[DOH6] Tour 2 : Assassinats

[Grendel Fléau des AutresPosts : 2079]

Les Fils de la Harpie ont jusqu’au dimanche 22 juillet à 20h00 pour me communiquer leur ordre, de manière individuelle et par mail, avec pour titre [DOH6] Tour 2, Ordre d’Assassinat de « pseudo du FdH qui envoie l’ordre ».

Spoiler:

[lenin1 Éplucheur avec un ÉconomePosts : 40]

Vive la hapie et vive les conseillers ….

[Lady Morwen Patrouilleur ExpérimentéPosts : 313]

Morvehn zo Ladi commençait à peine à s’habituer à son absence d’enveloppe corporelle, mais le temps pressait. Il fallait absolument qu’il réussisse à communiquer avec l’au-delà. Le lointain monde des vivants. Courant figurativement, il précipita son esprit vers le centre de Meereen. Commençant par la Plaza Centrale, il continua par les Arènes et termina sa tâche dans les ruelles interlopes du Dédale de Mazdhan.

À chaque personne qu’il rencontrait, il susurrait à l’oreille de toute ses forces les mêmes paroles, vaguement inspirées de celles d’un prédécesseur:

« Les Fils de la Harpie ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs buts. Ils proclament hautement que ces buts ne pourront être atteints sans le renversement violent de l’ordre imposé par la reine catin.

Que les Conseillers tremblent à l’idée d’une révolution harpiste. Les Meereeniens n’ont rien à y perdre, hors leurs chaînes. Ils ont une ville à gagner.

Meereeniens de tous les quartiers, unissez-vous ! »

Enfin, il se mit à la recherche de trois personnes très particulières. Le premier était un Conjurateur de Qarth, un certain Pyat Pree. Le deuxième, Hizdahr zo Loraq, un notable Meereenien. La troisième avait pour nom Quaithe. Il ignorait s’ils étaient présents à Meereen en ces périodes troublées, mais il se concentra de toutes ses forces pour leur faire parvenir un message dans leurs rêves, s’ils étaient en ville:

« La Bête d’Airain Brun wo Lowe est un imposteur, n’écoutez pas ses paroles. Cet homme est bouleversé par son amour impossible pour la Targaryen et il ne sait plus ce qu’il dit. Ayez pitié de lui. Moi seul suis le messager de la Mère Harpie, venez à moi. »

Las, mais satisfait d’avoir accompli son devoir envers sa Mère Harpie, Morvehn quitta l’au-delà et s’en retourna de l’autre côté, non sans avoir lorgné avec maints regrets du côté des victuailles d’un marchand ambulant de fishehn’chips façon grand-mère ghiscarie. Il avait très vite compris que dans la mort, le jeûne était éternel.

Edit: Je n’en veux pas à vos yeux. J’ai beau essayer de mettre des espaces entre mes paragraphes, rien à faire ils disparaissent lors de l’envoi…

Edit (bis): J’abandonne. xD

« A story must be told or there’ll be no story, yet it is the untold stories that are the most moving. »
— J.R.R. Tolkien, lettre 96

[Hohenry Frère JuréPosts : 63]

Peuple de Meereen! Méfiez-vous des traîtres supposément ressuscités! Il ne s’agit pas ici du grand Brun Wo Love décédé si tragiquement au nom de notre reine! Il s’agit de son jumeau maléfique, Brun Wo Love Deheu, qui essaie de vous embrouiller l’esprit.

Quant Morvehn zo Ladi, demandez-vous : pourquoi vient-il nous hanter? Tout le monde le sait, le paradis des Had’myn est un lieu merveilleux de repos. Si il est revenu ici sous forme de fantôme, c’est parce qu’il n’a jamais eu accès au paradis : il est allée directement en enfer! Et il cherche à fuire sa condamantion éternelle.

Peuple de Meereen, vous avez le choix. Chosissez Daenerys, et vous irez au paradis comme le grand Brun Wo Love. Ou choisissez la Harpie et vous irez en enfer comme le vil Morvehn zo Ladi.

[Brunwolf3 Éplucheur de NavetsPosts : 22]

Peuple de Mereen, je porte la parole de notre sainte Harpie.

C’est moi, seul Brun Wo Love, qui a l’immense privilège de servir la harpie, et de parler en son nom. Ne vous faites pas avoir par les faux appelles de la dite Morwen, qui usurpe, même après son éternelle sommeil, l’identité de notre sainte protectrice de Mereen. Mereeniens, vous me conaissez depuis plusieurs vie, et vous savez que je suis un vrai serviteur de Mereen, les Harpies et les reines peuvent se succéder, mais les harpons d’honneur ne changent jamais, en effet, il n y en a toujours eu qu’un seul. Peuple de Mereen, à qui la Harpie fera confiance à votre avis, à un maccabée où à l’éternel nationaliste mereenien, Pyat Pree, Quaite, rejoignez l’appel de la Harpie, et venez me voir! 

[Corondar Pisteur de GéantsPosts : 1435]

Drôle d’époque se disait Khorondhaar : des esprits réincarnés, des murmures de fantômes, tous se prétendant porte voix de ceci ou porte parole de cela. Oui vraiment drôle d’époque…
Pour ce qui était de la harpie en revanche, les rumeurs continuaient d’aller bon train : certains la disaient à l’agonie, d’autres la voyaient ourdissant complot sur complot. La Bête d’Airain devait servir, quoi qu’il arrive. On l’avait cette fois affecté au quartier où la Harpie avait précédemment frappé le plus fort. Certains y auraient vu une punition, d’autres une marque de confiance. Lui ne se posait pas ce genre de question : servir et obéir, tel était son credo…

[JN Terreur des SpectresPosts : 1899]

Elle venait à peine d’être affectée à la Plaza Centrale qu’on venait déjà lui casser les pieds. Jeanne zo Ige n’avait pas pu dormir de la nuit, agitant ses couettes dans tous les sens, entre les complaintes des morts, les appels polémiques de certains de ses collègues séditieux, et la peur; la peur, à chaque bruit de pas résonnant dans les rues, que les Fils de la Harpie viennent s’introduire dans leur caserne, pour la tuer elle et ses frères et sœurs d’armes dans leur sommeil.

Au petit matin, elle prit son luth et profita d’une patrouille pour s’arrêter au milieu de la plaza centrale.

« MESSAGE AUX FILS DE LA HARPIE ! »

Malgré son ton véhément, elle se mit à jouer des arpèges doux et mélodieux. « Pour Christophe », murmura-t-elle, les yeux humides.

« Je lézarde au soleil,
Je vois des merveilles, je marche au chaud…
Tu me souffles à l’oreille, que Meereen se réveille
Et qu’ici tout est beau…
Alors je commence à écouter,
Les complaintes résonner, et je commence à me dire…
…que…

Je voudraaais UN PEU DE SILEEEENCE !
PARCE QUE ÇA COMMENCE À ÊTRE RELOUUU,
Personne ne fait confiance, à vos refrains de gourous…
JE VOUDRAIS UN PEU DE SILEEENCE!
PARCE QUE VOUS FAITES DU BRUIT CHEZ NOUS,
Personne ne fait confiance, à vos refrains de gourous…

Laissons passer les heures,
Laissons passer nos peurs
Et laisse faire ouais, laisse faire le bonheur
IL FAUDRAIT FERMER VOS GUEULES !
ET CHANGER UN PEU DE DISQUE,
ET JE SAIS, OUI, JE SAIS QU’Y’A PAS DE RIMES,

Je voudraaais un peu de sileeeence !
Parce que ça commence à être relouuu,
Personne ne fait confiance, à vos refrains de gourous…
Je voudrais un peu de sileeence!
Parce que vous faites du bruit chez nous,
Personne ne fait confiance, à vos refrains de gourous…

ET OUI MÊME, si je ne suis pas d’ici,
Je connais par cœur tout le pays de Ghis
MÊME si je ne suis pas de là,
Je veux oublier, oublier que vous êtes là
Même si je ne suis pas d’ici,
Je connais par cœur tout le pays de Ghis
Même si je ne suis pas de là,
Harpie, je ne veux pas de toiiii !

Ouais, je veux vivre, là, tranquille,
M’abandonner dans les rues de Meereen,
Ouais je veux vivre là tranquille,
Et pouvoir faire mes patrouilles de routine,
Ouais, je veux vivre, là, tranquille,
M’abandonner dans les rues de Meereen,
Ouais, je veux vivre là tranquille,
Et sans que personne ne m’endoctrine !! »

« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

[Lady Morwen Patrouilleur ExpérimentéPosts : 313]

C’était désespérant. Non seulement Brun wo Love continuait à crier à qui voulait l’entendre (et heureusement, cela ne faisait pas grand monde) qu’il parlait au nom de la Harpie, ce qui était parfaitement ridicule, mais en plus une jeune Bête d’Airain à la voix criarde s’en prenait à lui, Morvehn zo Ladi, messager de la Mère Harpie. Et à l’imposteur aussi. Mais ça restait inacceptable… de chanter pareillement mal. Son horrible voix portait jusque dans le monde des esprits, et Morvehn n’arrivait pas se boucher les oreilles. Il n’avait à vrai dire pas de bras. Ni d’oreilles. Et pourtant, il entendait, et il souffrait. Après des heures de torture, n’y tenant plus, il retourna dans l’au-delà.

Il se plaça derrière Jeanne zo Ige, et au moment idoine de la chanson, lui hurla à l’oreille « JE VOUDRAAAAIS UN PEU DE SILEEEENCE ».

Il avait besoin de silence pour entendre les réponses du Conjurateur, de la voyante et de Hizdahr.

« A story must be told or there’ll be no story, yet it is the untold stories that are the most moving. »
— J.R.R. Tolkien, lettre 96

[JN Terreur des SpectresPosts : 1899]

« Hé, les morts chantent en coeur, c’est super ! » pensa Jeanne zo Ige.

:trollface:

« Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

[R.Graymarch VervoyantPosts : 9926]

« Oh chouette, de la musique » dit He’rr Gra’ymarz en passant par là. Il regarda le cadran solaire au poignet et se dit qu’il avait le temps d’en « pousser une petite ». Alors, avec Nest’hor à la cithare, il entonna ce petit air sur la plaza centrale

J’ai du succès dans ma chapelle
J’ai du succès à domicile
Je change souvent de chandelle
J’ai mon bureau en haut d’la ville
D’où je vois la ville à l’envers
D’où elle contrôle son univers

J’passe la moitié de ma vie au taf
Entre les quartiers et la pyramide
Je voyage toujours en faisant gaffe
J’ai ma résidence secondaire
Dans toutes les chaumières de la Terre
J’fais tout pour combattre la misère

Au moins es-tu heureux ?

J’suis très heureux et j’en ai l´air
J’ai gardé le sens de l’humour
Depuis qu’j’ai le sens des affaires
J’ai réussi et j’en suis fier

Au fond je n’ai pas un regret

J’fais tout ce que j’aurais voulu faire

Qu’est-ce que tu veux mon vieux ?
Des fois, on fait ce qu’on veut
Pas ce qu’on peut

J’voulais servir Daeneryyyyyys 
Pour la voir faire son numéro
Quand Drogon se pose aux arènes
Et courbe l’échine devant la reine
J’aurais pu être un chanteur
Pour pouvoir crier qui je suis
Ou même être un auteur
Pour pouvoir inventer ma vie
Pour pouvoir réinventer Meereen

J’aurais voulu être un Had’Myn
Pour tous les jours changer de peau
Et pour pouvoir me trouver beau
Dans une taverne aux mille couleurs
Dans une fontaine qui donne l’heure
J’veux toujours servir Daeneryyyyyys 
Pour avoir le monde à refaire
Sans crever comme un sale harpiste
Et vivre sans être un faussaire
Et vivre sans être sanguinaire

J’veux toujours servir Daeneryyyyyys 
Et expliquer pourquoi j’existe
J’veux toujours servir Daeneryyyyyys 
Et expliquer pourquoi j’existe

Puis le Conseiller salua la foule et se rendit dans ses appartements pour sa prière quotidienne

 

conseil.doh6[at]gmail.com

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

[Hohenry Frère JuréPosts : 63]

Le conseiller He’rr Gar’ymarz avait raison : c’est en chantant qu’on obtindrait l’amour du peuple.

Il se passe quelque chose

À Daenypolis

Cette ville où il n’arrivait jamais rien

Où on n’appelait la police

Que parce qu’on aimait bien les bêtes d’airain

Il se passe quelque chose 

À Daenypolis

Cette ville nouvelle

Cette ville modèle

Avec ses souterrains

Parcourant la cité

Et ses pyramides claires

Qui filtrent la lumière

Et ses quartiers

Chauffés à l’énergie solaire

Où s’est toujours l’été

Et très rarement l’hiver

Il se passe quelque chose

À Daenypolis

Cette ville qui semblait faite

Pour le bonheur des hommes (libres)

Maintenant sous la Harpie

À l’heure de la terreur

On ne sort plus seul

Aux arènes de Daznak

Quand le soleil se couche

Tout l’Orient a peur

Il se pache quelque chose

À Daenypolis

Il se passe quelque chose

À Daenypolis

Quand le soleil se couche

Tout l’Orient

A peur

 

conseil.doh6[at]gmail.com

[de-mil Pas TrouillardPosts : 683]

Des nouvelles arrivaient de Meereen. Apparemment, Brun zo Love, dont la famille était, paraissait-il, assez influente pour déplacer les montagnes, avaient ressuscité et portait à présent haut et fort les messages du FLIM contre la pute valyrienne, tel un messie.

Apparemment également, les sbires de la pute avaient décidé de passer la propagande au niveau supérieur, et c’est des concerts entiers, obligatoires pour tous les enfants de Meereen, qui étaient chanté à la gloire de la pute valyrienne. Tetoh n’avait pas les moyen d’égaliser ces orgies de corruptions qu’étaient — d’après les rumeurs — les concerts en question, mais il fallait néanmoins faire quelque chose.

Il avait à son services, deux esclaves d’origine myriennes dont la voix était réputé dans toute la baie des serf. Il chargea donc Cadence et Criz-Alys à Meereen faire opérer leurs voix. L’une symbolisait les envahisseurs valyrien, l’autre symbolisait l’héritage ghiscari de la ville. C’était une vielle chanson de l’époque le l’invasion de l’Ancienne Ghis par les barbares sur dragons de Valyria.

DRAGONNE :
C’est une journée qui s’annonce parfaite
J’en ai rêvé depuis que je suis toute petite
Les meereeniens vont m’admirer
M’obéir et me vénérer
Ils ignorent que je les ai manipulés…

HARPIE :
Cette journée s’annonçait parfaite
Oui j’en rêvait depuis que je suis toute petite
Mais au lieu de prospérer
La paix pour seule postérité
Je resterai ici à jamais bâillonnée…

D :
Je les trouve cons leurs traditions
Je n’aime pas un seul des plats
Mes vœux ? Je mentais quand j’affirmais :
« Je te réduirai pas en cendres
Maintenant je vais te défendre »
Car à mes yeux qu’importe son existence !

Non je n’aime pas cette cité
Mon cœur à tout Ghis est fermé
Mais je veux quand même qu’elle soit à moi !

H :
L’empêcher surtout de régner
Trouver l’moyen d’y mettre fin
L’espoir ? Je mentirais si j’affirmais
Que je tremblerait pas pour eux
S’ils acceptent cet être tortueux
Qui refuse de les prendre au sérieux

Oh j’aime tellement cette cité
Mon cœur est à elle tout entier
Oh, ville de Meereen
J’arrive pour te sauver !

D :
Enfin le moment est arrivé
La ville sera bientôt matée
H :
Nous n’arriverons jamais à l’heure
Pour pouvoir défaire l’imposteur
Bientôt Meereen sera…
D : À moi… rien qu’à moi MWAHAHAHAHA

Qoof^g hfosd_ow do fkj isl ùqdk hnfkj ersl oq armmf hqskfv Fj esdk hnfkj jfh:md,sfùfmj sm hrif if ksakjdjsjdrm irmh *q uqv Fj ksljrsj do fkj ksefl ilyrof w h:d!!lfl VE

[Amy Silk Patrouilleur ExpérimentéPosts : 336]

La jeune Grâce Amy Silk était plutôt surprise. Sa collègue Jeanne et elle avaient eu un certain succès jusque-là mais elle ne se serait jamais imaginé lancer une mode. Le chant avait toujours été présent dans sa vie. Il devait être plus ou moins présent dans la vie de tout le monde en général, mais au point que tout le monde devienne chanteur ? Vraiment ?

Depuis plusieurs jours, Meereen était devenue extrêmement bruyante ! Avant, Amy sursautait au moindre craquement du parquet, au moindre bruit métallique, mais surtout, au moindre bruit de briquets ou de flamme. Mais désormais elle n’entendait même plus ces bruits. Ils étaient noyés par les cris des partisans de l’un ou l’autre camp, par les appels de ceux qui recherchaient telle ou telle personne, mais pire encore, par les chants incessants de tous… Amy pensa à son amie Jeanne zo Ige. Comment allait-elle réussir à arrondir ses fins de mois maintenant que d’autres habitants, encore plus éminents qu’elle, lui spoliaient son métier qui était également sa passion ? La Grâce Amy Silk elle même ne retirait aucune gloire de ses chants, elle chantait souvent dans ses prières et c’était justement ce que l’on attendre d’elle en tant que Grâce. Les compliments qu’elle recevait sur sa voix lui faisaient toujours très plaisir bien sûr, et les Dieux en soient loués, rares étaient ceux qui la voyaient rougir derrière son voile… « Mais la pauvre Jeanne avait besoin de la monnaie qu’elle recevait de ses chansons pour subsister, pensa Amy, même si la plupart la paye pour qu’elle se taise… »

Les pensées de la Grâce furent interrompues par des cris : « Pilate Prix, Keysssse, vous êtes oùùùù ? Et y a qui aussi ? Ah oui… Zidhar no Kyojin t’es OÙÙÙÙÙ ??? La Harpie te chercheeeeeuh. C’est moi le Brun Looooouuup !! »  

Amy en fut très agacée. Mais cet énervement n’était pas digne d’une Grâce de Meereen. Il fallait qu’elle trouve un moyen de calmer cet agacement. En temps normal elle chantait mais c’était devenu tellement courant maintenant. « Et puis les moutons ne servent qu’à nourrir les dragons désormais, pensa Amy, je ne veux pas de cette fin… Mais après tout c’est ma passion alors je ne vais pas l’abandonner ainsi…  »Valar morghulis » se dit-elle. Cela veut dire  »Les rageux vont vomir » en haut valyrien ! » Amy n’avait jamais était très douée en langues…

Elle s’assit à la petite table de sa chambre, trempa une plume dans de l’encre et se mis à écrire. Une heure plus tard, elle avait une chanson. Un duo précisément. Elle pourrait peut-être demander à Jeanne zo Ige de l’interpréter avec elle… 

HRP : La chanson sera enregistrée dans quelques temps et y aura une ou deux surprise. Avec un peu de chance je ne serai pas obligée de la chanter en tant que fantôme et les événements du jeu colleront aux paroles.

"I couldn't face a life without your light, But all of that was ripped apart when you refused to fight...
So, if you love me, let me go, And run away before I know, My heart is just too dark to care, I can't destroy what isn't there"
- Snuff by Slipknot

Mes performances vocales dans DOH :
https://youtu.be/x-1QZUj07dk?si=TcuhOS0VbpbXgFuM

[Babar des Bois Fléau des AutresPosts : 4746]

« aaaah enfin ! » s’exclama l’Hadmyn Bab’har.
La fontaine qu’elle avait tant promis venait d’être livrée. Elle l’envoya directement à Meereen, dans le quartier qu’ils appelaient le Dédale. A charge aux petits humains d’y mettre l’eau ou l’alcool de leur choix.

#hihihi
Co-autrice : "Les Mystères du Trône de Fer II - La clarté de l'histoire, la brume des légendes" (inspirations historiques de George R.R. Martin)
Première Prêtresse de Saint Maekar le Grand (© Chat Noir)

[Raff-Tout-Miel Patrouilleur ExpérimentéPosts : 439]

Le Sénéchal était en train de faire sa promenade matinale accompagné de son fidèle Baroch. Son valet trimbalait une carriole contenant des pièces d’armures, de la maille, un haubert et une épée bâtarde, moitié épée longue, moitié Arakh. La lame en était légèrement courbe et régulière de la garde à la pointe avec un tranchant inégalé. Ils arrivèrent devant la porte d’entrée de l’une des pyramides. Celle-ci appartenait à la prestigieuse famille Love, mais celle-ci était partie depuis longtemps. Il ne restait plus qu’un fils à demi-fou engagé par miséricorde dans les bêtes d’airain et il tenait des discours incohérents parfois. Puis il se fît assassiner. Les dieux lui étaient venus en aide, mais il ne s’était pas calmé pour autant. Et Daenerys avait besoin des bêtes d’airain. Rafford lui avait fait forger un équipement sur mesure. Sur sa plate figurait l’emblème de Brun Wo Love, le sigle F.I.L.M. en tout petit avec une cible géante sur le devant, une harpie au centre.

« Voilà qui devrait l’aider à passer inaperçu » pensa Rafford. Son valet Baroch laissa un mot à Brun Wo Love sur la cariole.

« Puisses-tu vivre plus longtemps »

"A toi de choisir mon gars. Ou t'affrontes les fantômes, ou t'en deviens un."

[R.Graymarch VervoyantPosts : 9926]

« Ah quand même, c’est… massif » pensa He’rr Gra’ymarz quand il vit apparaître la fontaine dans le dédale. C’était un peu comme si la déesse disait « Taisez-vous » en fait. Sur ces pensées, le Conseiller s’en retourna dans sa chapelle pour prier, presqu’en silence. Après tout, il était sur la plaza pour la journée.

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

[Brunwolf3 Éplucheur de NavetsPosts : 22]

Brun Wo Love monta l’estrade, leva les mains, et demanda l’attention des citoyens de Mereen, qui se sont arrêté et retournés vers lui malgré eux, fasciné par un aura de lumière qui jaillissait de son apparence, et prononça le discours suivant:

« Pour l’honneur de Mereen, pour l’honneur de nos innocent seigneur morts sur la croix, pour l’honneur de la Baie des cerfs, pour nos valeurs, nos traditions, pour notre sens de l’Honneur, notre dame harpie triomphera, et la blonde étrangère, dans les flammes de ses dragons périra.

Yea yea
On va rouler la dragonne
On va fumer la dragonne

Yea yea ».

Brun Wo Love, Harpon d’honneur

[Lestival Exterminateur de SauvageonsPosts : 886]

La Grâce Lez’ Tivalh continuait à servir dans le Temple de la Plaza Centrale. Quittant les ombres des couloirs, la Grâce se retrouva sur une terrasse qui surplombait la ville. Au loin, dans le Dédale, elle aperçu la fontaine de l’Hadmyn Bab’har. Cette déité devait avoir une haute opinion d’elle même pour avoir un moment si gigantesque, se dit Lez’ Tivalh. Dans le reste de la ville, tout n’était que chansons, discours, déclarions politiques. Tout cela allait mal finir … La Grâce retourna dans l’ombre.

Orson le Couturier [OLC] et d'autres avant lui dans le jeu Chanson d'Encre et de Sang.
Chaton officiel du temple des Grâces dans DOH 6, envoyé spécial du Daily Stark dans DOH 8
Brynden Tully au Casting 2019

Spoiler for NOARLAAAK !!!

[Odeon Pas TrouillardPosts : 692]

Odéon ne comprenait pas, alors qu’il ne pensait qu’au sort de la cité et au danger que représentait la Harpie voilà que tous les meerreeniens s’étaient mis en tête de chanter. « C’est bien le moment ». A cela s’ajoutait la gigantesque statue pachydermique réalisée par le grand architecte Nap’O Lezon qui, si elle était certes de très bon gout, représentait surtout une somme d’argent mal investi à l’heure où la priorité aurait du être la sécurité des habitants (HRP : En plus d’être complètement anachronique).

La patrouille commencerait bientôt et Odéon redoutait ce qui arriverait alors. Dans le passé l’idée de mourir lui aurait été complètement indifférente mais sa récente liberté avait tout changer et maintenant sa vie lui était précieuse. « La dernière fois nous étions mal préparés mais cette fois il va falloir prendre des mesures. Je vais aller trouver le Crâne Ras ! Il a eu l’intelligence de s’associer au nouvelles recrues afin de combler leur manque d’expérience mais il a oublié de nous ordonner de patrouiller en binôme. Si cette mesure avait été appliquée plus tôt des meurtres auraient pu être évités. Il faudra également confier des gardes du corps aux grâces, les récents événements ont prouvé que les Fils de la harpie n’ont pas peur de tuer les serviteurs des dieux ». 

N'est pas mort ce qui à jamais dort et au long des ères étranges peut mourir même la Mort .

[DonCelmar Fléau des AutresPosts : 4408]

Le Crâne Ras avait décidé de procéder à la réaffectation de ses bêtes d’airain, en un mouvement tournant et aléatoire bien que réfléchi, qui devait permettre d’assurer une plus grande sécurité dans les quartiers.

Doncel mo mar avait d’ailleurs été convoqué par Personne, et s’était vu confier comme quelques autres, une mission de surveillance et d’infiltration anonyme, avec pour obligation le dépôt d’un rapport journalier faisant état d’un événement nouveau qu’il aurait pu collecter au cours de ses patrouilles.

Mais maintenant, il était vraiment bien en retard, à cause d’une de ses chaussettes qu’il avait mis un temps fou à retrouver, pour en terminer avec son paquetage. Et c’est en sortant précipitamment de sa caserne du Dédale, qu’il vit qu’une magnifique fontaine toute neuve venait d’être installée dans le quartier. Pas de pot, se dit-il, c’est certainement le Grand Maître Quentin la Truite récemment investi, qui a dû venir avec sa bassine!

Bien que séparé de Jeanne zo Ige et de Aube retenues désormais auprès du Chef… pour…heu!… leurs qualités artistiques, c’est encadré de son troisième pote de régiment Erh, et du colosse au masque d’ours Alric, qu’il se dirigea vers son nouveau quartier, celui des Arènes. Et comme il n’avait toujours rien à mettre sous la dent de la Reine, il décida de faire un détour et de passer par le quartier chic de la Plazza Central, histoire de saluer Jeanne et Aube, mais aussi un certain Ken d’Alch qu’il avait connu en d’autres temps comme expert en Communication Extra Sensorielle. Et c’est là qu’il appris que tous les propriétaires de chapelle, privée ou publique, devaient organiser dorénavant une « quaithe » pour financer la restauration et l’entretien de ces édifices. C’est là aussi qu’il vit un espèce de fou courant de partout, nu, avec une cible géante sur le devant, une harpie au centre, et criant à qui voulait l’entendre « Yea yea! On va fumer la dragonne! Yea yea! On va fumer la dragonne! … ». C’est de là aussi qu’il entendit des complaintes et des vocalises provenant des Arènes, qui promettaient de manière étouffée, et d’après ce qu’il put comprendre, une ou deux surprises!

Putain, mais ce quartier est une mine d’or pour la Reine, se dit-il! A voir ce qu’elle va pouvoir en faire!

Il vaut mieux ne rien dire et passer pour un con, que l'ouvrir et ne laisser aucun doute sur le sujet.
Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du mal.
Le génie et la folie ont parfois des limites, mais la connerie est toujours sans borne.
La connerie à ce point là, moi, je dis que ça devient gênant !
Do Azza, la terreur de la Plazza dans DOH9
DoAzza, l'antipasto copieux de l'humour noir dans DOH10

[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3001]

Erh était affecté aux arènes. Ce lieu lui inspirait le dégoût et la nostalgie. Il avait une certaine renommée en tant que gladiateur. Le public l’acclamait et criait son nom. On lui avait attribué le surnom de « l’homme aux tigres ». Celui-ci lui venait de ses débuts. Lors de son premier combat, on lui avait envoyé deux tigres pour le déchiqueter. Deux tigresses plutôt mais, le public était tellement consacré sur le combat qu’il ne s’est même pas donné la peine de vérifier si les deux fauves possédaient des attributs masculins. Mais cela avait peu d’importance étant donné que les deux créatures n’étaient plus. Ces deux félidés étaient le début d’une longue liste de victimes. Il avait enchaîné animaux sur animaux avant de passer à des êtres humains. Il repensa à ses amis perdus aux arènes, à ceux dont il a dû ôter la vie pour le plaisir des spectateurs. En-dehors de son rôle de gladiateur, il lui arrivait de servir de garde du corps pour certains nobles meereeniens. Un de ceux-là lui avait dit un jour : « Pour gouverner, donne au peuple du pain, des jeux et du sang. » Paroles qui s’avérait vrai lorsqu’on regardait les combats des arènes. Que la reine dragon est supprimé ces jeux était une bonne chose.

Doncel mo mar revenait de sa ballade et raconta à Erh ce qu’il avait vu. Il avait croisé quelques camarades en route. Doncel était quelqu’un d’avenant. Il avait un « je ne sais quoi » qui le rendait sympathique. Erh se surprit à être bavard en sa présence. C’était quelqu’un de très réservé habituellement voire froid. Certains de leurs compagnons surnommaient l’ancien gladiateur de « Bloc de glace ».

La journée avançait à son rythme sans qu’un quelconque événement venait la perturber. En attendant la tombée de la nuit, Erh resta à discuter avec Doncel et les autres membres de son régiment.

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[Odeon Pas TrouillardPosts : 692]

Pour cette nuit je porterai un masque de pieuvre. Si si, c’est autorisé (avouez le vous êtes jaloux de mon swag) ! 😛

Spoiler:

 

N'est pas mort ce qui à jamais dort et au long des ères étranges peut mourir même la Mort .

[Lady Morwen Patrouilleur ExpérimentéPosts : 313]

Devant la Grande Pyramide, l’esprit de Morvehn planait tristement. Ce soir la Harpie allait à nouveau frapper, mais il ne serait cette fois-ci plus au nombre des joyeux harpons qui s’assemblaient déjà dans les ruelles les plus sombres de la cité ghiscarie. Ne cherchant pas à faire entendre sa voix des vivants, il se mit à chanter, pour lui-même, à mi-voix.

« La Pyramide était belle
Devant moi marchait la Harpie
Elle avait un joli masque, c’est elle
La Harpie

La Pyramide était rouge
Le sang tachait les tapis
Et je suivis dans un douteux bouge
La Harpie

Elle parlait en réaliste
De la révolution harpiste
Je pensais déjà
Qu’après la mort de la reine
On irait quartier des Arènes
Manger un petit plat

La Pyramide était prise
J’enlevai mon masque, et lui souris
Elle aurait des cheveux blonds, qu’ils disent
La Harpie, la Harpie… »

« A story must be told or there’ll be no story, yet it is the untold stories that are the most moving. »
— J.R.R. Tolkien, lettre 96

[Grendel Fléau des AutresPosts : 2079]

La foule était venue nombreuse contempler le miracle. Des gens du commun, pour la plupart, mais les notables affectés au Dédale n’étaient pas en reste.
Le Conseiller Roumi, au premières loges, était impressionné par la magnificence de la statue colossale qui ornait le centre du bassin. Il pensait que c’était peut-être dommage qu’une telle oeuvre se soit retrouvée ici, dans le quartier le plus malfamé de Meereen… C’est d’ailleurs avec un soulagement certain qu’il constata que les Bêtes d’Airain étaient présentes en nombre, mêlées à la foule qui s’entassait autour de l’éléphant de marbre.
Une nouvelle rumeur se fit entendre tandis que les Grâces tentaient de se frayer un chemin pour examiner le fruit de l’intervention divine. Prydain, Potyroky et Endofly, affectées au Temple de Mazdhan, bénéficiaient d’une sorte de couloir imposé par les Bêtes d’Airain pour fendre la foule, mais leur progression était laborieuse.
Un premier cri retentit soudain, à peine perceptible dans le brouhaha ambiant. Le Conseiller Roumi, aux aguets, tendit davantage l’oreille et aperçut un mouvement de foule qui n’augurait rien de bon. Le second cri fut bien plus strident, terrifiant, tout autant que le soudain silence qui se fit sur la place. Le temps se figea, l’espace de quelques secondes… puis la panique explosa.
Les gens se mirent à hurler, à se bousculer, à se piétiner. Les murs formés par les Bêtes d’Airain se disloquèrent, et la foule avala la petite colonne de Grâces, à quelques mètres de la fontaine géante. Le premier coup de couteau frappa la Grâce Potyroky au ventre, mais sous ses yeux, les visages figés dans l’effroi se succédaient en autant de masques anonymes. Ce n’est qu’au deuxième coup de couteau qu’elle s’effondra sur ses genoux, la gorge profondément entaillée, tandis que les corps autour d’elle se percutaient, s’effondraient, se brisaient parfois dans une rumeur infernale.

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Jadis temple du vacarme et du carnage, l’Arène présentait ce soir-là une quiétude apaisante, renforcée par les nombreuses bougies qui ornaient les tombes nouvelles des premières victimes de la Harpie.
La Grâce Aspiel appréciait particulièrement cette ambiance, et c’est avec une ferveur amplifiée qu’elle priait pour le salut des âmes égarées, si bruyantes dans leur tourment.
Ses prières accomplies, la Grâce se redressa, et débarrassa sa robe bleue des grains de sable qui s’y étaient accrochés. Ce n’est qu’alors qu’elle remarqua que son escorte avait disparu. Intriguée, Aspiel embrassa du regard les gradins de l’arène, et constata que quelques silhouettes semblaient l’observer, tapies dans la pénombre. Le bruit des grilles qui se refermaient la fit sursauter. Derrière elle, une Bête d’Airain au masque de Harpie approchait lentement, une épée courte dans chaque main.
Arrivée à quelques pas, l’inconnu s’arrêta et lança une des épées aux pieds de la Grâce.
« Pour l’honneur… »
Aspiel ne put s’empêcher de pouffer à ces mots, et se pencha pour ramasser la lame. Elle déchira sa robe au niveau de l’entre-jambes, fit quelques moulinets de ses bras, et se mit en garde.

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La Grâce Verte était préoccupée. La rumeur d’un miracle dans le Dédale de Mazdhan semblait se confirmer, et cela provoquerait sans doute mille questions, mille interprétations, mille soucis. Elle avait convoqué les deux Grâces du Grand Temple, mais seule la Grâce BlackGhost avait répondu à l’appel.
« Un éléphant ?
– Il semblerait, oui… Tham était tout aussi perplexe.
– Mais pourquoi un éléphant ? Y aurait-il un rapport avec les notables volantins ?
– Il est encore trop tôt pour le dire… mais en ces temps de troubles, j’avoue qu’un signe un peu plus clair aurait été le bienvenu ! La Grâce Verte marqua une pause. Mais où reste donc la Grâce Lestival ?
– Je vais m’en enquérir… » La Grâce BlackGhost s’inclina et quitta la salle de conseil à petit pas. Tandis que la Grâce Verte se replongeait dans ses pensées, un coup à la porte l’en tira presque aussitôt.
« Oui ? La porte s’ouvrit sur la Grâce BlackGhost qui venait de quitter la pièce.
– Je songeais à cette histoire d’éléphant… et n’est-ce pas leur mémoire qui les caractérise ? Si les Dieux nous invitaient à nous souvenir ? Nous souvenir de notre glorieux passé, de Ghis, et donc de chasser Dame Daenerys ?
– C’est une éventualité… veuillez mettre la main sur la Grâce Lestival, que nous en discutions ensemble…
– Certes, de ce pas… » La Grâce ferma de nouveau la porte derrière elle. Tham prit son menton dans sa main… se souvenir ? Voilà qui était très flou… Les Dieux n’auraient-ils pas… Un coup frappé à la porte le tira de ses réflexions.
« Oui ? La Grâce BlackGhost refit son apparition.
– A moins que, par sa taille impressionnante, par sa stature, les Dieux n’indiquent qu’il nous faille soutenir la reine Dragon. Un dragon aussi, c’est gros…
– Pourquoi pas une statue de dragon, directement, dans ce cas ?
– En effet… Et puis c’est une fontaine… ça crache de l’eau, pas du feu… Pardonnez-moi… La Grâce Lestival donc…
– Voilà… » La porte se referma de nouveau sur la Grâce BlackGhost. Tham grommela quelques mots inaudibles et faillit tomber de sa chaise en entendant un nouveau coup frappé à la porte.
« Vous le faîtes exprès ?! » Exaspérée, la Grâce Verte s’avança vers le milieu de la salle de conseil. Son pas marqua une hésitation. Pourquoi n’entrait-il pas ?
« BlackGhost ? » Tham se fit hésitant. La main sur la poignée, la Grâce Verte ouvrit lentement le lourd battant d’acacia et découvrit avec horreur le corps de la Grâce BlackGhost, clouée par un carreau d’arbalète fiché dans son œil gauche. Elle poussa un petit cri et tomba à la renverse, tandis que, dans le couloir, les Bêtes d’Airain faisaient leur apparition.

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Le calme était enfin revenu, dans le Dédale de Mazdhan. Les victimes de la cohue et de la panique étaient nombreuses, mais seul le cas de la Grâce Potyroky accaparait l’attention toute particulière du Conseiller Roumi. Les plaies avaient été causées par une arme blanche. La Harpie avait profité de l’attroupement pour frapper la Grâce au ventre et à la gorge. La Grâce Prydain était agenouillée près de sa consœur, et appuyait de toutes ses forces sur la plaie à la gorge.
« N’essaye pas de parler, tu ne fais qu’empirer les choses ! » Potyroky ouvrait des yeux exorbités, comme frustrée que les mots qu’elle voulait prononcer se changeassent en bulles de sang. Le brancard arriva, et la Grâce Roumi fut évacuée de la place sous bonne escorte. Malgré la fraicheur du soir, le Conseiller Roumi trempa sa main à la fontaine et la passa sur son front.
« Elle va s’en sortir ?
– Probablement… La Grâce Endofly était restée auprès du Conseiller. Sa blessure au ventre est superficielle, et nous sommes intervenus à temps pour juguler l’hémorragie de sa gorge.
– Bien… Elle aura probablement de nombreuses choses à nous dire, lorsqu’elle se sera un peu remise… »

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Le Conseiller Hohenry frappa du poing sur la table.
« C’est une blague ?
– Malheureusement, non. Le Conseiller R.Graymarch fulminait également, mais laissait moins s’exprimer sa colère.
– La Grâce Aspiel assassinée en plein milieu de l’Arène principale, dans une parodie de combat de gladiateurs ? Il y aurait même eu des spectateurs, si on en croit les traces relevées dans les gradins ! Et le mot « honneur » écrit dans le sable ? Quel honneur y a-t-il à massacrer une Grâce ?
Au moins, il n’y aura pas à trop trimbaler le corps… Le Conseiller R.Graymarch ne fit pas part de cette réflexion macabre et poursuivit :
« Le Grand Temple n’est pas en reste, du point de vue de la sécurité… c’est à la porte du conseil que la Grâce BlackGhost a été assassinée : à quelques mètres à peine de la Grâce Verte.
– Et pour couronner le tout, une nouvelle Grâce s’est fait massacrer dans le mouvement de panique du Dédale de Mazdhan ?
– Pas tout à fait. Potyroky a survécu à ces blessures. Le Conseiller Roumi était sans doute le plus écarlate des trois. C’est dans les ruelles, tandis que nous l’emmenions en lieu sur pour être soignée, qu’un carreau d’arbalète l’a frappée au cœur, tiré depuis une fenêtre. Nous n’avons trouvé qu’une famille massacrée dans le sillon du tireur. »
Intéressant… songea R.Graymarch... tout n’a semble-t-il pas fonctionné comme prévu… Il eut alors une révélation soudaine. L’éléphant n’était-il pas un symbole de sagesse ?

Spoiler:

[Brunwolf3 Éplucheur de NavetsPosts : 22]

« Pour l’honneur! »

Brun Wo Love attendait des bonnes nouvelles des défenseurs de Mereen, puissent t-ils atteindre la reine. 

[Aspiel Éplucheur de NavetsPosts : 14]

Le faux espoir quand j’ai vu qu’on m’avait laissé une épée pour me défendre, c’est sale ^^
Bon, c’est encore plus sale pour Potyroky à qui on a fait miroité la promesse de la survie.

"Si Robert pissait dans une coupe, on s'extasiait : du vin ! Moi, j'offre de l'eau pure et fraîche, on louche dessus d'un air soupçonneux et on s'interpelle : drôle de goût, non ? Si quelqu'un m'accusait de m'être métamorphosé en sanglier magique pour tuer Robert, il y aurait encore des gobeurs"

[Raff-Tout-Miel Patrouilleur ExpérimentéPosts : 439]

Lol. Moi, c’est Blackghost. Pendant un moment j’ai crû que Tham allait se faire assassiner par Blackghost, mais non!^^

"A toi de choisir mon gars. Ou t'affrontes les fantômes, ou t'en deviens un."

[Yunyuns Terreur des SpectresPosts : 1936]

Un arbalétrier qui tire depuis les hauteurs sur un (presque) mort… Un personnage de CES à pris des vacances à Meereen ?

Fan n°1 de Victarion Greyjoy, futur Roi des Sept Couronnes.

[Arya Montana Patrouilleur du DimanchePosts : 238]

Nom d’un poney en bois ! TROIS Grâces victimes de la Harpie ! Comment cela était-il possible ? Qui se cachait derrière les masques de la Harpie ? Était-on vraiment en sécurité ? La Reine était-elle suffisamment protégée ?

La Grand Maître Ar’Yah Mhonta’Naa était apeurée, attristée, abasourdie. Dans les Arènes, la Grâce Aspiel avait été victime d’un simulacre de combat de gladiateur -un affront !

Sur la Plaza Centrale, la Grâce Blackghost avait été trouvée morte par la Grâce Verte juste derrière sa porte. Ar’Yah en frissonnait rien que d’y penser.

La Grâce Potyroky avait failli survivre à ses blessures : cette faille dans le plan de la Harpie ne révélait-elle pas quelque chose ?
Malheureusement, le pauvre bougre avait été achevé par un carreau tiré en plein coeur alors que les Conseillers cherchaient à le sauver.

Qui osait ainsi pourrir l’image de la ville de Meereen ? Qui osait ainsi s’en prendre aux compatriotes, aux sujets de la Reine ?

À force d’entendre tout un chacun chanter partout dans la ville, la Grand Maître Ar’Yah Mhonta’Naah avait été inspirée par la mort tragique de Potyroky.

« A bronze masked face is what you show
Blood red bolts on your bloody crossbow
A foolish dream, you act so sly
Your murders are done so let’s just say goodbye

Oh! Under Meereen’s Sun,
Oh! There’s nowhere to run
Let’s hunt relentlessly
The Sons of the Harpy !

Shot through the heart, the Harpy’s to blame
It gives Meereen a bad name
I don’t understand the Harpy’s little game
It gives Meereen a bad name ! »

Membre des Anges de Roose (Roosichou Forever)
#Justice4Faynikse
Respo poneys @Torchères

[EreksenBloqué Patrouilleur du DimanchePosts : 125]

[HRP : Un super beau CR vicieux à souhait !]

La pauvre Bête au masque de Colombe Blanche avait entendu bien des interprétations sur les terribles événements de la nuit. Mais ce n’est pas un Cesarien, ou un Ces-artiste (c’est comme on veux)  qui a tiré sur la Grâce Potyroky. Mais bel et bien un Meerinos (à Meereen on appelle ainsi les adeptes du Pastre Suprême), qui en voyage à Port-Réal l’an dernier pour vendre sa laine, y a perdu la foi chez les courtisanes de luxe et appris le dit « noble art » du tir chevaleresque à l’arbalète sur des coupables pas encore innocents. Et on lui a offert le voyage de retour comme esclave rameur sur une galère.

Sachant  que l’on est toujours coupable si l’on n’a pas prouvé le contraire, ce n’est que bonne justice pour le camp qui tue, et vilénie pour le camp adverse.

Je m’interroge sur ce qu’en pense le Grand Pâtre…

Heu… La Reine est mon soutien dans ma foi, car elle veut le bien de Meereen, et les Harpons auront ce qu’ils méritent !

- Je me trouvais auprès d'elle quand elle est morte, rappela Ned. Elle souhaitait revenir chez elle, ici, près de père et près de Brandon. » Il l'entendait encore retentir son cri - Promets-moi -, dans la chambre où l'odeur du sang se mêlait au parfum des roses. « Promets-moi, Ned ! »... il revoyait enfin la paume s'ouvrir et répandre, noirs et fanés, les pétales de roses.
(AGOT, Tome 1, Chapitre 5, Eddard)

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