Saga Dead snow

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    Raff-Tout-Miel
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    J’ai regardé Dead snow 1 et 2 que j’avais jamais vus.

    J’aime bien les films d’horreur de manière générale, les films de Roméro, Braindead, Evil Dead… Mais c’est extra quand il y a de l’humour noir en plus.

    J’ai pas été déçu, niveau humour noir, ça m’en a bouché un coin, sont trop forts les norvégiens. Ca vaut Braindead dans lequel il puise son inspiration sur le plan gore-comique.

    L’histoire n’a rien de particulier pour le premier, un énième groupe d’étudiants isolés dans un chalet de montagne, des nazis morts de froids chassés par les habitants pendant la seconde guerre mondiale, un SS maudit qui se réveille à la recherche de son trésor… Et évidemment la lutte pour la survie des étudiants. L’originalité est la recherche de la peur à travers de grands espaces enneigés, inspiration provenant de The Shining, mêlé avec le symbole nazi, toujours terrifiant. Tout ça n’est qu’un vague prétexte pour faire ressortir le vrai héro de la saga, à l’instar d’un Evil Dead, que l’on découvre à la fin, seul survivant du groupe, qui s’en sort momentanément en donnant le trésor au SS Herzog.

    Le deuxième est plus intéressant sur le plan scénaristique (pour un film du genre)

    On apprend que le colonel Herzog était en mission pour anéantir une ville avant que tout ne parte en vrille pour les nazis. C’est pourquoi ils s’étaient réfugiés dans une bourgade en montagne avant de périr de froid, n’ayant nulle part ou aller.

    On assiste à un parallèle entre le héro en mauvaise posture au début accusé de meurtre sur ses amis, le bras d’Herzog greffé à son bras par erreur par les médecins et recherché par la police pour tous les meurtres qu’il commet à cause du bras qu’il n’arrive pas à contrôler, et Herzog lui-même qui récupère le bras du héros entamant sa mission destructrice et recrutant ses nouvelles victimes. Cherchant de l’inédit, le scénariste donne au héros le pouvoir de réveiller les morts grâce à ce nouveau bras, et comme il a toujours de bonnes idées, il s’en va déterrer des bolcheviks exécutés dans la région par Herzog il y a bien longtemps.

    S’ensuit un conflit entre zombies allemands et russes vivant encore en 1942 où la police locale est complètement ahurie, impuissante et n’y comprenant rien.

    C’était foutrement bien trouvé, le comique de situation faisant qu’on ne sait plus au bout d’un moment si on regarde un film de guerre ou de zombies, les combats sont impressionnants, parfois un peu clichés, le duel des officiers était un peu too much.

    La ou ça fait mal, c’est que c’est totalement imprévisible de bout en bout et c’est ce que j’ai apprécié. Le héros commence sain d’esprit au début de Dead Snow 1 et sombre psychologiquement au fur et à mesure. Dans Dead Snow 2, on voit qu’il est sur le fil à tout instant. La fin est ahurissante, où le héros finit de franchir complètement la barrière de la folie: fort de sa victoire, il en a enfin terminé, il va déterrer sa copine morte dans le premier opus, il la ressuscite et elle devient zombie, ils font l’amour. On pleure de joie devant ces retrouvailles sur musique romantique à l’eau de rose avant d’être horrifié par le constat que le héros est devenu dément.

    Pendant ce temps, Herzog est retrouvé par son médecin…à suivre.

    Vivement le troisième opus.

    Les points forts de cette saga sont la réalisation, des plans soignés, une photographie et des cadres magnifiques. Un scénario original qui s’inspire de célèbres prédécesseurs avec hommages à la clé. Et surtout de l’imprévisibilité. Les héros font aussi des conneries, se ratent ou manquent de chance, tout comme les zombies nazis du reste. Les retournements de situation sont nombreux dans l’ensemble.

    Les héros sont charismatiques, loufoques, avec des traits exagérés au possible pour satisfaire le comique de situation.

    Un vrai bijou qui montre que les Norvégiens savent aussi faire des bons films du genre^^

     

    "A toi de choisir mon gars. Ou t'affrontes les fantômes, ou t'en deviens un."

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