› Forums › Une escapade à la Môle – discussions diverses › Le carrefour des autres mondes › Autres œuvres littéraires › Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2025)
- Ce sujet contient 92 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Schrö-dinger, le il y a 3 jours et 22 heures.
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14 mai 2025 à 11 h 19 min #210735
FeyGirl
- Fléau des Autres
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Je valide :
- Menu Personnages / Arlan de L’Arbre-sous : un livre où l’on croise un personnage de mentor
- avec Sœurs de haine (Le Solstice des ombres, tome 1), de Benjamin Lupu dont je parle ici
Balcère, qui est le mentor d’Umbrod.
14 mai 2025 à 12 h 41 min #210739Nymphadora
- Vervoyant
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De mon côté, je valide Teaser : un livre acheté juste pour la couverture avec Bunny de Mona Awad et ce lapin merveilleux sur fond rose, qui m’a complètement appelée et que je devais lire juste pour sa couverture xD
~~ Always ~~
15 mai 2025 à 21 h 55 min #210752el_shaka
- Éplucheur de Navets
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Je valide dans le menu de la garde de nuit Mestre aemon avec Hunger Games : Lever de Soleil sur la Moisson.
19 mai 2025 à 13 h 37 min #210768FeyGirl
- Fléau des Autres
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Je valide :
- Menu Personnages / Baelor Targaryen : un destin tragique pour un personnage prometteur
- avec Le Magicien quantique (L’Évolution quantique, tome 1), de Derek Künsken dont je parle ici
19 mai 2025 à 17 h 23 min #210771Schrö-dinger
- Pas Trouillard
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Des validations suite à mes dernières lectures (merci les vacances) :
Dans le Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf, « L’Épée louée : un livre emprunté » avec Une révolution intérieure – Renforcer l’estime de soi de Gloria Steinem, dont je parle ici, car on me l’a prêté.
Toujours dans le Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf, « L’Épée Lige : une histoire avec un serment ou une promesse » avec The Black Farm d’Elias Witherow, dont je parle ici, dans lequel le personnage principal promet à sa compagne de la chercher dans l’au-delà s’il existe.
Encore et toujours dans le Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf, « Le Héros de Village : un livre tiré d’une histoire vraie » avec Laisse moi en paix de Clare Mackintosh, dont je parle ici. L’autrice explique dans la postface qu’elle s’est inspirée d’une histoire vraie pour écrire le roman.
Dans le Menu Série télé, « Casting : un roman avec plus de deux personnages point de vue » avec L’Engrenage de John Grisham, dont je parle ici, et dans lequel on suit plusieurs points de vue (les juges, l’avocat des juges, la CIA, les candidats à la présidence des Etats-Unis, etc.).
Egalement dans le Menu Série télé, « Spin-off : une suite ou un spin-off » avec le Tome 4 du Choeur des Dragons – La Maison de Toujours de Jenn Lyons dont je parle ici.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
20 mai 2025 à 21 h 06 min #210774el_shaka
- Éplucheur de Navets
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Je valide Le Chevalier Errant : un livre où les personnages voyagent dans un autre monde avec Manuel de survie du sorcier Frugal dans l’Angleterre Médiévale de Brandon Sanderson
21 mai 2025 à 11 h 04 min #210778FeyGirl
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Je valide :
- Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf / Le Héros de Village : un livre tiré d’une histoire vraie (l’histoire de l’humanité, hu hu)
- avec Un lac inconnu, d’Éric Chauvier dont je parle ici
21 mai 2025 à 12 h 56 min #210781Nymphadora
- Vervoyant
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Je valide :
– Emmy Awards : un livre récompensé par un prix littéraire avec L’Impératrice du Sel et de la Fortune de Nghi Vo (récompensé par un prix Hugo) dont on a parlé en Manuscrits de Mestre Aemon
– L’Épée Lige : une histoire avec un serment ou une promesse avec La machine à aimer de Lou Jan dont je parle ici – Je triche un peu mais l’héroïne est programmée pour aimer les humains, c’est un peu une promesse ^^ Il est pourtant tôt dans le challenge pour déjà lutter à caser des livres dans des catégories, ça promet xD~~ Always ~~
26 mai 2025 à 9 h 07 min #210809Anunka
- Éplucheur de Navets
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Je valide « Scénaristes: un livre écrit à plusieurs mains » du menu « Série télé » avec Tabou de Casey Hill (c’est un pseudonyme utilisé par un couple pour écrire des thrillers ensemble).
Je ne suis pas une adepte du genre alors mon avis ne vaut pas grand chose, en tout cas j’ai bien aimé le début: j’avais du mal à lâcher le livre, c’est bien découpé pour qu’on ai toujours envie de savoir la suite. Par contre toutes les grosses révélations ont lieu à 100 pages de la fin, donc j’ai eu du mal à finir après ça… Peut-être qu’avec un peu plus d’empathie j’aurai été happée jusqu’au bout. C’était quand même sympas à lire une fois.
26 mai 2025 à 10 h 58 min #210812FeyGirl
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Je valide :
- Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf / Le Chevalier Errant : un livre où les personnages voyagent dans un autre monde
- avec La Dissonance, de Shaun Hamill, dont je parle ici.
27 mai 2025 à 8 h 31 min #210842Quintus Cularo
- Patrouilleur du Dimanche
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Je valide le thème Raymun Fossevoie (Menu Personnages) avec Lucullus, général et gastronome, de Yann Le Bohec.
Biographie de Lucius Licinius Lucullus, général et homme politique romain du premier siècle de notre ère, aujourd’hui surtout connu pour son goût pour la gastronomie.
Très beau travail de présentation d’un personnage assez méconnu (parce que finalement secondaire) d’une des périodes les plus intéressantes de l’histoire romaine. Ma présentation peut susciter des questions. Notamment pourquoi s’intéresser à un personnage de second plan ? Et bien c’est déjà la première réussite de cet ouvrage de nous faire oublier cette question. Ainsi on se prend sans difficulté dans le récit, grâce entre autres à une très belle plume. Pour les gens qui craignent l’austérité qui se dégage parfois de ce genre d’ouvrage, vous pouvez vous rassurer. Yann Le Bohec sait rendre sait très bien rendre son style agréable et accessible, et même très invitant. Évidemment toutefois, cela se fait au prix d’un certain sacrifice de l’exactitude historique. C’est clairement un ouvrage destiné au grand public, pas un travail universitaire, et si la rigueur de la méthode ni le sérieux du contenu ne sauraient être remis en question (les sources sont clairement citées), le travail de médiation implique des simplifications, des omissions, des abus de langage et toute cette sorte de choses. Mais ce que le livre perd en précision, il le gagne en accessibilité.
La lecture est aussi facilitée par l’organisation du propos. Rien d’extraordinaire de ce côté-là, l’ouvrage suit un plan chronologique tout à fait classique. Mais Le Bohec parvient à insérer tous les éléments nécessaires à la compréhension du contexte de l’époque et ses différents aspects (sociétale, politique, militaire…). Résultat, une fois encore un résultat accessible, clair et qui ne perd jamais son lectorat. L’autre point positif, c’est que cela lui permet d’élargir son sujet, sans jamais se perdre. Car au-delà de la simple vie de Lucullus, finalement très peu documentée, l’auteur se sert de son ouvrage pour nous faire le tableau d’une époque et surtout des conflits politiques et sociaux qui l’animent. Il parvient d’ailleurs avec beaucoup de talent à mettre en avant la complexité des enjeux, sans tomber dans la simplification ou l’anachronisme.
C’est donc une biographie certes classique, mais très réussie dans son approche, et qui trouve son originalité dans le sujet abordé. Faire connaître une figure aussi méconnue de l’histoire (je pense que Le Bohec surestime la notoriété de Lucullus, même dans les milieux gastronomes) est toujours intéressant, mais cela permet également de réaliser une belle illustration d’une société et d’évènements souvent éludés. Une belle approche et un bel ouvrage.
Je valide également le thème T’y connais rien Jon Snow (Menu Garde de nuit), avec les Pirates de Dieu, de François-Henri Soulié.
326 de notre ère, Constantin règne sur l’empire romain, et vient de déjouer un complot mené par son fils et son épouse. Une série de meurtres touche la ville de Jérusalem, secouée par un vent de révolte et sur fond de tensions religieuses, notamment en raison de la montée du christianisme. L’empereur décide d’envoyer un représentant légal, mais aussi sa propre mère, de plus en plus critique à son égard (avec l’espoir qu’un tel trajet ne lui soit fatal).
Il m’a fallu un moment pour comprendre où le livre voulait aller, et je crois que je n’y suis pas encore totalement. Entendons nous c’était une excellente lecture, un livre prenant et qui nous tient du début à la fin sans difficulté. Cela tient principalement à la plume de l’auteur, vivante et riche, qui fonctionne parfaitement. A cela s’ajoute la multiplication des points de vue, avec un bon enchaînement des personnages, qui donnent envie de continuer, sans trop connaître cette frustration de quitter un point de vue dans lequel vous êtes investi pour passer à un autre. Si on ajoute à ça des mécaniques narratives efficaces (affaire criminelle mystérieuse, complots politiques…) on se retrouve à ne pas voir passer la majorité de la lecture. Et on se retrouve à ne pas faire attention à une construction un peu particulière. En effet, le début est à la fois très rapide et assez lent. On débute directement dans l’action, avec des événements scénaristiques (et historiques) majeurs qui s’enchaînent à grande vitesse et en même temps l’intrigue ne semble réellement décoller qu’au bout d’une centaine de pages. Après cela le roman passe énormément de temps sur le trajet pour se rendre à Jérusalem, et commencent à avancer efficacement sur leur enquête à cette occasion. D’ailleurs je me suis demandé à un moment si le roman ne se limiterait pas au trajet, avec une enquête qui se résout avant d’être arrivé. Et finalement je crois que j’aurais préféré. Car à partir de l’arrivée à Jérusalem (aux trois quarts du roman) les choses semblent s’accélérer et font un peu précipitées, après avoir avancé à rythme lent jusqu’ici. Finalement, un huis-clos sur un bateau, avec différents personnages, aux objectifs et aux personnalités antagonistes, sur fond de complot politique et de conflits religieux… Le principe même me fait envie.
N’allez toutefois pas croire que l’histoire est mauvaise. Malgré une construction particulière, le scénario est plutôt bien construit. Il mélange un bon nombre d’intrigues, et même si on sent par moment que certaines s’incorporent au forceps, on a jamais un sentiment de trop plein ou de perte de temps. C’est d’autant plus réussi qu’il se permet aussi une belle représentation d’une époque finalement assez ignorée par la fiction, et des enjeux (notamment politico-religieux) qui en découlent. J’ai d’ailleurs sur ce sujet eu un peu peur d’une représentation stéréotypée des différentes religions, et surtout un jugement les concernant, le résultat est beaucoup plus nuancé. J’apprécie d’ailleurs la manière dont ces religions sont loin d’être montrées comme des clans immuables et antagonistes, et comment certains personnages peuvent les mêler à leur guise. Je suis loin d’être un spécialiste de cette question, mais ça ressemble bien à l’idée que je me fais de ce que cela pouvait être. En tout cas d’un point de vue narratif c’est assez intéressant et plutôt bien utilisé. Cette question religieuse étant centrale au récit, son bon traitement permet à l’intrigue de tenir d’autant mieux et renforce efficacement les enjeux (personnels comme politiques).
Concernant le traitement des personnages, le résultat est toutefois plus mitigé. Si on a quelques belles réussites, l’ensemble est toutefois par trop caricatural. Des héros nobles et courageux, qui semblent détecter facilement qui est digne de confiance et qui ne l’est pas (sauf nécessité scénaristique stricte), des antagonistes odieux et d’une petitesse morale absolue. La palme est détenue par Galba, incarnation parfaite du personnage détestable à tout point de vue, sans rien pour le rendre un tant soit peu sympathique ou même humain. D’ailleurs si on ajoute ce portrait haïssable aux multiples références à son obésité on obtient un certain malaise en termes de représentation. Bon je n’accuse l’auteur de rien, mais c’est vrai que la caricature sur la caricature ne donne pas quelque chose des plus agréables. C’est un peu dommage mais ça reste superficiel, juste peut être un manque de finesse.
Au final donc c’est un livre assez prenant, qui souffre seulement d’un rythme particulier et d’une lourdeur dans l’écriture des personnages. Mais à côté on a une bonne intrigue, un contexte historique passionnant bien représenté et surtout une plume très prenante. Un bon résultat donc.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Le héros des villages, La garde royale, Casting.
Je continue avec le thème Dunk (Menu Personnages), avec La Compagnie Blanche, d’Arthur Conan Doyle.
Alors que la guerre de Cent Ans bat son plein, Alleyne, jeune noble élevé dans un monastère, retourne à la vie laïque, espérant rejoindre les terres de son frères. Mais différentes rencontres (dont celle du frère en question qui s’avère être un seigneur cruel et violent), le persuadent finalement d’entre au service de Sir Nigel, un noble de la fille duquel il est tombé amoureux, qui dirige la Compagnie Blanche, une troupe mercenaire réputée.
Conan Doyle compte parmi mes auteurs préférés. Si je devais effectuer un classement (ce qui n’aurait pas beaucoup de sens), il s’assiérait juste après Verne et Lovecraft. Evidemment, et il m’en voudrait beaucoup de dire ça, les aventures de Sherlock Holmes jouent un énorme rôle dans cet amour. Mais j’essaie de lui rendre hommage en m’intéressant à ses autres écrits. Et jusqu’ici il ne m’a jamais déçu. Alors un roman qu’il considérait apparemment lui-même comme sa meilleure œuvre, dans un registre que je connais mal alors qu’il a tout pour me plaire sur le papier ? J’avais beaucoup d’espoir, et de craintes. Et le résultat est, heureusement, positif, bien que sans réel enthousiasme.
Disons c’est un bon roman, grandement aidé par la plume toujours aussi plaisante de Conan Doyle. On retrouve aussi son goût pour des personnages marquants et haut en couleurs, mis en valeur par un personnage principal bien terne en comparaison. Car, bien qu’il ne soit pas narrateur, on épouse ici le point de vue de Alleyne, une belle représentation des valeurs que le roman associe à la chevalerie. Il est doux, bon, juste, confiant en autrui, courageux, noble et pointilleux sur l’honneur. D’ailleurs les seules choses qui semblent pouvoir le pousser à la violence est de voir un de ses principes bafoués. Bref Tintin avec encore moins de personnalité. D’ailleurs personnage principal est un bien grand mot, car il sert généralement plus de témoin aux évènements que d’acteur, suivant, parfois sans qu’on ne sache réellement pourquoi. Finalement sa plus grande motivation (outre l’honneur) semble être son amour pour Maude. Un amour chaste et courtois évidemment, à ce stade vous aurez sans aucun doute bien saisi l’ambiance du roman. Je fais d’ailleurs un rapide crochet par elle. Bon on parle d’un roman de chevalerie écrit aux XIXe siècle, évidemment on ne peut pas en attendre beaucoup plus qu’une femme-trophée, absente de la majorité du récit en attendant que l’homme à qui elle a accordé ses faveurs revienne de la guerre. On appréciera toutefois que Conan Doyle lui ait accordé une vraie personnalité, avec un peu de rébellion et une fraction d’autonomie. Bref le minimum est fait et pas beaucoup plus. Que valent les autres personnages ? Et bien comme je l’ai dit, on retrouve l’amour de Conan Doyle pour les personnages charismatiques et marquants. Certes, l’originalité n’est pas forcément la qualité centrale (ce qu’on peut aisément pardonner au vu de l’âge du roman) mais le résultat est efficace. Les personnages sont marquants et nous offrent de savoureux dialogues et de beaux moments. Bon toutefois, il faut aimer les personnages forts en gueules, volontiers bagarreurs, pointilleux sur l’honneur et pour qui tout, surtout la guerre, semble être un jeu. Si on accepte cette ambiance, le roman passe tout seul, grâce à cette galerie de personnages.
Mais alors que vaut l’histoire ? Et bien pas grand chose. Pour être exacte, l’histoire est d’abord et avant tout un prétexte pour présenter des personnages et les voir interagir. On enchaîne donc les situations, avec un fil directeur extrêmement ténu et pas beaucoup d’ajouts. Bon finalement, vu qu’il s’agit d’un roman de chevalerie et d’aventure, on a pas forcément besoin de beaucoup plus. A voir, plutôt que comme une histoire qu’on nous raconte, une succession de scènes servant à illustrer les qualités des personnages, notamment l’honneur et le courage. Au milieu de tout ça un roman d’apprentissage pour le personnage principal, mais là encore c’est assez superficiel, tant notre tranche de pain de mie nature semble déjà parée de toutes les qualités dès le départ du roman. J’ajoute d’ailleurs que la guerre y est présentée sous un visage presque positif, comme une grande aventure qui permet d’acquérir richesse et honneur et dont on revient en riant et en se donnant des grandes tapes dans le dos.
Bref, je pense avoir assez bien illustré l’ambiance du roman. Si ça vous fait envie alors n’hésitez pas à vous lancer. Vous aurez exactement ça, pas beaucoup plus mais surement pas moins, et le tout avec une plume captivante et vivante. Sinon, vous pouvez passer votre chemin. C’est un bon roman, mais ne lui en déplaise, loin d’être le meilleur travail de Conan Doyle, qui décidément n’aura jamais compris son propre talent.
Aurait également pu rentrer dans les catégories L’épée Lige, Le Lord Commandant, Écuyer, Tournoi, L’Oeuf, Aerion Targaryen
Vient ensuite le thème Tournoi (Menu Dunk) avec La Reine du Noir de Julia Bartz.
Alex, employée d’une maison d’édition et auteure amatrice, apprend par une relation qu’elle est sélectionnée pour participer à un stage d’écriture dirigée par Roza Vallo, une star de la littérature horrifique. Dans la maison de cette dernière, isolée au milieu de la forêt, avec quatre autres auteures elle va donc passer un mois à travailler, avec la promesse, pour celle dont l’ouvrage plaira le plus à Roza, d’être publiée directement après. Mais rapidement l’ambiance s’alourdit et Roza semble cacher beaucoup de choses.
Peu de romans m’ont autant fait évoluer dans mon appréciation en cours de lecture. Bon dans l’ensemble je suis resté très tiède tout du long, mais j’ai eu peur de le détester à un moment (je n’aime pas ne pas aimer une lecture), avant qu’une évolution me pousse à reprendre espoir pour arriver à une fin assez décevante. Bon je vais arracher le gros du pansement tout de suite : dans l’ensemble c’est très peu convaincant. Si je devais résumer mon appréciation en un mot ça serait immature. C’est un peu dur, et il y a quelques qualités qui sauvent l’ensemble, mais beaucoup de choses m’ont donné l’impression d’un roman écrit par une adolescente. Les références aux sexes permanentes, dans un langage vulgaire, avec ce sentiment que c’est sensé être subversif, des personnages qui s’appelle par des diminutifs, voire des diminutifs de diminutifs au point de se limiter à une lettre, alors que ce sont censé être des adultes professionnelles qui se connaissent depuis quelque heures, la question en permanence de savoir si une-telle est l’amie d’une-telle, alors qu’encore une fois les personnages sont censées être dans un cadre semi-professionnel… Bref tout ceci fait très adolescent et n’aide vraiment pas. Je pense que le choix de vouloir des personnages adultes est une erreur dans ce contexte, et que des personnages adolescentes ou jeunes adultes (16 – 20 ans par exemple) auraient mieux fonctionné. Bon ça n’aurait rien changé au style, qui lui aussi fait malheureusement assez immature. Je sais que c’est un premier roman, mais ce n’est pas vraiment un argument, surtout pour un roman qui insiste autant sur le processus d’écriture. Oui parce qu’entendre des personnages, censées être des spécialistes et des professionnelles de l’édition, louer les qualités de leurs travail c’est assez dangereux quand on décide de nous intercaler entre les chapitres le roman d’une d’entre elles. Et quand le résultat est au mieux très moyen et que les personnages la considèrent comme une quasi-génie de l’écriture, ça devient assez gênant.
J’en viens d’ailleurs là dessus : vu le sujet du roman, on nous parle beaucoup d’écriture et du processus créatif en général. Et en fait il ne dit pas grand chose dessus. Niveau réflexion on en est à : Les personnages trop parfaits c’est pas intéressant, il faut pas qu’on devine l’intrigue dès le début, c’est mieux quand les personnages ont plusieurs facettes… Bref ça ne vole vraiment pas haut et ça s’écrase quand on commence à nous expliquer que la création artistique c’est uniquement de l’instinct et du sentiment (pas de réflexion et de travail) et que pour créer il faut souffrir. Oui oui c’est la grande morale du roman. Et sans la révéler, la fin saute à pieds joints là-dedans à nous dire qu’on devrait être redevable aux gens qui nous ont fait souffrir car cela nous a donné des choses à dire. En gros, le traumatisme fait de nous des gens intéressants. Voilà, ça se passe de commentaire.
Bon alors tout ceci est bien beau, mais je n’ai pas encore parlé des personnages. Et bien elles sont le point fort du roman et ça en dit long. Alors oui je dis “elles” parce que les hommes se comptent sur les doigts d’une main (et encore il y a de la marge) et ne font que de brèves apparitions. Et ce ne sont pas de mauvais personnages. Au contraire, elles remplissent dans l’ensemble leurs rôles. Alex, la personnage principale, est construite de manière assez intéressante, puisque la vision qu’on en a évolue efficacement, et de manière pour le coup très bien maîtrisée, tout du long du roman. Pour résumer, elle est loin d’être attachante et sympathique au début, puis on découvre passé un stade que c’est volontaire et qu’elle est conçue pour être, sinon détestable, en tout cas bien questionnable. Bonne construction, et bonne réalisation, mais ça ne change rien au fait qu’on suit un personnage peu appréciable. Autour d’elles un certain nombre des personnages bien construits également. Qu’il s’agisse d’être attachante, détestable, mystérieuse, tous les personnages réussissent leurs effets, du moins jusqu’au gros retournement de milieu de roman. Car oui passé ce twist, ça devient plus compliqué et on a des traitement de plus en plus caricaturaux.
Il n’en demeure pas moins que ce twist m’a cueilli, modérément car je m’attendais à quelque chose sur ce modèle, et qu’il fonctionne assez bien, apportant de bonnes réponses à certains aspects, de bonnes évolutions à certaines intrigues et une nouvelle ambiance. Pour ce dernier point je demeure toutefois plus circonspect. Car si (évidemment) l’ambiance manoir gothique, mystères, vieilles légendes et fantôme me plaisait bien, l’aspect thriller survival plus orienté action est un peu moins plaisant, voire se ramasse un peu en essayant d’en faire trop (tout le passage où l’héroïne se décrit comme une louve en chasse au point de garder son manteau de fourrure pour se sentir comme une prédatrice… juste avant de l’enlever pour attendre pendant trois heures que quelque chose se passe… pas très convaincant). Il n’en demeure pas moins une histoire plutôt bien construite, qui se tient bien et qui apporte quelques belles surprises.
Bon ceci dit j’ai plus de mal avec le ton général, ce qui accompagne la fin. J’essayerai de ne rien révéler mais il faut que j’en parle un. Le roman brasse beaucoup de sujets, mais il a une ligne directrice sur le féminisme et la culture queer. Sauf que là aussi je trouve qu’il se prend les pieds dans le tapis. On a des personnages qui répètent en permanence qu’elles sont féministes, et avec une forte représentation LGBT, tout ceci est très bien. Mais on voit surtout des personnages qui se maltraitent en permanence, qui se font subir des choses abominables, avec de la manipulation, des relations toxiques, de la violence (y compris physique et sexuelle)… Et j’ai l’impression que l’auteure considère que tout cela est moins grave parce que c’est entre femme. Ça va avec le personnage de Roza, dont la fin m’a donné l’impression qu’on est censé avoir de la sympathie pour elle, parce que bon, elle a fait des choses horribles mais elle est féministe et queer et en plus les traumatismes ça aide à aller mieux (comme je l’ai dit plus haut). Ben non. D’autant que cet aspect n’a aucun intérêt dans le scénario. Cela n’affecte aucun point, il n’y a pas d’enjeux particulier là-dessus (même pas de personnage qui devrait assumer son orientation sexuelle). Et je ne dis pas qu’il aurait fallu plus de personnages masculins ou moins de LGBT. Là c’est juste que le roman veut en faire un sujet… pour ne rien faire avec ou dire dessus. C’est beau les discours de sororité, mais quand on nous montre des personnages féminins se détruire mutuellement et où les seuls moments d’entraides sont pour faire face à une autre femme, je ne suis pas sûr que le message passe bien. Je ne pense pas que Julia Bartz ait de mauvaises intentions. Je pense qu’elle voulait aborder des thèmes qui lui tiennent à cœur, qu’elle ne savait pas forcément comment le faire donc qu’elle les a introduits (ce qui est tout à son honneur) mais sans vraiment articuler le récit dessus, d’où un résultat maladroit. Encore une fois, simplement que des personnages féminin et/ou queer sans avoir besoin de le commenter spécialement aurait probablement mieux fonctionné.
Bon du coup quoi dire sur le roman. Et bien cela reste une lecture divertissante. Frustrante par moment, et il faut parfois passer outre un style maladroit et immature, mais qui propose aussi de bons passages, des bons dialogues, des personnages attachantes et une ambiance qui peut être très efficace. Oui il y a des grosses maladresses et il est difficile de faire l’impasse dessus mais le roman a deux trois choses à proposer. Il n’offre rien d’unique ou de fondamentalement nouveau mais il divertit et se lit assez vite.
Aurait également pu rentrer dans la catégories L’Oeuf, Arlan de l’Arbre-Sous, Baelor Targaryen et Aerion Targaryen.
Et enfin je termine avec le thème L’épée Louée (Menu Les aventures de Dunk et l’œuf) avec Furieuse de Mathieu Burniat et Geoffroy Monde.
Des années après avoir sauvé le royaume de Pendragon avec son épée magique, le roi Arthur est devenu une loque décrépie et alcoolique. Sa fille Ysabelle le voit ainsi sombrer un peu plus et ne le supportant plus, et refusant d’être mariée à un duc ami de son père, décide de s’enfuir, emportant avec elle la fameuse épée magique.
Bon récit de fantasy, assez original pas mal de beaux développements mais qui souffre aussi de son rythme un peu trop effréné.
On a une bonne mise en place avec une idée intéressante et un univers riche visuellement (principalement visuellement toutefois) et une promesse qui fait envie. L’histoire est en effet simple en soi, mais bien pensée. J’aime assez la manière dont elle se construit avec une héroïne qui commence par fuir puis doit ensuite se trouver une destination et cette question : où aller et comment échapper à son destin. La construction fait très naturelle et les questions de l’héroïne sonnent juste. Seulement voilà, ça va très vite. Logique vu que la majorité du roman est une fuite mais les enjeux ont du mal à s’instaurer et certaines ellipses passent sous silence des choses qui auraient représenté des péripéties intéressantes. De la même façon, on manque certains événements marquants dans le développement des personnages. Bref ce rythme donne l’impression d’un ouvrage qui ne veut pas perdre de temps, malgré son épaisseur, quitte à passer certains moments potentiellement importants en accélérer, voire à les éluder purement et simplement.
Les personnages en souffrent un peu et pour faire simple à l’exception d’Ysa le développement ne dépasse jamais une, potentiellement deux caractéristiques. Ce sont des archétypes servant à jalonner le parcours de l’héroïne. Elle-même ne dispose en réalité que d’une personnalité très superficielle, commençant le roman en semi-page blanche, qui va plus ou moins s’étoffer au fur et à mesure de son parcours. Je dis plus ou moins car en réalité son parcours psychologique suit surtout ses changements successifs d’objectifs. Alors j’ai dit que j’aimais la construction, et je maintiens, et la progression est intéressante, mais ça donne un aspect “mécanique” à son évolution, et surtout on se retrouve à la fin avec un personnage qu’on a à peine l’impression de connaître. J’imagine que c’est voulu, permettant de terminer sur un personnage totalement maîtresse de sa vie et de ses choix, mais j’admets que ça limite grandement l’attachement émotionnel.
Heureusement pour cela on bénéficie du dessin, Geoffroy Monde parvenant, malgré un style assez minimaliste et ne prétendant à aucun réalisme, à nous offrir des expressions faciales très réussies et attachantes. Pour les personnages secondaires elles expriment bien leur caractère (si léger soit-il). Dans l’ensemble le style visuel est très réussi, tant dans les scènes d’action (prenantes et lisibles) que dans les moments d’ambiances et de dialogues. Mais surtout il met parfaitement en scène la décrépitude et la saleté de ce monde (tout en conservant l’humour noir qui l’accompagne). Cela amène toutefois un autre point qui m’a empêché d’entrer pleinement dans l’histoire : l’univers est assez peu invitant. Entre ce sentiment de décrépitude et de saleté et des personnages quasiment invariablement antipathiques, c’est un univers qui fait peu envie et que l’on a pas spécialement envie de visiter.
Je fais un petit point rapide sur la question du mythe, il ne s’agit pas pour moi réellement d’une déconstruction, puisque le lien avec les légendes arthuriennes est finalement très lointain. Si on fait abstraction des noms d’Arthur et de Merlin (et Pendragon mais qui désigne ici un royaume et pas une famille), il n’y a finalement que très peu d’aspects qui viennent du mythe. Même l’épée n’est jamais nommée et n’a pas la même histoire et les mêmes origines que dans les légendes. Je pense que ces choix de noms viennent plus d’une volonté de se rattacher à un archétype à déconstruire (le roi noble et courageux qui défend son peuple avec son épée magique, le magicien sage et puissant que le guide…) qu’à une volonté de raconter une nouvelle version d’un mythe.
En conclusion il s’agit d’une lecture sympathique et intéressante, certes imparfaite et à l’univers trop peu fouillé, mais qui offre un bon moment.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois par
R.Graymarch. Raison: italique, relecture
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
28 mai 2025 à 13 h 50 min #210898FeyGirl
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Je valide :
- Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf / L’Œuf de Dragon : un livre avec des dragons
- avec L’aube des dragons (la ballade de Pern), d’Anne McCaffrey dont je parle ici
30 mai 2025 à 14 h 33 min #210934FeyGirl
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Je valide :
- Menu Série télé / Spin-off : une suite ou un spin-off
- avec Schémas artificiels (Journal d’un AssaSynth, tome 2), de Martha Wells, dont je parle ici
1 juin 2025 à 1 h 53 min #210947MELT527
- Patrouilleur Expérimenté
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Bonjour à tous,
voici mes validations du mois !
Menu Série télé – Teaser : un livre acheté juste pour la couverture avec The Midnight Order de Mathieu Bablet et le Collectif Label 619
The Midnight Order est un superbe roman graphique collectif dirigé par Mathieu Bablet, qui mêle sorcellerie, oppression et sororité. Je l’ai littéralement acheté juste en voyant la couverture à la librairie L’Atalante à Nantes. Pas un regard sur le résumé, l’auteur, rien.
On y suit deux membres d’un ordre secret chargé de traquer les sorcières trop puissantes, quitte à leur couper les mains pour les neutraliser. À travers des chapitres illustrés par différents artistes de tous horizons, le livre explore les traditions magiques du monde entier tout en posant un regard critique sur la peur du pouvoir féminin. Un voyage mystique, violent et profondément humain, entre Buffy et Lovecraft, qui interroge notre rapport au pouvoir, à la transmission et à l’émancipation.
Menu Personnages – Arlan de L’Arbre-sous : un livre où l’on croise un personnage de mentor avec La Vieille Anglaise et le continent (BD) de Valérie Mangin et Stefano Martino adapté de la nouvelle de Jeanne A Debats
Une adaptation ambitieuse d’une novella marquante… mais la magie n’a pas opéré pour moi.
L’idée de départ est brillante : une femme en fin de vie renaît dans le corps d’un cachalot pour défendre les océans. Un postulat fort, éthique, original. Mais si la BD reste fidèle au texte, elle perd en poésie et subtilité. Au final, une bonne idée, une tension réelle, mais une exécution qui m’a laissée à distance. On ne ressort pas totalement indifférent, c’est déjà ça.
Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf – Le Chevalier Errant : un livre où les personnages voyagent dans un autre monde avec Equoïde et autres horreurs de Charles Stross
Et si les licornes étaient des monstres interdimensionnels ? Dans ce recueil de nouvelles aussi glaçant qu’absurde, Charles Stross revisite l’horreur cosmique à la sauce britannique. Bob Howard, informaticien malgré lui devenu agent d’une agence gouvernementale secrète, affronte les ténèbres lovecraftiennes… entre deux rapports administratifs.
C’est un coup de cœur pour moi, j’ai vraiment apprécié l’ambiance où l’horreur côtoie le banal et je vais m’atteler à lire le reste de la bibliographie de cet auteur dans le même univers.
Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf – Le Héros de Village : un livre tiré d’une histoire vraie avec American vampire – Intégrale, tome 2 : 1936-1943 de Rafael Albuquerque, Sean Murphy et Scott Snyder
Dans ce deuxième tome d’American Vampire, la série continue à se bonifier en détournant l’Histoire américaine : on y explore les années 1930 à 1940, où la conquête de l’Ouest du tome 1 laisse place à la construction de Las Vegas et à l’essor du capitalisme moderne. Ce jeu entre Histoire réelle et fiction surnaturelle rend la lecture fascinante. Le vampire Skinner incarne ici une Amérique brute, violente, individualiste. À travers lui, c’est toute la mythologie fondatrice des États-Unis qui est revisitée : celle du pionnier qui rejette les règles, bâtit son empire dans le sang et ne recule devant rien. Skinner ne veut pas seulement survivre, il veut dominer, créer quelque chose d’aussi grand et durable que les USA eux-mêmes mais à son image : libre, sauvage, immortel.
Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf – L’Épée louée : un livre emprunté avec les 4 tomes de l’adaptation en bande dessinée de La Horde du Contrevent d’Alain Damasio par Éric Henninot qui va jusqu’à la moitié du roman original à Alticcio.
En tant que très très très grande admiratrice du roman de Damasio, j’ai abordé cette adaptation BD avec curiosité, mais aussi réserve. Si le travail graphique est indéniablement soigné et réfléchi, je n’y ai pas retrouvé le souffle poétique, l’intensité émotionnelle et la richesse qui faisaient la force du texte original. Malgré ses qualités, la bande dessinée m’a laissée à distance, comme privée du vent qui portait le roman. Je suis contente que ma médiathèque ait la série en entier, je pense que j’aurai été encore plus déçue si j’avais du acheter les 4 tomes de 80 pages à 19€ chacun.
A bientôt !
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois2 juin 2025 à 18 h 06 min #210972FeyGirl
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Je valide :
- Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf / Les Louves de Winterfell : un livre où l’on croise une société matriarcale
- avec Les Nefs de Pangée, de Christian Chavassieux dont je parle ici
2 juin 2025 à 18 h 10 min #210973Nymphadora
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Je valide : Maekar Targaryen : un livre avec un fratricide/parricide avec L’alchimie des fantômes de Estelle Castadère.
Et je valide Ecuyer : un blason apparaît sur la couverture avec Légendes & Lattes de Travis Baldree (mon édition a un joli blason avec un café dessus ^^)
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4 juin 2025 à 12 h 28 min #211019FeyGirl
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Je valide :
- Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf / L’Épée louée : un livre emprunté
- avec Des dinosaures et des fourmis, de Liu Cixin dont je parle ici
5 juin 2025 à 9 h 35 min #211026Anunka
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Je valide « Raymun Fossovoie » (un livre sur la couverture) du Menu Personnages avec Les saveurs de la vie de Maeve Binchy.
L’autrice (que j’aime beaucoup) écrit des livres autour de l’émancipation de la femme au fil des années dans une Irlande assez conservatrice et religieuse, souvent en mettant dans ses romans des femmes de différentes générations et origines sociales. Ce sont des histoires directes, honnêtes sur les sentiments et très réalistes. Si on s’attend à une fin fantasmée c’est raté, elle parle de la vie, de ses aléas et de ce qu’on en tire selon ses choix (pour autant ça finit toujours relativement bien, parce que la vie continue 😉).
Cette fois on est dans un contexte assez moderne avec Cathy et Tom qui rêvent de monter leur service de traiteur, la vie de leur conjoint Neil et Marcella, les errements des neveux de Neil qui naviguent entre des parents nuls et les parents de Cathy qui les accueillent, la famille de Tom conservatrice, la famille de Neil très chic, la famille de Cathy plutôt classe inférieure, Géraldine et Joe les investisseurs dans la petite entreprise.. et tous les gens qui gravitent autour. Et comme d’habitude j’ai dévoré le livre et j’ai adoré!
-
Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines et 4 jours par
Anunka.
5 juin 2025 à 12 h 42 min #211029FeyGirl
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Je valide :
- Menu Dunk / Orphelin : un personnage d’orpheline
- avec Les Armées de ceux que j’aime, de Ken Liu, dont je parle ici
6 juin 2025 à 20 h 33 min #211041FeyGirl
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Je valide :
- Menu Personnages / Maekar Targaryen : un livre avec un fratricide/parricide
- avec Symposium Inc, d’Olivier Caruso dont je parle ici
Je suppose que « fratricide/parricide » englobe les matricides.
9 juin 2025 à 10 h 47 min #211088Schrö-dinger
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Je valide :
-Dans le Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf, « Le lord Commandant : un livre avec un personnage de chef militaire » avec Cartel 1011 : Les Bâtisseurs de Mattias Köping, dont je parle ici, et dans lequel on croise entre autre un Colonel colombien.
-Dans le Menu Dunk, « Tournoi : une compétition dans l’intrigue » avec L’Héritage de John Grisham, dont je parle ici, et dans lequel la découverte d’un sacré pactole, 30 millions de dollars, lance une compétition.
-Dans le Menu Personnages, « Baelor Targaryen : un destin tragique pour un personnage prometteur » avec Jujutsu Kaisen tome 26 de Gege Akutami, dont je parle ici, et dans lequel un personnage clé meurt.
-Dans le Menu Série Télé, « HBO : un livre adapté en série télé ou film » avec Master Keaton de Naoki Urasawa, dont je parle ici, car ce manga a été adapté en série d’animation.
-Toujours dans le Menu Série Télé, « Popcorn : un livre qui parle d’un livre, d’un film ou d’une série télé » avec Connemara de Nicolas Mathieu, dont je parle ici, et dans lequel la littérature a une grande place dans l’enfance d’Hélène, un des deux personnages principaux.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
10 juin 2025 à 9 h 22 min #211091Anunka
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Je valide « Honneur » (le plus vieux livre de ma PAL) du Menu Dunk avec Dolores Claiborne de Stephen King. Dolores confesse le meurtre de son mari pour s’innocenter du meurtre de sa vieille employeuse. C’est l’occasion pour dénoncer tous les mauvais traitements qu’une femme peut subir, de ses emplois, de son entourage et de la réglementation.
Si j’ai bien aimé le sujet de fond, j’ai eu beaucoup plus de mal avec la forme, tout le roman étant écrit en langage (mal) parlé. Comme tous les autres King que j’ai lu, j’en garderai sûrement aucun souvenir d’ici un an, mais au moins pour une fois je n’ai pas été déçue par la fin.
10 juin 2025 à 12 h 19 min #211094FeyGirl
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Je valide :
- Menu Personnages / L’Œuf : un personnage a une identité cachée
- avec Odyssée sous contrôle, de Stefan Wul, dont je parle ici
Toute une catégorie de personnages a une identité cachée.
10 juin 2025 à 12 h 31 min #211096Nymphadora
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De mon côté, je valide « Jeor Mormont : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit » (il a même été discuté par moi-même puisque c’est une relecture xD) avec Le puits des mémoires, tome 1 : La traque de Gabriel Katz.
~~ Always ~~
12 juin 2025 à 20 h 59 min #211135el_shaka
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Je valide dans le menu de la Garde de nuit Samwell Tarly avec La Compagnie Noire de Glenn Cook suite à l’avis de Kellhus.
13 juin 2025 à 11 h 51 min #211141FeyGirl
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Je valide :
- Menu Dunk / Tournoi : une compétition dans l’intrigue (ici, les matchs de boxe)
- avec Kid Wolf et Kraken Boy, de Sam J. Miller dont je parle ici
16 juin 2025 à 8 h 59 min #211165Anunka
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Je valide « Aerion Targaryen » (un personnage flamboyant) du menu Personnages avec Vaisseau d’Arcane d’Adrien Tomas et son personnage de Solal. Sa vie de civil est quelque peu flamboyante entre ses amant(e)s et ses articles qui font trembler son gouvernement et par la suite d’autres descriptions peuvent correspondre mais je ne voudrais pas spoiler ^^.
17 juin 2025 à 16 h 06 min #211181Nymphadora
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Je valide « Loyal : un cirque » du menu Dunk avec The Devils, de Joe Abercrombie dont on a parlé lors du dernier Manuscrit de Mestre Aemon (l’un de personnages a été retenue dans un cirque ^^)
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17 juin 2025 à 21 h 51 min #211183el_shaka
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Je valide Emmy Awards avec After d’Auriane Velten qui a remporté le prix Utopiales 2021. Excellent moment de lecture d’ailleurs.
20 juin 2025 à 22 h 16 min #211216FeyGirl
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- Menu Les Aventures de Dunk et l’Œuf / Le Champion : un livre avec un personnage qui s’appelle George (the best) ou dont l’auteur s’appelle George (the best on a dit)
- avec Demelza (Poldark, tome 2), de Winston Graham dont je parle ici.
(bon, ici, George est le grand antagoniste de la saga
)
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