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30 sujets de 331 à 360 (sur un total de 871)
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  • #114376
    Obsidienne
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    J’ai vu cette semaine le film Downton Abbey. Comme dit plus haut, il vaut mieux avoir vu la s&rie avant (même il FAUT l’avoir vu, sinon, vous passez à côté de beaucoup de choses)]…[ (et sans trop d’intérêt aussi). Le film considère que vous avez vu la série donc, ne comptez pas sur des explications et récapitulatifs sur qui est qui, pourquoi il en est là, les relations qu’il a avec les autres personnages.

    Perso. je suis allé le voir en tant que fan de la série mais avec une copine qui ne connaissait pas du tout : elle y a tout de même pris beaucoup de plaisir (et va sans doute se faire offrir les D.V.D. à Noël ^^ !)

    Le film conclu très bien la série

    Absolument…mais il laisse (astucieusement ^^ ! ) une ouverture sur l’avenir de Branson

    Tizun Thane wrote:

    Au chapitre des regrets, il y a une absence de prise de risques notamment au niveau dramatique, qui fait qu’on a l’impression de regarder un épisode « spécial Noël » et pas un film. J’aurai aussi aimé que l’on fasse davantage référence aux morts pour faire le lien entre le passé et le présent.

    Il est vrai que le scénario est léger et que le film joue avant tout sur le plaisir de retrouver les décors, les personnages…et ce plaisir là était clairement au rendez-vous !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 6 mois par Obsidienne.

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #114394
    R.Graymarch
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    Je ne sais pas bien pourquoi je suis allé voir Chambre 212 de Christophe Honoré (peut-être car ça ne dure que 86 minutes). Je connais assez peu le cinéaste, je crois que de lui je n’ai vu de lui que Les Chansons d’amour (il y a déjà 10 ans) et que rien d’autre ne m’a tenté. Il se trouve que j’avais beaucoup aimé le début de ce film, avant que ça ne soit centré uniquement sur Louis Garrel (je sature sur cet acteur au bout de 24.8 secondes) : oui je sais, ça coche plein de cases du « film d’auteur français » mais il faut reconnaître qu’on voyait des lieux de Paris hors des cartes postales (ici le Xe arrondissement), en hiver (et pas des appartements de 600m²), bref quelque chose de pas si fréquent dans le cinéma mais de banal. Jusqu’à ce que tout change pour ce ménage à trois. Dans le film, mention spéciale à cette chanson délicieuse (notamment grâce à Clothilde Hesme)

    Spoiler:

    Sinon pour Chambre 212… Disons que je suis passé à côté. Maria (Chiara Mastroianni) est en couple avec Richard (Benjamin Biolay) depuis plus de vingt et elle le trompe très souvent. Pour elle, ça va de soi, mais lui n’a jamais songé que c’était possible. Elle quitte leur appartement pour aller dormir dans l’hôtel en face où elle tombe sur Richard mais à l’époque où ils se sont rencontrés (Vincent Lacoste, 25 ans) puis sur la prof de piano de Richard à l’époque (35 ans). S’en suivent des allers et retours parfois vaudevillesques, parfois graves entre les deux côtés de la rue. Sur le papier, pourquoi pas.. Mais là, j’avoue que je me suis demandé où ça allait et ai trouvé aussi le temps long en 86 minutes. Je doute que ça intéresse quelqu’un ici mais si c’est le cas et que ça vous a plu, dites le moi, ça m’intéresse ^^

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #114585
    Yunyuns
    • Terreur des Spectres
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    Je suis allé voir le Joker, et je suis sorti assez déçu.

    Pas parce qu’il est mauvais, mais parce que je m’attendais à beaucoup mieux après avoir lu toutes ces critiques. Au final le film est très classique, sans surprise.

    Et malgré la très bonne performance de Joaquin Phoenix, je préfère le Joker qui avait été construit par/pour Heath Ledger.

    Fan n°1 de Victarion Greyjoy, futur Roi des Sept Couronnes.

    #114623
    Lapin rouge
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    Vu hier Ceux qui travaillent, premier long métrage d’Antoine Russbach, avec Olivier Gourmet. Franck, issu d’un milieu modeste et sans formation, s’est hissé à force de travail acharné à un poste à fortes responsabilités dans une entreprise de fret maritime, assurant à sa femme et à ses cinq enfants un train de vie cossu. Mais, un jour, il doit prendre dans l’urgence une décision lourde de conséquences, et perd son travail. Dissimulant sa situation à sa famille, il se débat pour retrouver un emploi.

    Bon, écrit comme ça, la trame a l’air à la fois pas très intéressante, et surtout déjà vue mille fois. Et pourtant, ce film est passionnant, d’abord grâce à Olivier Gourmet, qui est dans tous les plans, et qui incarne avec une grande sobriété son personnage verrouillé à double-tour, qui refuse de laisser son monde s’écrouler. Un plissement des yeux, un rictus, une démarche un peu lourde lui suffisent pour faire passer l’obstination, le désarroi ou la rage de son personnage. Franck est loin d’être sympathique, on peut même le considérer comme une ordure, mais on comprend comment il peut en arriver à faire ce qu’il fait, et il reste un être humain.

    En outre, le réalisateur parvient à nouer ensemble deux approches : d’une part, le film « social », dénonçant les effets mortifères d’un capitalisme mondialisé broyant les individus qui ont le malheur de se trouver sur sa route, et, d’autre part, le portrait psychologique d’un homme et de sa famille. La première aurait pu donner un film manichéen, avec des personnages réduit à incarner un principe ou un groupe social, la seconde aurait pu déboucher sur une histoire larmoyante ou nombriliste, mais les deux s’enrichissent mutuellement.

    J’ai trouvé un certain nombre de points communs entre Le Joker et ce film : une performance d’acteur (mais dans deux styles opposés), un personnage principal sans cesse à l’écran, l’entrelacement de thématiques sociales et psychologique, … et quelques longueurs ! Mais, malgré celles-ci, Ceux qui travaillent vaut largement la peine !

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #114663
    Aerolys
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    Je suis allé voir le Joker, et je suis sorti assez déçu. Pas parce qu’il est mauvais, mais parce que je m’attendais à beaucoup mieux après avoir lu toutes ces critiques. Au final le film est très classique, sans surprise. Et malgré la très bonne performance de Joaquin Phoenix, je préfère le Joker qui avait été construit par/pour Heath Ledger.

    C’est pas commun de voir une critique négative sur le film (enfin, elle est pas vraiment « négative »).

    J’ai pas encore vu Joker mais, j’ai vu récemment Wake Up de Aleksandr Chernyaev. C’est l’histoire d’un homme qui a perdu la mémoire suite à un accident et qui est suspecté d’avoir commis une série de meurtres. Le film n’est pas mauvais mais, je pense qu’une mini-série aurait été plus appropriée. On apprend la vérité trop vite et c’est dommage. :/

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #114691
    Corondar
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    Once Upon a Time in Hollywood

    Pas le meilleur Tarantino, mais même un Tarantino moyen reste très supérieur à la majorité des films qui sortent sur nos écrans chaque semaine. J’ai beaucoup aimé la version idéalisée et fantasmée du réalisateur sur un âge d’or mythifié d’Hollywood. Brad Pitt est classieux, Di Caprio est délicieusement dans l’auto dérision, Margot Robbie est parfaite (comme souvent). J’ai trouvé ça plaisant, mais un peu longuet et assez mineur par rapport à ce que ça aurait pu être. Pas déplaisant, mais Tarantino peut faire mieux.

    Gemini Man

    Dernier film en date d’Ang Lee. Un tueur professionnel (incarné par Will Smith, efficace) décide de prendre sa retraite. Il découvre que son ancien employeur a décidé de l’exécuter, et lui colle aux trousses un type qui ressemble étrangement à une version plus jeune de lui même.
    Visuellement le film est très beau, pour ne pas dire impressionnant (je l’ai vu en 3D HFR 4K), on s’y croirait. L’image est magnifique et le réalisme remarquable (l’effet d’immersion lors de certaines scènes est bluffant). Les effets spéciaux matérialisant la version jeune de Will Smith sont eux aussi marquants. Pour le reste le scénario est ultra classique et balisé. A voir pour la performance visuelle, mais pour le reste c’est dispensable.

    Matthias et Maxime

    Dernier film de Xavier Dolan. Son précédent, Ma vie avec John F.Donovan, m’avait laissé un peu mitigé (après les immenses claques que furent pour moi Mummy et Juste la fin du monde).

    Ici, deux amis d’enfance, suite à un concours de circonstances et un pari perdu, se retrouvent à jouer devant la caméra pour un petit film (très) amateur. Ils vont devoir s’embrasser pour les besoins de la scène. Ce baiser va déclencher un effet boule de neige, qui va ébranler leurs certitudes et leurs entourages. J’ai été très emballé, comme souvent avec ce réalisateur que j’aime beaucoup. Dolan est toujours aussi doué pour diriger ses acteurs et filmer de l’émotion. Tout parait réaliste et fluide. La caméra est toujours intimiste mais jamais voyeuse. Les acteurs sont justes. Le film interroge sur l’amour et l’amitié, sur le temps qui passe, les rêves face à la réalité. Un film qui entre les mains d’un autre pourrait paraître quelconque ou simpliste. Mais qui avec Dolan sonne juste et touche au cœur.

    #114692
    Aerolys
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    Once Upon a Time in Hollywood Pas le meilleur Tarantino, mais même un Tarantino moyen reste très supérieur à la majorité des films qui sortent sur nos écrans chaque semaine. J’ai beaucoup aimé la version idéalisée et fantasmée du réalisateur sur un âge d’or mythifié d’Hollywood. Brad Pitt est classieux, Di Caprio est délicieusement dans l’auto dérision, Margot Robbie est parfaite (comme souvent). J’ai trouvé ça plaisant, mais un peu longuet et assez mineur par rapport à ce que ça aurait pu être. Pas déplaisant, mais Tarantino peut faire mieux.

    Je suis tout à fait d’accord ! Pour le moment, c’est le moins bon Tarantino que j’ai pu voir mais, c’est un bon film. J’ai trouvé que le film avait quelques longueurs mais, en même temps, beaucoup de scènes m’ont marqué.

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    #115083
    Amarei
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Je viens de voir Ad Astra. Je n’ai juste pas compris ce qu’il voulait raconter ou l’intérêt du film en dehors du fait qu’il y ait de belles images.

    Et puis, ceux qui ont vu le film pourront peut-être m’éclairer, mais je n’ai pas compris pourquoi la fille sur Mars veut qu’il aille dans le vaisseau qui part chercher son père, ni pourquoi il y a un lac à la surface de Mars, ni pourquoi il a besoin d’utiliser l’explosion pour repartir à la fin. Et ne parlons pas de la façon dont il regagne son vaisseau avec un son bouclier de  fortune.

    J’y suis allé avec un ami qui voulait absolument le voir , il m’a dit en sortant que c’était une des pires séances de sa vie et qu’il s’était rarement autant ennuyé.

    “Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux.” JR.

    #115084
    Crys
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    Vu Joker et bon, ben ce sera sans plus pour moi pour beaucoup de raisons. Une poignée de bonne idées pour quelques trop grosses ficelles (l’intrigue Thomas Wayne…) qui font de l’interprétation de Phoenix une marionnette sans âme réelle. On sent l’envie de faire quelque chose d’à la fois malaisant et « cool » mais aucun des deux ne marche réellement. Pour le reste, c’est plutôt balisé et on voit très vite où ça veut en venir. Restent quelques belles images, un ou deux personnages et une furieuse envie de ne plus rire de grand chose.

    Sinon en rattrapage plutôt côté comédies françaises, j’ai récupéré Les Crevettes Pailletées qui est vraiment un super film (un peu du genre de ce que j’aime dans les comédies britannique je trouve, ce dosage juste d’émotions et de drôleries). Hasard du destin, un autre film avec Alban Lenoir (Hero Corp <3), Mauvaises Herbes de Kheiron que je mettrais juste derrière, même si un peu plus tracé comme métrage, il a le mérite de parler de choses drôles et sombre à la fois (et puis c’est filmé comme du cinéma, pas comme du téléfilm, ce qui est trop rare en comédie française). Et enfin Tout ce qu’il me reste de la révolution qui me laisse un drôle d’effet, pas mécontent de l’avoir vu mais je ne sais pas vraiment quoi en retenir !

    #115104
    Aerolys
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    J’ai vu Yesterday hier soir. J’en avais beaucoup entendu parlé lors de sa sortie et, je ne suis pas déçu. Le côté comédie romantique (entre le personnage principal et son ancienne manager) me confirme que c’est pas trop mon truc (ça a quand même eu son effet sur moi mais, je n’en suis pas plus fan que ça (Quand Harry rencontre Sally est sans doute le seul film où ça m’a plu (pour l’heure))).

    Mais, c’est le genre de film que je pourrais voir sans me lasser. ^^

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

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    Spoiler:
    #115374
    Nymphadora
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    J’ai vu pleins de films récemment… et c’est pas hyper enthousiasmant…

    Gemini Man : mon dieu mais quel navet ! Le scénario (enfin… si on peut oser appeler ça un scénario) est nullissime, et contrairement à @corondar qui loue la performance visuelle, moi ça m’a écorché les yeux. L’image était bizarroïde, les image de rajeunissement de Will Smith faisaient fausses. Je suis incapable de mettre le doigt sur le soucis visuel, mais moi tout m’a crié « effet spéciaux raté », je suis sortie de là avec mal aux yeux et mal à la tête parce que l’image avait un manque de cohérence dans mon cerveau.

    As astra : mon dieu que je me suis ennuyée… Brad Pitt part dans l’espace pour résoudre son Oedipe. Rien de plus, c’était palpitant quoi… J’ai dormi à un moment je crois, mais la séance était quand même trop longue malgré mon somme.

    Downtown Abbey : je suis pas sûre que ça méritait un film (globalement c’était comme un grand épisode de Noel comme le dit Tizun) mais j’étais contente de retrouver ma série doudou. C’est peut-être du fan service mais comme je suis fan, bah j’ai apprécié.

    Joker : je comprends pas trop le four autour du film. Le film sent le calibré à plein nez, et ce côté « j’en fait des tonnes pour créer le malaise chez le spectateur » m’a semblé plus mécanique qu’autre chose. « Regardez un monstre est créé mais vous aimez le monstre et vous vous identifiez à lui »… ça va bien deux minutes j’ai compris la ficelle (et le début m’a semblé vraiment longuet du coup). Reste que la musique était très chouette j’ai trouvé, et Phoenix est impressionnant.

    ~~ Always ~~

    #115472
    Corondar
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    (…)Gemini Man : mon dieu mais quel navet ! Le scénario (enfin… si on peut oser appeler ça un scénario) est nullissime, et contrairement à @corondar qui loue la performance visuelle, moi ça m’a écorché les yeux. L’image était bizarroïde, les image de rajeunissement de Will Smith faisaient fausses.(…)

    Concernant l’image, le film a été tourné en 4k HFR, comme pour le Hobbit de Jackson. Pour faire court, c’est un format d’images qui projette beaucoup plus d’images à la seconde qu’un format normal. Cela crée un rendu très particulier à l’image (plus rapide, plus fluide…). Personnellement j’aime beaucoup ce rendu, mais je connais beaucoup de gens qui détestent (et chez certains cela crée en effet des migraines, l’œil n’étant pas habitué à cet effet, il tente de compenser, mais n’y arrive pas). A priori, James Caemron aurait aussi opté pour du HFR pour les suites d’Avatar…Par contre pour le scénario du film on est d’accord, il est anecdotique .

    #115544
    Dima
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    Alien: ContainmentChris Reading

    Point positif, la présence de Gaia Weiss, talentueuse actrice française. Point négatif, le reste. L’introduction fonctionne bien. Le plan sur la géante gazeuse et l’explosion du vaisseau est magnifique. Les personnages sont quelconques, comme l’étaient nos héros dans le premier film. Malheureusement le scénariste ne se démarque pas de ce qui fut déjà fait sur la franchise, en films ou comics. Il y a quelques passages ridicules comme la mort de la traitresse. Je n’ai d’ailleurs pas compris sa mort et même en repassant le passage, on a cette impression qu’il manque une scène expliquant les raisons de sa mort. Ce n’est pas mauvais, surtout si on pense aux limites du budget et le fait que ce soit des étudiants derrières le court, c’est juste quelconque. 2/6

    Alien: SpecimenKelsey Taylor

    Le second court est déjà un peu mieux. Pas incroyable, mais doté d’une bonne ambiance, d’une actrice talentueuse, Jolene Anderson. On a également le droit à une surprise qui m’a bien fait marrer sur la fin et qui détourne une des règles d’une histoire Alien.  Les SFXs ne sont pas mauvais et le facehugger du récit est bien animé. À part ça l’histoire est assez quelconque même si, une fois le court terminé, on se demande ce que pouvait bien foutre un œuf alien dans un bidon. D’ailleurs à plusieurs reprises durant le visionnage des courts, on se demande vraiment comment les œufs se retrouvent à tel ou tel endroit. Je veux bien que la Weyland soit derrière les « colis » et différents pièges, mais ça fait très « commun » et on a limite l’impression que les mecs de la Yutani ne savent pas quoi faire des oeufs et expérimentent à l’arrache sans connaitre le résultat à l’avance. C’est quelconque, mais bien réalisé et le final amuse. 3/6

    Alien: Night ShiftAidan Brezonick

    Mouai. Histoire quelconque, sans réels enjeux, avec un casting classique et une histoire inintéressante. Le seul moment intéressant, même si bizarre, c’est au moment de l’apparition du Chestbuster. Au lieu d’éclater la cage thoracique de la victime, il ouvre le ventre du type et c’est tout. Le final nous montre un début d’invasion et l’histoire s’arrête là. On se retrouve encore dans une colonie LV… quelconque, avec un design semblable à ceux que l’on peut voir dans Aliens. Aucune originalité et c’est bien dommage. La série de courts se veut un hommage pour les 40 ans de la franchise, donc je ne sais pas s’il y a certaines restrictions ou si ce sont les réalisateurs qui ne veulent pas s’approprier l’univers et proposer du neuf. Une déception de bout en bout. 1/6

    Alien: OreKailey/Sam Spear

    Un très bon court proposant un contexte et un lot de personnages faisant penser à l’équipe du premier film. Le personnage principal est attachant et possède une histoire qui lui donne du corps, ce qui change des précédents courts. Le choix du décor est très intéressant, une mine sur une colonie éloignée. La menace, un alien adulte, ce qui change des deux précédentes oeuvres. Après il n’y a pas de réelle surprise pendant les dix minutes que dure le court, mais c’est bien fait. Il y a une vraie tension et on a l’antipathie pour les mineurs. On sait comment tout va se terminer pour eux à l’avance. Le scénario n’évite pas le coup de la Weyland toute puissante voulant expérimenter sur son personnel. La mise en scène est de qualité, le tout est bien dosé, bien écrit et on passe un bon moment. 4/6

    Alien: HarvestBenjamin Howdeshell

    Cette cinquième tentative est là aussi assez quelconque. Trois protagonistes tentent de s’échapper d’un vaisseau en perdition, ce dernier étant sur le point de percuter un astéroïde. Malheureusement pour eux on se doute qu’ils ne vont pas tarder à rencontrer un alien vicieux. Les personnages sont sans originalités, si ce n’est une femme enceinte aux réactions étranges. On n’échappe pas aux clichés de la saga. Une société menaçante voulant exploiter la créature, un androïde belliqueux et une menace restant dans l’ombre une grande majorité du court. Les quelques-fois, ou on voit la créature, sont assez bluffantes. La créature a un beau rendu et presque mécanique comme l’original. La mise en scène n’a rien d’exceptionnel et en dehors du plan sur la tête de la créature, il n’y a rien à retenir. On a même droit à un moment bien ridicule avec une machine souriant de manière mauvaise quand la femme enceinte comprend le piège. Vu l’époque ou se déroule l’histoire, il est assez étonnant de voir une telle humanisation du personnage. Une déception qui ne mérite pas plus de 1/6.

    Alien: AloneNoah Miller

    On tient le meilleur court métrage de cet anniversaire. Le postulat de base est assez simple. Un androïde abandonnée sur une planète rencontre un facehugger et commence entre les deux une relation particulière. C’est complètement WTF comme concept, un alien domestiqué, mais le scénariste fait un excellent travail. Le choix de rendre muet en grande partie son récit confère une certaine mélancolie au récit. L’interprétation tout en retenue de l’actrice Taylor Lyons confère au personnage un aura malsain. Le facehugger est bien fun dans ses réactions. Le côté animal de compagnie de la créature et l’alliance avec la machine donne de l’intérêt à l’histoire. Le court n’est pas ennuyant, la mise en scène minimaliste fait le travail, on a quelques échos aux films de la franchise et le final est bien glauque. Excellente proposition qui conclue cet anniversaire. Si vous ne deviez voir qu’un seul court, ce serait Alone et dans une moindre mesure, Ore. 5/6

    C’est un anniversaire décevant. Après il faut se dire que ce sont des étudiants derrières les différentes courts. L’interprétation des acteurs et actrices est solide. Le rendu global est bon, c’est le manque d’originalité des scénarios le vrai problème. Dommage.

    "I'm a slow learner, it's true. But I learn"
    "En fait, j’avais la robe qui s’était totalement baissée et tel une amazone, j’étais seins nus sur mon scooter." Audrey Fleurot
    "Ce qui est mort ne saurait plus mourir."

    #115927
    Tomcat
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    J’ai vu il y a quelque temps Au nom de la Terre d’Edouard Bergeon. Et j’ai pris une claque. Je ne suis pas compétente pour juger de la qualité scénaristique, ou photographique ou du montage d’un film, mais celui là est sacrément efficace. Derrière les images magnifiques de la campagne, la vraie vie des paysans, au milieu des dettes, du fumier, des pesticides, des couchers de soleil sublimes et des grands espaces.

    Au nom de la terre, c’est l’histoire de Pierre Jarjeau, jeune agriculteur fraichement rentré d’un stage au Texas, qui va reprendre, avec sa femme, la ferme familiale. Le film s’étire sur 20 ans, on voit les enfants grandir, la ferme évoluer, Pierre et sa femme vieillir, les enfants grandir.

    Spoiler:
    Et on voit Pierre s’enfoncer peu à peu dans le surmenage, l’endettement, la dépression. Jusqu’à son suicide. On découvre, pour ceux qui ne se sont pas spoilés dans les médias, qu’il s’agit en fait de l’histoire du père du réalisateur, incarné magnifiquement par Guillaume Canet.

    Ce qui aurait pu être un film militant — et donc chiant — sur la condition paysanne devient une fresque familiale, filmée comme un western, qui vous emporte. On voit le pays avec les yeux de Pierre : magnifique et poétique d’abord, puis immense, indomptable, impossible à couvrir pour un homme.

    Parce que la campagne, c’est ça : des beaux paysages, des bottes de foins qui servent à faire des piscines avec des bâches, du fumier, du glyphosate, des gros tracteurs. Des hommes et des femmes durs, bosseurs, fiers, des familles qui vouent leur vie à leur terre. Pour nous nourrir. Et cette terre ne les nourrit pas. Dans l’enfer des normes, des contrats, des cours des productions et des matières premières, ce film montre comment le travail de l’agriculteur ne lui permet plus de vivre et de faire vivre sa famille.

    C’est juste quand ça parle de la campagne (que je connais puisque j’y suis née, et que c’est dans une de ces piscines de bottes de foin que j’ai appris à nager), c’est juste quand ça parle de dépression, d’amour, de violence, de travail, de peine et de joies. On en sort secoué, ému, et révolté. Ce film est important.

     

    "When I'm king in my own right, I'm going to outlaw beets." Tommen. Best manifesto ever.

    #116102
    R.Graymarch
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    Quand on va voir un film de Ken Loach, on sait à quoi s’attendre. Car cela fait 50 ans (au moins) qu’il tourne presque toujours dans la même optique : le système et les patrons qui broient les pauvres. Alors, je sais, il a fait des films sur d’autres thèmes mais l’immense majorité de ces films foutent le blues (Raining Stones, ouch). Mais parfois aussi la patate (L’Operation Cantona de Looking for Eric)

    Dans Sorry we missed you, c’est exactement comme attendu. Mais même si Ken Loach a 83 ans, il s’adapte aux nouvelles conditions du marché du travail : là, ce sont les auto-entrepreneurs qui livrent nos colis. Sur le papier « tu es à ton compte, tu travailles quand tu veux, tu es avec nous », dans les faits c’est 14h/j, 6j/7 et bien entendu pas de congés, pas de droit d’être malade ou autre. Les machines aliénantes des Temps modernes de Chaplin ont été remplacées par le traceur qui dicte absolument tout et flique en permanence.

    On sent que ça va mal se passer et surprise, ça se passe mal. C’est un peu fatigant de voir exactement ce qu’on attend même si Loach a raison sur le fond. Il faut aussi compter sur des acteurs encore extraordinaires (où il les trouve ??). On est dans le nord de l’Angleterre et l’accent est … rugueux. Loach écorne au passage la précarité du métier d’aide à domicile. Sa mise en scène est aux petits oignons, il sait y faire. Il garde « les gentils prolétaires contre le méchant système » mais ose un peu de désunion dans la famille (le rôle du fils est franchement splendide). Un film sans espoir, bien entendu. Mais quand Loach ne sera plus là, qui fera ces films ?

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    #116737
    Aerolys
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    Dimanche, j’ai vu Hors Normes, un film traitant de l’autisme (et des structures d’accueil). J’ai beaucoup aimé le film et je vous invite vraiment à le voir. Le film montre la partie de l’autisme la moins connue (et qui est pourtant la plus répandue (n’en déplaise aux aspergers)).

    J’avoue que le film m’a plu parce que je suis concerné par le sujet (enfin, pas autant que les cas montrés à l’écran) mais, si le sujet vous intéresse (ou si vous êtes simplement intrigués), foncez ! (Et Vincent Cassel est très convaincant dans son rôle.)

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    Spoiler:
    #117448
    O’Cahan
    • Exterminateur de Sauvageons
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    Doctor Sleep (2019) de Mike Flanagan

    Je suis allée voir le film avec en tête quelques retour étrangement positifs, mais je n’avais rien vu ni lu (pas même de quoi ça parlait en détails). Il s’agit de l’adaptation du livre de Stephen King, Doctor Sleep qui est lui-même une suite de son 1er livre Shining (adapté par Kubrick en 1977).

    J’ai trouvé ce film excellent. Ce n’est pas le film d’horreur de base, la narration est très développée, autant du point de vue de la trame principale aux thèmes originaux (les pouvoirs fantastiques, le thème de la « vampirisation », la peur/terreur), que du point de vue des détails qui apportent vraiment quelque chose (exemple typique, le chat de la maison de retraite). Les 2h30 de film sont vraiment utiles, le film utilise à fond ce temps pour développer un univers, une confrontation, un fantastique fascinant/onirique, un rythme toujours étudié.  L’introduction est longue pour poser les bases, et le film est rapide quand il doit l’être. On a vraiment l’impression que c’est un film qui ne cède pas aux facilités des genre auxquels on peut le rattacher. La maîtrise de la peur est rondement menée, d’autant plus que c’est une peur latente, faite de terreurs, de monstres, d’esprits : on aura aucun jumpscare inutile. La réalisation est genre… géniale ? La scène de projection astrale …

    Les personnages sont tous vraiment bien écrits. Ewan McGregor s’en sort toujours très bien, la petite Abra est vraiment admirable dans son rôle (l’acting de la petite est ouf o_O), Rose est pleine de venin, de sensualité, mysticisme très bien utilisée. Pareil, tout n’est pas noir ou blanc. Ce n’est pas les gentils contre les méchants.

    C’est une réinterprétation vraiment très réussie de King. Je recommande vivement !

     

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    #117554
    Corondar
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    Doctor Sleep (2019) de Mike Flanagan Je suis allée voir le film avec en tête quelques retour étrangement positifs, mais je n’avais rien vu ni lu (pas même de quoi ça parlait en détails). Il s’agit de l’adaptation du livre de Stephen King, Doctor Sleep qui est lui-même une suite de son 1er livre Shining (adapté par Kubrick en 1977). J’ai trouvé ce film excellent. Ce n’est pas le film d’horreur de base, la narration est très développée, autant du point de vue de la trame principale aux thèmes originaux (les pouvoirs fantastiques, le thème de la « vampirisation », la peur/terreur), que du point de vue des détails qui apportent vraiment quelque chose (exemple typique, le chat de la maison de retraite). Les 2h30 de film sont vraiment utiles, le film utilise à fond ce temps pour développer un univers, une confrontation, un fantastique fascinant/onirique, un rythme toujours étudié. L’introduction est longue pour poser les bases, et le film est rapide quand il doit l’être. On a vraiment l’impression que c’est un film qui ne cède pas aux facilités des genre auxquels on peut le rattacher. La maîtrise de la peur est rondement menée, d’autant plus que c’est une peur latente, faite de terreurs, de monstres, d’esprits : on aura aucun jumpscare inutile. La réalisation est genre… géniale ? La scène de projection astrale … Les personnages sont tous vraiment bien écrits. Ewan McGregor s’en sort toujours très bien, la petite Abra est vraiment admirable dans son rôle (l’acting de la petite est ouf o_O), Rose est pleine de venin, de sensualité, mysticisme très bien utilisée. Pareil, tout n’est pas noir ou blanc. Ce n’est pas les gentils contre les méchants. C’est une réinterprétation vraiment très réussie de King. Je recommande vivement !

    J’avais trouvé le livre tellement mauvais, que je n’ai pas eu le courage de donner sa chance au film…Du coup tu piques ma curiosité…

    #117556
    JN
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    Matthias et Maxime

    Dernier film de Xavier Dolan. Son précédent, Ma vie avec John F.Donovan, m’avait laissé un peu mitigé (après les immenses claques que furent pour moi Mummy et Juste la fin du monde).

    Ici, deux amis d’enfance, suite à un concours de circonstances et un pari perdu, se retrouvent à jouer devant la caméra pour un petit film (très) amateur. Ils vont devoir s’embrasser pour les besoins de la scène. Ce baiser va déclencher un effet boule de neige, qui va ébranler leurs certitudes et leurs entourages. J’ai été très emballé, comme souvent avec ce réalisateur que j’aime beaucoup. Dolan est toujours aussi doué pour diriger ses acteurs et filmer de l’émotion. Tout parait réaliste et fluide. La caméra est toujours intimiste mais jamais voyeuse. Les acteurs sont justes. Le film interroge sur l’amour et l’amitié, sur le temps qui passe, les rêves face à la réalité. Un film qui entre les mains d’un autre pourrait paraître quelconque ou simpliste. Mais qui avec Dolan sonne juste et touche au cœur.

    Rien à dire de plus, j’ai beaucoup aimé aussi et tu as tout dit. Le premier Dolan que j’aime beaucoup depuis Mommy. ^_^ J’aimerais également noter que l’acteur qui joue Matthias est bluffant – peut-être même plus que Dolan.

    « Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

    #117562
    Corondar
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    J’aimerais également noter que l’acteur qui joue Matthias est bluffant – peut-être même plus que Dolan.

    Totalement d’accord avec toi, sa prestation est marquante. Et en plus je l’ai trouvé très sexy . Plus sérieusement, c’est je trouve une constante du style Dolan : il arrive bien souvent à tirer le meilleur des acteurs qui jouent dans ses films. Même Léa Seydoux réalise l’exploit d’être juste dans Juste la fin du monde .

    Après, encore une fois, je suis bien conscient d’être réellement très fan de ce réalisateur, qui me parle beaucoup, aussi bien dans son style, que ses références ou les sujets qu’il aborde. Du coup, je ne suis pas certain d’être totalement objectif dans ma perception de ses films. Ceci dit, est-on jamais objectif dans une critique ? Vous avez 4 heures .

    #117567
    R.Graymarch
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    Objectif pas forcément mais on peut avoir conscience qu’il y a des défauts qu’on pardonne et que ce n’estpas partagé. Perso, Dolan m’épuise (ça crie, ça hurle, ça bouge, c’est souvent long et y a des choix musicaux qui me font aussi mal aux oreilles…. comme Maïwenn mais en plus supportable) du coup je m’épargne ses films en général.

    A ce propos, au vu de vos retours sur Ad astra, je vais m’abstenir aussi.

     

    Même Léa Seydoux réalise l’exploit d’être juste dans Juste la fin du monde .

    Moui… incarner une personne de 18 ans à son âge, perso ça m’a bloqué. Alors que BlackGhost est impeccable dans le film 😀

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    #117570
    Corondar
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    Perso, Dolan m’épuise (ça crie, ça hurle, ça bouge, c’est souvent long et y a des choix musicaux qui me font aussi mal aux oreilles…. comme Maïwenn mais en plus supportable) du coup je m’épargne ses films en général.

    Là dessus je suis d’accord : le style de Dolan est extrêmement expressif en matière de sentiments et d’émotions. Il faut aimer voir valser les émotions et les sentiments sur pellicule pour apprécier. Mais personnellement je trouve qu’il le fait plutôt avec pudeur et sincérité. Je trouve d’ailleurs que chez Dolan les silences, les gestes et les regards en disent souvent plus long que les dialogues et les scènes de confrontation.

    #117894
    JN
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    Doctor Sleep (2019) de Mike Flanagan

    Je suis allée voir le film avec en tête quelques retour étrangement positifs, mais je n’avais rien vu ni lu (pas même de quoi ça parlait en détails). Il s’agit de l’adaptation du livre de Stephen King, Doctor Sleep qui est lui-même une suite de son 1er livre Shining (adapté par Kubrick en 1977).

    Vu également !

    Et sans être aussi élogieux je note malgré tout que, tout comme toi j’ai bien aimé. J’ai trouvé ça juste appréciable d’avoir un film de studios avec une réalisation audacieuse et une narration travaillée. Beaux hommages à la fois à King et Kubrick, qui permettent de les réconcilier dans leur approche de Shining et de sa filiation. Je n’ai pas lu Doctor Sleep mais on sent clairement ce qu’on doit à King dans le tas.

    Je regretterai juste d’être légèrement resté sur ma faim vis à vis de certains personnages ou de choix de narration qui, bien que tous appréciables, manquent un peu de closure, ou d’un brin d’audace. Cependant, j’aimerais noter que ça fait très plaisir de revoir Ewan McGregor en très bonne forme, j’espère que ça marquera un retour plus durable pour lui sur nos écrans. L’actrice qui joue la petite est assez dingue aussi – et pareil pour tous les autres, à vrai dire.

    Bref, pas le meilleur film de l’année, mais un bon moment de passé face à un produit ambitieux (7,5/10 ?).

    Sur un sujet tout autre (quoique, puisqu’on parlait de meilleur(s) film(s) de l’année…), cette photo me fait tripper depuis ce matin, merci à @noone de l’avoir partagée :

    « Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

    #118617
    no_one
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    En moins confidentiel, personne pour parler de Toy Story 4 de Josh Cooley ? J’ai eu un rapport un peu compliqué avec la saga. Un pote me soulait pour voir le premier film uniquement pour la prouesse technique. Or, pour moi, la technique est un moyen, et rarement une fin. Voir un beau spectacle qui n’a rien à dire, bof (et pourtant, on était 20 ans avant GoT). J’ai rattrapé mon retard quelques années plus tard et mon pote avait eu tort de me « vendre » le film de cette manière : certes la technique est là mais il y avait une vraie idée (les jouets « vivent » quand les humains ne les voient pas) et une intrigue intéressante (Buzz chamboule l’équilibre des jouets d’Andy. Et en plus, il ne sait pas qu’il est un jouet)

    Du coup, j’ai continué la saga à la sortie du film suivant : je l’ai trouvé plus fin dans son antagoniste avec encore une fois une bonne question (être adulé par un enfant qui va t’abandonner un jour ou rester sous verre dans un musée ?). Bref, j’étais chaud pour le 3 et j’ai trouvé qu’il terminait le cycle de manière admirable. La boucle était bouclée, on avait une trilogie cohérente, c’était quasi parfait

    Autant dire que j’étais plus que circonspect à l’arrivée d’un 4e film… Est-ce que ça n’allait pas ruiner la franchise (comme Indiana Jones, quoi…). Mon verdict : le 4 est moins abouti que le 3, mais pour autant, il reste satisfaisant à voir. Alors bien sûr, le destin final d’un des jouets peut faire grincer des dents mais à la limite je peux m’en accommoder.

    J’aime beaucoup la bergère ainsi que l’antagoniste (et ses sbires assez effrayants) qui a des raisons d’agir ainsi (comme le nounours dans le 3). Bref, y a de supers idées et de bons personnages mais aussi beaucoup qui sont laissés en arrière plan (y avait pas la place de tout développer). Je m’attendais au pire et il n’est pas arrivé. Du coup, ça va. Même si c’est un ton en dessous du 3.

    4 mois et demi plus tard… Comme Gray, j’allais voir ce film à reculons. Tellement à reculons que je ne l’ai en fait pas vu en salle, et viens seulement d’emprunter le DVD à l’amie qui collectionne tous les Disney. Faut dire que si Toy Story 2 et 3 étaient des suites exemplaires, Pixar avait depuis été atteint de sequelitis aiguë avec la franchise Cars, Monstres Academy, Le Monde de Dory et après le rebond Inside Out s’étaient même plantés sur un stand-alone avec Le Voyage d’Arlo. Bref, ce retour aux sources avait des relents de « panique à bord ».

    Et je rejoins Gray sur sa réception également, Toy Story reste l’exception qui confirme la règle concernant Pixar et les suites. Ce 4e opus n’en est pas moins le plus maladroit pour diverses raisons : le fait qu’il tient plus d’un épilogue centré sur Woody, ce qui amène à la mise en retrait de la majorité des jouets originels – j’ai lu des critiques en ligne proposer que Woody aurait été un titre plus approprié, dans la lignée d’un Logan – tout en (ré)introduisant nombre de personnages et de concepts inédits qui pour certains font tout le sel du film mais qui manquent parfois de place pour se développer et aboutir dans le 3e acte, donnant ici et là une sensation « d’acte manqué » – je pense à Fourchette et ses questions existentielles finalement réduites à une scènette post-générique, et à l’antagoniste, il y a un propos sur le fait de s’accepter (et d’accepter qu’on puisse nous aimer), malgré nos défauts, à côté duquel passe le récit – quand d’autres sont franchement superflus (Ducky & Bunny, duo de comic relief dont le semblant de quête ne va nulle part, et prenant l’espace qu’auraient pu occuper de vieux personnages aux côtés de Buzz, notamment Jessie). Reste une palette de personnages extrêmement plaisants – depuis le retour en fanfare de Bo Beep à sa clique d’acolytes en passant par Duke Caboom et l’antagoniste susmentionnée (dont les propres acolytes font en revanche partie des oubliés de la fin du film) – et un chant du cygne extrêmement touchant pour Woody, même si d’aucuns auront peut-être du mal à accepter son destin, soutenus par une animation aux petits oignons, l’intro en particulier est visuellement époustouflante !

    D’aucuns apprécieront au passage les efforts faits par Pixar pour féminiser – un peu – la filmographie du studio dans la lignée de Rebelle, Le Monde de Dory, Inside Out et (me dit-on) Les Indestructibles 2. Plus qu’à espérer que leur « période difficile » est bien derrière eux, et que En avant et Soul lanceront définitivement l’ère post-Lasseter et de nouvelles œuvres à la hauteur de ce qu’ils ont pu produire avant.

    "It's both possible, and even necessary, to simultaneously enjoy media while also being critical of its more problematic or pernicious aspects."
    "Damsel in Distress: Part 1", Tropes vs. Women in Video Games, Anita Sarkeesian

    #118810
    Aerolys
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    J’ai vu Joker samedi dernier et j’ai adoré. J’ai vu beaucoup de monde dire que le film justifiait la violence alors que… non. Je vais éviter de trop en dire par peur de spoiler mais, c’est un très bon film et n’y aller pas si vous êtes trop sensible. Certaines scènes (j’en pense à une en particulier) sont choquantes (et pas qu’un peu). Je me répète mais c’est une bonne origine story (mais, peut-être que ceux qui connaissent bien l’univers de Batman auront quelques trucs à redire).

    Un des côtés que j’ai bien aimé est le fait que le scénario nous fait peur par moment pour ensuite revenir sur ses pas. C’est pas très clair dit comme ça donc, je développe un peu plus en spoiler :

    Spoiler:
    Le film suggère à un moment qu’Arthur et le fils illégitime de Thomas Wayne, ce qui en ferait le demi-frère de Bruce. En soi, le coup des frères ennemis me plaît mais, dans le cas du film, ça me dérangeait un peu (allez savoir pourquoi). Plus tard dans le film, cette filiation est démentie et prouvée. 

    Sinon, j’ai vu plus récemment Première Année de Thomas Lilty avec Vincent Lacoste et William Lebghil qui traite de la première année de médecine (best résumé ever). Et…. William Lebghil est un super acteur (enfin, ça fait un moment qu’il n’y a plus aucun doute à se faire là-dessus). Sinon, comme d’hab’, j’ai bien aimé ce film (je suis bon public…).

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #119064
    Chat-qui-boite
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    Je viens de voir Imitation Game (réalisé par Morten Tyldum) que je découvrais. Je ne connaissais Alan Turing que par la biographie de Andrew Hodges, livre beaucoup plus détaillé, ardu aussi quand on n’est pas féru de mathématiques. Cependant le génie décrit dans le livre s’il est a-social et victime de la rigueur des grandes écoles anglaises, mal à l’aise dans son identité homosexuelle, n’a rien du personnage présenté dans le film qui parait collectionner tous les poncifs que l’on attribue aux autistes. C’est dommage, l’ensemble de la distribution est parfaite et permet de renouer avec toute une bande d’acteurs britanniques de talent.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par R.Graymarch. Raison: typo, réal

    Mieux vaut être en retard au paradis qu'en avance au cimetière
    Reste assis au bord de la rivière et tu verras passer le corps de ton ennemi

    #119702
    R.Graymarch
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    J’avoue, j’ai eu peur que Les Misérables de Ladj Ly soit une production anti-flics un peu trop chargée. Le film a co-reçu le prix du Jury à Cannes et parle d’un nouveau policier qui a quitté Cherbourg pour rester près de son ex-femme et de leur fils et qui se retrouve à Montfermeil (d’où le titre du film). Son premier jour, il fait équipe avec Chris, son chef très cow-boy et Gwada (Dkibril Zonga qui crève l’écran) enfant du quartier devenu flic. Ils vont faire le tour des lieux

    Je mets de côté la première scène qui est une réussite exemplaire. Capter un moment d’union, de liesse, et puis cette première image, c’est un peu provocateur mais ça dit énormément de choses. Ensuite, le tour du quartier est assez attendu voire long. On nous présente tout le monde et on a le sempiternel « regard-du-mec-qui-vient-d’arriver-et-à-qui-le-spectateur-peut-s’identifier » (ça marche à défaut d’être original)

    Là où le film prend son envol (stationnaire, bien entendu) c’est dans la suite. Après un moment sur la vie quotidienne et domestique des policiers (très bonne idée), il y a un petit truc dont il faut s’occuper. Je me suis demandé un peu où ça allait. La progression est hyper bien dosée, la montée en tension aussi. Le final cela dit me laisse perplexe comme si le réalisateur n’osait pas, ou au contraire, « laissait la main » (au spectateur, au politique ?). Reste que cela donne un vrai film. Pas un La Haine version 2019 (y a pas Bob en plus), non c’est pas anti-flics, c’est plutôt un constat et une vision de gâchis.

    Spoiler:
    Je pensais pas avoir signé pour revoir The Raid de Gareth Evans, moi

    Pour son début admirable et sa 2e partie (qui captive car on sait qui est qui grâce au long tunnel de présentation), ce film tire son épingle du jeu.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par R.Graymarch.

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    #120072
    Nymphadora
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    L’autre jour, j’ai été voir, un peu à reculons (des histoires de voiture boarf) Le Mans 66 et à ma grande surprise, j’ai beaucoup aimé ! On suit deux passionnés d’automobile  (Matt Damon et Christian Bale) dans la conception d’une voiture de course qui doit détrôner Ferrari aux 24h du Mans de 1966. Et ma foi, je me suis laissé embarquer. Le film a des longueurs, mais les enjeux sont bien maîtrisés. J’étais surprise de me prendre autant au jeu, à l’amitié des personnages et leur côté farfelu, aux courses haletantes (très lisibles à l’image, ce que j’ai trouvé chouette parce que souvent les scènes de voiture ça fait mal au crâne^^). Et j’étais étonnée, dans ce film si américain (believe in your dreams tout ça tout ça^^), de voir cette depiction des cadres de Ford, idiots avides de pouvoir et d’argent, à laquelle je ne me serais pas attendue. Bref un chouette film au final. Pas le film de l’année, mais clairement pas le plus mauvais non plus ^^

    ~~ Always ~~

    #120480
    Crys
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    Quoi ? Je vais être le premier à parler de La Reine des Neiges II ? Bon ben OK, alors.

    Ce vendredi je me suis rendu dans l’Antre du Mal (à savoir le Gaumont de Rennes, avec lequel j’ai de plus en plus de mal, que ce soit en termes de choix tarifaires – plus aucune réduction à part pour les étudiants et encore, c’est pas la même si tu y vas le week-end – ou même de public addict au pop-corn – sérieusement, les projectionnistes, pensez à mettre plus fort, on n’entend plus le film). Bref, tout ça pour pouvoir voir le film en VOST sans la 3D, puisque c’est le seul cinéma du département à le proposer (mais franchement j’aurais préféré donner mon argent au cinoche associatif d’à côté). Bref. En dehors de ce préambule déjà bien long, que dire sur le film ? Eh bien ceux qui avaient adoré le premier (loups en fait partie), adoreront le deuxième. Et ceux qui avaient détesté le premier, ben détesteront probablement le deuxième. Encore que.

    Je fais partie de ceux que l’engouement pour le premier film avait laissé perplexe. Sans passer un mauvais moment, je l’avais trouvé assez déséquilibré (raz-de-marée de chansons que les cinquante premières minutes, presque plus rien derrière), avec quelques surprises (Hans, la résolution de l’intrigue sur le fameux « geste d’amour »), mais pas foncièrement déplaisant, même si je trouve la VF horrible (For the first time in forever transformé en Je veux fêter ce renouveau…) et Dany Boon a réussi à me rendre Olaf particulièrement détestable. Je n’ai jamais revu le film ensuite, même pas en VO. La BO en revanche, a tourné quelques années dans les enceintes à la maison. Je suis passé mais complètement à côté du matraquage commercial du deuxième (vu viteuf deux bande-annonces) jusqu’aux publicités qui veulent vraiment que tu achètes des jouets et des voitures grâce à Elsa et Anna juste avant la projection (et je me suis dis, houla, tu as bien de la chance d’être déconnecté du monde à ce point, mais je m’égare). Je pense donc pouvoir dire que mon état d’esprit était plutôt neutre et du coup…

    J’ai plutôt bien aimé ce second opus, et notamment la vraie surprise a été d’apprécier Olaf que je redoutais. Alors attention, il est devenu particulièrement bavard, mais la dimension « questions métaphysiques » du personnage a marché sur moi (sa chanson, quand on est un sale gamin dans un corps d’adulte, résonne particulièrement). En parlant de méta, y en a à foison, puisque le film se paie la tronche de son premier opus toutes les dix minutes. Personnellement ça m’a fait rire qu’on se moque du roulage de popotin d’Elsa du 1 parce que ça m’avait marqué (ça y est, je suis libre, le peux mettre du maquillage, m’habiller dans des vêtements translucides et rouler du cul ! Let it go ! Mouarf !) ou même d’autres détails.

    Mais je ne parle là que de l’emballage du scénario. On y retrouve donc la bande du premier qui quitte Aerendelle pour mieux le sauver en allant dans la Forêt Enchantée au nord du royaume et découvrir au passage l’origine des pouvoirs d’Elsa et ce que sont devenus les parents des deux filles. Rien de follement original donc, mais l’univers s’étend de manière plutôt plaisante (même si je trouve que ça le ferme en même temps d’élucider toutes ces zones d’ombre) et le récit fait la part belle à quelques nouveaux personnages (Mattias, Yelena). En revanche, il peine à trouver une place correcte pour ceux que le premier film avait amené. Big up, Kristoff, doux homonyme qui en dehors d’une séquence « Bon Jovi » n’a pas vraiment d’intérêt scénaristique et c’est dommage. Et sur les enjeux, le scénar est assez fourre-tout, un peu à la recherche de symbolique dans tous les sens, que ce soit en faisant passer les héroïnes dans des « cavernes de la renaissance » façon Joseph Campbell ou dans une approche un peu étrange de la question du réchauffement climatique. On peut aussi y voir des histoires de murs élevés entre les peuples et de leaders qui mentent pour mieux pomper la « magie de la nature » (coucou Trump), et des analogies permanentes avec l’histoire des Samis. Bref, les lectures sont multiples et davantage sociales, je trouve, que centrées sur la psycho des personnages (comme c’était le cas dans le 1), ce qui m’a plu.

    Quant au caractère visuel, sans étonnement pour un film sorti six mois après Dragons 3 on est sur le même genre de baffes. En revanche, j’ai trouvé les compositions de plans moins chiadées que sur le précédent opus ou même sur le dernier volet des aventures de Krokmou, comme si la volonté de « réalisme » de certaines textures devait effacer l’héritage « dessin animé en 2D » de Disney. Mais sinon c’était très joli.

    C’est bien gentil, tout ça Crys, mais t’as pas encore parlé des chansons ! Et ça c’est important !

    Oui, bon d’accord. Que les parents se rassurent, je vois pas bien de successeur tubesque à Let it go. Ce qui  veut dire que d’un côté, le matraquage musical devrait retomber assez vite, mais aussi qu’il y a des chances pour que la première chanson revienne à la charge pour faire la promo du film. On lorgne davantage sur les comédies musicales de type « Broadway » ici avec des thèmes chantés et développés tout au long du récit pour se fondre dans le final (Show yourself et ses ruptures de rythme <3), et en dehors de la balade Lost in the woods façon Bon Jovi/Queen, on n’a pas vraiment de chanson phare (même si on essaie de prouver le contraire en faisant reprendre Into the unknown à Panic at the disco en guise de générique). A titre personnel de gars qui aime la comédie musicale, j’ai beaucoup aimé, voire j’ai préféré au premier, mais bon, les goûts et les couleurs…

    Reste que le métrage est dans l’ensemble plus sombre que le premier et le final peut laisser perplexe. Elsa reste un personnage bien solitaire qui rend un peu triste, même si maintenant, c’est vraiment une fille  stéréotypée parce qu’elle a un poney Kelpie.

    Bref, je pensais pas avoir autant de chose à dire sur ces 1h43 de dessin animé, mais en fait si, y en a plein et c’est peut-être ça que j’ai apprécié sur ce second volet, pouvoir laisser mon cerveau le décortiquer dans tous les sens, ce que je n’avais pas trop fait sur le premier, consommé un peu rapidement.

    Spoiler:
    Je veux bien des explications sur la nouvelle métamorphose d’Elsa, parce que la séquence « caverne de glace », au-delà de la redite de Let it go en terme de visuel, m’a laissé perplexe. En découvrant la vérité, Elsa se transforme à nouveau et comprend qui elle doit être ? OK. Et du coup elle choisit de vivre dans le passé au milieu des souvenirs dans sa Forteresse de Solitude à la fin ? Bon sang, c’est d’un triste ! On dirait du Superman !
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 4 mois par Crys.
    #120500
    Pandémie
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    Pas vu la Reine des Neiges II avec les enfants (5 et 7 ans), mais on a regardé Klaus, sur NEtlfix, et c’est vachement bien. Un postier pourri gâté se voit muter dans une maussade ville dans le nord (on dirait bienvenu chez les Chtis dit comme ça). Il va redonner le sourire aux habitants de la ville à l’aide d’un taciturne bûcheron fabricant des jouets en bois, donnant naissance à la légende. Animation à l’ancienne très jolie, rythme bien tenu, un tout bon dessin animé et sans doute un des meilleurs films de Noël depuis longtemps, car revisitant presque tous les mythes autour du père Noël avec intelligence . Succès intégral auprès des enfants et de leur papa.

    Sur Netflix aussi, dans un autre registre, The King. Mouais… L’histoire d’Henri IV, de son accession au trône à la mort de son père et jusqu’à après Azincourt. Timothée Chalamet est pas mal dans le rôle principal, même si ça surprend un peu. Robert Pattinson à l’inverse fait un Louis assez ridicule. Ca n’a ni la plume de Shakespeare même si on en trouve trace et donc ça devient verbeux (on retrouve Falstaff en vétéran alcoolo par exemple, mais on zappe les tirades iconiques) et ça se veut historique mais la reconstitution de la bataille d’Azincourt et de la vie d’Henri n’est pas du tout fidèle. Ajoutez à ça une photographie crépusculaire et des filtres de lumière et vous avez un film chelou. C’est dommage, le discours et les hésitations d’Henri sur le pouvoir et son rôle de dirigeant sont assez intéressante et Chalamet est bon dans ce rôle.

    J’ai aussi vu le Tombeau des lucioles. Un chef d’œuvre, tout simplement, j’ai chialé comme jamais.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 4 mois par Pandémie.
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