[LPH] Présentation de Liloo Waters

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    Liloo75
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    Liloo avait vu le jour à Port-Épice. Elle avait poussé ses premiers cris dans l’arrière-boutique d’une auberge située sur la côte.

    Shaïma, sa mère, savait mener ses affaires, elle était la propriétaire d’un commerce prospère. Certains soupçonnaient que son enrichissement était lié à des activités occultes (prostitution, vente de substances illicites, tels que des remèdes …ou des poisons).

    Mais personne n’osait affronter Shaïma. Était-ce son agilité à manier une épée qui éloignait les curieux, ou bien ses liens bien connus avec la famille du seigneur Velaryon ? Peut-être un peu des deux.

    Liloo était une bâtarde, et de ce fait, elle portait le nom de Waters. Toutefois, ce statut ne paraissait pas lui peser ; elle arborait fièrement sa longue chevelure argentée, striée d’or, et ses yeux mauves savaient vous fixer avec une franchise déconcertante. Ces caractéristiques physiques trahissaient ses origines valyriennes.

    Shaïma n’avait jamais voulu révéler le nom du père de sa fille. Néanmoins, il suffisait de l’observer pour comprendre que sa parenté demeurait à Marée Haute.

    Quand Liloo atteignit l’âge où les jeunes filles fleurissent, Shaïma compris qu’elle ne pourrait pas la garder près d’elle très longtemps, si elle voulait sa préserver des rapaces. Entre ceux qui désiraient goûter à la douceur de sa peau et les autres qui voulaient en savoir plus sur son sang de dragon, sa fille était convoitée.

    Liloo savait que sa mère n’aurait jamais rien divulgué quant à son ascendance. D’ailleurs, les curieux s’étaient abstenus de formuler la question qui leur brulait les lèvres, trop effrayés à l’idée de finir avec la pointe d’une épée fichée dans le bide. C’est qu’elle ne plaisantait pas la vieille Shaïma avec les affaires de famille, qui devaient rester, comme leur nom l’indique, dans la famille.

    Consciente qu’elle ne pourrait pas garder Liloo sur une petite île, Shaïma l’envoya à Port-Réal l’année de ses dix-huit printemps.

    Elle lui confia des bijoux, quelques objets de valeur, des étoffes précieuses et lui conseilla de s’installer dans la capitale : « avec cela, tu auras de quoi acquérir une échoppe et te lancer dans le commerce. Tous ces nobles qui circulent à Port-Réal seront autant de clients potentiels. Tu verras peut-être le roi ou l’une des princesses ».

    Liloo se doutait bien que sa mère exagérait avec son idée de clientèle royale, mais le projet lui paraissait réaliste et en tout état de cause, elle savait qu’elle n’avait aucun avenir à Lamarck.

    Elle embarqua à bord d’une goélette en partance pour Port-Réal, avec quelques vêtements et les objets qu’elle pourrait échanger en arrivant, contre des dragons d’or. Elle avait également emballé quelques une des fioles appartenant à sa mère, celles qui soignaient les maux, et les autres. Elle ne savait pas de quoi elle pourrait avoir besoin.

    La traversée de la baie de la Néra ne l’inquiétait guère, même en cas de naufrage, car Liloo avait appris à nager, très tôt. Certes, sa première expérience en mer avait failli mal tourner, mais elle s’était bien achevée, très bien même. Liloo avait failli se noyer, toutefois en remontant à la surface, elle avait réussi à avaler une goulée d’air salvatrice. Elle n’avait gardé presque aucun souvenir de cette aventure, un seul en réalité. Sous l’eau elle avait eu une vision. Une scène qui n’avait aucun sens sur le moment. Mais, plus tard, lorsque la scène avait pris vie dans la réalité, Liloo avait compris qu’elle avait eu une vision, une vision du futur. Liloo avait acquis un don de prescience. Elle n’en avait rien dit à sa mère, car dans sa famille personne ne croyait aux visions sous-marines et nul ne vénérait le dieu Noyé.

    En arrivant à Port-Réal, Liloo savait parfaitement quel type de commerce elle allait ouvrir. Elle avait décidé d’exploiter son don de divination. Et de compléter son offre de service par la vente de divers remèdes, poudres ou potions aux vertus variées.

    La boutique de Liloo lui rapporta rapidement une clientèle nombreuse et prête à la payer généreusement pour savoir ce que leur réservait l’avenir. D’autres souhaitaient acquérir un filtre d’amour ou bien des gouttes pour dormir.

    Grâce au bouche à oreille, son commerce devint très florissant. Et c’est par l’intermédiaire de ses clients les plus fortunés, ceux qui avaient accès au palais, que Liloo eut vent du Grand Conseil organisé par le roi, à Harrenhal, pour désigner son successeur.

    Un Grand Conseil pour choisir le futur occupant du Trône de Fer semblait une bien étrange idée. Le roi ne pouvait-il pas désigner lui-même son héritier ?

    Mais quand Liloo appris les noms des prétendants, et que parmi eux se trouvaient Rhaenys Velaryon, la femme de Corlys Velaryon, et que les deux époux se rendraient ensemble à Harrenhal, elle eut le désir de prendre parti pour soutenir les seigneurs de Lamarck, avec qui elle partageait les mêmes origines géographiques. Et peut-être même, un peu plus…

    [HRP] Je soutiens la faction Velaryon. Et je souhaite un bon jeu à toutes et tous !

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 mois et 2 semaines par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

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