucher maintenant, où vous ne vous lèverez jamais à temps pour le séminaire sur les droits et devoirs des capitaines !

    — J’suis désolé capitaine DonCelmar. Hips ! C’est juste que Hips j‘arrive plus à réveiller le capitaine Flokki. On discutait Hips ensemble et puis il Hips il est tombé Pouf comme ça. Je lui avais dit de pas toucher à cette bouteille pourtant Hips. Je l’avais trouvé par terre avec écrit Kdo, mais lui il Hips, il voulait pas savoir.

    Rmgblblbbl, laissez moi voir ça et appeler mestre Tybalt. Heu non, mestre Worgen, rah, appelez moi Ser Buveurdelatreille, il doit s’y connaître en bouteilles, et envoyez-le moi dans la salle des capitaines.

    — Tout de suite. Hips »

     

    DonCelmar descendit les marches quatre à quatre pour rejoindre son collègue Flokki quand soudain il pensa : mais que fais donc le capitaine Valten si c’est Aiglon ivre qui vient me prévenir ? Tous des incompétents ces gamins, il allaient leur apprendre à… Et loupant une marche, il tomba dans les escaliers. Fort heureusement, il était à deux marches de l’étage, ce qui fit que seule son orgueil fut blessé. Ser Buveurdelatreille rejoint le capitaine assez vite, et fut formel concernant le cas de Flokki. La bouteille était celle d’un cru connu pour être redoutable, et capable d’assommer même le plus fort des champions. Il le connaissait d’ailleurs personnellement car cette bouteille lui avait été volée un soir où il avait été un peu trop… inattentif.

     

    « Vous m’aideriez bien à retrouver le capitaine Valten, il faut croire qu’il a du un peu trop toucher à cette bouteille, qui sait où il a pu aller roupiller.

    — Bien sûr capitaine DonCelmar. Je propose que l’on fasse deux équipes de un pour le trouver plus vite !

    — Vous savez quoi, j’ai tellement envie de retourner dormir que je vais accepter cette idée ridicule. Aiglon, allez chercher le capitaine Valten avec l’aide de Ser Buveurdelatreille. »

    Ainsi les deux hommes quittèrent la salle en quête du capitaine Valten… et se rencontrèrent tous deux bien vivants et très satisfaits devant les écuries.

    « J’ai trouvé le capitaine Valten, s’exclama Buveurdelatreille.

    — Sans rire, moi aussi ! répondit Aiglon. Regardez !

    Il ouvrit un des box, et sortit un cheval monté par le cadavre décapité du capitaine Valten.

    — Heureusement que t’as trouvé la tête quand même. Je sais pas ce qu’on aurait pris de la part de DonCelmar si on l’avait pas retrouvé en entier !

    — Oui, surtout qu’avec l’histoire du capitaine Flokki, on lui a bien pris la tête ! »

     

    Le capitaine Valten a été assassiné.

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    #190498
    DonCelmar
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4408

    DoAzza se dit que là où le M57 n’avait servi à rien, l’AK47 pourrait s’avérer plus utile! 

     

    Il vaut mieux ne rien dire et passer pour un con, que l'ouvrir et ne laisser aucun doute sur le sujet.
    Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du mal.
    Le génie et la folie ont parfois des limites, mais la connerie est toujours sans borne.
    La connerie à ce point là, moi, je dis que ça devient gênant !
    Do Azza, la terreur de la Plazza dans DOH9
    DoAzza, l'antipasto copieux de l'humour noir dans DOH10

    #190509
    Flokki
    • Éplucheur de Navets
    • Posts : 17

    Alors que les quatre capitaines étaient réunis pour une soirée alcoolisée, Flokki a consommé une bouteille contenant un cru redoutable qui l’a immédiatement assommé. Son collègue Aiglon lui avait pourtant conseillé de ne pas boire cette bouteille, mais il ne pouvait pas résister à l’envie de goûter ce vin qu’il avait ramené de la cache à vin d’un de ses amis. C’était un vin puissant, presque trop puissant pour lui, mais il ne pouvait pas résister à la tentation de le boire.

    Le capitaine Flokki, les yeux vitreux, tenait entre ses mains la bouteille. Il avala une gorgée de ce breuvage trop puissant pour lui et s’exclama : « Je devrais remercier mon ami Buveurdelatreille pour cette trouvaille ! C’est un vin vraiment exceptionnel ! C’est lui qui l’a trouvé pas moi ! ». Son collègue capitaine lui lança un regard noir et secoua la tête, conscient des risques encourus en consommant une telle boisson.

    Flokki se leva lentement et se dirigea vers la fenêtre. Il prit une profonde inspiration, essayant de se débarrasser des brumes qui enveloppaient son esprit. Malheureusement pour lui, le vin l’assomma presque immédiatement.

    Il était encore dans son lit lorsque DonCelmar, entra dans sa chambre et lui annonça la nouvelle de la mort de Valten. Flokki se redressa brusquement, son cœur battant la chamade. Il était sous le choc.

    « Quoi ? Comment cela est-il arrivé ? » demanda-t-il.

    « Personne ne le sait vraiment pour le moment, mais il semblerait qu’il ait été assassiné dans la nuit. Les gardes l’ont trouvé ce matin dans les écuries », répondit DonCelmar.

    Flokki se leva lentement, encore étourdi par la gueule de bois. Il se sentait coupable de ne pas avoir été là pour protéger son collègue. Il était également inquiet pour l’avenir de leur maison.

    Il ne connaissait pas vraiment Valten mais il lui semblait évident que sa mort était évitable si seulement il n’avait pas passé sa soirée a boire avec Aiglon.

    « J’ignore comment réparer mon erreur… » dit-il dans un relent de ce qui semble être les restes de sa soirée.

    « Les grands vassaux puniront le coupable et te donneront un châtiment approprié. », répondit DonCelmar en quittant la pièce.

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