ADWD 25 – Le seigneur perdu

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages ADWD 25 – Le seigneur perdu

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    Sandrenal
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    ADWD 25 – Le seigneur perdu
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    Nous retrouvons les passagers de la Farouche Pucelle seulement 2 chapitres après l’enlèvement de Tyrion et le moins que l’on puisse dire, c’est que Griff l’a toujours en travers de la gorge.

    On ne pouvait se fier à Haldon tout seul ; il l’avait prouvé à Selhorys, en laissant s’échapper le nain.

    Après Selhorys, il avait eu du mal à placer en Haldon autant de confiance que précédemment. Il a laissé le nain lui tourner la tête avec sa langue agile. Lui a permis d’aller tout seul traîner dans un bordel, pendant que lui-même restait comme un veau à traîner sur la place. Le tenancier du bordel avait insisté pour témoigner que le petit homme avait été emporté à la pointe de l’épée, mais Griff n’était toujours pas convaincu d’y croire. Le Lutin était assez roué pour avoir conspiré à sa propre évasion. Le ravisseur ivre dont parlaient les catins pouvait avoir été un homme de main à sa solde. J’ai ma part dans la faute. Après que le nain s’est interposé entre Aegon et l’homme de pierre, j’ai baissé ma garde. J’aurais dû lui trancher la gorge la première fois que j’ai posé les yeux sur lui.

    On a vu un Tyrion paranoïaque récemment mais Griff n’est pas mal non plus. On voit mal comment Tyrion aurait pu avoir le temps d’engager un homme de main ni avec quoi il l’aurait payé.

    La barge est arrivée à Volon Therys, à proximité de laquelle la Compagnie Dorée a dressé son camp, et où le transport fluvial va laisser place au transport terrestre.

    Griff et Lemore sont en désaccord sur la participation d’Aegon à ce qui va suivre.

    « Messire, ne serait-il pas plus sûr de laisser le garçon ici, à bord du bateau ?

    — Plus sûr, certes. Plus sage, non. C’est désormais un homme fait, et voici la route qu’il est né pour parcourir. » Griff n’avait aucune patience pour ces arguties.

    « Le plan était de ne révéler le prince Aegon que lorsque nous arriverions devant la reine Daenerys, disait Lemore.

    — C’était lorsque nous pensions que cette fille viendrait à l’ouest. Notre reine dragon a réduit ce plan en cendres et, grâce à cet imbécile pansu de Pentos, nous avons empoigné la dragonne par la queue et nous nous sommes grillé les doigts jusqu’à l’os.

    — On ne pouvait pas attendre d’Illyrio qu’il sache que la fille choisirait de rester sur la baie des Serfs.

    — Pas plus qu’il n’a su que le Roi Gueux mourrait jeune, ni que le khal Drogo le suivrait dans la tombe. Très peu d’événements prévus par le pansu se sont accomplis. » Griff gifla la poignée de sa longue épée d’une main gantée. « J’ai dansé sur la musique du pansu des années durant, Lemore. Qu’en avons-nous retiré ?

    Nous avons deux éléments à rajouter au dossier de Lemore.

    Griff la considère comme Dame Lemore, pas Septa Lemore, ce qui implique que son haut lignage est plus important que son éventuel passage dans la Foi. Par ailleurs, Lemore est clairement plus préoccupée de la sécurité d’Aegon que Griff.

    Sur le fond de leur débat, Griff n’a pas tort mais il n’en tire pas toutes les conséquences. Le plan d’Illyrio est en effet rendu caduc par les événements mais pas seulement sur le moment auquel révéler l’identité d’Aegon. Il est surtout caduc sur la volonté d’effectuer une jonction entre Daenerys et Aegon. Griff a également raison sur le fait qu’il est impossible de protéger Aegon éternellement et de l’asseoir sur un trône. Si révéler son identité à la Compagnie Dorée le conduit à la mort, il n’avait de toute façon aucune chance de conquérir Westeros.

    Griff est hanté par la bataille de Pierremoûtier lors de laquelle il a laissé échapper l’occasion de tuer Robert Baratheon.

    La nuit précédente, il avait de nouveau rêvé de Pierremoûtier. Seul, l’épée à la main, il courait de maison en maison, enfonçant des portes, montant en courant des escaliers, sautant de toit en toit, tandis que ses oreilles résonnaient du carillon des cloches au loin. De profonds chocs de bronze et des tintements argentins lui martelaient le crâne, une cacophonie à le rendre fou, qui enflait toujours, jusqu’à ce qu’il semblât que sa tête exploserait.

    Dix-sept ans s’étaient écoulés depuis la bataille des Cloches, et pourtant tout carillon continuait à lui nouer les tripes. D’autres pouvaient affirmer que le royaume avait été perdu lorsque le prince Rhaegar était tombé sous la masse de guerre de Robert sur le Trident, mais jamais la bataille du Trident n’aurait été livrée si le griffon avait occis là le cerf, à Pierremoûtier. Les cloches ont sonné notre glas à tous, en ce jour. Celui d’Aerys et de sa reine, d’Elia de Dorne et de sa petite fille, de chaque homme loyal et femme honnête des Sept Couronnes. Et de mon prince d’argent.

    Ce sujet sera développé dans un prochain chapitre, aussi je ne m’y attarde pas. On peut relever cependant qu’avec une telle culpabilité, Jon Connington n’a pas du être très difficile à recruter pour tic et tac.

    Les graines de méfiance semées par Tyrion lors de leur partie de cyvosse commencent à germer dans l’esprit d’Aegon.

     Un sourire passa comme un éclair sur son visage, puis disparut. « Mais l’est-elle bien ? Ce sont des routiers. Yollo m’a averti de ne me fier à personne.

    — Il y a de la sagesse dans ces mots », reconnut Griff. Les choses auraient pu être différentes avec Cœurnoir toujours au commandement, mais Myles Tignac était mort depuis quatre ans, et Harry Paisselande le Sans-Terre était un homme d’une autre trempe. Point besoin de le dire au petit, cependant. Le nain avait déjà assez semé le doute dans sa jeune tête. « Tous les hommes ne sont pas tels qu’ils paraissent, et un prince, en particulier, a de bonnes raisons d’être méfiant… Mais suis cette voie trop avant et la défiance risque de t’empoisonner, de te rendre amer et craintif. » Le roi Aerys était un de ceux-là. À la fin, même Rhaegar l’avait clairement vu. « Tu aurais intérêt à adopter une voie médiane. Que les hommes gagnent ta confiance par leur féal service… Quand ils le font, sois généreux et ouvre ton cœur. »

    Le jeune homme hocha la tête. « Je m’en souviendrai. »

    Jon Connington est bien placé pour savoir à quoi conduit l’excès de paranoïa. C’est la deuxième allusion à un changement de direction à la Compagnie Dorée, qui est l’un des fils rouges du chapitre.

    Myles Tignac, dit Coeurnoir était la capitaine général de la Compagnie Dorée lorsque Jon Connington l’a rejoint et lorsqu’il l’a quittée pour entamer la formation d’Aegon. Jon semble particulièrement l’apprécier et pense à lui avec nostalgie.

    Vivant, ser Myles Tignac avait été laid comme le péché. 

    […]

    Mais quand il vous souriait, plus rien de cela ne comptait. Cœurnoir l’avaient surnommé ses hommes, à cause de l’emblème sur son bouclier. Myles avait adoré le nom et tout ce qu’il laissait entendre. « Un capitaine général se doit d’être craint, par ses amis et ses ennemis également, avait-il un jour avoué. Si les hommes me croient cruel, tant mieux. » La vérité était autre. Soldat jusqu’à la moelle, Toyne avait été farouche mais toujours juste, un père pour ses hommes et toujours généreux envers lord Jon Connington, l’exilé.

    Myles Tignac a été remplacé par Harry Paisselande dit le Sans-Terre dont Jon Connington a une opinion déplorable.

    Myles Tignac était mort depuis quatre ans, et Harry Paisselande le Sans-Terre était un homme d’une autre trempe.

    Griff avait craint que la compagnie n’eût relâché ses critères sous Harry Paisselande, qui avait toujours paru plus soucieux de se faire des amis que de veiller à la discipline ; mais semblait-il, ses soucis étaient infondés.

    L’arrivée au camp de la Compagnie Dorée confirme la réputation de celle-ci.

    C’était un camp qu’Arthur Dayne lui-même aurait approuvé – compact, ordonné, facile à défendre. On avait creusé un profond fossé à la périphérie, garni à l’intérieur d’épieux affûtés. Les tentes se dressaient en rangées séparées par de larges avenues. On avait installé les latrines en bord de fleuve, afin que le courant emporte les déchets. Les lignes de chevaux s’étiraient au nord et, au-delà, deux douzaines d’éléphants broutaient sur la berge, arrachant des roseaux avec leur trompe. Griff jeta un coup d’œil approbateur aux grands animaux gris. Il n’est pas dans tout Westeros de palefroi qui tiendra devant eux.

    De hauts étendards de bataille en tissu d’or claquaient au sommet de grands mâts sur le périmètre du camp. En dessous, des sentinelles en armes et armure conduisaient leurs rondes avec lance et arbalète, observant tous ceux qui s’approchaient.

    La Compagnie Dorée n’usurpe pas sa réputation de compagnie mercenaire d’élite. Le camp fortifié, la discipline, l’organisation sont de très bons points qui tranchent avec ce que nous avons vu des mercenaires jusque là. Les éléphants aussi, à condition de pouvoir les utiliser. Ils doivent encore survivre à la traversée d’un océan et à un changement de conditions climatiques. A titre de comparaison historique, Hannibal a perdu presque tous ses éléphants avant d’arriver en Italie (et a remporté ses plus belles victoires sans éléphant en perdant à Zama avec des éléphants).

    Griff et Griff le Jeune sont accueillis par Franklyn Flowers qui coche deux des cases du membre typique de la Compagnie Dorée : bâtard et originaire du Bief. Celui-ci leur apprend qu’ils arrivent en plein milieu d’un conseil de guerre.

    Paisselande a convoqué tous les officiers dans sa tente. Conseil de guerre. Ces foutus Volantains font les méchants et exigent d’ connaître nos intentions.

    Le souvenir laissé par Jon Connington dans la Compagnie Dorée n’est pas forcément des plus positifs.

    Pour autant que la plupart d’entre eux étaient concernés, la boisson avait eu raison de Connington à Lys après qu’il avait été chassé de la Compagnie, disgracié pour avoir puisé dans le coffre de guerre. La honte de ce mensonge lui était restée en travers de la gorge, mais Varys avait insisté sur sa nécessité. « Nous ne tenons pas à entendre des chansons sur le valeureux exilé, avait gloussé l’eunuque de sa voix précieuse. Ceux qui connaissent une mort héroïque laissent un long souvenir ; les voleurs, les ivrognes et les couards sont bientôt oubliés. »

    Qu’est-ce qu’un eunuque sait de l’honneur d’un homme ? Griff avait suivi le plan de l’Araignée pour le bien du petit, mais cela ne voulait pas dire que cela lui plaisait tellement. Que je vive assez longtemps pour voir le petit siéger sur le Trône de Fer, et Varys me paiera cet affront, et bien plus encore. Et ensuite, nous verrons bien qui sera bientôt oublié.

    La ruse de Varys est effectivement intelligente mais assez difficile à avaler pour un seigneur féodal, fut-il exilé. Varys a tout de même une ennuyeuse disposition pour provoquer l’aversion ou l’inimité, même chez ses alliés. Et encore Jon Connington ignore-t-il sans doute à quel point il est manipulé (si Aegon est bien un Feunoyr).

    Ser Franklyn procéda aux présentations. Certains capitaines mercenaires portaient comme Flowers des noms de bâtards : Rivers, Hill, Stone. D’autres revendiquaient des noms qui avaient jadis tenu une place importante dans les chroniques des Sept Couronnes ; Griff compta deux Fort, trois Peake, un d’Alluve, un Mandragore, un Lothston, une paire de Cole. Tous n’étaient pas authentiques, il le savait.

    A part les Peake qui bien que sur le déclin sont toujours fieffés à Westeros, tous les autres se disent descendants de maisons éteintes. Certains mentent sans doute mais d’autres peuvent être des descendants via des branches bâtardes.

    D’autres officiers sont plus atypiques pour un habitant de Westeros et surtout ne doivent pas partager les préoccupations des exilés ou les envies de revanche d’un loyaliste Feunoyr.

    Tous les capitaines n’étaient pas de sang ouestrien. Balaq le Noir, un Estivien aux cheveux blancs à la peau d’un noir de suie, commandait les archers de la compagnie, comme au temps de Cœurnoir. Il portait un manteau de plumes vert et orange, magnifique à contempler. Gorys Edoryen, le cadavérique Volantain, avait succédé à Paisselande au poste de trésorier. Une peau de léopard était drapée sur une épaule, et sur sa nuque croulaient en frisures huilées des cheveux aussi rouges que le sang, malgré le noir de sa barbe pointue. Le maître espion était nouveau pour Griff, un Lysien du nom de Lysono Maar, avec des yeux lilas, des cheveux d’or blanc et des lèvres qu’aurait jalousées une ribaude. Au premier coup d’œil, Griff l’avait d’abord pris pour une femme. Il avait les ongles peints en mauve, et ses lobes d’oreilles dégouttelaient de perles et d’améthystes.

    Harry Paisselande continue de s’attirer la désapprobation de Griff.

    Paisselande était assis sur un siège de camp, les pieds trempés dans un baquet d’eau salée. « Tu me pardonneras si je ne me lève pas, annonça-t-il en guise de salut. Notre marche a été épuisante et j’ai des orteils sujets aux ampoules. C’est une malédiction. »

    Un signe de faiblesse. On croirait entendre une vieille femme. Les Paisselande appartenaient à la Compagnie Dorée depuis sa fondation, car l’arrière-grand-père d’Harry avait perdu ses terres en se soulevant avec le Dragon noir lors de la première rébellion Feunoyr.

    Cette dernière mention est intéressante. Harry Paisselande est peut-être plus attaché à la tradition Feunoyr de la Compagnie que d’autres.

    Est-ce qu’il sait ? se demanda Griff. Qu’est-ce que Myles lui a raconté ? Varys avait été intransigeant sur le besoin du secret. Les plans qu’il avait échafaudés avec Illyrio et Cœurnoir n’étaient connus que d’eux seuls. Le reste de la compagnie était demeurée dans l’ignorance. Ce qu’ils ne savaient pas, ils ne pouvaient pas le laisser échapper par mégarde.

    Partant du postulat qu’Aegon est un Feunoyr, qui sait quoi ? Varys et Illyrio ont toutes les informations, le plan est le leur mais qu’en est-il des autres participants ? Jon Connington est de toute évidence dans l’ignorance de l’ascendance Feunoyr, sa participation repose sur le lien fictif entre Aegon et Rhaegar. Mais quid des capitaines généraux de la Compagnie ? Varys et Illyrio ont-il pu convaincre Myles Tignac et Harry Paisselande de soutenir la cause d’un prétendant Targaryen ou ont-il du leur révéler la vérité ? La perspective de rentrer à Westeros est-elle suffisante pour passer outre la mythologie de la Compagnie Dorée ?

    La révélation de l’ascendance Targaryen d’Aegon fait un flop. L’état-major de la Compagnie était déjà au courant.

    Un silence accueillit sa proclamation.

    […]

    « Quand le leur as-tu dit ? »

    Le capitaine général tortilla ses orteils couverts d’ampoules dans son bain de pieds. « Quand nous avons atteint le fleuve. La compagnie s’impatientait, à bon droit. On a dédaigné une campagne facile dans les Terres Disputées, et pour quoi ? Pour pouvoir mariner dans cette chaleur faillie des dieux, à regarder nos pécules fondre et nos lames se rouiller pendant que je rejette de riches contrats ? »

    Cette nouvelle donna la chair de poule à Griff. « Qui ça ?

    — Les Yunkaïis. L’émissaire qu’ils ont envoyé pour se gagner les faveurs de Volantis a déjà dépêché trois compagnies libres dans la baie des Serfs. Il souhaite que nous soyons la quatrième et il offre le double de ce que Myr nous payait, ainsi qu’un esclave pour chaque homme de la compagnie, dix pour chaque officier et une centaine de vierges de choix, toutes pour moi. »

    Bordel. « Ça demanderait des milliers d’esclaves. Où les Yunkaïis s’attendent-ils à en trouver tant ?

    — À Meereen. »

    La diplomatie de Yunkaï a été très active et efficace. Pas étonnant que l’offre soit tentante, d’autant que Daenerys est une Targaryen. Harry Paisselande n’a d’ailleurs pas refusé l’offre. L’inaction de Daenerys est l’objet d’incompréhensions.

    — Ce n’est pas une fable. Une simple vérité. La raison en est plus difficile à saisir. Mettre Meereen à sac, certes, pourquoi pas ? J’aurais agi de même à sa place. Les cités esclavagistes puent l’or, et les conquêtes exigent de l’argent. Mais pourquoi traîner ? La peur ? La folie ? La mollesse ?

    — Peu importe la raison. » Harry Paisselande déroula une paire de bas de laine rayés. « Elle est à Meereen et nous, ici, où les Volantains sont chaque jour moins ravis de notre présence. Nous sommes venus proclamer un roi et une reine qui nous ramèneraient chez nous à Westeros, mais cette Targaryen semble plus soucieuse de planter des oliviers que de revendiquer le trône de son père. Pendant ce temps, ses ennemis se massent. Yunkaï, la Nouvelle-Ghis, Tolos. Barbesang et le Prince en Guenilles se rangeront tous les deux sur le champ de bataille contre elle… Et bientôt, les flottes de l’antique Volantis vont également fondre sur elle.

    Vu de l’extérieur, la décision de Daenerys n’a effectivement aucun sens. Les avis du conseil sont partagés sur la marche à suivre.

    Tristan Rivers tambourinait de ses doigts contre son genou. « Raison de plus pour la rejoindre en toute hâte, selon moi. Si Daenerys ne vient pas à nous, nous devons aller à Daenerys.

    — Savons-nous marcher sur les vagues, ser ? s’enquit Lysono Maar. Je vous le répète, nous ne pouvons atteindre la reine d’argent par voie de mer.

    Le westerosi veut rentrer chez lui alors que le lysien traîne des pieds à l’idée du périple pour rejoindre Meereen. Rien que de très logique. Harry Paisselande n’est pas convaincu non plus.

    « Laisse-moi te rappeler que c’est Myles Tignac qui a scellé ce pacte secret, pas moi. J’honorerais cet accord, si je le pouvais, mais comment ? Il me semble évident que la Targaryen ne retournera jamais à l’Ouest. Westeros était le royaume de son père. Le sien est à Meereen. Si elle arrive à briser les Yunkaïis, elle sera reine de la baie des Serfs.

    […]

    « Y a la voie de terre, suggéra Franklyn Flowers.

    — La route des démons, c’est la mort. Les désertions nous feront perdre la moitié de la compagnie, si nous nous lançons dans cette marche, et nous enterrerons la moitié de ce qui reste au bord de la route. Il m’en coûte de le dire, mais maître Illyrio et ses amis ont peut-être été mal avisés de placer tant d’espoirs en cette enfant reine. »

    Non, se dit Griff, mais ils ont été fort mal avisés de placer leurs espoirs en toi.

    Griff met la réticence d’Harry Paisselande sur le compte de son caractère mais n’y a-t-il pas aussi une dose de mauvaise volonté à aider une Targaryen ?

    Alors que l’on se dirige vers une impasse, Aegon prend la parole.

    C’est alors que le prince Aegon prit la parole. « En ce cas, placez vos espoirs en moi. Daenerys est la sœur du prince Rhaegar, mais je suis le fils de Rhaegar. Je suis le seul dragon dont vous ayez besoin. »

    Griff posa une main gantée de noir sur l’épaule du prince Aegon. « Hardiment répondu, mais réfléchissez à ce que vous dites.

    — Je l’ai fait, insista le jeune homme. Pourquoi devrais-je courir auprès de ma tante comme si j’étais un mendiant ? Mon droit surpasse le sien. À elle de venir à moi… à Westeros. »

    Franklyn Flowers éclata de rire. « Ça, ça me plaît. Naviguer vers l’ouest, et pas vers l’est. Laisser la p’tite reine à ses oliviers et asseoir le prince Aegon sur le Trône de Fer. Le gamin a des couilles, faut lui r’connaître ça. »

    Le capitaine général donnait l’impression d’avoir été giflé. « C’est le soleil qui t’a tourné la cervelle, Flowers ? On a besoin de cette fille. On a besoin du mariage. Si Daenerys accepte notre petit prince et le prend pour consort, les Sept Couronnes en feront autant. Sans elle, les lords vont se foutre des revendications d’Aegon et le traiter de faussaire et d’escroc. Et comment vous proposez-vous de rejoindre Westeros ? Vous avez entendu Lysono. On peut pas trouver de navire. »

    Cet homme a peur de se battre, comprit Griff. Comment ont-ils pu le choisir pour prendre la place de Cœurnoir ? « Pas de navires pour la baie des Serfs. Westeros, c’est une autre affaire. L’Orient nous est fermé, pas la mer. Les triarques seraient ravis de nous voir partir, je n’en doute pas. Ils pourraient même nous aider à arranger la traversée du retour vers les Sept Couronnes. Aucune cité n’aime avoir une armée sur le pas de sa porte.

    L’idée d’Aegon arrange tout le monde. Elle arrange les exilés qui veulent rentrer chez eux. Elle arrange ceux qui recherchent surtout le butin. Elle résout le problème logistique. Harry Paisselande est le seul à apporter des objections qui ne sont pas toutes mal fondées.

    Nous n’avons pas assez de forces pour prendre le royaume sans Daenerys et son armée. Ses Immaculés.

    — Le premier Aegon a pris Westeros sans eunuques, répliqua Lysono Maar. Pourquoi le sixième n’en ferait-il pas autant ?

    — Le plan…

    — Quel plan ? voulut savoir Tristan Rivers. Le plan du pansu ? Celui qui se métamorphose à chaque changement de lune ? C’était d’abord Viserys Targaryen qui devait se joindre à nous, soutenu par cinquante mille gueulards dothrakis. Puis, le Roi Gueux étant mort, ce devait être la sœur, une jeune reine enfant malléable qui se dirigeait vers Pentos avec trois dragons nouvellement éclos. Mais voilà que la garce se retrouve dans la baie des Serfs et laisse dans son sillage un chapelet de cités incendiées, et notre pansu décide que nous devrions aller à sa rencontre à Volantis. Maintenant, ce plan aussi est en ruine.

    « J’en ai soupé, des plans d’Illyrio. Robert Baratheon a remporté le Trône de Fer sans l’avantage de dragons. Nous pouvons en faire autant. Et si je me trompe et que le royaume ne se soulève pas pour nous, il nous reste toujours la ressource de battre en retraite sur l’autre bord du détroit, comme jadis Aigracier, et d’autres après lui. »

    Paisselande secoua la tête avec obstination. « Les risques…

    — … ne sont pas ce qu’ils étaient, maintenant que Tywin Lannister est mort. Les Sept Couronnes ne seront jamais plus mûres pour une conquête. Un autre enfant roi occupe le Trône de Fer

    […]

    « Nous ne serons pas seuls. Dorne se joindra à nous, elle le doit. Le prince Aegon est fils d’Elia, aussi bien que de Rhaegar.

    — C’est la vérité, renchérit le jeune homme, et qui reste-t-il à Westeros pour s’opposer à nous ? Une femme.

    — Une Lannister, insista le capitaine général. Cette garce aura le Régicide à ses côtés, comptez là-dessus, et tous auront derrière eux la fortune de Castral Roc. Et Illyrio dit que cet enfant roi est promis à la petite Tyrell, ce qui signifie que nous devrons également affronter la puissance de Hautjardin. »

    Laswell Peake cogna des phalanges sur la table. « Même après un siècle, certains d’entre nous ont encore des amis dans le Bief. Le pouvoir de Hautjardin n’est peut-être pas ce que Mace Tyrell imagine.

    Prince Aegon, déclara Tristan Rivers, nous sommes vos hommes. Est-ce là votre souhait, que nous prenions la mer pour l’ouest et non pour l’est ?

    — En effet, répondit avec empressement Aegon. Si ma tante veut Meereen, qu’elle l’ait. Pour ma part, je revendiquerai le Trône de Fer, avec vos épées et votre allégeance. Faisons mouvement avec rapidité, frappons fort, et nous pourrons remporter quelques victoires faciles avant que les Lannister aient seulement compris que nous avons débarqué. Cela en ralliera d’autres à notre cause. »

    Rivers souriait avec approbation. D’autres échangèrent des regards pensifs. Puis Peake annonça : « Je préfère périr à Westeros que sur la route des démons », et Marq Mandragore gloussa et répondit : « Pour ma part, je préfère vivre et remporter des terres et un grand château », et Franklyn Flowers claqua de la main sur la poignée de son épée et conclut : « Du moment que j’ peux occire quelques Fossovoie, j’ suis partant. »

    Il y a énormément de choses intéressantes dans cette conversation. Varys et Illyrio ont perdu toute crédibilité avec leurs plans toujours en changement et leurs mauvaises lectures des situations. L’insuffisance des forces armées pour conquérir Westeros est un argument plus solide. La Compagnie Dorée seule ne peut y réussir et Daenerys semble être coincée à Meereen pour un moment. L’assomption de Jon Connington sur Dorne qui doit se rallier est bien péremptoire et tient assez peu compte de certaines réalités : le tempérament de Doran Martell et la relative faiblesse militaire de Dorne. Pour autant, la mort de Tywin réduit effectivement les risques et une série de victoire peut déclencher des ralliements. La phrase de Laswell Peake sur les amis dans le Bief a fait couler beaucoup d’encre. Il est vrai que Mace Tyrell n’est pas le suzerain le plus rassurant. Mais qui dans la Compagnie pourrait avoir des contacts dans le Bief ? Et qui pourrait changer de camp ? Randyll Traly et Matthis Rowan sont les seigneurs les plus connus du lecteur et apparemment deux des plus capables mais ils n’ont aucun intérêt à changer de camp alors qu’il s’apprêtent à augmenter leur part du gâteau à Port-Réal.

    Un autre point mérite d’être soulevé. Les officiers de la Compagnie Dorée semblent dans l’ensemble assez réticents pour suivre le plan d’Illyrio qui implique de voler au secours de Daenerys mais ils se rallient avec enthousiasme au plan risqué d’Aegon (nous sommes vos hommes lui disent-ils, pas les hommes de Daenerys ou d’Illyrio). Si Aegon est bien un Feunoyr, on peut émettre l’hypothèse que tout l’état-major soit au courant et leur revirement s’explique alors assez facilement. Cette hypothèse explique aussi en partie la phrase sur les soutiens dans le Bief où la cause Feunoyr a été très forte. 

    Par ailleurs, le plan d’Aegon lui est directement inspiré de Tyrion et de leur partie de cyvosse. Que se passe-t-il sans Tyrion ? Comment Aegon, Jon Connington et la Compagnie Dorée sortent-ils de l’impasse créée par l’inaction de Daenerys ? Harry Paisselande ne propose aucune solution avant l’intervention d’Aegon.

    Le chapitre s’achève sur une révélation dont plusieurs indices avaient été semés dans le chapitre.

    Je n’ai pas assez de temps pour la prudence.

    Il avait failli une fois au prince Rhaegar. Il ne faillirait pas à son fils, pas tant que la vie demeurait dans son corps.

    Griff posa une main gantée de noir sur l’épaule du prince Aegon.

    Ce n’était pas la voie de la prudence, mais il était fatigué de la prudence, repu des secrets, lassé d’attendre. Qu’il gagne ou qu’il perde, il reverrait la Griffonnière avant de mourir

    La route qui s’étendait devant lui regorgeait de périls, il le savait, et alors ? Tous les hommes doivent mourir. Il ne demandait que du temps. Il avait tellement attendu ; assurément les dieux lui accorderaient encore quelques années, assez de temps pour voir le garçon qu’il avait appelé son fils siéger sur le Trône de Fer. Pour retrouver ses terres, son nom, son honneur. Pour réduire au silence les cloches qui sonnaient si fort dans ses rêves chaque fois qu’il fermait les yeux pour dormir.

    L’ongle de son médius était devenu aussi noir que le jais, vit-il, et le gris avait progressé presque jusqu’à la première phalange. Le bout de son annulaire avait lui aussi commencé à s’assombrir, et quand il le toucha avec la pointe de son poignard, il ne sentit rien.

    La mort, il le savait, mais lente. J’ai encore du temps. Un an. Deux. Cinq. Certains hommes de pierre en vivent dix. Assez de temps pour traverser la mer, revoir la Griffonnière. Pour exterminer une fois pour toutes la lignée de l’Usurpateur et placer le fils de Rhaegar sur le Trône de Fer.

    Ce n’est pas Tyrion qui a attrapé la grisécaille mais Jon Connington et ce qui est assez ironique c’est qu’il l’a contractée en sauvant un homme qu’il déteste. La maladie de Jon Connington est une donnée qui change beaucoup de choses. Elle change son comportement puisqu’il se sait en sursis et va lui faire renoncer à sa patience. Elle change ses interactions avec les autres, exclut un potentiel mariage et rompra la confiance de ses compagnons lorsqu’ils l’apprendront.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 mois et 3 semaines par Sandrenal.
    #198944
    R.Graymarch
    • Vervoyant
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    Premier chapitre de Jon Connington. On a quitté Selhorys et Jon n’est toujours pas bien joyeux car il attend encore Haldon

    I should have sent Duck-field with him. Haldon alone could not be trusted; he had proved that in Selhorys when he let the dwarf escape.

    Jon est convaincu que Tyrion leur a faussé compagnie (dorée), on peut le comprendre. Cela explique sans doute pourquoi ils ne l’ont pas tant attendu ou cherché

    If the gods were good, Lannister’s severed head was halfway back to King’s Landing by now, but more like the dwarf was hale and whole and somewhere close, stinking drunk and plotting some new infamy.

    Ils ont poursuivi leur route au sud et attendent des chevaux pour rejoindre le campement de la compagnie dorée. Pendant ce temps, Jon nous raconte à peu près toute l’histoire de la Compagnie dorée depuis son départ.

    Et surtout, Griff est pressé. On saura à la fin pourquoi

    Griff had no patience for this quibbling. He was sick of hiding, sick of waiting, sick of caution. I do not have time enough for caution.

    Jon se remémore ensuite de Pierremoûtier. J’aime bien Jon (même s’il n’en cause pas ici) car il s’en veut d’avoir recherché Robert pour un « un contre un », par orgueil, alors que s’il se focalisait sur la victoire et s’il se moquait des victimes collatérales, il aurait rasé la ville et gagné la guerre.

    The bells tolled for all of us that day. For Aerys and his queen, for Elia of Dorne and her little daughter, for every true man and honest woman in the Seven Kingdoms. And for my silver prince.

    « my » silver prince^^

    S’ensuit tout le souci autour de la révélation d’Aegon, si tant est que c’est encore caché d’ailleurs, qu’en sait on ? Jon est très énervé et impatient, notamment par ce qu’a dit Illyrio qui a bien mal anticipé les événements

    Illyrio could not have been expected to know that the girl would choose to remain at Slaver’s Bay.”

    “No more than he knew that the Beggar King would die young, or that Khal Drogo would follow him into the grave. Very little of what the fat man has anticipated has come to pass.” Griff slapped the hilt of his long-sword with a gloved hand.

    Une main gantée, donc

    Haldon revient et ils s’apprêtent à partir

    He had grown fond of Lemore, but that did not mean he required her approval. Her task had been to instruct the prince in the doctrines of the Faith, and she had done that. No amount of prayer would put him on the Iron Throne, however. That was Griff’s task. He had failed Prince Rhaegar once. He would not fail his son, not whilst life remained in his body.

    Les chevaux sont moisis et Jon cogite à nouveau sur le départ de Tyrion

    The brothel keeper had insisted that the little man had been carried off at swordpoint, but Griff was still not sure he believed that. The Imp was clever enough to have conspired in his own escape. This drunken captor that the whores spoke of could have been some henchman in his hire.

    Aegon est prêt, mais a gardé malgré lui ses cheveux bleus. Il a été influencé par Tyrion et Jon trouve qu’il y a du vrai, enfin en partie

    That dwarf had already planted enough doubts in his young head. “Not every man is what he seems, and a prince especially has good cause to be wary … but go too far down that road, and the mistrust can poison you, make you sour and fearful.” King Aerys was one such. By the end, even Rhaegar saw that plain enough. “You would do best to walk a middle course. Let men earn your trust with leal service … but when they do, be generous and openhearted.”

    Ils arrivent au camp, qui est très grand et bien entretenu. Jon se présente et est reconnu par quelques gens. On en apprend plus sur le départ de Jon et ça lui fait mal

     “Those who die heroic deaths are long remembered, thieves and drunks and cravens soon forgotten.”

    Jon se promet de faire payer ça à Varys, s’il gagne.

    Let me live long enough to see the boy sit the Iron Throne, and Varys will pay for that slight and so much more. Then we’ll see who’s soon forgotten.

    Petite description ensuite des crânes dorés, les anciens chefs de la compagnie. Et des gens actuels qui sont souvent issus de Westeros, même si en vrai, sans doute pas.

    Ghosts and liars, Griff thought, as he surveyed their faces. Revenants from forgotten wars, lost causes, failed rebellions, a brotherhood of the failed and the fallen, the disgraced and the disinherited. This is my army. This is our best hope.

    Avec tout ça, j’ai pas parlé de tout le mal que pense Jon de Harry, le nouveau chef de la compagnie dorée.

    The Stricklands had been part of the Golden Company since its founding, Harry’s great-grandsire having lost his lands when he rose with the Black Dragon during the first Blackfyre Rebellion. “Gold for four generations,” Harry would boast, as if four generations of exile and defeat were something to take pride in.

    Il faut dire que le portrait n’est pas très flatteur avec sa bassine d’eau chaude pour soigner ses pieds endoloris de la marche à pied. Mais ce n’est pas vraiment un guerrier

    Harry Strickland had always been a genial man, better at hammering out contracts than at hammering on foes. He had a nose for gold, but whether he had the belly for battle was another question.

    Et en effet, petite déception, ils ont parlé…. Mais aussi il y a aussi eu des offres d’emploi

    “When we reached the river. The company was restless, with good reason. We walked away from an easy campaign in the Disputed Lands, and for what? So we could swelter in this god-awful heat watching our coins melt away and our blades go to rust whilst I turn away rich contracts?”

    That news made Griff’s skin crawl. “Who?”

    “The Yunkishmen. The envoy that they sent to woo Volantis has already dispatched three free companies to Slaver’s Bay. He wishes us to be the fourth and offers twice what Myr was paying us, plus a slave for every man in the company, ten for every officer, and a hundred choice maidens all for me.”

    Et en plus un contrat a été brisé ce qui pose souci pour la réputation de la compagnie (comme quoi, y a pas que Jon qui a dû subir des sales trucs).

    “We could feign acceptance of the Yunkish offer,” urged Gorys Edoryen. “Allow the Yunkai’i to transport us to the east, then return their gold beneath the walls of Meereen.”

    “One broken contract is stain enough upon the honor of the company.” 

    Aegon veut partir à l’ouest (« merci » Tyrion) et il convainc la compagnie de le suivre

    “I like it. Sail west, not east. Leave the little queen to her olives and seat Prince Aegon upon the Iron Throne. The boy has stones, give him that.”

    Et là on a sans doute le plus intrigant du chapitre, ce qui a amené plein de recherches

    Laswell Peake rapped his knuckles on the table. “Even after a century, some of us still have friends in the Reach. The power of Highgarden may not be what Mace Tyrell imagines.”

    Les gens sont enthousiastes.

    When all of them began to speak at once, Griff knew the tide had turned. This is a side of Aegon I never saw before. It was not the prudent course, but he was tired of prudence, sick of secrets, weary of waiting. Win or lose, he would see Griffin’s Roost again before he died, and be buried in the tomb beside his father’s.

    Le sort en est jeté. Jon va dans sa tente et là on apprend qu’il est atteint par la maladie et est condamné à moyen terme (moins de temps s’il se fait repérer ce qui est envisageable)

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    DOH. #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #199002
    Oiseleur
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    La grisécaille presse Jon Connington. Ça risque de lui jouer un mauvais tour. Il part sur l’hypothèse la plus basse :un an à dépérir pour passer à dix ans. Il ne va pas faire de vieux os celui là.

    #199013
    de-mil
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    « That’s so, » the boy said, « and who is there left in Westeros to oppose us? A woman. »
    Et joyeux 8 mars !
    (Oui, c’est tout ce que j’ai à dire pour ma première contribution à la relecture. Bonjour.)

    Qoof^g hfosd_ow do fkj isl ùqdk hnfkj ersl oq armmf hqskfv Fj esdk hnfkj jfh:md,sfùfmj sm hrif if ksakjdjsjdrm irmh *q uqv Fj ksljrsj do fkj ksefl ilyrof w h:d!!lfl VE

    #199037
    de-mil
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    « Aye. My mother was a washerwoman at Cider Hall till one of milord’s sons raped her. Makes me a sort o’ brown apple Fossoway, the way I see it. »

    Donc Ser Franklyn Flowers est issus des Fossovoie pommes rouges…

    Franklyn Flowers slapped his sword hilt and said, « So long as I can kill some Fossoways, I’m for it. »

    et il veut tuer des Fossovoie. Mais lesquels ? Les pommes rouges, les pommes vertes, ou les deux ?

    Les Fossovoies sont très intéressant. Dés ACOK, ils sont mentionné, et dés leur première mention, il est sous-entendu qu’il y a au moins deux branches puisqu’on nous parle de Fossovoie pomme verte. Donc GRRM a depuis un moment l’idée de la rivalité entre les deux branches de la famille. Mais jusqu’à présent… ça n’a eu aucun impact dans l’histoire. D’ailleurs il y a plusieurs Fossovoies qui nous sont présentés sans préciser leur couleur.

    Il me semble qu’on ne connait pas le rôle des Fossovoie dans les rébellions Feunoyr, excepté un : Ser Derrick Fossovoie, qui a eu un rôle important dans la guerre des rois à neuf sous, du côté Feunoyr. Et évidemment, on ne sait pas s’il était pomme verte ou pomme rouge.

    Du coup il est probable qu’il y ait des relations intéressantes entre les deux branches Fossovoie et la compagnie dorée. On ne sait juste pas quelles relations avec quelles branches ni pourquoi, mais il se passe des trucs.

    (Désolé pour le double post mais fallait que je mentionne ce mini-bordel.)

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    #199074
    Yfos
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    et il veut tuer des Fossovoie. Mais lesquels ? Les pommes rouges, les pommes vertes, ou les deux ?

    Je me suis en effet interrogée sur ce point. Il semble en vouloir à tous les Fossovoie. Les deux branches se sont-elles réconciliées? De toute façon, il n’y a peut-être pas beaucoup de « pommes vertes »: la famille a moins de 100 ans.

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