ASOS 52 – Catelyn VII

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages ASOS 52 – Catelyn VII

  • Ce sujet contient 13 réponses, 9 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Lord Blimme, le il y a 1 semaine.
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    Ysilla
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    ASOS 52 – Catelyn VII
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 51, Arya X ASOS 53, Arya XI

    Eh bien, nous y voilà. LE chapitre qui rend ASOS si poignant. Le chapitre que George R.R. Martin, lors de la rédaction d’ASOS, a écrit en dernier, de son propre aveu dans son blog :

    I don’t always write these chapters in the order you read them. The epilogue will close the book, but it won’t be the last chapter written. For instance, the last chapter written on ASOS was the Red Wedding). / Je n’écris pas toujours ces chapitres dans l’ordre où vous les lisez. L’épilogue clôturera le livre, mais ce ne sera pas le dernier chapitre écrit. Par exemple, le dernier chapitre d’ASOS à avoir été écrit était celui des Noces Pourpres).

    En avant la musique !

    Je ne vais pas livrer une étude exhaustive car il y a tant à en dire mais je vous en propose une présentation en l’abordant par le thème du vacarme et de la musique. Ce chapitre, en l’absence des deux (?) derniers tomes de la saga encore non publiés (no comment 😉), est le plus cacophonique de tout ASOIAF. La musique y trouve tout naturellement sa place puisqu’il s’agit, par le PoV de Catelyn, du récit d’un festin de noce.

    Ce n’est pas comme si la lectrice et le lecteur attentifs ne l’avaient pas vu venir :
    Prédit à Arya par la naine de Noblecœur dans ASOS 44 Arya VIII, le récit des Noces Pourpres s’étale en réalité sur quatre chapitres ( 50, Catelyn VI ; 51, Arya X ; 52, Catelyn VII ; 53, Arya XI).

    J’ai rêvé d’un loup qui hurlait sous la pluie, mais personne entendait son deuil, ajouta cependant la naine. J’ai rêvé d’un boucan si fort que ma tête allait éclater, j’ai cru, des tambours et des cors et des binious, des cris, mais le plus triste était le tintement des menues clochettes.

    Par métonymie, le massacre des Noces Pourpres est désigné par l’élément qui en domine l’écriture : son boucan d’enfer.

    Le chapitre 52 en constitue le point d’orgue 😉du récit du massacre avec le festin donné en l’honneur des noces d’Edmure Tully et de Roslin Frey, dans une atmosphère shakespearienne, inspirée du Black Dinner de l’histoire écossaise où se mêlent éléments grotesques et éléments tragiques, comme la figure de Tintinnabul ou celle de Roslin Frey.

    Le récit du massacre du roi Robb Stark, de sa mère et avec eux une bonne partie des Nordiens et des Riverains par les Frey et Roose Bolton et ses hommes, au mépris des lois de l’hospitalité, est un grand moment de ASOIAF par l’ampleur de la trahison fomentée par Walder Frey et Roose Bolton. La narration est prise en charge par Catelyn : Martin inaugure ainsi le récit brutal de la mise à mort d’un PoV principal par le PoV lui-même alors que la technique narrative avait été jusqu’ici réservée aux PoV secondaires des prologues.

    Tambour battant !

    Tout le chapitre des Noces Pourpres est cadencé par les battements de tambours : Le son lancinant des tambours pèse sur le récit du festin et celui du massacre, délimitant la pause en trompe l’œil (ou trompe-l’oreille pour mieux dire) que constitue la cérémonie du coucher au son de l’apparente grivoise chanson La Reine ôta sa sandale et le Roi sa couronne dont Catelyn ne peut percevoir la tonalité prophétique d’une partie du titre.

    Les tambours ouvrent le chapitre en même temps que le lecteur accède au for intérieur de Catelyn.

    Les tambours battaient, battaient, battaient, et la migraine lui battait la cervelle au rythme des tambours.

    Ces mêmes tambours cessent de résonner dans le texte en même temps que Catelyn égorge Tintinnabul et perd pied avec la réalité.

    Et les menues clochettes tintaient, tintaient, tintaient, pendant que le tambour continuait ses boum, boum, boum.

    Après ces dernières pulsations du tambour perçues par Catelyn, son univers sensoriel n’est plus constitué que par la perception des couleurs symboliques de la mort chez Martin (noir des serres métaphoriques de ses ongles, le rouge du sang et la blancheur de ses larmes) et des sensations physiques (la saveur du sang, sa perception sur sa peau, la douleur des lacérations qu’elle s’inflige, la brûlure du sel de ses larmes, la froideur de l’acier en train de l’égorger).

    Dix corbeaux féroces lui labouraient le visage avec leurs serres et en arrachaient des lambeaux de chair, y laissant de profonds sillons pourpres et sanguinolents. Le sang, elle en avait la saveur âcre sur les lèvres […] Larmes blanches et larmes rouges ruisselaient ensemble, et, finalement, son visage ne fut plus que loques et haillons […] Catelyn Stark leva ses mains et regarda le sang dégouliner le long de ses longs doigts, dégouliner le long de ses poignets, le regarda s’évanouir sous les manches de sa robe. Des vers, des vers rouges, se mirent à ramper lentement le long de ses bras, sous ses vêtements, partout. Ça chatouille.

    Les derniers sons entendus par Catelyn sont les paroles de Frey non nommés qui signent son arrêt de mort :

    « Folle, dit quelqu’un, elle est devenue folle », et quelqu’un d’autre : « Finissons-en ».

    Au total, le texte mentionne onze fois le martèlement des tambours qui servent de socle rythmique à ce chapitre de noces. Dès le début du récit Catelyn en perçoit la déraisonnable puissance, sans jamais parvenir à en sentir la menace sous leur anormalité sonore.

    C’étaient eux, les battements de tambour, qui dirigeaient tout ça.

    Le bruit sonore et sourd d’un tambour et l’écho prolongé qu’il produit imite le roulement du tonnerre. On en perçoit déjà comme la prémonition ténue dans le chapitre 21, Catelyn III lors du conseil de guerre hâtif que tient Robb après l’assassinat de Willem Lannister et Tion Frey par Lord Karstark :

    Au-dehors, le tonnerre grondait et explosait si fort que tout le château semblait vous crouler sur la tête. Est-ce le vacarme d’un royaume en train de s’effondrer ? s’interrogea Catelyn.

    Si le tambour est un instrument rituel et festif, il est aussi utilisé comme instrument de guerre pour sonner la charge, souvent joint au cor, autre instrument de guerre joué au cours des Noces Pourpres
    En cela, les tambours du chapitre non seulement annoncent le massacre tandis que se déroule le festin mais aussi rythment l’assaut des Frey et des Bolton contre les Stark lors de la tuerie. Et ils accompagnent, dans le vacarme effectivement, l’écroulement ultime du roi du Nord et de son royaume.

    Fausses notes

    Ce que soulignent les tambours dont la ligne rythmique est remarquablement égale et puissante : Boom, doom, boom dit le texte à de multiples reprises, c’est par contraste, l’étrange discordance des airs interprétés par les musiciens de la galerie, écrasée par le vacarme des percussions.

    Ce raffut disharmonique crée un malaise palpable chez Catelyn au point que toute la première partie est ponctuée par les rappels de la discordance des sons. J’en ai relevé sept occurrences jusqu’au silence qui précède la cérémonie du coucher. Catelyn n’y voit que la preuve de la décrépitude de Walder Frey et du manque de talent d’une troupe de musiciens, recrutés à peu de frais, par un seigneur du Pont à la légendaire pingrerie.

    Ce boucan d’enfer. Walder Frey doit être sourd comme un pot pour qualifier ça de musique.

    La ladrerie de Frey est réellement manifeste dans le choix des mets servis au festin – évidemment proposer de la bonne chère eût été une dépense en pure perte – quand on connaît la suite. Catelyn s’en tient là, quand tous les détails de ce festin sont autant d’indices textuels d’une astucieuse mise en condition des futures victimes.

    Le tintamarre a pour but d’abrutir les convives, d’émousser leur jugement et d’empêcher toute conversation et de les isoler. À cette paralysie du discernement s’ajoute la torpeur due à la chaleur extrême qui règne dans une salle où les convives se retrouvent tassés au point de ne pouvoir bouger – c’est-à-dire de ne pouvoir se défendre, sans compter que le vin, qui lui coule à flot, achève d’embrumer les esprits des convives. Quant aux musiciens médiocres dont Catelyn met en cause le talent, s’ils sont malhabiles à jouer de leurs instruments, c’est bien sûr qu’ils ont un autre et véritable talent bien caché et les instruments qui vont avec : les arbalètes.

    Si nombreux et tapageurs qu’ils fussent, là-haut, dans la tribune, les musiciens n’étaient vraiment pas très doués.

    Ce n’est pas que Catelyn soit complètement sourde à tous les signes. Elle voit, entend et sait d’une certaine manière que quelque chose cloche :

    Y eut-il jamais noces moins joyeuses ?

    Elle est certes alertée par la nervosité quelque peu hargneuse de Ryman Frey, tout en sueur, le désarroi puis les pleurs de Roslin Frey, la jeune épousée mais elle n’a pas les clés pour déchiffrer ces indices, que seul peut décrypter le lecteur qui connaît la suite. Elle s’en tient à la surface des êtres : Ryman Frey est un mal embouché rustaud comme peuvent l’être les Frey ; Roslin a le comportement d’une vierge très émotive. Comment pourrait-elle réfléchir autrement, la tête explosée par la migraine alors que Robb n’a pas d’autre choix que d’en passer par les volontés de Frey s’il veut franchir le fleuve ?

    Rassurée que Walder Frey ait consenti à les accueillir sous son toit avec le pain et le sel , conformément aux lois de l’hospitalité, Catelyn n’en est pas moins à l’affût des dérapages toujours possibles entre des Nordiens rugueux et avinés et des Frey mesquins et ombrageux. Si elle regrette l’absence de Vent Gris aux côtés de son maître, – ce n’est pas la première fois –  elle se persuade que toutes les précautions ont été prises avec les gardes du corps sobres qui veillent sur Robb :

    Ce spectacle réconforta Catelyn, et elle puisa davantage encore de réconfort dans la vue des ceinturons d’épée suspendus à des patères le long des murs. Nul n’a que faire de rapière pour régler leur compte à des cervelles de veau en gelée.

    Or, la dissonance entre la musique jouée dans la galerie et les chansons entonnées par les Nordiens métaphorise la rupture du pacte de loyauté par les Frey et les Bolton. Aussi, pour le relecteur,  résonnent ironiquement les mots de Catelyn sur les musiciens et les chanteurs désaccordés :

    Quelqu’un devrait quand même les mettre d’accord, l’harmonie pourrait y gagner.

    D’autres mots peuvent être lus de la même manière que ce soit ceux de Catelyn encore :

    Quelques heures encore, et le pire sera passé. 

    Ou bien ceux de Robb à l’unisson de sa mère :

    Encore quelques heures, Mère, et c’en sera fini, de cette farce.

    Ou pour terminer, cette pensée de Catelyn :

    Vers cette même heure, le lendemain, Robb serait déjà reparti se battre, et se battre, cette fois, contre les Fer-nés, à Moat Cailin. Bizarre, quand même, qu’une pareille perspective lui inspirât presque du soulagement… !

    Les titres des chansons offrent eux aussi un subtil désaccord , un secret décalage entre ce qu’ils paraissent signifier au premier degré et la résonnance grinçante qu’ils prennent une fois le chapitre terminé. Ainsi, le titre de la chanson Lances de fer semble moins anodin qu’il n’y paraît et que dire des paroles de la pourtant égrillarde chanson du coucher La reine ôta sa sandale et …le roi sa couronne, bien prémonitoire. Dans la chanson, le roi finit sans sa tunique, c’est-à-dire nu…sans défense, aurait-on envie de dire.

    Le rythme dans le sang

    Une fois le massacre commencé au son des sinistres et célèbres Pluies de Castamere, les tambours qui s’étaient tus pour laisser place à la chanson du coucher, retentissent de nouveau. Avec les cors, ils ponctuent le massacre, soutiennent les frappes, lui donnant son rythme ; ils offrent la cadence aux tueurs et par leur vacarme assourdissant ôtent toute possibilité aux victimes de s’exprimer, empêche toute intercession, réduisent les victimes à des corps soumis à la rythmique des coups.
    Au milieu du carnage, seuls émergent les appels de Catelyn et son échange stérile avec Walder Frey, comme une espèce de partition dont les tambours sont le socle rythmique, sur lequel viennent se superposer les suppliques de Catelyn, vaines tentatives d’enrayer la mécanique du massacre :
    C’est ainsi que par trois fois, Catelyn en appelle à la pitié, prières par trois fois couvertes par les battements des tambours.

    « Grâce ! » cria Catelyn, mais les cors et les tambours et le fracas de l’acier couvrirent son appel.
    « Lord Walder! s’époumona-t-elle, LORD WALDER ! » Le tambour battait au ralenti, sans sourdine, boum, boum, boum. « Assez ! reprit-elle. Assez, je dis. Vous avez rendu félonie pour félonie, mettez un terme à ce jeu-là. »
    Le tambour ébranlait tout de boum, boum, boum, boum, boum, boum… « Je vous en prie, poursuivit-elle. Il est mon fils. Mon premier fils, et mon dernier. Laissez-le partir. Laissez-le partir et, je le jure, nous oublierons cela…

    À partir de l’instant où Catelyn cesse d’écouter les tambours, elle ne parle plus : le semblant d’échange avec Walder Frey est consommé. Elle se voue à la violence, elle aussi, dès lors que son fils est assassiné, égorgeant l’innocent Tintinnabul dont le sacrifice ne sert à rien, sinon à laisser entrevoir l’inexorable lady Cœurdepierre.

    Elle accentua la pression de la lame sur la gorge du simple d’esprit, qui la conjurait sans mot dire en roulant des yeux effarés. Les narines assaillies par une affreuse puanteur, elle refusa tout aussi délibérément de s’y appesantir que de prêter l’oreille à l’obsédant et lugubre boum, boum, boum, boum, boum, boum, boum du tambour, là-haut.

    Si dans la première partie les tambours sonnaient comme un avertissement indécryptable, qui ne se laissait appréhender que par la migraine dont les pulsations reproduisaient celles des tambours, en fin de texte, réduits au seul battement lent d’un tambour unique, l’instrument prend une connotation funèbre, qui semble suivre les battements de cœur de Catelyn Stark en train de s’éteindre :

    Boum, battait le tambour, boum, boum, boum, boum. Le vieux Walder avalait et recrachait sa lippe.
    Et les menues clochettes tintaient, tintaient, tintaient, pendant que le tambour continuait ses boum, boum, boum.

    Les battements cessent d’être audibles dans le texte lorsque Catelyn entre en agonie ( n’oublions pas qu’elle a reçu un coup dans les reins, vraisemblablement un trait d’arbalète.).

    C’en est fini de Robb Stark :

    Un homme revêtu d’une armure sombre et dont le manteau rose pâle était maculé de sang s’avança vers Robb. « Jaime Lannister m’a chargé de vous transmettre ses salutations. » Il lui plongea son épée au travers du cœur puis se débina.

    C’en est fini de Catelyn Stark, enfin, non Catelyn, ce n’est qu’un au revoir…(joué à la cornemuse comme il se doit et sans tambour 😉).
    On sait que la vengeresse Lady Coeurdepierre se souvient de ce qu’elle a entendu aux Noces Pourpres : Merrett Frey en sait quelque chose dans l’épilogue d’ASOS et aussi bientôt Jaime Lannister, mis en cause par l’homme au manteau rose, c’est-à-dire Bolton. Verrons-nous le taciturne Roose aux prises avec Lady Cœurdepierre ?

    À vous la main !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 7 mois par Ysilla.

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #179571
    R.Graymarch
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    Allez, courage, on arrive (presque) au bout. Je me souviens qu’en relecture, j’avais noté l’enchaînement de POV identiques (Catelyn-Arya) et proches géographiquement. C’est assez rare mais je me dis que ça permet de rester « dans l’action » surtout pour un dénouement aussi tendu.

    La musique (enfin, le bruit) lie les deux chapitres

    The drums were pounding, pounding, pounding, and her head with them.

    Les invités sont déjà des « corps », tellement ils sont entassés

    Outside the rain still fell, but within the Twins the air was thick and hot. A fire roared in the hearth and rows of torches burned smokily from iron sconces on the walls. Yet most of the heat came off the bodies of the wedding guests, jammed in so thick along the benches that every man who tried to lift his cup poked his neighbor in the ribs.

    Catelyn est serrée entre Roose Bolton et Ryman Frey. Le dernier est dans l’excès (et la puanteur), mais pas le premier. Les plats servis ne sont pas terribles

    The wedding feast began with a thin leek soup, followed by a salad of green beans, onions, and beets, river pike poached in almond milk, mounds of mashed turnips that were cold before they reached the table, jellied calves’ brains, and a leche of stringy beef. It was poor fare to set before a king, and the calves’ brains turned Catelyn’s stomach.

    Edmure est tout content avec Roslyn et pour une fois (certes toujours dans sa tête), Catelyn est gentille avec son frère

    Most of the dishes Edmure waved away. She could not blame him for that. She remembered little of the food served at her own wedding feast. Did I even taste it? Or spend the whole time gazing at Ned’s face, wondering who he was?

    On enchaîne sur Robb qui est entre deux demoiselles Frey et qui a dansé avec en gros toutes leurs soeurs et cousines. Peu après, on apprend que niveau alcool, Walder est très généreux (tu m’étonnes)

    The Late Lord Frey might be niggardly when it came to feeding his guests, but he did not stint on the drink. The ale, wine, and mead were flowing as fast as the river outside.

    Petit passage sur la nouvelle épouse de Roose Bolton

    Bolton had made a toast to Lord Walder’s grandsons when the wedding feast began, pointedly mentioning that Walder and Walder were in the care of his bastard son. From the way the old man had squinted at him, his mouth sucking at the air, Catelyn knew he had heard the unspoken threat.

    C’est quand même pas la joie mais ouf ce sera bientôt fini (malaise….)

    Was there ever a wedding less joyful? she wondered, until she remembered her poor Sansa and her marriage to the Imp. Mother take mercy on her. She has a gentle soul. The heat and smoke and noise were making her sick. The musicians in the gallery might be numerous and loud, but they were not especially gifted. Catelyn took another swallow of wine and allowed a page to refill her cup. A few more hours, and the worst will be over. By this hour tomorrow Robb would be off to another battle, this time with the ironmen at Moat Cailin. Strange, how that prospect seemed almost a relief. He will win his battle. He wins all his battles, and the ironborn are without a king. Besides, Ned taught him well

    Je me souviens que lors d’une relecture précédente, je voulais y croire à ce lendemain qui chante… On nous confirme ensuite que Vent gris n’est pas là puis Roose s’en va

    Roose Bolton murmured some words too soft to hear and went off in search of a privy.

    Premier faux souvenir de ma part, je pensais que Catelyn mettait la main sur l’avant-bras de Roose et sentait la maille sous la tunique mais apparemment (ou sinon j’ai mal lu), j’ai mélangé avec ce qu’il se passe plus tard (trop tard) avec Edwyn Frey.

    Robb sat down in Bolton’s vacant place. “A few more hours and this farce is done, Mother,” he said in a low voice

    Ensuite Robb demande à Ryman (visiblement peu disert) ce qu’il en est des Frey sympas. Tous absents, ah tiens.

    Walder donne le signal de la cérémonie du coucher, Roslyn pleure

    Roslin had gone white. Catelyn wondered whether it was the prospect of losing her maidenhead that frightened the girl, or the bedding itself. With so many siblings, she was not like to be a stranger to the custom, but it was different when you were the one being bedded. On Catelyn’s own wedding night, Jory Cassell had torn her gown in his haste to get her out of it, and drunken Desmond Grell kept apologizing for every bawdy joke, only to make another. When Lord Dustin had beheld her naked, he’d told Ned that her breasts were enough to make him wish he’d never been weaned. Poor man, she thought. He had ridden south with Ned, never to return. Catelyn wondered how many of the men here tonight would be dead before the year was done. Too many, I fear.

    (avant la fin du mariage, Catelyn….)

    Elle ne se joint pas à la cérémonie (encore heureux, non ?)

    Catelyn felt sorry for the girl. Most brides tried to return the banter, or at least pretended to enjoy it, but Roslin was stiff with terror, clutching the Greatjon as if she feared he might drop her. She’s crying too, Catelyn realized as she watched Ser Marq Piper pull off one of the bride’s shoes. I hope Edmure is gentle with the poor child.  /

    She knew she should join the throng of women round her brother, but she would only ruin their fun. The last thing she felt just now was bawdy. Edmure would forgive her absence, she did not doubt; much jollier to be stripped and bedded by a score of lusty, laughing Freys than by a sour, stricken sister.

    Robb ne participe pas non plus et on ne sait pas pourquoi. Car Catelyn pense à raison que ne pas aller pourrait énerver Walder (sauf qu’il va le tuer donc autant qu’il reste là)

    Et là, ça part en vrille. Déjà, Edwyn répond mal à Dacey Mormont

    Dacey Mormont, who seemed to be the only woman left in the hall besides Catelyn, stepped up behind Edwyn Frey, and touched him lightly on the arm as she said something in his ear. Edwyn wrenched himself away from her with unseemly violence. “No,” he said, too loudly. “I’m done with dancing for the nonce.” Dacey paled and turned away. Catelyn got slowly to her feet. What just happened there? Doubt gripped her heart, where an instant before had been only weariness. It is nothing, she tried to tell herself, you are seeing grumkins in the woodpile, you are become an old silly woman sick with grief and fear. But something must have shown on her face. Even Ser Wendel Manderly took note. “Is something amiss?” he asked, the leg of lamb in his hands.

    (il y a quand même beaucoup d’agneau dans cette scène, je laisse les crackopteurs en feu nous pondre une théorie sur l’agneau sacrificiel)

    Quand la musique change, tout devient clair (encore plus quand elle sent les mailles), mais beaucoup trop tard

    She did not answer him. Instead she went after Edwyn Frey. The players in the gallery had finally gotten both king and queen down to their name-day suits. With scarcely a moment’s respite, they began to play a very different sort of song. No one sang the words, but Catelyn knew “The Rains of Castamere” when she heard it. Edwyn was hurrying toward a door. She hurried faster, driven by the music. Six quick strides and she caught him. And who are you, the proud lord said, that I must bow so low? She grabbed Edwyn by the arm to turn him and went cold all over when she felt the iron rings beneath his silken sleeve.

    Catelyn slapped him so hard she broke his lip. Olyvar, she thought, and Perwyn, Alesander, all absent. And Roslin wept . . .

    Et c’est la curée. Je me rappelle en primolecture avoir été complètement abasourdi. Tout se passait convenablement bien, Robb avalait les couleuvres comme demandé… mais en fait, c’était un piège depuis le début

    Robb se prend des carreaux (la moitié des musiciens a changé « d’instrument »), les Nordiens se défendent mais ils se font exécuter. Et la cavalerie qui vient sauver nos héros est du côté des Frey (complètement raté ça en primolecture), le tout dans un vacarme assourdissant (qui manque dans la série, et en plus ils sont une poignée de « gentils » et se laissent tuer…)

    By then men were pouring in the other doors as well, mailed men in shaggy fur cloaks with steel in their hands. Northmen! She took them for rescue for half a heartbeat, till one of them struck the Smalljon’s head off with two huge blows of his axe. Hope blew out like a candle in a storm.

    Catelyn tente de négocier avec Walder mais il vise la victoire totale et ne veut pas de compromis

    A man in dark armor and a pale pink cloak spotted with blood stepped up to Robb. “Jaime Lannister sends his regards.” He thrust his longsword through her son’s heart, and twisted.

    Là en primolecture, je me suis dit que c’était pas possible mais en fait si (va sans dire que je n’avais pas compris que c’était Roose Bolton…)

    La fin du chapitre est désespérante et haletante à la fin

    The tears burned like vinegar as they ran down her cheeks. Ten fierce ravens were raking her face with sharp talons and tearing off strips of flesh, leaving deep furrows that ran red with blood. She could taste it on her lips.

    It hurts so much, she thought. Our children, Ned, all our sweet babes. Rickon, Bran, Arya, Sansa, Robb . . . Robb . . . please, Ned, please, make it stop, make it stop hurting . . . The white tears and the red ones ran together until her face was torn and tattered, the face that Ned had loved. Catelyn Stark raised her hands and watched the blood run down her long fingers, over her wrists, beneath the sleeves of her gown. Slow red worms crawled along her arms and under her clothes. It tickles. That made her laugh until she screamed. “Mad,” someone said, “she’s lost her wits,” and someone else said, “Make an end,” and a hand grabbed her scalp just as she’d done with Jinglebell, and she thought, No, don’t, don’t cut my hair, Ned loves my hair. Then the steel was at her throat, and its bite was red and cold.

    Quel final, quel chapitre, quel dégoût. Chapeau

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
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    #179578
    Ysilla
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    Premier faux souvenir de ma part, je pensais que Catelyn mettait la main sur l’avant-bras de Roose et sentait la maille sous la tunique mais apparemment (ou sinon j’ai mal lu

    Est-ce aussi un faux souvenir de ma part ? Mais il me semble que ce détail est dans la série.

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    #179581
    R.Graymarch
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    ça me fait du mal mais je crois que tu as raison

    Et si Robb était allé à la cérémonie du coucher ? Parce que bon c’était le plus probable, non ? Ca aurait pu changer la donne (au moins temporairement) en ajoutant des protagonistes avec les Stark

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    #179669
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
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    ça me fait du mal mais je crois que tu as raison

    Puissance des images quand bien même on goûte peu à la série comme toi.😉

    Et si Robb était allé à la cérémonie du coucher ? Parce que bon c’était le plus probable, non ?

    Oui c’est surprenant que Robb ne participe pas au coucher et Catelyn s’en préoccupe.

    Mais narrativement il fallait bien que le lecteur assiste à la mort et de Robb et de Catelyn et donc que les deux restent dans la grande salle des Jumeaux. Sans compter qu’un Robb exécuté dans les couloirs menant à la chambre nuptiale, nous aurait privé du pathétique marchandage de Catelyn, monnayant la vie de son fils contre celle de Tintinnabul.

    Ca aurait pu changer la donne (au moins temporairement)

    Je suis convaincue que Robb aurait été tué où qu’il se fût trouvé à l’intérieur des Jumeaux. Je suis même sûre que Walder Frey aurait trahi même si c’est Robb qui avait épousé Roslin Frey.

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #179704
    darkdoudou
    • Pas Trouillard
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    Merci @Ysilla beaucoup pour la belle analyse, avec notamment la musique et les tambours qui rythment la scène !

    R.Graymarch wrote: Et si Robb était allé à la cérémonie du coucher ? Parce que bon c’était le plus probable, non ?

    Oui c’est surprenant que Robb ne participe pas au coucher et Catelyn s’en préoccupe. Mais narrativement il fallait bien que le lecteur assiste à la mort et de Robb et de Catelyn et donc que les deux restent dans la grande salle des Jumeaux. Sans compter qu’un Robb exécuté dans les couloirs menant à la chambre nuptiale, nous aurait privé du pathétique marchandage de Catelyn, monnayant la vie de son fils contre celle de Tintinnabul.

    Alors oui c’est une bonne question. Le plan des Frey n’est pas complètement sans failles. Vue la préparation qui y avait été apportée (synchronisation, faire boire le Lard-Jon), je pense qu’il y avait un plan prévu au cas, par exemple en séparant le Roi Robb des autres Stark. Mais comme dit Ysilla, narrativement c’est beaucoup mieux ainsi.

    Je suis même sûre que Walder Frey aurait trahi même si c’est Robb qui avait épousé Roslin Frey.

    Par contre, je ne suis pas du tout sûr de ça : l’objectif de Lord Frey est sa famille, si Roslin Frey (ou une autre descendante) avait épousé le Roi Robb, il aurait continué à le soutenir à mon avis. J’en veux pour preuve le fait que Edmure sort indemne des noces pourpres, son mariage l’ayant immunisé (au moins jusqu’à la naissance d’un héritier). Contrairement à lord Bolton qui est traître dès le début comme Sandrenal par exemple l’avait montré, les Frey ont soutenu les Stark jusqu’au mariage de Robb.

    #179711
    Sandrenal
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    Contrairement à lord Bolton qui est traître dès le début comme Sandrenal par exemple l’avait montré, les Frey ont soutenu les Stark jusqu’au mariage de Robb.

    Je nuancerai quand même cette affirmation. Roose Bolton joue contre les Stark depuis AGOT et passe dans la trahison « active » (au sens de collusion directe avec les Lannister) à mon avis avant la défaite de Stannis à la Néra et avant l’annonce du mariage de Robb.

    La situation est plus floue avec les Frey. Il est clair que l’élément déclencheur de la trahison des Frey est la rupture de promesse de Robb. Mais Walder Frey est un homme prudent qui a sans doute gardé un pied dans chaque camp et qui entend bien se retrouver dans le camp vainqueur. Imaginons un scénario dans lequel Robb épouse une Frey mais perd quelques batailles, rendant inéluctable une victoire Lannister. Walder Frey lui resterait fidèle dans la défaite ?

    D’ailleurs, on a un chapitre d’Arya dans ACOK qui nous renseigne sur l’état d’esprit des Frey entre la bataille de la Néra et le mariage de Robb et dans lequel la question avait déjà été discutée en détail. En résumé, pour moi, Walder Frey cherche à se rallier au camp des vainqueurs depuis que la situation tourne en faveur des Lannister. Il est probablement en contact avec Tywin avant même la Néra mais les Noces Pourpres en elles-mêmes, dans leur violence, et dans les tabous qui y sont brisés sont issues de la rupture de promesse de Robb. La couleuvre de trop à digérer pour le vieux Walder en quelque sorte.

    #179808
    Ysilla
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    Imaginons un scénario dans lequel Robb épouse une Frey mais perd quelques batailles, rendant inéluctable une victoire Lannister. Walder Frey lui resterait fidèle dans la défaite ?

    Oui je suis plutôt d’accord avec toi Sandrenal et je considère aussi que la trahison de Walder Frey était inévitable. Il aurait été piquant, dans cette configuration de l’histoire, d’observer l’évolution des relations Frey/Bolton, si Roslin avait été enceinte d’un potentiel héritier ou héritière non d’Edmure mais de feu Robb Stark.

    En poursuivant la lecture d’ASOS, je suis tombée sur un détail que j’avais totalement oublié. Dans le chapitre 54, Tyrion VI, Tywin Lannister, à une question de Tyrion sur le sort de Catelyn Stark répond :

    Tuée aussi, je dirais. Deux peaux de loup. Frey comptait la garder en captivité, mais quelque chose a pu clocher.

    Qu’est-ce qui a pu clocher ?

    Que Catelyn n’ait pas participé à la cérémonie du coucher ? Si on met de côté le fait que c’est l’intérêt narratif qui commande la présence de Robb et Catelyn dans la salle du festin, on peut tout de même considérer avec Darkdoudou que :

    Le plan des Frey n’est pas complètement sans failles.

    Apparemment, aucun ordre n’a été donné pour sauvegarder l’intégrité physique de Catelyn : elle est blessée dès le début du massacre, sans qu’on ait la certitude qu’elle était visée intentionnellement ou si elle s’est pris un trait perdu au milieu de la pagaille du massacre.

    Est-ce le fait qu’elle menace de tuer Tintinnabul qui lui vaut d’être égorgée ? Walder Frey a l’air de se soucier comme du guigne du sort de Tintinnabul. Ou alors son petit-fils ne vaut rien comme monnaie d’échange mais on ne menace pas un Frey, même s’il est un faible d’esprit ? Et puis pour Walder Frey, quel est l’intérêt de garder Catelyn vivante ?

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #179815
    Lapin rouge
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    Pour moi, ce qui a « cloché » c’est que Catelyn est devenue folle de douleur.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #179822
    Liloo75
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    Merci Ysilla pour cette judicieuse remarque. Je pense que Sandrenal nous en parlera dans l’analyse de Tyrion VI.

    A mon avis, Walder Frey n’a pas pris spécialement de précautions pour protéger Catelyn. Même si son accord avec Tywin ne comprenait que l’assassinat de Robb, j’imagine bien Frey se dire qu’après tout Catelyn est autant responsable que son fils puisque c’est elle qui avait négocié les conditions du passage du Pont avec lui. Si le pacte a été rompu, la mère est également en tort. Et si Catelyn se prend un carreau perdu lors des noces, eh bien, ce sera un dommage collatéral.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par R.Graymarch.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #179851
    Aurore
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    Et puis c’est une si belle occasion de se venger des familles de la haute noblesse qui vous snobent, comme par exemple celle des Tully !

    #180334
    Sandrenal
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    En poursuivant la lecture d’ASOS, je suis tombée sur un détail que j’avais totalement oublié. Dans le chapitre 54, Tyrion VI, Tywin Lannister, à une question de Tyrion sur le sort de Catelyn Stark répond : – Tuée aussi, je dirais. Deux peaux de loup. Frey comptait la garder en captivité, mais quelque chose a pu clocher. Qu’est-ce qui a pu clocher ?

    Merci Ysilla pour cette judicieuse remarque. Je pense que Sandrenal nous en parlera dans l’analyse de Tyrion VI.

    Ça n’était pas prévu (il y a déjà beaucoup trop de choses à dire dans Tyrion VI) parce qu’il n’y a à mon avis pas grand mystère donc je vais donner mon avis sur la question ici. Garder Catelyn vivante est le calcul politique rationnel. En tant qu’otage, elle peut être utile pour faciliter la reddition des riverains qui resteraient loyaux à Robb (qu’aurait fait le Silure en voyant Catelyn à la place d’Edmure par exemple ?). Le fait qu’elle devienne folle diminue grandement sa valeur d’otage et de toute façon, Walder Frey au moment des Noces Pourpres ne raisonne plus de façon rationnelle. Lorsque Catelyn est tuée, elle n’est quasiment plus utile, et elle s’est attirée les foudres de Walder Frey à plusieurs titres : en négociant le mariage de Robb, elle est responsable de la rupture de promesse de celui-ci, et elle tue le petit-fils de Walder Frey.

    #180494
    Yfos
    • Terreur des Spectres
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    Bravo @ysilla pour avoir eu le courage de relire ce chapitre.

    En dehors du bruit, j’avais également été marqué par la quantité d’alcool bue pendant le festin. Par Merrett, on saura que c’était pour que les Stark ne soient pas en état de se battre mais, au vu de la nervosité de Ryman, je pense que certains Frey ont bu pour se donner du courage.

    On constate que Catelyn n’a jamais entendu parler des danseurs d’eau: elle est étonnée que Dacey Mormont puisse

    déployer autant de grâce sur un parquet de danse que sur le terrain d’exercice

    « 

    Concernant Catelyn, j’avais eu l’impression qu’elle s’était pris un carreau perdu: au moment où elle est blessée, elle court vers Robb et coupe peut-être ainsi la trajectoire d’un projectile qui ne lui était pas destiné.

    Au passage, on a la description de la mort de Wendel Manderly: Ser Jared mentira en disant qu’il est mort en protégeant Lord Fery contre Robb changé en loup.

     

     

    #200420
    Lord Blimme
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    Quel chapitre ! Je l’ai vu après la série. Pas la même impression entre ces deux médias mais la violence crue et la tragédie y sont sauf les bruits de tambours, point important ! Merci Ysilla pour la présentation. Justement, en parlant de ces boums-boums, ce chapitre choquant est en écho avec son homonyme écrit par Tolkien : la mort de Gandalf avec les boums-boums rythmant la course-poursuite en pied jusqu’à la chute du magicien gris. Cette mort avait assez marqué Martin pour en faire de même à Ned Stark.

    "Même si les Ténèbres se sont insinuées en toi, n'oublie jamais tu es. Tu dois combattre les Ténèbres en toi ! Ce ne sera pas facile, je le sais. Mais surtout, n'oublie pas... que même au cœur des Ténèbres, subsiste toujours une petite lumière."

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