ADWD 10 – Davos I

  • Ce sujet contient 4 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Sandor is alive, le il y a 3 mois et 3 semaines.
5 sujets de 1 à 5 (sur un total de 5)
  • Auteur
    Messages
  • #197337
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1837

    ADWD 10 – Davos I
    Au fil des pages – liste des sujets

    ADWD 09, Tyrion III ADWD 11, Jon III

    Une escale forcée

    Nous avions quitté Davos dans ASOS alors qu’il tentait de se justifier d’avoir exfiltré Edric Storm pour le sauver du bûcher. En dernier argument, il lisait l’appel au secours de la garde de nuit rédigé par Bowen Marsh.

    Dans ASOS 77, Stannis confirmera bien que ;

    « N’eût été ma Main, je ne serais peut-être pas venu du tout. C’est lord Davos Mervault qui, en dépit de son humble naissance, a su me rappeler au sentiment de mes devoirs quand je ne pensais qu’à mes droits ».

    Mais, sauf erreur, on ne croisera pas la Main de Stannis dans les chapitres de Jon. Avec son sens de la justice, Stannis l’a-t-il exécuté tout en tenant compte de son avis ? Non, dans Jon II, on apprend que Stannis l’a envoyé à Blancport.

    Nous le retrouvons en fait prisonnier à Sortonne, sur l’île de Dolcesœur, une des trois Soeurs, située dans la Morsure.

    Comment en est-il arrivé là ?

    « Qu’est-ce qui vous amène là ? »

    C’est ce que lui demande Lord Godric Borrell, sire de Dolcesœur.

    En premier lieu, c’est la volonté de Stannis qui, depuis Fort Levant, l’a envoyé à Blancport, en compagnie de Sladhor Saan pour sommer Lord Manderly de le soutenir.

    Comme on l’a vu dans Jon I, il a écrit à tous les seigneurs du Nord avec la même demande et a reçu peu de réponses dont une seule positive.

    Ensuite, et c’est ce que Davos répondra à la question

    « Ce sont les tempêtes »

    En effet, le temps change et

    « des cieux noirs, des vents cruels et des pluies battantes les avaient harcelés tout au long de la côte »

    Sur une flotte de 29 navires Sladhor Saan en a perdu au moins cinq qui ont sombré ou été jetées à la côte. Davos lui

    «  serait bien surpris que la moitié flottât encore »

    Plus tard, Sam sera aussi exposé aux intempéries durant son trajet (Samwell II) et verra même une galère naufragée sur les récifs de Skaagos. A priori, elle faisait partie de la flotille.

    Une autre partie a disparu

    « le reste de la flotte Lysienne avait été égaillée à travers le détroit »

    « On aurait dit qu’un dieu furieux exigeait le prix de leur trajet facile vers le Nord »

    La tempête écartée par le sacrifice d’Alester Florent par le bûcher aurait-elle ressurgi plus rude et plus vigoureuse ?

    Et, finalement, Slaadhor Saan a fait défection. Ses arguments sont compréhensibles. Il est lysien, il ne doit rien à Stannis. Il avait décidé de le soutenir, il y a perdu beaucoup et, maintenant, la cause de Stannis paraît désespérée alors que celle des Lannister brille au plus haut : la mort de Tywin n’est pas connu des partisans de Stannis. Comme il le dit, il a été patient, Stannis ne lui a jamais versé l’or promis même s’il y pense (il en réclame pour cela à Jon dans Jon I). Ses hommes veulent rentrer à Lys et ils ne sont pas des guerriers mais d’honnêtes commerçants (c’est bien ça? Stannis n’ aurait jamais accepté un pirate à son service). Davos essaie de le convaincre de rester fidèle, lui expliquant que, s’il part maintenant, il ne recevra rien de ce qui lui a été promis. C’est vrai mais en restant il risque de perdre tout ce qui lui reste. Slaadhor n’a pas une âme de joueur, en tous cas pas à ce point: il est un mercenaire et, au moins, ne passe-t-il pas dans le camp adverse, comme peuvent le faire certains.

    Lord Godric et ses nouvelles

    Très vite, il a dit au capitaine ayant amené Davos

    « Laisse cet homme avec moi. Il n’a jamais mis les pieds ici »

    Pourquoi ? Veut-il le tuer sans risque l’ire de Stannis ?

    Non. En fait, le seigneur de Dolcesœur est un homme bien informé. Contrairement à Davos, il est au courant de la mort de Tywin Lannister, de celle de Lysa Arryn, de l’évasion de Tyrion et du fait que, au Val, c’est Littlefinger qui dirige et à Port Real, c’est maintenant Cersei et non Kevan qui est régente. Or, il a une mauvaise opinion de ses compétences comme dirigeante (quelle idée!).

    Il est théoriquement vassal de Lord Sunderland, lui-même vassal des Eyrié mais voilà, avec la mort de Lady Lysa et de Lord Tywin, l’avenir est incertain. D’où son hésitation.

    Une problématique spécifique : il n’a que des filles. Vu le prix qu’il aurait dû payer pour des destriers s’il avait eu des garçons, il s’en console. Et c’est Gella, sa petite-fille qui prépare la meilleur potée de la sœur de l’archipel. Quelle conséquence pour sa succession ? Sa fille aînée est-elle son héritière ? Davos pense visiblement que non puisqu’il croit qu’il cherche des époux. Ou un neveu ? A-t-il intérêt à se faire bien voir du futur vainqueur de la guerre pour avoir son mot à dire ?

    Il donne également des nouvelles de Blancport. Là aussi, la situation semble compromise. En effet, et Godric s’en gausse, après avoir

    « fait serment de ne vivre que de pain et de vin jusqu’à ce qu’il ait obtenu vengeance »

    de la mort de son fils Wendel durant les Noces Pourpres, Wyman Manderly s’est mis à dévorer dès le soir, a prêté allégeance au roi Tommen et s’apprête à recevoir des Frey qui lui ramènent les os de son fils.

    Selon Lord Borrell certains qualifient cela de courtoisie (c’est le cas même en Essos) mais lui-même ne l’aurait pas considéré comme tel.

    On a vu les seigneurs du Conflans plier le genou devant les Lannister et être contraints de faire semblant de croire en l’histoire racontée par les Frey. Pourquoi Lord Manderly n’agirait-il pas de même pour retrouver son fils survivant ? D’autant qu’il n’est pas un « vrai » nordien

    « Il n’y a pas plus de neuf cents ans qu’ils sont venus dans le Nord, chargés de tout leur or et de leurs dieux »

    Et mille ans, ça irait?

    De bonne nouvelles pour le camp de Stannis mais également de mauvaises. Quelle décision va prendre le Lord de Dolcesœur ?

    Davos reste confiant : il est invité et

    « les seigneurs étaient liés par les anciennes lois de l’hospitalité »

    Ah bon ?Elles existent encore ?

    Mais son hôte raconte alors un événement méconnu datant de la Rébellion

    Ned Stark et la fille du pêcheur

    Il explique d’abord que les Stark et les Arryn se sont disputés la possession des trois sœurs pendant des siècles et raconte que le Viol des trois Soeurs par les nordiens a eu lieu il y a deux mille ans mais que The North Remembers Sortonne n’oublie pas. Puis que Stannis l’a menacé personnellement de représailles si la Lanterne des Nuits s’éteignait. Comme s’il était responsable d’incidents techniques sur les phares  et des naufrages que cela causait!

    Ensuite, il dévoile que Ned Stark est passé par Sortonne à l’aube de la Rébellion de Robert : le bateau qui devait le mener dans le Nord avait été pris par une tempête et il avait été forcé d’accoster. C’était une bonne occasion de se venger du Nord et de se faire bien voir du pouvoir en place, d’autant que le mestre présentait la victoire des Targaryen comme assurée. À quoi Ned a répondu

    «  En ce monde, il n’est de certain que l’hiver … Mais si nous vainquions ? »

    Et, malgré l’animosité envers le Nord, le lord en place, père de l’actuel, l’a laissé partir s’il promettait de ne pas dévoiler son passage.

    C’est alors que Davos a su qu’il pourrait repartir libre. Mais, comme on l’a appris dans un chapitre de Cersei, ce n’est sans doute qu’un sursis.

    Ce chapitre contient aussi un passage relatif à la fille du pêcheur qui est présenté dans un article consacré à la parenté de Jon Snow.

    Le pêcheur ayant transporté Ned Stark serait mort dans la tempête (s’il y a réellement eu un pêcheur) et c’est sa fille qui aurait mené la barque à terre. Lord Borrel est persuadé qu’il s’agissait de la mère de Jon Snow. Comme Jon est, de façon quasi certaine, le fils de Lyanna et Rhaegar, ce n’est pas le cas. Alors, pourquoi le pense-t-il ? Sans vraie raison ? Comme pour Wylla ? Était-elle enceinte de façon visible ? Il serait alors étonnant que son père l’aie amenée avec lui alors que le mauvais temps menaçait. Cela voudrait également dire que Ned la connaissait depuis quelques mois. Cela ne correspond pas non plus avec l’âge de Jon, ni au caractère d’Eddard Stark. Une théorie voudrait qu’il s’agisse d’Ashara Dayne. Je ne sais par contre pas comment elle serait arrivée dans le Val puis, de Sortonne, repartie chez elle.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 4 mois et 1 semaine par Yfos. Raison: mise en page
    • Ce sujet a été modifié le il y a 4 mois et 1 semaine par Yfos.
    #197342
    R.Graymarch
    • Vervoyant
    • Posts : 9928

    Retour à Davos (tout le monde aime Davos) qu’on n’avait pas vu depuis… bien trop longtemps. J’avoue que je pensais qu’on arrivait direct à Blancport et il m’a fallu du temps pour capter que ce n’est pas à Manderly qu’il parle

    Davos est prisonnier et l’ambiance est ultra lugubre (on dirait Peyredragon^^). Le « black basalt », c’est louche, non ?

    Et là, vous aviez capté direct que le sister’s stew, c’était un plat ? Pas évident en primolecture^^

    They found the lord alone in the gloom of his hall, making a supper of beer and bread and sister’s stew.

    C’est rigolo que Davos a été retrouvé dans Le Ventre de la Baleine, ce qui le rend proche de Pinocchio, ou de Jonas (oui je sais, c’est en fait un « gros poisson »)

    L’ambiance est lugubre mais il y a de l’espoir, Davos ne s’y trompe pas, il y a des signes encourageants

    He might well end up down there, fettered to a wet stone floor and left to drown when the tide came rushing in. No, he tried to tell himself, a smuggler might die that way, but not a King’s Hand. I’m worth more if he sells me to his queen

    Davos nous apprend qu’on est sur l’archipel des Trois Soeurs avec des gens étranges aux mains palmées. Rigolo car on imagine que c’est une légende comme il y en a tant alors qu’en fait, on verra plus tard que non

    Le Lord des lieux (Godric Borrell) reconnait Davos grâce à sa mutilation (un peu comme Jaime en fait^^). Et il le jauge en disant qu’il a choisi le mauvais roi. Mais pourtant il est intéressé

    Two heartbeats later came the thunder. “If it is White Harbor that you want, why are you in Sisterton? What brought you here?”

    A king’s command and a friend’s betrayal,Davos might have said. Instead he answered, “Storms.”

    Storms… Oh comme c’est joli, coucou Edric. Et donc on apprend comment Davos a subi des orages et a eu beaucoup de pertes, dont Sladhor Saan qui a du mal à rester loyal

    Davos had tried to persuade him to stay true. If Salla abandoned Stannis and his cause, he pointed out, he abandoned all hope of collecting the gold that was due him. A victorious King Tommen was not like to pay his defeated uncle’s debts, after all. Salla’s only hope was to remain loyal to Stannis Baratheon until he won the Iron Throne. Elsewise he would never see a groat of his money. He had to be patient.

    Perhaps some lord with honey on his tongue might have swayed the Lysene pirate prince, but Davos was an onion knight, and his words had only provoked Salla to fresh outrage.

    Ca marche moyen (mais ça se tentait).

    I knew the day would come, Davos told himself. I was fond of the old rogue, but never so great a fool as to trust him.

    L’auteur nous donne pas mal d’infos sur cet archipel : la religion, l’histoire (et plus tard la Rébellion de Robert). Borrell manie le chaud et le froid

    “I could send you to White Harbor,” the lord allowed. “Or I could send you to some cold wet hell.”

    Sisterton is hell enough. Davos feared the worst. The Three Sisters were fickle bitches, loyal only to themselves. Supposedly they were sworn to the Arryns of the Vale, but the Eyrie’s grasp upon the islands was tenuous at best.

    “Sunderland would require me to hand you over if he knew of you.” Borrell did fealty for Sweetsister, as Longthorpe did for Longsister and Torrent for Littlesister; all were sworn to Triston Sunderland, the Lord of the Three Sisters. “He’d sell you to the queen for a pot of that Lannister gold. Poor man needs every dragon, with seven sons all determined to be knights.” The lord picked up a wooden spoon and attacked his stew again. “I used to curse the gods who gave me only daughters until I heard Triston bemoaning the cost of destriers. You would be surprised to know how many fish it takes to buy a decent suit of plate and mail.”

    I had seven sons as well, but four are burned and dead. “Lord Sunderland is sworn to the Eyrie,” Davos said. “By rights he should deliver me to Lady Arryn.” He would stand a better chance with her than with the Lannisters, he judged. Though she had taken no part in the War of the Five Kings, Lysa Arryn was a daughter of Riverrun, and aunt to the Young Wolf.

    Lysa Arryn’s dead,” Lord Godric said, “murdered by some singer. Lord Littlefinger rules the Vale now. Where are the pirates?”

    Forcément, Davos est surpris et cela nuit à son pouvoir de négociation. Il ment en disant que Saan est encore fidèle à Stannis. Le hic c’est que Davos apprend aussi que Tywin est mort, tué par Tyrion. Cela change beaucoup de choses. Mais tout ça n’empêche pas que l’accueil fait à Davos est assez positif : déjà ils sont seuls (sans gardes), et il reçoit à manger (et pas juste du pain de l’eau mais un plat avec du poisson et du beurre). Et Jacques Borel nous a chanté son petit refrain.

    “Sit. Before you fall, ser. My hall is cold and damp and dark, but not without some courtesy. We’ll find dry clothes for you, but first you’ll eat.” He shouted, and a woman entered the hall. “We have a guest to feed. Bring beer and bread and sister’s stew.”

    Borrell est très intéressé par ce qu’il s’est passé à Peyredragon (au passage, Alester qui hurle car il brûle, en principe ce n’est pas possible car on meurt d’asphyxie avant, mais je chipote). Le repas est vraiment bon, notamment car il y a des épices rares qui sont « tombées du bateau ». On voit bien qu’ici le lord n’est pas si loin des contrebandiers sur navires. Enfin, il y a des choses qui tombent bien quand on est proche de la mer et des passages de bateaux marchands.

    Ce qui est fun aussi, c’est savoir où en est Manderly. On ne sait pas encore qu’il joue double jeu.

    “Aye,” Lord Godric said, “and the fat man was so wroth that he took a vow to live on bread and wine till he had his vengeance. But before the day was out, he was stuffing clams and cakes into his mouth again. (…) So much for vows. Words are wind, and the wind from Manderly’s mouth means no more than the wind escaping out his bottom.”

    Cela ébranle Davos mais il tient bon et reste fidèle à Stannis (on aime tellement Davos). Godric le presse pour savoir pourquoi l’aider lui. Davos ne sait pas quoi répondre de pertinent

    “The Hand has lost his tongue, it seems. He has no taste for sister’s stew, or truth.” Lord Godric wiped his mouth.

    “The lion is dead,” said Davos, slowly. “There’s your truth, my lord. Tywin Lannister is dead.”

    “What if he is?”

    “Who rules now in King’s Landing? Not Tommen, he is just a child. Is it Ser Kevan?”

    Candlelight gleamed in Lord Godric’s black eyes. “If it were, you’d be in chains. It’s the queen who rules.”

    Davos understood. He nurses doubts. He does not want to find himself upon the losing side

    En effet, c’est là la clé ! En plus, Godric amène direct sur Ned Stark (petite histoire sur la rébellion) et il cède sans vraiment se battre.

    ‘In this world only winter is certain. We may lose our heads, it’s true … but what if we prevail?’ My father sent him on his way with his head still on his shoulders. ‘If you lose,’ he told Lord Eddard, ‘you were never here.’ ”

    “No more than I was,” said Davos Seaworth.

    J’ai l’impression que Borrell voulait surtout jauger Davos, et que son statut de lord-quasi-contrebandier (je parle de Borrell) fait qu’ils ont beaucoup en commun. Et que Borrell est assez non engagé et en effet ne veut pas être dans le mauvais camp, donc il veut juste laisser ses options ouvertes. Davos sort donc libre, avec rien de sûr, mais beaucoup d’infos. Rien n’est perdu donc (mais c’est loin d’être gagné).

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #197347
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3521

    Merci Yfos pour cette présentation du chapitre de Davos.

    J’avais oublié que nous avions laissé Davos depuis ASOS, après l’exfiltration de Edric Storm.

    Nous avions quitté Davos dans ASOS alors qu’il tentait de se justifier d’avoir exfiltré Edric Storm pour le sauver du bûcher. En dernier argument, il lisait l’appel au secours de la garde de nuit rédigé par Bowen Marsh.

    C’est en effet cette lettre qui explique que Davos ait eu la vie sauve malgré sa désobéissance à Stannis.

    De ce chapitre, je me souviens surtout du jeu du chat et de la souris auquel se livrent lord Borrell et Davos (je n’ai pas emporté le pavé avec moi, j’en ai seulement quelques souvenirs).

    Et de la référence à Eddard Stark qui est passé par Sortonne au début de la rébellion de Robert.

    Dans la famille Borrell on ne met tous ses œufs dans le même panier.

    Une théorie voudrait qu’il s’agisse d’Ashara Dayne. Je ne sais par contre pas comment elle serait arrivée dans le Val puis, de Sortonne, repartie chez elle.

    Moi non plus je ne suis pas convaincue par la théorie qui fait d’Ashara la fille du pêcheur.

    Il eut été nécessaire qu’Ashara se trouve dans le Val avec Ned quand la rébellion se déclare. C’eût été possible si Ashara était enceinte de Ned et que celui-ci l’ait amenée avec lui, afin de la mettre à l’abri quelque part.

    Je n’y crois pas trop.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #197378
    Oiseleur
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 307

    La famille Borrel dans ce chapitre nous apprend qu’elle a soutenu par deux fois les rébellions Feunoyr. Et maintenant elle préfère se cantonner à une prudente neutralité en cas de guerre civile.

    Je me demande à quel point le fait de permettre la poursuite la rébellion de Robert Baratheon a profité aux Borell. Et à quel point cette remise en selle de Davos leur sera bénéfique si jamais Stannis est en position de récompenser ses serviteurs.

    Ce qui est intéressant c’est qu’à ce moment Stannis n’a plus de flotte pour pouvoir menacer Port-Réal, Pyerdragon et maintenant totalement isolée de lui (un peu comme Rhaenyra qui n’a plus de flotte pour se « réfugier » à Pyerdragon après le soulèvement de Port Réal).

    Du coup avec le départ de la flotte Redwyne pour aller tâter du Fer Né. Port Réal n’aura bientôt plus de flotte à la fin du livre.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 1 semaine par R.Graymarch.
    #197565
    Sandor is alive
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 210

    Tiens j’avais oublié ce passage de Davos par Sortonne. J’imagine que d’un point de vue scénaristique, un débarquement sur une petite île est plus plausible qu’une arrivée directe à Blanc port.

    Assez peu d’infos à tirer de ce chapitre, si ce n’est la défection de Sladhor Saan et une vieille rumeur sur Ned Stark. Ah oui, et la prudence du seigneur local qui sent que le vent peu tourner.

    Et puis ça fait toujours plaisir de retrouver Davos. 😊

5 sujets de 1 à 5 (sur un total de 5)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.