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Yfos, le il y a 2 mois.
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Sandrenal
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ASOS 20 – Tyrion III
Au fil des pages – liste des sujets◄ ASOS 19, Samwell I ASOS 21, Catelyn III ► Tyrion a beaucoup de chapitres marquants dans ASOS : sa confrontation avec Tywin, son mariage, la rencontre avec Oberyn, sa deuxième confrontation avec Tywin, les noces de Joffrey, son procès, le duel Gregor/Oberyn, et le parricide. Tyrion III passe assez inaperçu dans cette liste. Il s’agit pourtant d’une mine d’or à la relecture, particulièrement sur le gouvernement et la vision du futur de Tywin.
I. Le conseil restreint
Le chapitre s’ouvre avec l’entrée du nouvel homme fort de Port-Réal dans la salle du conseil. Tout dans cette entrée est royal, son accoutrement, son comportement, le siège où il s’assied. Le pouvoir étant aussi une question d’apparence et de préséance, la répartition des sièges est un premier enjeu. Tywin a pris la place du roi, l’apparence rejoint la réalité. Il s’entoure de Cersei et Kevan. Cersei occupe une place qui correspond à son rang alors que Kevan est très nettement au-dessus de son rang. Tyrion a pris la place opposée à Tywin, ce qui constitue tout un symbole et les autres ont pris les places restantes. Il y a pourtant du beau monde dans ces « autres » : le grand Septon, le grand Mestre, le seigneur suzerain du Bief, futur beau-père du roi. Pycelle inspire d’ailleurs un peu de pitié, et l’animosité constante de Tyrion à son égard paraît un peu mesquine (il continue sans doute à lui faire payer le fait d’avoir choisi Cersei).
Tyrion n’est d’ailleurs pas dans le meilleur état d’esprit possible. Félicité par les nouveaux arrivants pour sa participation à la victoire de la Néra, il voit le mal partout.
Dites-le donc au bon peuple de cette ville, songea-t-il avec amertume, dites-le donc à ces putains de chanteurs qui nous tympanisent avec le spectre de Renly.
Il aurait sans doute mieux fait de se préoccuper de sa popularité lorsqu’il était au pouvoir.
L’ordre du jour établi par Tywin commence par la guerre. Varys relate l’issue de la bataille de Sombreval, non sans une certaine ironie.
J’ai de si délicieuses nouvelles pour vous tous, messires. Hier, à l’aube, notre brave lord Randyll a surpris Robett Glover aux environs de Sombreval et l’a acculé à la mer. En dépit de lourdes pertes des deux côtés, nos loyales troupes ont fini par l’emporter. On signale la mort de ser Helman Tallhart et d’un millier d’autres. Comme Robett Glover se replie dans le plus saignant désordre sur Harrenhal avec les survivants, tout nous autorise le modeste rêve qu’il croisera sur son passage le valeureux ser Gregor et ses fidèles.
Varys sait sans aucun doute que l’issue de la bataille était déterminée d’avance, au vu de la trahison de Roose Bolton, ce qui relativise beaucoup le « brave », le « valeureux » et surtout le « modeste rêve ». Robett Glover sera d’ailleurs bel et bien intercepté par Gregor, ce qui est crucial puisqu’il ne pourra révéler à Robb qu’il tenait ses ordres de Roose Bolton…
Le consensus au sein du conseil semble être que Robb n’a d’autre choix que de retourner dans le Nord pour en expulser les fer-nés. Parmi les nombreux talents de GRRM, le moindre n’est pas celui qui lui permet de faire détester un personnage à ses lecteurs en quelques mots.
Non, non, cela va de soi, le gamin doit abandonner le Conflans, combiner une fois de plus ses forces et celles de Roose Bolton, et jeter l’ensemble de ses troupes à l’assaut de Moat Cailin. C’est en tout cas ce que je ferais.
La suite nous offre un bel aperçu de la maestria de Tywin. Les sujets de Balon Greyjoy et de Lysa Arryn sont abordés.
Ser Kevan Lannister s’éclaircit la gorge. « Pour ce qui est des Stark…, Balon Greyjoy, qui s’intitule désormais roi des Iles et du Nord, nous a écrit pour nous soumettre des conditions d’alliance.
Il nous faut également régler son compte à Lysa Arryn.
Les seigneurs du Bief, Cersei et Tyrion épuisent toutes les solutions, accepter ou refuser l’alliance de Balon, comment gérer le Val. Mais l’issue de ces 2 questions est prédéterminée.
La solution pour le Val se nomme Littlefinger. Son nouveau titre en fait un prétendant convenable pour Lysa Arryn. Les objections des biefois qui tiennent sans doute à un mélange de réflexe de caste et de révulsion face à l’arrivisme et la vulgarité de Littlefinger sont facilement écartées par Kevan. Tyrion qui se trouve dans une position particulière (comme dans tout le chapitre, il connaît bien les méthodes de Tywin et Kevan mais manque d’informations), voit que les biefois ont été joués.
Tout ça n’est qu’un montage de coulisses, conclut-il, et ces débats n’ont d’autre but que d’amuser la galerie.
Il est pourtant le suivant à faire les frais de décisions prises à l’avance.
Tu nous feras un grand argentier splendide, Tyrion, j’en suis intimement persuadé.
C’est Lord Redwyne, favorable à l’alliance fer-né qui remet le sujet sur la table mais là aussi, l’issue est déjà déterminée.
Les boutres du roi Balon sont occupés pour l’heure, lui opposa poliment lord Tywin, et nous de même. Pour prix de cette alliance, Greyjoy exige la moitié du royaume, mais que fera-t-il pour la gagner ? Combattre les Stark ? Il le fait déjà. Pourquoi paierions-nous ce qu’il nous a donné gratis ? La meilleure conduite à suivre envers notre sire de Pyk est de ne rien faire, à mon point de vue.
Il est difficile de donner tort à Tywin et Kevan sur l’un ou l’autre de ces dossiers. La solution Littlefinger permet de maintenir le Val dans la neutralité sans le combattre en attendant que tous les ennemis soient vaincus. Compte tenu de ce que sait le lecteur de Littlefinger, c’est très dangereux mais compte tenu de ce que sait Tywin (qui est lui aussi prisonnier de son esprit de caste), c’est une solution qui ne comporte que des bénéfices. La logique de Tywin sur la question fer-né est imparable et met en exergue la faiblesse des plans de Balon Greyjoy qui négocie après avoir abandonné tous ses atouts.
L’annonce de l’arrivée des dorniens dans la capitale permet de poser les bases de l’animosité Bief/Dorne et d’introduire un futur personnage marquant.
Jamais les gens de Dorne et ceux de Hautjardin ne s’étaient adorés ; au cours des siècles, ils s’étaient livré d’innombrables guerres de frontière et n’avaient guère rechigné, même en temps de paix, à se razzier les uns les autres dans les montagnes et les Marches. Pour s’être un peu atténuée lorsque Dorne s’était vu rattacher aux Sept Couronnes, l’inimitié… n’avait flambé que de plus belle quand un prince dornien surnommé la Vipère Rouge avait estropié en tournoi le jeune héritier de Hautjardin.
Tywin se permet une déclaration assez sidérante qui démontre qu’il ne craint guère Doran Martell.
Le prince Doran vient sur invitation de mon fils, répondit calmement lord Tywin, et afin non seulement de prendre part à la cérémonie mais de venir occuper son siège au Conseil, ainsi que de faire appel contre le déni de Robert en réclamant justice pour le meurtre de sa sœur Elia et des enfants de celle-ci.
On entrevoit à travers tout ce passage dornien que Tywin veut être le pivot d’une grande alliance Bief/Terres de l’ouest/Dorne en se servant de la haine opposant Hautjardin à Lancehélion et des liens matrimoniaux qu’il entend forger pour le relier aux deux autres
Le conseil passe ensuite à la répartition du butin. Vae Victis. Le Bief se taille la part du lion. Là aussi, Tywin amuse la galerie mais j’y reviendrais plus tard. Varys donne rapidement les autres nouvelles et inclut les progrès de Daenerys dans les nouvelles absurdes pour qu’elle soit ignorée mais qu’on ne puisse pas lui reprocher d’avoir gardé le silence. Il déplore de n’avoir pas pu retrouver Tyrek.
Hélas, notre bien-aimé Tyrek s’est bel et bien évaporé, pauvre brave garçon. » Un peu plus, et il chialait.
Plus Varys pleure, plus il faut s’en méfier…
Le sort des déserteurs du Guet est soulevé. Cersei veut tous les tuer (on sait d’où Joffrey tient ses tendances meurtrières), Varys plaide pour la garde de nuit (est-il de bonne foi et si oui pourquoi ?) mais Tywin a recours à sa méthode favorite : faire un exemple.
Le meilleur service que puissent nous rendre les déserteurs est de servir de leçon. Brisez-leur les genoux à coups de marteau. Ils ne prendront plus la fuite. Ni aucun de ceux qui les verront mendier dans les rues.
Mais Tyrion a raison de proposer une solution intermédiaire. Le but recherché par Tywin pourrait être atteint avec un nombre limité de genoux brisés. Mais Tywin refuse de protéger le Nord des sauvageons. Son court termisme sur cette question lui est souvent reproché et à raison. Cela étant, il n’a aucune raison de supposer que l’invasion de Mance Rayder est différente des précédentes invasions de sauvageons dont le Nord s’est toujours relevé.
Tywin clôt alors le conseil restreint et le prolonge en conseil de famille.
II. Le conseil de famille
Tyrion se méfie de Littlefinger mais n’apporte aucun élément objectif à l’appui de ses suspicions. Kevan fait étalage des préjugés nobiliaires qu’il partage avec Tywin.
J’aimerais mieux voir Petyr Baelish gouverner Les Eyrié qu’aucun des autres prétendants de la lady Lysa. Yohn Royce, Lyn Corbray, Horton Redfort…, voilà des hommes dangereux, chacun dans son genre. Et fiers. Tout malin qu’il est, Littlefinger ne possède ni le prestige d’une grande naissance ni la moindre compétence en matière d’armes. Les seigneurs du Val n’accepteront jamais pour suzerain un si piètre sire.
Littlefinger a révélé avant son départ que les Tyrell prévoient de marier Sansa à Willos. Tyrion pose alors une bonne question.
Et c’est Littlefinger qui vous a informés ? » Tyrion se pencha par-dessus la table. « Pas notre chuchoteur en chef ? Palpitant.
Quel est l’intérêt de Varys à ne pas révéler ce qu’il sait sans doute ? Pourquoi préfère-t-il voir Sansa mariée à un Tyrell qu’à un Lannister ?
Cersei, toujours aussi subtile propose d’insulter ouvertement les Tyrell, Tywin a d’autres idées en tête, notamment de marier ses enfants (d’ailleurs la probabilité que les Tyrell rejoignent Robb Stark semble être envisagée sérieusement).
Cersei est la première visée. Son mariage répond à un double but : mettre fin aux rumeurs d’inceste et consolider l’alliance Tyrell. Tous les noms autres que celui de Willos agités devant elle ne sont que des leurres.
Tyrion est le suivant. Il comprend que Tywin compte lui offrir Sansa, qu’il lui présente comme sa récompense. Tyrion éprouve un mélange d’attraction/répulsion à l’idée.
Sansa Stark, rêvassa-t-il. Sansa et son doux parler, son léger parfum, Sansa folle de soieries, de chansons, de chevalerie, de preux chevaliers bien découplés à belles gueules.
Tyrion Lannister, sire et protecteur de Winterfell. Une étrange sueur froide lui courut l’échine.
En fait de femme, c’est exclusivement de Shae que j’ai besoin pour l’heure
Une lubie de ma façon. Chose étrange à dire, je préférerais une femme qui ait envie de moi dans son lit.
Si tu te figures que tes putains aient envie de toi dans leur lit, tu es encore plus toqué que je ne soupçonnais
Tywin a mille fois raison sur ce point, Tyrion ne tardera pas à l’apprendre.
Tyrion objecte que Robb Stark peut tout à fait produire des héritiers, Tywin lui annonce alors le mariage de Robb à Jeyne Ouestrelin. Tyrion est sidéré, estimant que la solution honorable eût été de tenir sa promesse et d’abandonner Jeyne. Il pense aussi aux Ouestrelin qu’il voit déjà exterminés. Mais quelque chose cloche. Tywin n’est pas aussi enragé qu’il devrait l’être par la trahison de son vassal.
Cette forfaiture Ouestrelin l’affectait apparemment beaucoup moins que ne s’y fut attendu Tyrion. Il n’était pourtant pas du genre à souffrir la moindre incartade de ses vassaux. Il avait, à peine adolescent, carrément exterminé les altiers Reyne de Castamere et les antiques Tarbeck de Château Tarbeck. Les rhapsodes en avaient même tiré une chanson plutôt macabre. Il avait, quelques années plus tard, répondu à l’agressivité croissante de lord Farman par l’envoi non d’une sommation mais d’un luthiste. Et il avait suffi au rebelle d’entendre sa grand-salle répercuter les accords des « Pluies de Castamere » pour filer doux. Au cas, du reste, où la chanson n’eût pas suffi, les décombres muets des demeures Reyne et Tarbeck attestaient toujours éloquemment du sort promis à quiconque s’aviserait de mésestimer la puissance de Castral Roc.
Il s’agit là de la première mention des Reyne. Encore une fois, Tyrion sent que quelque chose se trame mais il lui manque trop de pièces pour terminer le puzzle.
En guise de conclusion je voudrais souligner que l’entier chapitre est un jeu d’ombre dont Tywin et Kevan tirent toutes les ficelles.
La victoire de Sombreval en est le premier exemple. De l’envoi d’environ un tiers des forces nordiennes à Sombreval par Roose Bolton à l’interception des nordiens en retraite par Gregor Clegane, tout a été planifié par Tywin et Roose. Les nordiens mais aussi les biefois dans une moindre mesure ne sont que des dupes.
Il en est de même sur les questions diplomatiques. Tywin et Kevan ont pris leurs décisions avant le conseil. Ils lancent les questions aux autres membres du conseil, qui croient en débattre, puis les orientent vers la décision qu’ils ont prise. Il est vrai qu’ils sont bien aidés par la médiocrité des biefois. Mace est d’une suffisance insupportable, Lord Redwyne se couvre de ridicule sur la question fer-né et Lord Rowan ne brille pas particulièrement.
Tyrion remarque que les biefois se taillent la part du lion dans la répartition du butin (répartition qui a peut-être été négociée en amont). Mais si les Tyrell prennent une bonne part du butin pris aux partisans de Stannis, Tywin est en passe de leur dérober le Nord.
Une fois le conseil terminé, Tywin révèle à Tyrion la nouvelle du mariage de Robb.
Il est une petite nouvelle que je n’ai pas encore jugé utile de divulguer au Conseil
On voit là la conception de Tywin du pouvoir partagé…
Si Tywin tire les ficelles au conseil restreint, il tire aussi les ficelles à l’échelle du jeu diplomatico-militaire.
Les dernières réflexions de Tywin à Tyrion montrent que Tywin est certain de sa victoire rapide sur les nordiens. Les Noces Pourpres sont déjà bien planifiées, peut-être pas dans le moindre détail mais certainement sur le principe. Au passage, au niveau temporel, c’est un indice de plus que les contacts entre Tywin et Walder Frey sont antérieurs au mariage de Robb. Si on admet que Walder Frey décide de trahir Robb au moment du mariage de celui-ci, il faut qu’il ait eu le temps d’apprendre la nouvelle, d’établir un premier contact avec Tywin, et de négocier les contreparties de sa trahison. Or, la nouvelle du mariage de Robb n’est même pas encore arrivée aux oreilles des biefois que les Noces Pourpres sont déjà planifiées.
Un autre élément témoigne de la certitude de Tywin :
Notre cousin ser Daven est en train de regrouper à Port-Lannis les vestiges de l’armée de feu son père. Sitôt prêt, il rejoindra ser Forley Prestre à la Dent d’Or. Dès que le petit Stark partira pour le nord, ils opéreront conjointement une descente sur Vivesaigues.
Tywin prépare déjà le siège de Vivesaigues, qui serait impossible à mener sans l’anéantissement de l’armée de Robb aux Jumeaux.
La mort prochaine de Robb donne une nouvelle valeur à Sansa qui devient littéralement la clé du Nord, clé que Tywin sécurise au préjudice des Tyrell (qui auraient peut-être accéléré leurs plans eussent-ils eu vent du mariage de Robb). Le plan de Tywin pour le Nord est déjà en place et il y fait d’ailleurs subtilement référence.
Quelque temps encore, et rien n’exclut que se présente une solution plus satisfaisante. Une qui ne force pas le roi à se priver de la moitié de son royaume.
Tywin pense déjà à utiliser Roose Bolton pour débarrasser le Nord des fer-nés, puis à écarter ses descendants au profit de ceux de Tyrion.
Tout ce qui est discuté est prédéterminé, qu’il s’agisse de l’issue des batailles, des débats du conseil, des discussions familiales ou du grand jeu diplomatique qui secoue Westeros. Tywin raisonne sur le long terme là où tous ses adversaires (sauf peut-être Stannis) raisonnent sur l’immédiat.
J’en termine avec un petit aparté sur Littlefinger qui sera l’un des principaux responsables (avec Varys) de la chute de l’édifice bâti par Tywin.
Grand argentier ? dit Tyrion d’un filet de voix tendu. Qui a eu cette idée, je vous prie ?
— Lord Petyr, répondit son père, mais ce nous est extrêmement utile que le Trésor se trouve aux mains d’un Lannister.
Pourquoi Littlefinger suggère-t-il Tyrion ? Comme la plupart de ses actions, il s’agit d’un gambit. Il offre à un ennemi un poste de pouvoir en escomptant qu’il ne s’en servira pas correctement et que cette position se retournera contre lui. Le poste de grand argentier est dangereux en lui-même, Littlefinger en sait quelque chose mais il est encore plus dangereux dans les mains de Tyrion qui n’aurait aucun scrupule à dénoncer les malversations qu’il découvrirait. Littlefinger escompte que Tyrion, ayant reçu une éducation nobiliaire classique ne se servira pas de sa nouvelle position comme lui s’en est servi. En outre, il a sans doute pour plan de piéger Tyrion pour le meurtre de Joffrey, et ainsi ne pas lui laisser le temps de découvrir l’ampleur de ses pratiques en tant que grand argentier. Il est également bien placé pour savoir que son successeur sera occupé à résoudre bien des problèmes, et mieux vaut Tyrion occupé à désembrouiller les comptes de la couronne qu’à comploter contre lui. Littlefinger prend cependant le risque que Tyrion découvre trop rapidement ses malversations ou que la mort de Joffrey ne lui tombe pas dessus.
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Sandrenal.
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R.Graymarch
- Vervoyant
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Tybalt Ouestrelin
- Pas Trouillard
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RichardIII
- Patrouilleur Expérimenté
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Mon chapitre préféré. J’ai dû le lire une bonne cinquantaine de fois.
Robett Glover sera d’ailleurs bel et bien intercepté par Gregor, ce qui est crucial puisqu’il ne pourra révéler à Robb qu’il tenait ses ordres de Roose Bolton…
A noter que Tywin accepte facilement l’offre d’échange que Robb propose et le libère. Une manière d’indiquer à Roose Bolton qu’il ne peut plus reculer.
Alors, sait-il déjà pour Shae ? Est-elle déjà dans son lit ? Peut-être n’imagine-t-il pas l’ampleur de l’investissement affectif de Tyrion pour cette « putain », peut-être croit-il qu’il y en a de nombreuses et pas une seule élue..? Sans doute, sinon son fils serait bien fou, alors qu’il l’estime malin.
Je pense qu’il sait simplement que Tyrion fréquente les prostituées et que celle-ci sont logiquement rétribuées. Ajoute à cela le fait qu’il déteste son fils et estime que quiconque répugnerait à être avec lui.Kevan et Tywin ont accordé la position des Lannister avant le Conseil (à noter qu’ils n’accordent guère leurs violons avec Cersei et Tyrion). C’est sage, et augmente leurs chances de faire accepter certaines décisions. Là où Tyrion voit hyperboliquement « des débats pour amuser la galerie » il s’agit surtout d’obtenir l’accord des alliés bieffois à des points clés: non-alliance avec les Greyjoy, neutralisation du Val d’Arryn, association avec Dorne, etc… Tywin les manoeuvre bien. Pour ce qui est du Nord, il implique tout simplement la politique du fait accompli. Les Tyrell devront se coucher face au double coup de force du mariage de Sansa et du meurtre de Robb.
Je reste stupéfait par Mace Tyrell. Il est prêt à faire perdre à son gendre le Nord, avec toute la chute de prestige et de revenus que ça pourrait impliquer. Redwyne est pas malin non plus mais sa position se comprend mieux. Il privilégie clairement le commerce alors que Mace est en quête de prestige. Si les Lannister accordent leurs violons, il semble que c’est également le cas pour Redwyne et Tyrell. Rowan semble être à part.Le chapitre introduit pas mal la politique bieffoise qui va être importante quand Aegon et Euron entreront en scène:-Rubriant est accordé à Tyrell mais qui a consulté les Tarly, Hightower et autres qui pourraient revendiquer les domaines Florent par mariage?
-En parlant d’Hightower il reçoit des lots mais on a vu ni Hightower ni troupes Hightower depuis le début de la guerre (au mieux certains de leurs vassaux). Ils font quoi?– Tarly a une armée autonome et est victorieux sur le champ de bataille.Ce chapitre m’a fait poser des questions de worldbuilding parce qu’il y a une contradiction:Varys had lists. Forty-seven lesser lordlings and six hundred nineteen knights had lost their lives beneath the fiery heart of Stannis and his Lord of Light, along with several thousand common men-at-arms. Traitors all, their heirs were disinherited, their lands and castles granted to those who had proved more loyal.Tyrion présente la pratique de la confiscation comme normale. Or c’est étrange vu qu’on sait par TWOIAF par exemple que même des maisons de second rang ont des siècles voire des millénaires d’existence. Elles ont survécu d’innombrables guerres (civiles ou non) et normalement la confiscation est un cas extrême rarement vu (Tywin qui confisque Vivesaigues par exemple). Et là, ils confisquent 46 domaines de seigneurs d’un trait, et on dirait que ce n’est pas un changement de pratiques. Je trouve bizarre d’avoir des maisons réputées si anciennes peupler Westeros et cohabiter avec l’idée qu’une défaite dans une lutte de prétendants entraine la confiscation de sièges ancestraux. Il devrait alors y avoir bien plus de maisons neuves dans Westeros que ça.-
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R.Graymarch.
Yfos
- Terreur des Spectres
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Tyrion III passe assez inaperçu dans cette liste. Il s’agit pourtant d’une mine d’or à la relecture, particulièrement sur le gouvernement et la vision du futur de Tywin.
En effet, chapitre très intéressant à la relecture par tout ce qui y était annoncé.
On apprend à mieux connaître, via l’esprit de Tyrion, chaque protagoniste et notamment Mace Tyrell, le nouveau venu chez les puissants de Port Réal. Que de l’esbroufe pour Tyrion
Tyrion had to bite his tongue at that. Robb Stark had won more battles in a year than the Lord of Highgarden had in twenty. Tyrell’s reputation rested on one indecisive victory over Robert Baratheon at Ashford, in a battle largely won by Lord Tarly’s van before the main host had even arrived. The siege of Storm’s End, where Mace Tyrell actually did hold the command, had dragged on a year to no result, and after the Trident was fought, the Lord of Highgarden had meekly dipped his banners to Eddard Stark.
Attitude certes très prétentieuse de la part de Mace Tyrell mais il répondait à lord Mathis Rowan qui doutait du fait que Robb tente de reconquérir le Nord.
Je suis assez d’accord avec Richard III sur la proposition d’abandon du Nord. Surtout pour le prestige et le risque que d’autres suivent.
Je reste stupéfait par Mace Tyrell. Il est prêt à faire perdre à son gendre le Nord, avec toute la chute de prestige et de revenus que ça pourrait impliquer.
Et Mace Tyrell n’est pas le seul à mépriser les capacités de Robb
« Il [Robb Stark] a couru se retrancher à Vivesaigues avec son armée, abandonnant les châteaux dont il s’était emparé dans l’ouest »
Le lecteur sait que la prise de ces châteaux était un piège destiné à l’armée Lannister. Celui-ci n’ayant pas fonctionné, il était devenu inutile de les conserver.
Varys donne rapidement les autres nouvelles et inclut les progrès de Daenerys dans les nouvelles absurdes pour qu’elle soit ignorée mais qu’on ne puisse pas lui reprocher d’avoir gardé le silence.
et un dragon à trois têtes à Qarth.
Il parle même d’un dragon à trois têtes, alors que les récits de marins mentionnent trois dragons pour être sûr que personne n’y croit. Mais peut-être sait-il que « trois têtes à le dragons ». Lorsque la vie de Daenerys importait moins, il était plus précis dans ces rapports.
Tyrion se méfie de Littlefinger mais n’apporte aucun élément objectif à l’appui de ses suspicions.
Cela lui arrive malheureusement souvent. Il aurait au moins pu parler du poignard.
Littlefinger a révélé avant son départ que les Tyrell prévoient de marier Sansa à Willos. Tyrion pose alors une bonne question.
Et c’est Littlefinger qui vous a informés ? » Tyrion se pencha par-dessus la table. « Pas notre chuchoteur en chef ? Palpitant.
[quote quote=168074]Quel est l’intérêt de Varys à ne pas révéler ce qu’il sait sans doute ? Pourquoi préfère-t-il voir Sansa mariée à un Tyrell qu’à un Lannister ?
La question est même double: pourquoi n’est-ce pas Varys qui a donné l’information et comment Littlefonger l’a-t-il appris? Creuser les deux aspects de la question aurait pu être très utile au camp Lannister.
Concernant le Grand Argentier, je m’interroge également sur le coût du cadeau fait à Lord Redwyne, les 30 ans d’exonération des taxes qui frappaient certains des meilleurs crus de la Treille. Donner des châteaux pris à des traitres ne coûte rien. Ça, dans un royaume au bord de la ruine, peut-être plus problématique.
Sur le fond, ce n’est pas un sacrifice trop grand (par rapport à celui demandé à Cersei). Mais quand même, ce n’est pas rien.
Tyrion a quand même arrangé le mariage de Myrcella avec Tristan Martell en arguant du fait que c’était son destin comme princesse et le projet de remariage de sa soeur l’amuse plutôt. Difficile pour lui de se plaindre dans ces conditions.
Cersei est la première visée. Son mariage répond à un double but : mettre fin aux rumeurs d’inceste et consolider l’alliance Tyrell. Tous les noms autres que celui de Willos agités devant elle ne sont que des leurres.
Un peu comme les époux que propose le Prince Doran Martell à sa fille Arianne.
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DiscoReunion
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Eridan
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Cersei est la première visée. Son mariage répond à un double but : mettre fin aux rumeurs d’inceste et consolider l’alliance Tyrell. Tous les noms autres que celui de Willos agités devant elle ne sont que des leurres.
Pas tout à fait. Tywin poursuit effectivement le premier objectif, le second également, mais il y renoncera quand Mace lui refusera Willos. Tous les noms cités ne sont pas que des leurres (sinon, comme dans le cas d’Arianne, justement, Tywin n’aurait évoqué que des partis indignes et/ou repoussant, comme Gyles Rosby) et il y a un autre objectif, que Tywin ne veut pas révéler à Cersei de manière trop explicite pour le moment : il veut la dégager de Port-Réal. Bien qu’il ne le dise pas à Tyrion, elle l’encombre et il ne veut pas la voir jouer le rôle de régente plus longtemps qu’il ne faut. La remarier sert aussi à l’exclure du jeu, à l’envoyer au loin, tout en forgeant ou renforçant une alliance. Si pour le moment il la tolère toujours, ses prises de position, son échec patent dans l’éducation de Joffrey et sa réaction hystérique lors de l’assassinat de son fils vont achever de convaincre Tywin qu’il faut l’exclure rapidement du gouvernement.
On s’en rend compte dans le chapitre où Jaime revient à Port-Réal :
je veux l’éloigner [Tommen] de sa mère. J’entends trouver un nouvel époux pour Cersei. Oberyn Martell pourrait faire l’affaire, une fois lord Tyrell convaincu par moi que ce mariage ne menace en rien Hautjardin.
ASOS, Jaime VII.
Et après la mort du même Oberyn lors du duel judiciaire :
« Père ne s’est pas gêné pour me dire que, désormais, j’étais indésirable au Conseil. Tu ne lui parleras pas, Jaime ? »
[…]
Il va me réexpédier moi-même à Castral Roc. Il veut m’éloigner pour avoir les mains libres avec Tommen. Tommen est mon fils, pas le sien ! […] Il est un bambin ! Un petit bambin terrifié qui a vu son frère assassiné durant ses noces. Et auquel voilà qu’on serine, maintenant, qu’il doit se marier. Avec une fille deux fois plus âgée que lui et deux fois veuve ! »ASOS, Jaime IX.
Et d’après ce qu’elle dit ensuite (mais ça peut n’être qu’un coup de pression sur Jaime ?), même avec la mort d’Oberyn, Tywin n’a pas abandonné l’idée d’un remariage. 😉
Il va me voler mon fils, il va me renvoyer et…, à moins que tu ne t’y opposes, il va de force me remarier ! » […]
« Qui ?
— Qu’est-ce que ça fait ? Un lord ou un autre. Quelqu’un dont Père pense pouvoir tirer parti.ASOS, Jaime IX.
Tyrion présente la pratique de la confiscation comme normale. Or c’est étrange vu qu’on sait par TWOIAF par exemple que même des maisons de second rang ont des siècles voire des millénaires d’existence. Elles ont survécu d’innombrables guerres (civiles ou non) et normalement la confiscation est un cas extrême rarement vu (Tywin qui confisque Vivesaigues par exemple). Et là, ils confisquent 46 domaines de seigneurs d’un trait, et on dirait que ce n’est pas un changement de pratiques. Je trouve bizarre d’avoir des maisons réputées si anciennes peupler Westeros et cohabiter avec l’idée qu’une défaite dans une lutte de prétendants entraine la confiscation de sièges ancestraux. Il devrait alors y avoir bien plus de maisons neuves dans Westeros que ça.
Je suis d’accord avec toi. A mon sens, GRRM réutilise les mêmes noms pour permettre aux lecteurs de se repérer et créer des enjeux narratifs (les conflits Bracken-Nerbosc ou Manderly-Peake par exemple). La seule demeure qui déroge à la règle, c’est Harrenhal et ses multiples dynasties … qui donnent du grain à moudre à l’idée de malédiction. Mais du coup, ça crée un décalage avec l’époque « actuelle » de la saga, où tout change et va très vite : les lignées tombent, de nouvelles émergent et chutent tout aussi vite.
A titre « d’explication » même si je suis moyennement convaincu, on a déjà vu des cas où une lignée, disparue par les hommes, persistaient par les femmes ; c’est justement le cas des Lannister (cf. Joffrey Lydden). Je pense du coup que la pratique « prendre le nom des anciens proprios » doit être une pratique fréquente, que ce soit pour le bâtard légitimé ou pour le mari d’une fille légitime. Ce qui expliquerait pourquoi certaines lignées se sont aussi longuement perpétuées.
Concernant le Grand Argentier, je m’interroge également sur le coût du cadeau fait à Lord Redwyne, les 30 ans d’exonération des taxes qui frappaient certains des meilleurs crus de la Treille. Donner des châteaux pris à des traitres ne coûte rien. Ça, dans un royaume au bord de la ruine, peut-être plus problématique.
Ça participe à la logique de Tywin, pour moi : il décide seul, mais pour se le permettre, il doit tout de même arroser ses alliés à tout-va … histoire qu’ils ne cherchent pas à voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Vu son autorité, sa position et sa réputation, il peut se le permettre … On verra que Cersei et Kevan auront beaucoup plus de mal ! ^^
Tyrell veut des châteaux, des terres, du prestige… on les lui fournit (à charge pour lui de les récupérer, cela dit ! ^^). Redwyne veut du pognon… on le lui donne. D’autant qu’au final, ça ne concerne qu’une partie de la production du pays, pas tout … (Et sait-on jamais … ce qu’un roi donne, un autre peut le reprendre. 😉 ) Tywin a une logique très nobiliaire par rapport à l’argent. Il ne semble pas s’en préoccuper outre mesure : il ordonne et ça doit couler, comme on le verra lorsque Tyrion lui posera le problème du financement du mariage de Joffrey et Margaery.edit : Ah ! Et aussi, il faut prendre en considération la situation plus globalement. C’est la guerre, il ne reste que des vestiges de la flotte royale … Dans ces circonstances, Tywin et la Couronne sont dépendants de la flotte Redwyne pour avoir une présence en mers, et pouvoir rivaliser avec Stannis ou les Greyjoy.
Sinon, je pense qu’on pourrait facilement trouver des raisons pour lesquelles Varys n’a pas parlé du projet de mariage de Sansa-Willos :
- Il n’est pas au courant. Peu probable diront certains, mais ces dames ont quand même pris pas mal de précautions pour éviter qu’il le sache. Est-ce que ça a fonctionné ? Est-ce que Varys aurait tellement d’autres choses à surveiller qu’il aurait pu manquer cette info ?
- Il est au courant … et ça ne le dérange pas. Sansa est la clé du Nord, sauf que c’est une couronne dont il n’a pas spécialement besoin pour le moment. (Robb n’est toujours pas mort et il est possible que Varys n’ait pas encore compris l’importance de Sansa). Les Tyrell ont pris le parti des Lannister, mais leur allégeance peut encore changer à ce stade ; un mariage Tyrell-Stark fragilise l’alliance Tyrell-Lannister. D’autant que les Tyrell ont été des loyalistes Targaryen, ils n’encouraient pas grand chose (pour le moment) à rejoindre le parti des Targ’ lorsqu’ils débarqueront. Si en plus les Tyrell leur permettent ensuite de ramener les Stark et le Nord dans le girons d’Aegon, ça peut faire un bon calcul.
Et pour ce qui est de se justifier … Varys est l’informateur en chef : on le récompense pour ce qu’il sait, mais on est bien en peine de démontrer qu’il savait et qu’il n’a rien dit (un peu comme pour les mestres : lorsqu’ils parviennent à vous soigner, vous êtes reconnaissant, et quand ils échouent, vous ne pouvez démontrer qu’ils vous ont laissé mourir). Bref, sur une information comme celle-là, Varys ne perd pas grand chose à laisser faire, comme il avait « laissé faire » l’émeute de Port-Réal (alors que c’était plus grave, pour le coup). Ça questionne sa crédibilité, mais il reste toujours plus utile vivant que mort à ce stade.
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Eridan.
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RichardIII
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Je suis d’accord avec toi. A mon sens, GRRM réutilise les mêmes noms pour permettre aux lecteurs de se repérer et créer des enjeux narratifs (les conflits Bracken-Nerbosc ou Manderly-Peake par exemple). La seule demeure qui déroge à la règle, c’est Harrenhal et ses multiples dynasties … qui donnent du grain à moudre à l’idée de malédiction. Mais du coup, ça crée un décalage avec l’époque « actuelle » de la saga, où tout change et va très vite : les lignées tombent, de nouvelles émergent et chutent tout aussi vite.
A titre « d’explication » même si je suis moyennement convaincu, on a déjà vu des cas où une lignée, disparue par les hommes, persistaient par les femmes ; c’est justement le cas des Lannister (cf. Joffrey Lydden). Je pense du coup que la pratique « prendre le nom des anciens proprios » doit être une pratique fréquente, que ce soit pour le bâtard légitimé ou pour le mari d’une fille légitime. Ce qui expliquerait pourquoi certaines lignées se sont aussi longuement perpétuées.
C’est possible surtout pour Dorne. Mais dans le cas des confiscations il n’y aura surement pas de mariage donc à voir. Je pense que c’est vraiment du plothole à ce stade, même si GRRM a bien fait gaffe à ce que les guerres civiles Targaryennes ne renversent aucun des suzerains.
Sur Varys et ce mariage, je pense qu’il y a peut-être un attentisme derrière. Après tout ce complot va mettre des mois à se faire, et Littlefinger ne peut être attentiste quant à lui.
Concernant le Grand Argentier, je m’interroge également sur le coût du cadeau fait à Lord Redwyne, les 30 ans d’exonération des taxes qui frappaient certains des meilleurs crus de la Treille. Donner des châteaux pris à des traitres ne coûte rien. Ça, dans un royaume au bord de la ruine, peut-être plus problématique.
A ce stade nécessité fait loi. Sans Redwyne, ils ne peuvent pas achever Stannis ou battre les Greyjoy. Donc autant lui donner ce qu’il veux quitte à chercher le pognon ailleurs. Paxter profite sans vergogne de l’immense asymétrie entre son offre (sa flotte) et la demande (Tywin n’a pas de vraie flotte Lannister ou royale, le reste est en révolte et il pourrait au mieux grappiller des voiles mercenaires douteuses).
Varys ne perd pas grand chose à laisser faire, comme il avait « laissé faire » l’émeute de Port-Réal (alors que c’était plus grave, pour le coup). Ça questionne sa crédibilité, mais il reste toujours plus utile vivant que mort à ce stade.
Pas sur. Surtout qu’il commence à beaucoup énerver Tywin avec ses échecs de renseignements là.
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Sandrenal
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RichardIII
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Le risque dans la séquence est moins pour Varys que pour Littlefinger. Varys ne prend effectivement aucun risque tant il peut facilement se justifier (son jeu trouble lors des émeutes de la faim est beaucoup plus dangereux en effet). La question que Tyrion incite à poser (mais qu’il ne pose pas clairement non plus), c’est comment Littlefinger peut-il être au courant avant Varys de ce qui se passe chez les Tyrell ? On peut trouver des explications valables mais c’est une question qui pourrait être source de suspicions. Littlefinger est de toute façon protégé par le fait qu’il se rend indispensable en proposant de maintenir un royaume dans l’obéissance sans faire couler une goutte de sang.
Je pense qu’à cheval donné on ne regarde pas les dents. Et que Littlefinger peut de toute façon inventer un bobard. Pour moi Varys est plus en danger qu’on ne le pense dans ASOS. Tywin le méprise franchement, certainement à cause de leur passif commun avec Aerys II. Il pourrait passer outre mais Varys lui est vraiment peu utile en ce moment. D’où une potentielle purge et peut-être une réaction préemptive de Varys dans un chapitre postérieur bien connu.
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Eridan
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Ysilla
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Tywin veut parler de la conception de l’honneur des Stark ?
J’ai interprété la remarque de Tywin dans ce sens-là : les Stark privilégient l’honneur quand bien même cela aboutit à une décision inconséquente. Encore que dans le cas de Robb Stark, il ait préféré l’honneur de Jeyne à l’honneur qui consiste à respecter la promesse faire à Walder Frey.
Ce que je n’ai pas saisi, c’est la première partie de la phrase.
Jeyne Ouestrelin est la fille de sa mère.
Sous-entend-il que Jeyne a tourné la tête de Robb sciemment, comme sa mère se serait arrangée pour se faire épouser par un Ouestrelin ?
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Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années par
Ysilla.
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R.Graymarch
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RichardIII
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Pour le reste, je ne crois toujours pas que Varys a prévu le coup de pression de Jaime, l’évasion de Tyrion ou le meurtre de Tywin. Ca arrive à un moment opportun pour lui, certes, et il saura le mettre à profit, mais il ne prévoit rien et doit improviser sur le moment. Mais on aura l’occasion d’y revenir. 😉
On aura l’occasion d’y revenir. Disons que Varys a été très très obéissant à Jaime et Tyrion et que Tywin l’a pris comme le premier suspect de l’évasion de Tyrion. Personellement, je pense que Tywin voulait nettoyer le conseil restreint pour le nouveau règne (Cersei, Jaime comme LC puis Varys).
Pas d’accord pour dire que Tywin déteste son fils. Qu’il ne lui montre pas d’affection, oui. Mais à qui Tywin montre-t-il de l’affection ?
Au contraire Tyrion dans ce chapitre reçoit de nombreuses marques de reconnaissance dont il est friand. Si les Biefois et Kevan Lannister sont si avenants publiquement avec lui, c’est qu’ils ont au minimum le feu vert de Tywin, peut-être même qu’ils sont en service commandé.
Ensuite, comme Sandrenal l’a montré, la véritable part du lion est réservée à Tyrion qui doit récupérer le Nord, ce cadeau semble correspondre aux aspirations intimes du lutin :
Mépriser, Abhorrer, Dégouter plutôt. On a tous lu Tyrion II ASOS et je pense que le message était clair. Kevan a toujours été plus modéré que son frère, et les Tyrell louent la bravoure de leur alliés. Cela se fait dans la tolérance de Tywin mais je doute que ce soit avec son incitation.
Tywin propose le Nord à Tyrion après avoir appris le plan des Tyrell. Il a besoin d’une réplique immédiate et il n’a que Tyrion sous la main. Donc il présente ça comme une récompense (et je ne doute pas qu’il la pense ainsi) mais Tyrion n’est pas très enthousiasmé. Et ce pour des raisons assez normales, outre l’âge de Sansa. Il s’agit d’un siège incertain, rempli de vassaux mécontents et entouré de menaces externes (sauvageons, fer-nés). En gros, Tywin a quand même besoin de quelqu’un pour ce sale boulot et c’est Tyrion Martyn Lannister serait trop jeune. Si Tywin voulait une belle récompense pour Tyrion il lui passerait un siège bien moins dangereux ou des lots dans la distribution qui s’ouvre. C’est une récompense (empoisonnée) pour un boulot difficile.
C’est sans doute un procès d’intention mais c’est pas à exclure. Ça ou le fait que Jeyne agisse sans le savoir pour sa mère. Le fait que la défection des Ouestrelin ne chagrine pas trop Tywin ne plaide pas vraiment en faveur du heureux hasard. Surtout quand on connaît le pedigree de la famille de la mère.
Je pense que Sybelle, pour lui faire accepter un tel marché, a du mentir sur la complicité de sa fille. Dans les faits, elle est bien récompensée pour un boulot qui offre des résultats incertains (Jeyne peux oublier/ arrêter ou refuser de prendre sa potion).-
Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années par
RichardIII.
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