ADWD 17 – Daenerys III

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages ADWD 17 – Daenerys III

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  • #198026
    Aurore
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    ADWD 17 – Daenerys III
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    Daenerys continue son apprentissage de reine à Meereen. Lors des chapitres précédents, on avait vu Daenerys tenter d’apaiser une situation intérieure intenable, et découvrir que rendre la justice, c’est surtout essayer de trouver des compromis qui, par nature, ne satisfont jamais personne. Daenerys III, c’est le chapitre « apprendre la politique étrangère ». Avec toujours un peu de politique intérieure, car les Fils de la Harpie continuent à agir dans l’ombre.

    « Je ne placerai aucune confiance en toi, mais j’ai besoin de toi. Besoin de tes Treize, de tes vaisseaux, de ton commerce. »

    Le chapitre commence par une fête donnée en l’honneur de Xaro Xhoan Davos, venu comme ambassadeur de Qarth. Qarth comme partenaire commercial n’est pas l’option idéale (la cité est bien éloignée), mais il n’y a guère d’autre choix. Tout le face-à-face entre Xaro et Daenerys est un duel feutré au cours desquels chacun tente de jauger l’autre. Daenerys use de ses atouts habituels, comme s’habiller en fonction de l’origine de son interlocuteur afin de « l’apprivoiser », ainsi que son vieux rôle de « jeune fille innocente qui n’y connait rien ». Mais, contrairement à leur rencontre précédente, à Qarth, elle n’est pas en position de force, et Xaro prend bien soin de s’en assurer point par point : elle n’a plus ses sang-coureurs à ses côtés, elle n’a plus Jorah Mormont (et la réputation de Barristan Selmy n’a certainement pas atteint Qarth, Xaro ne voit en lui qu’un vieil homme), on ne voit plus ses dragons près d’elle. S’habiller en qarthienne et jouer les ignorantes est sans effet, car Daenerys a déjà joué ces cartes-là qui sont sans effet sur Xaro, personnage dont l’homosexualité est claire et qui lui a déjà fait face. Ce n’est sans doute pas pour rien que c’est lui qui a été envoyé comme ambassadeur : de tout Qarth c’est sans doute lui qui connait le mieux Daenerys sans attirer son hostilité immédiate.

    Xaro sait très bien mener les négociations : une fête extrêmement érotisée qui doit déconcentrer les assistants (la méthode est si peu subtile que Daenerys l’a vu venir à des kilomètres), des compliments et des larmes dans la plus pure tradition qarthienne. Et quand il fait des propositions commerciales, il sait très certainement que Meereen n’a plus rien à mettre dans la balance.

    « Il offre le rayon de miel d’une main, et montre le fouet de l’autre. »

    Je dirais que même le rayon de miel n’en est pas un : le vin ghiscari n’est pas bon (même Daenerys l’affirme) et donc pas vendable, et ce que Xaro prendrait pour du miel (des esclaves) serait amer aux yeux de Daenerys, donc peu acceptable. Il ne lui reste donc que le fouet (la guerre)… ou bien partir, fuir ce guêpier.

    La politique étrangère de Daenerys, jusqu’ici, avait été de tout révolutionner sur son passage, à coups de dragons de préférence. Désormais, ce n’est plus une option maintenant qu’elle a décidé de rester à Meereen. Il lui faut opérer un changement radical de politique, raisonner sur le long terme, composer avec les réalités. Et celles-ci ne sont pas simples : la quasi-totalité des cités voisines sont ennemies, le rétablissement des relations avec les Lhazaréens est toujours en attente (et le lecteur sait que ce peuple est un peu trop faible, trop pauvre et trop éloigné pour être d’un grand secours). Le commerce est tombé au point mort, sur une terre présentée comme difficilement cultivable… (mais personne n’a jamais eu l’idée de creuser des canaux d’irrigation auparavant ? trop de travail pour peu de rentabilité par rapport au commerce d’esclaves ?).

    « Les grands cèdres […] consumés par le feu des dragons quans Ghis avait guerroyé contre Valyria. Une fois les arbres partis, la terre avait cuit sous la chaleur du soleil et s’était envolée en épais nuages rouges. Ce sont ces calamités qui ont changé mon peuple en esclavagistes » lui avait expliqué Galazza Galare « .

    Mais vu que Daenerys est de sang valyrien et est la Mère des Dragons, cela revient à la traiter de calamité. Dany l’admet elle-même, mais en oubliant qu’une calamité ne frappe pas de façon sélective :

    « Je suis la calamité qui changera de nouveau ces esclavagistes en gens ordinaires », s’était juré Daenerys.

    De ce point de vue-là, c’est à moitié gagné : Daenerys veut transformer Meereen pour une bonne cause (la lutte contre le système esclavagiste), et elle fait bien figure de calamité non seulement aux yeux de tous ceux qui avaient à gagner avec ce système, mais aussi pour ceux qui ne trouvent pas leur place dans le nouveau système qui commence à peine à se construire, ce qui n’était pas prévu.

    Xaro poussa un soupir […] « Bien des situations qui semblent mauvaises ont du bon. »

    D’où tout l’argumentaire pro-esclavagisme de Xaro (un Sudiste américain du XIXe siècle n’aurait pas dit mieux) et sa présentation dramatisante de la situation de Meereen : une ville ruinée, une population appauvrie (rien ne prouve que l’exemple de l’ami de Xaro qui creuse un canal d’irrigation est authentique, mais c’est crédible), la menace que Meereen sombre encore plus dans l’anarchie et que les esclaves affranchis retombent dans les chaînes, les menaces d’assassinat et surtout la menace d’une guerre imminente.

    Daenerys est clairement en position de faiblesse, passant l’essentiel de la discussion à justifier les absences de ses différents alliés et à entendre des arguments pro-esclavagistes qu’elle ne réussit pas à réfuter. Tyrion constatera plus tard, lui aussi, que certains esclaves s’accommodent de leur situation. Parce que la situation n’est jamais simple et qu’on ne pourra peut-être jamais trouver un système politique, économique et social qui n’ait pas ses défauts et ses laissés-pour-compte.

    Ce chapitre confirme d’ailleurs ce que les chapitres PoV de Daenerys I et II (et ceux de Tyrion quand il était Main du roi, et ceux de Jon Snow) avaient plus ou moins ouvertement sous-entendu : les bonnes intentions ne suffisent pas pour gouverner. On (re-)voit malgré tout quelques éléments de la politique intérieure de Daenerys : mettre en place un système d’irrigation et de nouvelles cultures, mise en place d’un nouveau guet, un conseil qui réunit à peu près les différentes factions de la cité, une tentative de donner aux affranchis les moyens de se défendre. Les résultats risquent d’être limités, tant le sol du pays parait ingrat, la menace extérieure pesante, et les affranchis qui essaient de devenir de vrais soldats. Ça pourrait réussir, avec du temps. Ce temps, Daenerys ne l’a pas.

    Il est évident que Xaro (et tous les esclavagistes d’Essos qui ne souhaitent pas la voir carrément morte) souhaite voir partir Daenerys et ses dragons à Westeros ou au diable vauvert. Mais il offre le strict minimum : treize vaisseaux, alors qu’à Qarth il en offrait trente. Pourquoi si peu ? Reznak mo Reznak a sans doute raison : l’idée est sans doute que Daenerys n’emmènerait à Westeros que les soldats, les utiles pour sa conquête de Westeros, laissant les affranchis seuls, vulnérables, et promis au même sort que les Astaporis. Une réalité sordide. Les arguments de Barristan sont faibles : promettre que

    A Westeros, les hommes accourront pour se placer sous vos bannières, par milliers, grands lords et nobles chevaliers. Elle est venue se crieront-ils de l’un à l’autre, avec des voix pleines de joie. La sœur du prince Rhaegar est enfin de retour chez elle

    c’est tenir un discours semblable à celui que Viserys a tenu toute sa vie sur son retour fantasmé, un discours que Daenerys ne croit plus depuis longtemps (depuis sa conversation avec Jorah Mormont dans la mer Dothrak).
    Daenerys est placée entre le rêve du retour auquel elle ne croit guère et la réalité du chaos qu’elle a créé : elle prend la décision de rester, et laisse ainsi passer sa dernière chance de sortir du guêpier meereenien. Ça part d’une bonne intention, mais l’enfer en est pavé…

    Un autre thème sous-tend ce chapitre et dépasse la fête hyper-sexualisée à laquelle nous assistons : la relation que Daenerys entretient avec le désir sexuel. Il y a son fantasme sur Daario, et sa remarque sur les attitudes différentes de Jorah Mormont et de Barristan Selmy sur son corps et son sein dénudé. Celà nous rappelle que Dany reste une adolescente, et les envies qui vont avec. On peut traduire aussi cela par le fait que Daenerys n’a plus vraiment la possibilité de déposer la charge mentale qu’est sa couronne : pour tous elle est la reine, la Khaleesi ou la Mère, voire la sœur de Rhaegar, mais tout ça ne lui laisse plus le temps d’être une simple jeune femme, qui pourrait être désirée pour ce qu’elle est humainement parlant. Elle doit tout gérer, répondre à tout, et son Conseil l’aide du mieux qu’il peut, mais entretient aussi ses angoisses sur le sort de chacun. Chacun attend d’elle une réponse qu’elle ne peut pas donner. Daenerys est plus seule que jamais.

    Au final, ce chapitre est celui d’un échec total de Daenerys : elle n’a pas obtenu le rétablissement des relations commerciales qu’elle espérait, la situation à Astapor empire car les anciens esclaves se sentent abandonnés (c’est le problème quand on est une figure messianique : c’est difficilement tenable sur le long terme), et maintenant elle a un ennemi de plus, et une guerre sur les bras.

    Quelques informations disséminées dans le chapitre ne méritent pas une analyse profonde en soi mais sont à assembler avec d’autres issus d’autres chapitres. Celle qui me parait la plus intéressante est que

    « Son frère Viserys avait un jour donné un banquet pour les capitaines de la Compagnie Dorée, dans l’espoir qu’ils soutiendraient sa cause. Ils ont mangé ses plats, écouté ses suppliques et lui ont ri au nez »

    On savait déjà que Viserys Targaryen était prêt à tout pour récupérer le trône de fer. On en apprend, en filigrane, un peu plus sur la Compagnie Dorée. Notamment qu’ils ne sont pas prêts à sauter sur n’importe quelle occasion pour rentrer à Westeros. Viserys Targaryen avait pourtant la légitimité pour lui, et il s’est fait quand même refuser. Je vois deux explications possibles (et compatibles entre elles) à cela :

    •  Viserys ne faisait pas figure de chef de guerre crédible. Son comportement parmi les Dothrakis le prouve. D’ailleurs je pense qu’il n’était crédible en rien. Mais la Compagnie Dorée a bon nombre de chefs de guerre dans ses rangs pour compenser et plus de candidat Feunoyr officiel à mettre sur le trône, donc elle aurait quand même pu s’intéresser au sujet. Sauf à juger les Sept Couronnes trop bien défendues par les Baratheon.
    • La Compagnie Dorée se réserve pour son futur poulain Aegon.

    Questions qui restent en suspens à mes yeux : y a-t-il une interprétation particulière à donner à la carte qu’offre Xaro ? Un message du genre : « Westeros est beaucoup plus loin de ceux qui vous veulent du mal que ne l’est Meereen, partez et vous y serez à l’abri » ? « Vous êtes valyrienne et les Valyriens attirent toujours le malheur, comme on peut le voir avec le sort de Valyria, donc partez avant que Meereen ne subisse le même sort » ?

    Autre question (mais j’ai peut-être oublié quelque chose) : comment se fait-il que, lorsque Qarth envoie un sang taché de sang en signe de guerre, Daenerys comprenne le signe mais pas Skahaz, alors qu’on pourrait attendre que le second soit plus au fait des symboles d’Essos que la première ?

    #198029
    R.Graymarch
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    Daenerys assiste à un spectacle un peu étrange où GRRM convoque encore l’Orient mystérieux, lascif, libidineux etc. Ce spectacle est offert par ce « cher » Xaro Xhoan Daxos qui en fera des caisses pendant tout le chapitre, surjouant l’affection, et les sentiments en général. En tout cas, Shakaz, Reznak et Hizdahr (tiens, il est là lui ?) se rincent l’œil. Daenerys a fait des efforts vestimentaires

    In his honor Daenerys had donned a Qartheen gown, a sheer confection of violet samite cut so as to leave her left breast bare. Her silver-gold hair brushed lightly over her shoulder, falling almost to her nipple. Half the men in the hall had stolen glances at her, but not Xaro.

    Le final du spectacle est un malaise en soi mais Dany rougit (le vin) et pense au beau Daario qui a accompli sa mission et va revenir avec une alliance (d’un peuple peu guerrier).

     He did not fail me, nor will he. Daario will help me save my city.

    Dany va parler avec Xaro et j’ai noté le mot « tart » qui a un double sens en anglais, suivant que c’est le nom ou l’adjectif. L’auteur utilise cet aspect du mot d’ailleurs

    Xaro perused the fruits on the platter Jhiqui offered him and chose a persimmon. Its orange skin matched the color of the coral in his nose. He took a bite and pursed his lips. “Tart.”

    “Would my lord prefer something sweeter?”

    “Sweetness cloys. Tart fruit and tart women give life its savor.”

    Flashback sur la situation géopolitique et économique de la région

    For centuries Meereen and her sister cities Yunkai and Astapor had been the linchpins of the slave trade, the place where Dothraki khals and the corsairs of the Basilisk Isles sold their captives and the rest of the world came to buy. Without slaves, Meereen had little to offer traders. Copper was plentiful in the Ghiscari hills, but the metal was not as valuable as it had been when bronze ruled the world. The cedars that had once grown tall along the coast grew no more, felled by the axes of the Old Empire or consumed by dragonfire when Ghis made war against Valyria. Once the trees had gone, the soil baked beneath the hot sun and blew away in thick red clouds. “It was these calamities that transformed my people into slavers,” Galazza Galare had told her, at the Temple of the Graces. And I am the calamity that will change these slavers back into people, Dany had sworn to herself.

    Xaro en fait des caisses et est assez pénible (Daenerys s’en rend compte)

     “Barristan the Bold, they call him. Twice he has saved me from assassins.”

    Xaro gave Selmy a cursory inspection. “Barristan the Old, did you say? Your bear knight was younger, and devoted to you.”

    “I do not wish to speak of Jorah Mormont.”

    “To be sure. The man was coarse and hairy.”

    Ensuite, Xaro parle mariage (ou « amour » dit-il). Un peu étonné par Irri qui s’immisce

    “A khaleesi must have a khal,” said Irri, as she filled the queen’s cup once again. “This is known.”

    Et Daenerys peut se permettre de jouer à l’idiote ingénue

    “I may be a young girl, but I am not so foolish as to wed a man who finds a fruit platter more enticing than my breast. I saw which dancers you were watching.”

    J’ai noté aussi une référence à la « folie » (concept intéressant si on le rapproche des Targaryen) et du roi-mendiant

    “I want no slave. I free you.” His jeweled nose made a tempting target. This time Dany threw an apricot at him.

    Xaro caught it in the air and took a bite. “Whence came this madness? Should I count myself fortunate that you did not free my own slaves when you were my guest in Qarth?”

    I was a beggar queen and you were Xaro of the Thirteen, Dany thought, and all you wanted were my dragons.

    Ils parlent ensuite d’esclavagisme et de libre-arbitre, et d’équité entre les humains, du genre

    “For some men to be great, others must be enslaved.”

    He was too eloquent for her. Dany had no answer for him, only the raw feeling in her belly.

    Xaro est meilleur en rhétorique, c’est sûr. Danaerys et Xaro vont dans un lieu plus privé, suivis par Barristan qui effraie (inquiète ?) un peu Xaro. On sent que Daenerys change de lieu d’affrontement pour en trouver un qui est un peu plus à son avantage. Le désaccord reste complet car aucune des deux parties ne veut céder sur quoi échanger

    J’ai trouvé intéressant que Daenerys pense à Hazzea, son trauma d’ADWD, enfin au début.

    “My dragons have grown, my shoulders have not. They range far afield, hunting.” Hazzea, forgive me

    Finalement Xaro offre 13 bateaux pour qu’elle s’en aille à Westeros. Offre généreuse mais bien maigre pour son armée. Méfiante, Daenerys demande une inspection des bateaux et Xaro accepte (zut ? Elle aurait voulu qu’il refuse pour ne plus avoir cette option ?)

     She knew the merchant prince too well to think that he would sacrifice thirteen of his own ships. “I must consider this. May I inspect these ships?”

    “You have grown suspicious, Daenerys.”

    Always. “I have grown wise, Xaro.”

    Une piste pour plus tard

    You had not been gone from Qarth a fortnight when Pyat Pree set out with three of his fellow warlocks, to seek for you in Pentos

    Xaro tente même la séduction mais ça ne l’intéresse pas vraiment (beurk Daario)

    He touched her bare breast lightly, and whispered, “Let me stay and help persuade you.”

    For a moment she was tempted. Perhaps the dancers had stirred her after all. I could close my eyes and pretend that he was Daario. A dream Daario would be safer than the real one. But she pushed the thought aside. “No, my lord. I thank you, but no.” Dany slipped from his arms. “Some other night, perhaps.”

    “Some other night.” His mouth was sad, but his eyes seemed more relieved than disappointed.

    Barristan est choupi, et tenté de rentrer

    The old knight took pains not to look at her bare breast as he spoke to her.

    Ser Jorah would not turn his eyes away. He loved me as a woman, where Ser Barristan loves me only as his queen. Mormont had been an informer, reporting to her enemies in Westeros, yet he had given her good counsel too. “What do you think of it? Of him?”

    “Of him, little and less. These ships, though … Your Grace, with these ships we might be home before year’s end.”

    Cela dit, Daenerys n’est pas vraiment tentée de revenir à la « maison » avec une armée partielle.

    Retour des requêtes à la reine. Et Ghael en fait un peu trop, donc il perd des dents (coucou Belwas). Groleo est mécontent car c’est un amiral sans flotte, mais là si on lui offre des bateaux, ça change tout

    Groleo had been a most unhappy man since they had broken up his ship to build the siege engines that won Meereen for her. Dany had tried to console him by naming him her lord admiral, but it was a hollow honor; the Meereenese fleet had sailed for Yunkai when Dany’s host approached the city, so the old Pentoshi was an admiral without ships. Yet now he was smiling through his ragged salt-streaked beard in a way that the queen could scarce remember.

    Les bateaux sont bons, mais qui embarquer ? Et faut il laisser la ville tomber ? Barristan est largement à côté de la plaque

    “Many and more of us would die.”

    “Those left behind in Meereen would envy them their easy deaths,” moaned Reznak. “They will make slaves of us, or throw us in the pits. All will be as it was, or worse.”

    “Where is your courage?” Ser Barristan lashed out. “Her Grace freed you from your chains. It is for you to sharpen your swords and defend your own freedom when she leaves.”

    “Brave words, from one who means to sail into the sunset,” Symon Stripeback snarled back. “Will you look back at our dying?”

    C’en est trop pour Daenerys (déjà pas super partante au début), personne ne doit mourir par son abandon

    Elle fait venir Xaro qui offre un tapis-carte datant représentant une partie du monde avant le Fléau. Daenerys tente de changer le contrat

    “My lord, I will gladly have those ships, but I cannot give you the promise that you ask.” She took his hand. “Give me the galleys, and I swear that Qarth will have the friendship of Meereen until the stars go out. Let me trade with them, and you will have a good part of the profits.”

    Xaro’s glad smile died upon his lips. “What are you saying? Are you telling me you will not go?”

    “I cannot go.”

    Xaro révèle sa vraie nature, il est moins policé (hypocrite) et très énervé. Le ton monte, il l’insulte, elle lui dit de partir au plus vite. Et le lendemain

    And when Daenerys descended to hold court, a messenger from the ships awaited her. He spoke no word but laid at her feet a black satin pillow, upon which rested a single bloodstained glove.

    “What is this?” Skahaz demanded. “A bloody glove …”

    “… means war,” said the queen.

    (pas très futé, Shakaz)

    Donc Daenerys reste sur place (zzzzzz) et s’est fait un ennemi de plus alors que sa situation est précaire. Comment va-t-elle s’en sortir ? (Aurait-elle mieux fait d’abandonner cet endroit sans espoir ?)

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #198040
    Oiseleur
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    Questions qui restent en suspens à mes yeux : y a-t-il une interprétation particulière à donner à la carte qu’offre Xaro ? Un message du genre : « Westeros est beaucoup plus loin de ceux qui vous veulent du mal que ne l’est Meereen, partez et vous y serez à l’abri » ? « Vous êtes valyrienne et les Valyriens attirent toujours le malheur, comme on peut le voir avec le sort de Valyria, donc partez avant que Meereen ne subisse le même sort » ? Autre question (mais j’ai peut-être oublié quelque chose) : comment se fait-il que, lorsque Qarth envoie un sang taché de sang en signe de guerre, Daenerys comprenne le signe mais pas Skahaz, alors qu’on pourrait attendre que le second soit plus au fait des symboles d’Essos que la première ?

    Pour moi cette carte si elle est obsolète sur certains points (les villes encore vivantes ; Valyria) a une utilité pour planifier une marche vers Westeros avec l’aide d’un mestre (à tout hasard un certain Marwyn) connaissant bien Essos pour détailler les points de passages (je crois que les esclavagistes maudiront Xaro pour cette mine d’informations).

    La Baie des Serfs et Valyria sont à mi chemin d’un trajet Qarth – le Détroit ; ce n’est peut être pas si insensé que ça que Skahaz s’étonne de voir une cité si loin leur déclarer la guerre .

    Dans ce chapitre, Daenerys semble chercher à s’intégrer dans le jeu diplomatique en conservant ses acquis : une garantie sur la vie des affranchis, mais sans déployer les Dragons car elle craint de nouveaux enfants dévorés par ses dragons.

    Xaro cherche à diminuer le potentiel militaire des affranchis de Yunkaï, mais de là à penser que ces affranchis feront de piètres soldats, il oublie que les Immaculés de Daenerys connaissent l’art de la guerre.

    Je veux bien que le cuivre, l’étain n’aient plus la même importance avec la maitrise du fer, mais de là à mépriser ce métal… (Enfin bon Xaro veut faire partir Daenerys vers Westeros pendant tout ce chapitre).

    J’ai ce sentiment que Daenerys ne veut pas trahir les affranchis, mais pourtant on lui a prophétisé trois trahisons à vivre. Qui àa dit que Daenerys devait être trahie pour toutes les trahisons et qu’elle ne pourrait pas trahir pour avoir de l’or afin de financer son voyage vers Westeros ?

    Ce chapitre annonce pour moi le dilemme de Daenerys : quel renoncement devra-t-elle concéder pour avoir la paix ou alors le feu et le sang pour ses ennemis ?

    Daenerys n’a pas encore de second suffisamment doué pour appliquer sa politique pour qu’elle puisse se consacrer à ses dragons (mais elle n’est pas du tout dans la situation du premier Jaehaerys), elle ne veut pas se montrer cruelle, mais il n’y a pas de conciliation possible en l’état actuel  : un code de l’esclavage ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 1 semaine par R.Graymarch.
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