ADWD 15 – Tyrion IV

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    Sandrenal
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    ADWD 15 – Tyrion IV
    Au fil des pages – liste des sujets

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    Le voyage de la Farouche Pucelle sur la Rhoyne à destination de Volantis a commencé de bien mauvaise manière pour Tyrion , qui a été placé en cure de désintoxication forcée par Griff.

    « Je tuerais pour une coupe de vin », bougonna Tyrion.

    Griff ne répondit rien. Tu crèveras, avant que de boire, semblèrent promettre ses yeux pâles. Tyrion avait bu jusqu’à se rendre ivre mort, lors de sa première nuit à bord de la Pucelle. À son réveil, le lendemain, des dragons livraient bataille sous son crâne. Griff lui avait jeté un coup d’œil pendant qu’il vomissait par-dessus le plat-bord de la barge, et avait décrété : « Tu as fini de boire.

    — Le vin m’aide à dormir », avait protesté Tyrion. Le vin noie mes rêves, aurait-il pu expliquer.

    Le chapitre est essentiellement l’occasion de faire plus ample connaissance avec les tous les occupants de la barge. Un point commun les rassemble tous.

    La septa Lemore rit. Comme chacun à bord de la Pucelle, elle avait ses secrets.

    Examinons chaque menteur un par un. Par ordre d’apparition, le lecteur fait la connaissance de Septa Lemore, une septa bien peu pudique sur laquelle fantasme Tyrion.

    Elle avait dépassé quarante ans, séduisante plus que jolie, mais toujours plaisante à l’œil.

    Son rituel matinalier de baignade dans la Rhoyne a permis à Tyrion de noter un détail fort intéressant.

    Bien que Lemore fût loin d’être aussi innocente qu’elle le paraissait. Elle portait sur le ventre des vergetures qui ne pouvaient venir que d’un enfantement.

    Nous avons donc une septa qui ne présente à première vue aucune des caractéristiques d’une septa mais qui est suffisamment calée en théologie pour dispenser des leçons à Griff le Jeune.

    Tandis que Griff le Jeune partait avec la septa Lemore se faire instruire des mystères de la Foi, Tyrion se dépouilla de sa tenue mouillée pour en enfiler une sèche.

    Il y a un sujet dédié aux théories sur la véritable identité de Lemore, nous aurons d’autres indices dans les prochains chapitres de Tyrion.

    Vient ensuite Canard que nous avons déjà rencontré au chapitre précédent et qui nous a déjà raconté son histoire. Pour rappel, cet ancien écuyer d’Harry Paisselande, actuel capitaine de la Compagnie Dorée a été exfiltré de la Compagnie pour servir de maître d’armes à Griff le Jeune.

    Vient ensuite Haldon Demi-mestre, ainsi surnommé du fait de son échec à devenir mestre malgré sa fréquentation de la Citadelle qui a lui aussi été introduit lors du chapitre précédent. Haldon est en charge des leçons de culture générale. A ce titre, il se déplace avec une véritable bibliothèque, sans doute pour palier à ses lacunes personnelles (il n’est après tout pas mestre).

    Le Demi-Mestre occupait la plus grande des quatre. Une cloison était couverte d’étagères pour les livres et de réceptacles débordant de vieux rouleaux et parchemins

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que le programme est vaste.

    Le cours commença par les langues. Griff le Jeune parlait la Langue Commune comme si c’était son idiome maternel et pratiquait couramment le haut valyrien, les bas dialectes de Pentos, Tyrosh, Myr et Lys, et l’argot de commerce des marins. Le dialecte volantain lui était aussi nouveau qu’à Tyrion, aussi apprenaient-ils chaque jour quelques mots supplémentaires, tandis qu’Haldon corrigeait leurs erreurs. Le meereenien était plus difficile

    La géométrie suivit les langues. Là-dessus, le jeune homme excellait moins, mais Haldon était un précepteur patient, et Tyrion réussit à se rendre utile. Il avait appris les mystères des carrés, des cercles et des triangles des mestres de son père, à Castral Roc, et ils lui revinrent en mémoire plus vite qu’il ne l’aurait cru.

    Le temps qu’ils en arrivent à l’histoire, Griff le Jeune commençait à ne plus tenir en place. « Nous discutions l’histoire de Volantis, lui dit Haldon. Peux-tu expliquer à Yollo la différence entre un tigre et un éléphant ?

    […]

    « Les tigres dominèrent presque un siècle, après le Fléau de Valyria. Pendant un temps, ils connurent le succès. Une flotte volantaine s’empara de Lys, une armée volantaine de Myr, et pour deux générations, les trois cités furent dirigées de l’intérieur des Murs noirs. Cela prit fin quand les tigres essayèrent de dévorer Tyrosh. Pentos entra en guerre dans le camp tyroshi, en même temps que le roi de l’Orage ouestrien. Braavos fournit à un exilé lysien une centaine de vaisseaux de guerre, Aegon Targaryen prit son essor de Peyredragon sur la Terreur noire, et Myr et Lys se soulevèrent en rébellion. La guerre laissa les Terres Disputées à l’état de désolation, et libéra Lys et Myr de leur joug. Les tigres subirent par ailleurs d’autres revers. La flotte qu’ils expédièrent pour revendiquer Valyria disparut en mer Fumeuse. Qohor et Norvos brisèrent leur emprise sur la Rhoyne lors de la bataille des galères sur le lac de la Dague. D’orient arrivèrent les Dothrakis, chassant le petit peuple de ses tanières et les nobles de leurs domaines, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’herbes et que ruines entre la forêt de Qohor et les sources de la Selhoru. Au bout d’un siècle de conflits, Volantis se retrouva brisée, ruinée et dépeuplée. C’est alors que les éléphants prirent l’ascendant. Ils exercent depuis lors le pouvoir. Certaines années, les tigres font élire un triarque, et d’autres, aucun, mais jamais plus d’un, si bien que les éléphants gouvernent la cité depuis trois cents ans.

    — Exact, commenta Haldon. Et les triarques actuels ?

    — Malaquo est un tigre, Nyessos et Doniphos des éléphants.

    — Et quelle leçon pouvons-nous tirer de l’histoire de Volantis ?

    — Si l’on veut conquérir le monde, on a intérêt à avoir des dragons. »

    Ce premier aperçu de Volantis est intéressant. Héritière directe de Valyria, elle est la seule des Cités Libres à avoir tenté d’en ramasser le flambeau. Elle a fini par échouer à cause d’une combinaison de mauvaise diplomatie (la ligue des autres cités), d’orgueil (la flotte envoyée à Valyria), de malchance (les dothrakis) et de l’intervention d’un descendant des valyriens (ce qui est quand même un comble). La politique y est divisée entre 2 factions : une faction impérialiste qui a dominé lorsque Volantis essayait de reconstituer l’empire valyrien et une faction mercantiliste qui domine depuis l’échec des tigres.

    Tyrion est impressionné par l’éducation de Griff le Jeune.

    « Le petit est intelligent. Tu l’as bien formé. La moitié des seigneurs de Westeros ne sont pas si instruits, c’est triste à dire. Les langues, l’histoire, les chansons, le calcul… Capiteux ragoût pour un fils d’épée-louée.

    — Un livre peut être aussi dangereux qu’une épée, placé entre de bonnes mains, répondit Haldon.

    On touche ici au noeud du mystère de ce chapitre. Quel besoin peut bien avoir le fils d’un mercenaire, fut-il de haute naissance, d’une septa pour lui apprendre la théologie, d’un instructeur spécifique pour les armes alors que son « père » pourrait largement faire l’affaire, et d’un mestre pour lui apprendre à parler 9 langues et l’histoire des Cités Libres ? Et pourquoi le capitaine de la Compagnie Dorée lui enverrait-il son propre écuyer ? Il est d’ores et déjà clair que Griff le Jeune est bien plus que le fils d’un mercenaire exilé et Tyrion semble l’avoir rapidement compris.

    Griff dormant le jour et Griff le Jeune étant plus le mensonge qu’un menteur, il nous reste tout de même un menteur sur la Farouche Pucelle, sûrement le plus doué de tous. C’est Tyrion lui-même.

    Chacun des passagers de la Farouche Pucelle contribue à sa façon à l’avènement futur de Griff le Jeune. La contribution de Tyrion concerne son sujet favori : les dragons sur lesquels sa culture semble encyclopédique.

    Griff lui avait donné ordre de coucher par écrit tout ce qu’il savait des dragons. C’était une entreprise formidable, mais le nain s’y consacrait chaque jour, griffonnant de son mieux, assis en tailleur sur le rouf.

    Au fil des ans, Tyrion avait lu tant et plus, sur les dragons.

    […]

    Il était moins optimiste vis-à-vis du Dragons, veurs et vouivres : leur surnaturelle histoire du septon Barth. Barth avait été un fils de forgeron, élevé à la charge de Main du Roi durant le règne de Jaehaerys le Conciliateur. Ses ennemis avaient toujours soutenu qu’il était plus sorcier que septon. En accédant au Trône de Fer, Baelor le Bienheureux avait ordonné la destruction de tous les écrits de Barth. Dix ans plus tôt, Tyrion avait lu un fragment de la Surnaturelle histoire qui avait échappé au bienheureux Baelor, mais il doutait que la moindre parcelle de l’œuvre de Barth ait réussi à traverser le détroit. Et bien entendu, il y avait encore moins de chances de tomber sur l’opuscule fragmentaire, anonyme et sanglant qu’on appelait tantôt Sang et Feu et tantôt La Mort des dragons, dont l’unique exemplaire subsistant était caché, disait-on, dans une crypte verrouillée sous la Citadelle.

    L’opinion de Tyrion sur le peu qu’il a pu lire de Barth ne transparaît pas. L’autodafé organisé par Baelor a du être particulièrement efficace pour que même Tyrion n’arrive pas à trouver plus que des fragments. Ce qui conduit naturellement à se demander ce qui pouvait s’y trouver de si gênant pour Baelor (ou pour les mestres) pour justifier un tel acharnement…

    Le plan est assez net concernant les dragons. L’objectif de Tic et Tac et de Griff est certainement que l’un des dragons de Daenerys devienne celui de Griff le Jeune. Les connaissances de Tyrion doivent lui permettre de remplir cet objectif (peut-être y-a-t-il la crainte que son sang « Targaryen » ne suffise pas). Et si Tyrion devait finir en apéritif pour lesdits dragons s’il croisait une Daenerys mal disposée à son égard, autant qu’il ait mis par écrit toutes les connaissances dont il dispose.

    Le principal mensonge de Tyrion est son identité que seul Griff connaît. Tyrion se construit son identité de Hugor Colline par à coups.

    Le sourire d’Haldon était aussi tranchant qu’une lame de couteau. « Quel nom m’as-tu dit que portait la rue de Port-Lannis où tu es né, Yollo ?

    — C’était une ruelle. Elle n’avait pas de nom. » Tyrion prenait un malin plaisir à inventer les détails de la vie colorée d’Hugor Colline, également connu sous le nom de Yollo, bâtard de Port-Lannis. Les meilleurs mensonges s’assaisonnent d’une pincée de vérité. Le nain savait qu’il avait un accent ouestrien, et de haute naissance en plus, si bien qu’Hugor se devait d’être le bâtard de quelque nobliau. Né à Port-Lannis, parce qu’il connaissait mieux l’endroit que Villevieille ou Port-Réal, et que c’était en ville qu’aboutissaient les nains

    Haldon n’est certainement pas entièrement dupe mais il ne s’amuserait pas à le cuisiner s’il avait compris la véritable identité d’Hugor Colline.

    Le fantôme de Tywin fait une nouvelle apparition.

    Son oncle lui avait appris quelques cabrioles quand il avait six ou sept ans. Tyrion y avait fort pris goût. Pendant une moitié d’an, il avait circulé dans tout Castral Roc en faisant la roue, amenant un sourire sur le visage des septons et des écuyers, autant que des serviteurs. Même Cersei avait ri de le voir, une fois ou deux.

    Tout cela avait abruptement cessé le jour où son père était rentré d’un séjour à Port-Réal. Ce soir-là au repas, Tyrion surprit son géniteur en parcourant tout le haut bout de la table sur les mains. Cela n’eut pas l’heur de plaire à lord Tywin. « Les dieux t’avaient fait nain. Faut-il que tu sois également idiot ? Tu es né lion, et non singe. »

    Et vous voilà cadavre, Père, aussi donc gambaderai-je à ma guise.

    A nouveau difficile de donner tort à Tywin sur ce souvenir. Il est d’ailleurs assez étrange que l’oncle dont parle Tyrion ait eu une idée aussi farfelue et que personne à Castral Roc ne se soit dit que l’idée était particulièrement mauvaise.

    Tyrion a rapidement percé Griff à jour, il se fiche pour l’instant des secrets de Lemore et Canard est un livre ouvert. Le plus grand mystère qu’il lui reste à résoudre est celui de Griff le Jeune et il cherche à soutirer des informations à Haldon autour d’un plateau de cyvosse.

    — Je n’ai besoin que d’une moitié de cervelle pour être ton égal. » Tyrion avança sa cavalerie lourde pour soutenir la légère. « Peut-être aimerais-tu parier sur l’issue ? »

    Le Demi-Mestre arqua un sourcil. « Combien ?

    — Je n’ai pas d’argent. Jouons pour des secrets.

    — Griff me trancherait la langue.

    — Tu as peur, hein ? Moi aussi, à ta place.

    — Le jour où tu me vaincras au cyvosse, des tortues me sortiront du cul. » Le Demi-Mestre déplaça ses lanciers. « Ton pari est tenu, petit homme. »

    L’orgueil d’Haldon lui porte préjudice car Tyrion apprend effectivement vite.

    « Yollo, appela Canard. Où est Haldon ?

    — Il est allé se coucher, avec une légère indisposition. Il a des tortues qui lui sortent du cul. »

    Le comportement d’Haldon est bien léger vu les enjeux.

    – Illyrio ne joue pas au cyvosse. »

    Non, admit le nain. Il joue au jeu des trônes, et toi, Griff et Canard n’êtes que des pièces, qu’il déplace à sa guise et sacrifie au besoin, tout comme il a sacrifié Viserys.

    J’ai du mal à croire qu’Haldon ait pu lâcher la « véritable » identité de Griff le Jeune à Tyrion. Cependant il est certain qu’il lui en a dit assez pour lui permettre d’assembler les pièces.

    — C’était lui, s’exclama Yandry. Le Vieil Homme du Fleuve. »

    Et pourquoi pas ? se dit Tyrion avec un large sourire. Les dieux et les merveilles se manifestent toujours, pour assister à la naissance des rois.

    D’ailleurs, Tyrion a eu une petite réflexion en début de chapitre qui est assez amusante et qui confirme que c’est ce que lui a dit Haldon qui lui a permis de résoudre la première partie du mystère Griff le Jeune.

    Comme son père, Griff le Jeune avait les yeux bleus, mais, si les prunelles du père étaient pâles, celles du fils étaient sombres.

    Griff le Jeune a bien les yeux de la même couleur de Griff mais il a aussi les yeux de la même couleur que ceux de Rhaegar, son autre « père ».

    #197901
    R.Graymarch
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    Retour à Tyrion sur son bateau. Il en veut à la lune (tout va bien)

    A full moon floated above the mast. It is following me downriver, watching me like some great eye.

    En fait, il doit sûrement subir le manque car il n’a plus d’alcool (Dry Rhoynerie)

    I need a cup of wine. A dozen cups of wine. But the moon would blink before that whoreson Griff let him quench his thirst. Instead he drank water, and was condemned to sleepless nights and days of sweats and shakes.

    C’est confirmé plus tard

    Tyrion had drunk himself blind his first night on the Shy Maid. The next day he awoke with dragons fighting in his skull. 

    On apprend qu’il ne s’est pas lavé, un peu pour les tortues, principalement par honte

    Besides, he did not want Lemore to see him naked.

    Griff n’est pas commode avec Tyrion

    Griff did not want to hear it. What he wanted was Volantis.

    The sellsword’s eyes were always moving, searching the night for … what? Pirates? Stone men? Slave-catchers? The river had perils, the dwarf knew, but Griff himself struck Tyrion as more dangerous than any of them. He reminded Tyrion of Bronn, though Bronn had a sellsword’s black humor and Griff had no humor at all.

    L’auteur souligne encore l’importance des dragons pour Tyrion, que c’est la plus belle chose du monde. Puis, au matin, septa Lemore va se baigner : ouah, la ceinture bling bling de la Foi !!

    Septa Lemore had emerged in her white robes, cinched at the waist with a woven belt of seven colors

    Dialogue un peu malsain entre Tyrion et Lemore (et ça va continuer) mais cette dernière a du répondant et de la bienveillance

    “The Mother and the Father made us in their image, Hugor. We should glory in our bodies, for they are the work of gods.”

    (et c’est là qu’on apprend que Lemore a très probablement déjà accouché ce qui amène beaucoup de questions)

    J’ai trouvé ça joli comment l’auteur relie la Rhoyne à la Sang-vert qu’on a vue au tome d’avant.

    Yandry swore the Rhoynar princes used to ride them across the river. He and his wife were Greenblood born, a pair of Dornish orphans come home to Mother Rhoyne.

    Petite vérité au passage qu’on risque de rater au milieu de pensées grivoises

    Septa Lemore laughed. Like everyone else aboard the Shy Maid, she had her secrets.

    Tyrion pisse dans la Rhoyne comme il l’a fait depuis le haut du Mur (au moins, il est constant). Et comme un mauvais touriste, il n’arrête pas de tout rapporter à ce qu’il connaît et comment à Westeros, les fleuves sont beaucoup plus larges. Yandry le prévient des dangers qui sont en aval (tu m’étonnes^^). Foreshadowing !

    “Slave-catchers would be a welcome change from turtles.” Not being an escaped slave, Tyrion need not fear being caught.

    Le chapitre sert aussi à nous présenter le fait que Griff le jeune est bien éduqué et qu’il a pas mal de leçons. Tyrion se moque de Duck et finit aussi à l’eau

    “Let us see how dwarfs swim,” he said, chucking him headlong into the Rhoyne.

    The dwarf laughed last; he could paddle passably well, and did … until his legs began to cramp.

    Cela permet à Tyrion de parler de son enfance en romançant un peu (mais pas tant que ça). Bizarrement, Tyrion aime bien le travail de couture qu’on lui fait faire

    No doubt he meant for it to be humbling, but Tyrion enjoyed the needlework. Lemore was always pleasant company, despite her penchant for scolding him whenever he said something rude about the gods.

    Long passage ensuite sur les dragons et les livres sur les dragons, puis à nouveau prise de mec avec Haldon, et donc Tyrion ment, comme tout le monde (cf plus haut)

    The best lies are seasoned with a bit of truth.

    Avant de passer au cyvosse, petite leçon d’histoire géo sur Volantis et la région. A la fin, Tyrion est assez bluffé par le soin porté à l’éducation de Griff le jeune

    Tyrion watched with mismatched eyes, and said, “The boy is bright. You have done well by him. Half the lords in Westeros are not so learned, sad to say. Languages, history, songs, sums … a heady stew for some sellsword’s son.”

    “A book can be as dangerous as a sword in the right hands,” said Haldon. “Try to give me a better battle this time, Yollo. You play cyvasse as badly as you tumble.”

    “I am trying to lull you into a false sense of confidence,” said Tyrion, as they arranged their tiles on either side of a carved wooden screen. “You think you taught me how to play, but things are not always as they seem. ”

    Et Tyrion se dit à raison que ces précepteurs ne sont que des pions d’Illyrio qui vise le jeu des trônes

    No, thought the dwarf, he plays the game of thrones, and you and Griff and Duck are only pieces, to be moved where he will and sacrificed at need, just as he sacrificed Viserys.

    Comme attendu, Tyrion gagne au cyvosse contre Haldon. Le bateau file encore et passe au milieu d’énormes ruines (Ny Sar). On nous vend encore le fait qu’au sud il y aura encore plus de trucs, et le chapitre se termine sur la vision d’une grande tortue

    It was another turtle, a horned turtle of enormous size, its dark green shell mottled with brown and overgrown with water moss and crusty black river molluscs. It raised its head and bellowed, a deep-throated thrumming roar louder than any warhorn that Tyrion had ever heard. “We are blessed,” Ysilla was crying loudly, as tears streamed down her face. “We are blessed, we are blessed.”

    (…)

    “A turtle,” said Tyrion. “A turtle bigger than this boat.”

    “It was him,” cried Yandry. “The Old Man of the River.”

    And why not? Tyrion grinned. Gods and wonders always appear, to attend the birth of kings.

    Un chapitre où l’intrigue avance peu mais l’auteur pose des petits cailloux qui vont être utiles dans le futur. Tyrion est un peu moins pénible qu’avant

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #197903
    DJC
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    il doit sûrement subir le manque car il n’a plus d’alcool (Dry Rhoynerie)

    HAHA joliiiii 😀

    Ah oui tiens, un livre ultra secret sur les dragons, qui s’appellerait comment déjà ?

    Sinon sympa oui, ce chapitre avec ces parties de cyvosse-menteur..

    #197947
    Liloo75
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    Merci Sandrenal pour cette présentation du chapitre de Tyrion.

    J’aime bien l’idée que tous ont des choses à cacher et que, par conséquent, tous mentent et nous racontent une fable.

    Le relecteur qui connaît les motivations de Griff et l’identité de Griff le Jeune comprend aisément les raisons qui les poussent à mentir, ils ont de bons motifs pour cacher qui ils sont ou ce qu’ils font.

    Même Tyrion joue à ce jeu, cela a l’air de beaucoup l’amuser. Il aime bien réécrire sa vie en y ajoutant beaucoup de fantaisie.

    J’ai apprécié de retrouver Tyrion avec son humour et son intelligence. Il est moins agaçant que dans d’autres chapitres. Peut-être est-ce parce qu’il est sobre ? Un sobriété contrainte et forcée par Griff, qui ne semble guère l’estimer.

    Tyrion est impressionné par l’éducation de Griff le Jeune. « Le petit est intelligent. Tu l’as bien formé. La moitié des seigneurs de Westeros ne sont pas si instruits, c’est triste à dire. Les langues, l’histoire, les chansons, le calcul… Capiteux ragoût pour un fils d’épée-louée. — Un livre peut être aussi dangereux qu’une épée, placé entre de bonnes mains, répondit Haldon. On touche ici au noeud du mystère de ce chapitre. Quel besoin peut bien avoir le fils d’un mercenaire, fut-il de haute naissance, d’une septa pour lui apprendre la théologie, d’un instructeur spécifique pour les armes alors que son « père » pourrait largement faire l’affaire, et d’un mestre pour lui apprendre à parler 9 langues et l’histoire des Cités Libres ?

    Tyrion a rapidement compris que Griff le Jeune est plus que le fils d’un mercenaire. Quel besoin aurait-il de tant de précepteurs ?

    Il espère le deviner grâce à la partie de Cyvosse face à Haldon.

    Ce que lui a révélé ce dernier demeure un mystère.

    J’ai du mal à croire qu’Haldon ait pu lâcher la « véritable » identité de Griff le Jeune à Tyrion.

    Moi de même.

    J’ai été surprise de découvrir que Tyrion est pudique. Il n’ose pas se baigner dans le fleuve car il a peur du regard des autres sur son corps nu. Tyrion est plus vulnérable que je ne l’imaginais.

    Enfin, j’ai bien aimé le jeu de séduction à peine voilée qui se joue entre Tyrion et septa Lemore. Elle doit bien avoir conscience qu’elle ne le laisse pas indifférent. Néanmoins, elle ne s’en offusque pas (parce qu’elle n’est pas une vraie septa 😉) et se montre pleine de tact et d’humour.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 2 semaines par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #197952
    Sandrenal
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    J’ai apprécié de retrouver Tyrion avec son humour et son intelligence. Il est moins agaçant que dans d’autres chapitres. Peut-être est-ce parce qu’il est sobre ?

    Je pense qu’il y a de ça mais pas seulement. Tyrion est à nouveau propulsé dans le jeu des trônes, il a des mystères à résoudre, une vengeance à planifier, une rencontre avec Daenerys à préparer. En d’autres mots, il est occupé, ce qui reste encore la meilleure façon de sortir de la dépression.

    #197955
    Yfos
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    Merci pour cette présentation.

    Le chapitre est essentiellement l’occasion de faire plus ample connaissance avec les tous les occupants de la barge. Un point commun les rassemble tous.

    Oui, en effet, peu d’action dans ce chapitre mais beaucoup d’observation.

    … la Farouche Pucelle aurait continué sa progression vers l’amont …

    Vers l’aval, non ? Déjà que j’ai du mal à m’y retrouver dans la géographie d’Essos, si, en plus, il y a des pièges.

    Tyrion avait bu jusqu’à se rendre ivre mort, lors de sa première nuit à bord

    Qui lui a donné tout cet alcool ? Je pense que Griff n’a pas apprécié l’initiative.

    J’ai apprécié de retrouver Tyrion avec son humour et son intelligence. Il est moins agaçant que dans d’autres chapitres. Peut-être est-ce parce qu’il est sobre ?

    Je pense qu’il y a de ça mais pas seulement. Tyrion est à nouveau propulsé dans le jeu des trônes, il a des mystères à résoudre, une vengeance à planifier, une rencontre avec Daenerys à préparer. En d’autres mots, il est occupé, ce qui reste encore la meilleure façon de sortir de la dépression.

     

    Le proverbe « l’oisiveté est la mère de tous les vices » aurait-il été créé pour Tyrion ?

    Pour rappel, cet ancien écuyer d’Harry Paisselande, actuel capitaine de la Compagnie Dorée a été exfiltré de la Compagnie pour servir de maître d’armes à Griff le Jeune.

    Cela m’étonne un peu : apprenti forgeron, il n’a été formé aux armes que tardivement et pas depuis l’enfance. Est-il si doué que, malgré son apprentissage tardif il soit le meilleur choix comme maître d’arme ?

    [Volantis] a fini par échouer à cause … et de l’intervention d’un descendant des valyriens

    On sait pourquoi il est intervenu ?

    A nouveau difficile de donner tort à Tywin sur ce souvenir. Il est d’ailleurs assez étrange que l’oncle dont parle Tyrion ait eu une idée aussi farfelue et que personne à Castral Roc ne se soit dit que l’idée était particulièrement mauvaise.

    Pas faux. Je ne m’étais pas posé la question mais, a posteriori, j’imagine la réaction de Septa Mordane si Arya avait agi ainsi.

    Dialogue un peu malsain entre Tyrion et Lemore

    Enfin, j’ai bien aimé le jeu de séduction à peine voilée qui se joue entre Tyrion et septa Lemore

    Comme Graymarch, je trouve que c’est un peu malsain car Tyrion se dit quand même

    « je ne cherche pas à la connaître, j’ai juste envie de la baiser »

    À un moment, Tyrion se dit, à propos des esclavagistes

    « N’étant pas un esclavagiste, Tyrion ne craignait pas qu’on le capture »

    Je ne comprends pas trop son raisonnement : certes les esclavagistes recherchent les esclaves en fuite mais ils sont aussi susceptibles de capturer des hommes libres pour en faire des esclaves, non ?

    « le nain rédigeait ce dont il se souvenait des us des dragons en matière d’accouplement, sujet sur lequel Barth, Munjun et Thomas défendaient des opinions significativement divergentes.

    On n’en saura pas plus sur ces désaccords. Par exemple le fait que les dragons soient à la fois mâle et femelle et puissent changer de sexe selon les besoins? Ce serait préférable pour la survie de l’espèce vu que Daenerys semble considérer les siens comme trois mâles.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 2 semaines par Yfos.
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