ADWD 09 – Tyrion III

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages ADWD 09 – Tyrion III

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  • #197182
    Sandrenal
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    ADWD 09, Tyrion III
    Au fil des pages – liste des sujets

    ADWD 08, Jon II ADWD 10, Davos I

    Le troisième chapitre de Tyrion est un chapitre de transition entre ses entretiens avec Illyrio et son voyage à bord de la Farouche Pucell et un chapitre sur lequel il n’y a finalement pas grand chose à dire en relecture. 

    En effet, Illyrio ne rejoindra pas Griff et Griff le Jeune. L’approche du khal Pono pousse Griff à hâter son départ. Le Khal Pono a gagné 10 000 hommes depuis son départ du khalasar de Drogo et il est apparemment devenu la terreur des khals plus faibles. Griff a donc envoyé Canard et Haldon demi-mestre récupérer les coffres remplis de vêtements et d’armures amenés par Illyrio.

    Avant de quitter Tyrion, Illyrio lâche un dernier indice.

    — Il y a dans un des coffres un présent pour le jeune homme. Du gingembre confit. Il en a toujours été friand. » Illyrio paraissait étrangement triste.

    « La fortune vous soit bonne, leur lança Illyrio. Dites au jeune homme que je regrette de ne pas être à ses côtés pour son mariage. Je vous rejoindrai à Westeros. Cela, je le jure, sur les mains de ma tendre Serra. »

    Le maître debout à côté de sa litière, dans ses robes de brocart, ses massives épaules basses : voilà quelle dernière vision Tyrion Lannister eut d’Illyrio Mopatis. Tandis que la silhouette diminuait dans leur sillage de poussière, le seigneur des fromages paraissait presque petit.

    Illyrio est bien triste et solennel pour quelqu’un qui vient simplement de manquer un rendez-vous avec son investissement, ce que serait Griff le Jeune s’il était réellement Aegon. Le comportement d’Illyrio suggère un attachement émotionnel bien plus important (fils, neveu ?).

    La formulation du dernier paragraphe est étrange, je ne sais pas si ça vient de la traduction je n’ai pas d’exemplaire anglais sous la main. La « dernière vision » sonne bien définitive. Reverrons-nous Illyrio ?

    Tyrion passe donc sous la garde de deux nouveaux personnages : Canard, un chevalier à la carrure massive et à la langeue bien pendue et Haldon demi-mestre. Il leur est présenté par Illyrio comme un nain spécialiste des dragons. Haldon décide de tester Tyrion sur ses connaissances en la matière, ce qui est ubne nouvelle occasion de nous montrer que Tyrion est l’un des personnages les plus cultivés de GRRM, plus cultivé que la personne choisie pour éduquer un prince.

    Tyrion sourit largement. « Ser Byron Swann. Il a été rôti pour ses peines… Seulement, le dragon était Syrax, pas Vhagar.

    — Tu fais erreur, je le crains. Dans La Danse des Dragons : une chronique véritable, mestre Munkun écrit…

    — … que c’était Vhagar. Le Grand Mestre Munkun se méprend. L’écuyer de ser Byron a assisté à la mort de son maître, et en a relaté les circonstances dans une lettre à sa fille. Son compte rendu affirme qu’il s’agissait de Syrax, la dragonne de Rhaenyra, ce qui est plus cohérent que la version de Munkun. Swann était le fils d’un seigneur des Marches, et Accalmie en tenait pour Aegon. Vhagar était chevauchée par le prince Aemond, le frère d’Aegon. Pourquoi Swann voudrait-il la tuer ? »

    En chemin, Canard raconte son parcours à Tyrion, parcours somme toute assez classique pour un exilé mais il lâche quelques informations intéressantes en cours de route.

    J’ai passé la mer pour rejoindre la Compagnie Dorée. Là, j’ai travaillé quelques années à la forge comme apprenti, et puis ser Harry Paisselande m’a pris comme écuyer. Quand Griff en aval a fait savoir qu’il avait besoin de quelqu’un pour aider à former son fils aux armes, Harry m’a envoyé à lui.

    — Et Griff t’a adoubé chevalier ?

    — Un an plus tard. »

    Griff est apparemment assez important dans la Compagnie Dorée pour pouvoir requérir l’écuyer d’Harry Paisselande. Griff le Jeune est suffisamment important pour avoir besoin d’un formateur spécifique pour les armes alors que Griff pourrait le faire lui-même. Et Griff est un chevalier.

    Tyrion et ses compagnons passent sur une route valyrienne, quatrième merveille créée par les mortels selon Lomas Grandpas.

    L’ancienne route valyrienne luisait devant eux comme un long ruban d’argent qui serpentait par bois et par vaux. Durant un petit moment, Tyrion Lannister se sentit presque en paix. « Lomas Grandpas a dit vrai. La route est une merveille.

    Un lien de plus entre Valyria et la Rome antique. La discussion sur les merveilles du monde fait surgir un souvenir de Tywin Lannister.

    Lord Tywin avait mis fin à cet espoir dix jours avant le seizième anniversaire de son nain de fils, lorsque Tyrion avait demandé à partir accomplir un circuit des neuf Cités libres, ainsi que ses oncles l’avaient fait à son âge. « On pouvait se reposer sur mes frères pour ne point attirer la honte sur la maison Lannister, avait répondu son père. Aucun d’eux n’a encore jamais épousé de catin. » Et lorsque Tyrion lui avait fait observer que, dans dix jours, il serait adulte, libre de voyager à sa guise, lord Tywin avait répliqué : « Nul n’est libre. Seuls les enfants et les imbéciles en croient autrement. Mais va, je t’en prie. Porte la tenue bicolore et fais le poirier pour amuser les seigneurs des épices et les rois des fromages. Veille seulement à payer toi-même ton voyage et abandonne toute idée de retour. » À ces mots, la volonté de défi du garçon s’était écroulée. « Si c’est une occupation utile que tu cherches, tu en auras une », avait alors ajouté son père. Et ainsi, pour marquer son accession à l’âge d’homme, Tyrion avait reçu la charge de toutes les canalisations et citernes à l’intérieur de Castral Roc. Peut-être espérait-il que je tomberais dans l’une d’elles. Mais, sur ce point, Tywin avait été déçu. Jamais les écoulements ne s’étaient mieux effectués que lorsqu’il en avait la charge.

    Difficile de donner totalement tort à Tywin là-dessus. L’attitude de Tyrion rappelle un peu celle d’un enfant qui dit à ses parents : « à 18 ans je fais ce que je veux ». Tyrion a tort aussi sur le sens à donner à la mission canalisations. La tâche était ingrate mais l’objectif de Tywin était de faire redescendre Tyrion sur terre.

    A l’arrivée à Ghoyan Drohe, Tyrion fait connaissance avec 2 de ses futurs compagnons de voyage. D’abord Griff le jeune qui saute au cou de Canard.

    Tyrion tendit le cou sur un côté et vit un jeune garçon debout sur le toit d’un bâtiment bas, en bois, qui agitait un chapeau de paille à large bord. C’était un jeune homme svelte et bien bâti, d’allure dégingandée, à la crinière bleu sombre. Le nain évalua son âge à quinze ou seize ans, ou assez près pour que la différence ne compte guère.

    Puis Griff qui climatise l’ambiance.

    Mais impossible de se tromper sur Griff. « Assez gueulé comme ça », décréta-t-il. Un silence subit tomba sur la rivière.

    Avec celui-ci, ça n’ira jamais, sut immédiatement Tyrion.

    Le manteau de Griff se composait de la peau et de la tête d’un loup rouge de la Rhoyne. Sous la dépouille, il portait du cuir brun, raidi par des anneaux de fer. Son visage glabre tanné, avec des pattes d’oie au coin des yeux, évoquait aussi le cuir. Bien qu’il ait les cheveux aussi bleus que ceux de son fils, les racines se révélaient rouges et les sourcils plus rouges encore. À sa hanche pendaient une épée et un poignard. S’il éprouvait la moindre joie à retrouver Canard et Haldon, il le cacha bien, mais ne se donna pas la peine de masquer son déplaisir à la vue de Tyrion. « Un nain ? Qu’est-ce que c’est que ça ?

    Griff en impose et si Tyrion part d’emblée avec un a priori négatif c’est parce que celui-ci lui rappelle Tywin.

    Je n’aime pas ses yeux, songea Tyrion, lorsque le reître s’assit en face de lui dans la pénombre qui régnait dans le rouf, avec une table en bois couvert de marques et d’encoches, et une chandelle de suif entre eux deux. Les pupilles étaient d’un bleu de glace, pâles et froides. Le nain se méfiait des yeux pâles. Ceux de lord Tywin avaient été vert pâle, mouchetés d’or.

    Au-delà de la couleur des yeux qui ne veut rien dire, il y a des traits de caractère de Tywin que Tyrion va retrouver chez Griff et notamment leur aversion envers le rire. Il y réagira d’ailleurs de la même manière (en surenchérissant dans la plaisanterie et l’ironie).

    La conversation entre Griff et Tyrion met en exergue 2 choses : la situation ambiguë de Tyrion et le fait que Griff est beaucoup plus qu’un simple mercenaire.

    — Lui plaire ? Est-ce qu’Illyrio a perdu la tête ? Pourquoi s’imagine-t-il que Sa Grâce pourrait se féliciter des services d’un régicide et d’un traître autoproclamé ? »

    Question pertinente, admit Tyrion en son for intérieur, mais il dit : « Le roi que j’ai occis siégeait sur le trône de votre reine, et tous ceux que j’ai trahis étaient des lions, aussi me semble-t-il que j’ai déjà rendu à la reine de signalés services. »

    « Je puis dire à Sa Grâce comment pense ma sœur, si l’on peut appeler cela penser. Je puis détailler à ses capitaines la meilleure façon de défaire mon frère, Jaime, au combat. Je sais quels seigneurs sont des braves et lesquels des poltrons, ceux qui sont loyaux et ceux qui sont vénaux. Je peux lui procurer des alliés. Et j’en sais tant et plus sur les dragons, comme votre Demi-Mestre vous le dira. Je suis amusant, en sus, et je ne mange guère. Considérez-moi comme votre lutin personnel et fidèle. »

    La situation de Tyrion vis à vis de Daenerys est effectivement délicate. Sa naissance en fait a priori un ennemi juré des Targaryen. Le meurtre de Tywin et celui de Joffrey puisqu’il en prend la responsabilité peut parler en sa faveur mais l’argument est à double tranchant puisqu’il fait de Tyrion un traître peu digne de confiance. Or la seule manière que Tyrion a d’être utile à Daenerys c’est de devenir son conseiller mais pour cela il faut qu’elle puisse lui faire confiance.

    — Je comprends bien la haine. » À la façon dont Griff prononça ce mot, Tyrion sut que cela au moins était vrai. Il a fait banquet de haine, lui aussi. Elle le réchauffe la nuit depuis des années.

    « Alors, nous avons cela en commun, ser.

    — Je ne suis pas chevalier. »

    Non seulement menteur, mais mauvais menteur. C’était maladroit et sot, messire. « Et pourtant ser Canard raconte que vous l’avez fait chevalier

    Griff a des points communs avec Tywin mais cette conversation avec Tyrion démontre qu’il ne lui arrive pas à la cheville en matière de dissimulation. Tyrion va en apprendre beaucoup trop en quelques minutes.

    « Comprends-moi bien, le nain. Tu es le dernier et le moindre de notre compagnie. Tiens ta langue et fais ce qu’on te dit, ou tu ne tarderas pas à le regretter. »

    Oui, Père, faillit riposter Tyrion. « Comme vous le dites, messire.

    — Je ne suis pas un seigneur. »

    Menteur.

    Griff le fixa, la mine sombre. « Je t’ai loyalement mis en garde, Lannister. Surveille ta langue ou tu la perdras. Des royaumes sont dans la balance, ici. Nos vies, nos noms, notre honneur. Ce n’est pas un jeu, auquel nous nous adonnerions pour ton divertissement. »

    Bien sûr que si, songea Tyrion. Le jeu des trônes.

    Un chapitre de transition entre Illyrio et les menteurs de la Farouche Pucelle mais aussi un chapitre de transition pour Tyrion qui émerge progressivement de sa dépression alcoolisée pour faire son retour dans le jeu des trônes.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 4 mois et 3 semaines par Sandrenal.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 4 mois et 3 semaines par R.Graymarch.
    #197184
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    Retour à Tyrion (mbof). Je maugrée un peu mais on avance davantage et Tyrion se plaint moins

    Tyrion arrive au bout de son voyage avec Illyrio et rencontre deux nouvelles personnes : Haldan et Duck. Quelques infos sont disséminées, notamment sur la suite du voyage mais aussi sur les périls à venir, notamment les Dothrakis. D’ailleurs, Khal Pono est la menace principale (tiens, tiens)

    Ensuite, on joue au poker menteur, chacun se présentant, tout en cachant sans doute plein de choses (je renvoie vers ce topic rescapé de la Longue Nuit sur les menteurs de la Farouche Pucelle). Les réponses sont en partie fausses, mais souvent jolies voire polysémiques

    “Are you a little king or a little bastard?” asked Haldon.

    Tyrion realized he would do well to be careful around Haldon Half-maester. “Every dwarf is a bastard in his father’s eyes.

    Tyrion jauge Haldan et réciproquement, donc c’est un concours de connaissances…. qui les amène vers la cible de Byron Swann.

    Illyrio prend congé de Tyrion

    “Good fortune,” Illyrio called after them. “Tell the boy I am sorry that I will not be with him for his wedding. I will rejoin you in Westeros. That I swear, by my sweet Serra’s hands.”

    S’ensuit encore des joutes verbales un peu fatigantes, parfois intéressantes

    “What a droll little fellow you are, Yollo. They say that the Shrouded Lord will grant a boon to any man who can make him laugh. Perhaps His Grey Grace will choose you to ornament his stony court.”

    Duck glanced at his companion uneasily. “It’s not good to jape of that one, not when we’re so near the Rhoyne. He hears.”

    “Wisdom from a duck,” said Haldon. “I beg your pardon, Yollo. You need not look so pale, I was only playing with you. The Prince of Sorrows does not bestow his grey kiss lightly.”

    His grey kiss. The thought made his flesh crawl. Death had lost its terror for Tyrion Lannister, but greyscale was another matter.

    Ah, la grisécaille est annoncée !

    Duck raconte son histoire (tellement jolie) et on apprend que les coffres d’Illyrio renferment principalement des vêtements pour bien se présenter. Puis re-concours de connaissance sur Lomas cette fois. Et là, Tyrion repense à sa jeunesse, comment il voulait gambader librement et que son père n’a pas voulu et l’a « puni » (à ses yeux) en s’occupant des égouts du château. Et on reparle de noyade (pensons au futur plouf^^)

    Perhaps he hoped I’d fall into one.

    Le groupe arrive au fleuve, plus petit que Tyrion ne le pensait, et à Ghoyan Drohe. Après avoir fait peur à une enfant, ils arrivent à l’embarcation où il y a notamment Griff et son fils. L’entrevue entre Griff et Tyrion est pleine de méfiance : Griff ne fait pas d’effort pour être sympathique et Tyrion se rend bien qu’il ne dit pas toute la vérité (loin de là). Ce qui est rigolo c’est que dans le futur, on apprendra que Jon Connington n’a pas agi comme Tywin l’aurait fait à la Bataille des Cloches et là on souligne qu’il a le même genre d’yeux que Tywin

    They were ice blue, pale, cold. The dwarf misliked pale eyes. Lord Tywin’s eyes had been pale green and flecked with gold.

    Tyrion est rapidement jaugé, et recoupe les informations, notamment sur le fait que Duck a été fait chevalier par Griff ce qui implique qu’il est chevalier aussi.

    Not only a liar, but a bad one. That was clumsy and stupid, my lord.

    “And yet Ser Duck says you knighted him.”

    “Duck talks too much.”

    Tyrion ne cache pas qu’il a en partie percé Griff à jour et ça ne plait pas vraiment à ce dernier (c’était le but^^)

    No knight, no lord, no friend. “A pity.”

    “Spare me your irony. I will take you as far as Volantis. If you show yourself to be obedient and useful, you may remain with us, to serve the queen as best you can. Prove yourself more trouble than you are worth, and you can go your own way.”

    Tyrion pousse son avantage plus loin mais ne renforce que l’hostilité de Griff à son égard

    “What if we should find the queen and discover that this talk of dragons was just some sailor’s drunken fancy? This wide world is full of such mad tales. Grumkins and snarks, ghosts and ghouls, mermaids, rock goblins, winged horses, winged pigs … winged lions.”

    Griff stared at him, frowning. “I have given you fair warning, Lannister. Guard your tongue or lose it. Kingdoms are at hazard here. Our lives, our names, our honor. This is no game we’re playing for your amusement.”

    Au final, ça avance pas mal dans ce chapitre et on a de « jolis » clins d’oeil vers le futur. Mais on a aussi beaucoup (trop) de piques, mensonges, contre-mensonges, fausses vérités. Et sans doute bien plus à venir ^^

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #197197
    Oiseleur
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 307

    Ah ce Tyrion qui nous gratifie d’un  » Valar dohaeris » mais sans « Y » ce doit être son accent. Une jolie ouverture de Tyrion sur une connaissance assez approfondis des Sans Visages, ou du fait que si il ne donne pas entière faction il sera mis au goulp (sorte de trou où l’on entassait les shadocks qui n’avaient pas donné entière satisfaction) à mort : Valar morghulis.

     


    Griff en impose et si Tyrion part d’emblée avec un a priori négatif c’est parce que celui-ci lui rappelle Tywin.

    Je n’aime pas ses yeux, songea Tyrion, lorsque le reître s’assit en face de lui dans la pénombre qui régnait dans le rouf, avec une table en bois couvert de marques et d’encoches, et une chandelle de suif entre eux deux. Les pupilles étaient d’un bleu de glace, pâles et froides. Le nain se méfiait des yeux pâles. Ceux de lord Tywin avaient été vert pâle, mouchetés d’or.

    Au-delà de la couleur des yeux qui ne veut rien dire, il y a des traits de caractère de Tywin que Tyrion va retrouver chez Griff et notamment leur aversion envers le rire. Il y réagira d’ailleurs de la même manière (en surenchérissant dans la plaisanterie et l’ironie).

    Je me demande comment Tyrion aurait trouvé Roose Bolton, avec ses yeux pâles. Theon aimait bien rire de cet homme quand il était sous l’aile des Stark.

    Je remarque que dans ce périple Tyrion va par deux fois un peu vite en besogne. D’abord lorsqu’il menace Haldon et Rolly et qu’il marche dans le duel contre un canard. Et lorsque la Rhoyne est atteinte il se méprend sur la partie du fleuve, à moins qu’il ne le fasse exprès devant Rolly.

    Les ruines de la cité de Groyan Droye, propère jusqu’à l’arrivée de Valyria et des guerres rhoynaises. Est-ce qu’annonce la naissance des dragons de Daenerys ?

     

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 3 semaines par Oiseleur.
    #197246
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 550

    Merci pour la présentation de ce chapitre de transition. On a plein de petits indices par-ci par là et d’histoires pas toujours faciles à suivre : à l’époque Syrax, Rhaenyra pour moi c’était du chinois.

    J’ai noté :

    Je suis (…) votre petit monstre

    Qui m’a évidemment fait penser à Mains-froides quelques temps avant. Ce serait alors juste « je suis à votre service et je suis monstrueux, ergo je suis votre monstre »… Bon je ne suis pas convaincu mais la phrase m’a interpellé.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #197249
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1842

    Merci pour cette relecture.

    Je ne me rappellais pas de cette tristesse d’Illyrio lorsqu’il apprend qu’il ne rencontrera pas Griff le Jeune. C’est en effet surprenant.

    Haldon décide de tester Tyrion sur ses connaissances en la matière, ce qui est ubne nouvelle occasion de nous montrer que Tyrion est l’un des personnages les plus cultivés de GRRM, plus cultivé que la personne choisie pour éduquer un prince.

    Peut-être uniquement dans quelques domaines, comme les dragons. Comme le signale Oiseleur, il est moins performant au sujet de la Rhoyne. Ce qui m’impressionne surtout c’est qu’il ne fait pas confiance d’office à ce qu’il lit, se livre à des recoupements avant de se faire sa propre opinion. Cette capacité aurait dû inquiéter son interlocuteur quant au fait qu’il risquait de deviner un certains nombre de secrets.

    Tyrion a tort aussi sur le sens à donner à la mission canalisations. La tâche était ingrate mais l’objectif de Tywin était de faire redescendre Tyrion sur terre.

    Est-ce que cela ne pouvait pas être une « vraie » mission? Pour une ville, l’approvisionnement en eau est important. S’il n’y en a plus ou si elle devient non potable, des maladies peuvent s’installer ou, au moins, le mécontentement grander. Ici, pas de possibilités d’organiser la livraison d’eau en bouteille.

    On constate que  ayant trouvé de nouveaux intérêts à ‘existence, Tyrion arrête de boire et de gémir sur son sort.

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